Titre : La faute à Voltaire

Etat [FINIT

Avertissement 1 : Les personnages de cette fiction ne m'appartiennent pas. Ils sont © Victor Hugo, issus des Romans Les misérables. Sous simple demande de l'auteur (?), je retire cette fiction. Je ne touche aucune sommes d'argent pour l'écrire, et n'autorise pas la publication sans me poser la question.

Avertissement 2 : Je suis une grande Fan de Gavroche

Pour mon plaisir.

Autre : Je suis tombée par terre, c'est la faute à voltaire.

La faute à Voltaire

(Petit One-Shot)

Est-ce de la faute à Voltaire si les enfants tombent ? Si les enfants meurent ? Est-ce de la faute à Voltaire, si on meurt, et « qu'on rentre dehors », plutôt qu'on sort chez soi. Longtemps, les enfants crurent en dieu, jusqu'à ce que dieu les emporte un a un. La misère, la guerre. Les riches ne la voient pas, elles n'existent pas. La faim, la soif. Un bout de pain, une maladie anodine qui tue. C'est comme les loups dans les histoires, ça n'existe pas. Le Sida, la tuberculose, l'hépatite C, maladie de riches, maladie de pauvres. Maladie imaginaire, qu'on ne croit que lorsqu'on la voit, ou lorsqu'on la.

Parfois, je pleure. Je pleure sans larme en pensant à Gavroche. Gavroche à la peau noire. Gavroche à la peau jaune, à la peau blanche. A la peau café de lait. Parfois, je pleure. Quand je vois, l'enfant qui tend sa casquette devant des militaires français qui viennent de la grande ville de Paris. Et puis, je me dis que j'oublie. Que j'oublie ce qu'il disait. Que j'oublie que dans mon quartier, dans ma ville, dans mon monde, certains meurent et que moi, je ne fais rien. Pour eux.

La mort doit se plaindre, elle doit se dire : « Fichtre ! Voilà qu'on me tue mes morts. » La pauvre n'y peut rien ! Elle n'a plus le temps de rentrer dans un foyer, que le foyer est en feu et que les flammes se changent en drame. Il y a d'un coté les enfants armés, les enfants gâtés. Il y a de l'autres, les gavroches aux couleurs de peaux. Est-ce bien ? Est-ce mal ?

Est-ce la faute à Gavroche. Les enfants tombent, et les balles sifflent. Et, on manque de médecin. Quoiqu'il en soit, aucun n'irait là-bas, ils ne seraient pas assez bien payés, assez bien fournit, et la mort pourra dire dans un sourire : « Tiens, depuis quand les médecins reportent-ils leur ouvrage ? »

Parfois, on se demande ce qu'on fait de nos vies. « Que voulez-vous, monsieur, nous autres pauvres gens, nous mourrons nous-mêmes. » mais nous mourrons bien, en ayant vécu. Est-ce mourir bien quand on a trois ans, et qu'on meurt pas la faim, là où on nous pollue de bannière nous prévenant contre l'obésité. Ne serait-ce pas plus urgent de s'occuper de ceux qui ont faim, que de ceux qui prennent plaisir à se gaver comme les oies. Ne serait-ce pas plus urgent d'aider les atteints du Sida que de se plaindre de notre alimentation.

Comme le foie gras qu'on sert à l'Elysée, quand sur le parvis on se gave d'air, est-ce être républicain que d'oublier ça, si souvent ? Que d'oser encore penser, qu'on ne peut rien y faire, alors qu'on a tout à y faire. Est-ce être humain que de fermer les yeux face aux mendiants. Il ira boire un coup …, ils le méritent, ce ne sont que des voleurs. Ils sont, au fait, riches.

Des excuses. Minables et pitoyables.

Gavroche se fit tuer, après bien des balles. Il ne perdit jamais l'espoir. Mais, le peuple français est mort, depuis que l'espoir a tiré ses dernières balles.

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FIN

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