Vous vous dites surement " pourquoi commence-t-elle une autre fiction alors qu'elle en a déjà deux en cours ?". La réponse est simple: hormis le fait que j'en ai tout simplement envie, j'avais cette idée qui me trotter dans la tête depuis un moment et donc j'ai voulue faire la tentative. Donc est-ce que cette idée de fiction vous emballe aussi ? Pour le moment, sur mon blog, j'ai eu des réponses positives mais je tenais à avoir votre avis aussi. Afin de vous faire une idée, voici un petit prologue, histoire de mettre dans le bain. Bonne lecture


Il y a une semaine, Furihata Kouki venait d'avoir 14 ans. Comme tout garçon de son âge, il était honteux dès que sa mère l'appelait « mon bébé » ou encore « mon chéri ». Malgré tout, il aimait ses parents. Ils avaient toujours été là : dans les bons moments comme dans les mauvais. Ils étaient fiers de leur fils et ils le montraient. Pourtant, il pensait qu'il n'avait rien fait pour mériter une telle chose : il n'avait pas des notes très élevées bien qu'il restait à la moyenne, il était fragile et peureux. Mais sa mère lui avait toujours dit qu'il était fort d'esprit, gentil et honnête et que rien qu'avec ça, il était un garçon merveilleux. Qu'il était peut-être peureux mais il avait toujours su surmonter ses craintes quand il le fallait.

Kouki aimait les choses simples comme manger, la présence de personnes qui lui sont chères ou encore les animaux, il adorait les animaux. Il n'avait rien à voir avec une bonne partie des adolescents de son âge : il était pur. Son âme était dépourvue de noirceur, elle était d'une magnifique blancheur, tel un ange.

Seulement, étant très timide, il avait du mal à aller vers les autres et avait très peur des remarques ou même des réactions que les autres pouvaient avoir envers lui. On aurait pu finir par croire que ce garçon serait devenu égoïste en restant aussi loin des autres et pourtant, Kouki faisait preuve d'une générosité sans nom.

Un jour, un nouvel élève arriva dans sa classe. Il s'appelait Aoba. Celui-ci s'était installé au fond de la classe et à la récréation, personne n'alla le voir. C'est pourquoi, Kouki prit les devant et lui souhaita la bienvenue. L'initiative du garçon avait fait sourire sincèrement Aoba, qui avait quelque peu était vexé d'être ainsi ignoré des autres.

Le brun apprit qu'Aoba s'était fait viré de son ancien établissement pour plusieurs bagarres. Il n'en avait pas tenu rigueur, car il considérait que tout le monde avait droit à une seconde chance et puis, il s'était peut-être fait un nouvel ami. C'est alors qu'Aoba lui avait présenté ses propres amis. Malgré son innocence, l'instinct de Kouki s'était alors activé en voyant les autres garçons. Son instinct qui ne l'avait jamais fait ressentir une telle chose, semblait l'alerter sur un danger. Mais il ne l'avait pas écouté, il devait surement être intimidé. Lorsqu'il en avait parlé à ses parents, qu'il avait décrit ces fameux garçons, ils avaient eu une réaction qu'il ne leur connaissait pas. Ils avaient un air assez grave et ils lui avaient interdit de revoir ses nouveaux amis. Furieux, il ne leur avait plus adressé la parole.

Mais s'il avait su, il se serait non seulement écouté mais il n'aurait pas agi de la sorte avec ses parents. S'il avait su, il aurait tout fait pour ne plus revoir cette bande de voyous. Alors qu'il pensait passer une après-midi avec ses nouveaux amis, ces derniers ont agressés une personne âgée pour lui voler ses affaires, lui assénant de violents coups. Heureusement pour la victime, des policiers arrivèrent sur les lieux lorsqu'ils prirent la fuite. Aoba avait pris le bras de Kouki pour l'inciter à fuir avec eux mais celui-ci trébucha tandis que les autres le laissaient derrière. Il n'avait pas eu l'intention de fuir, il n'avait rien fait. Il avait essayé de les arrêtés mais il n'avait rien pu faire et puis, il était bien trop choqué pour faire quoi que ce soit. La victime ne put apporter son témoignage pour le défendre lors du procès car elle était tombée dans le coma. Aucune autre preuve n'apportait son innocence dans cette agression et considérant qu'il était complice, il fut envoyé dans une maison de correction.

La dernière image qu'il avait de ses parents, c'était sa mère et son père qui essayaient de passer les policiers pour le rejoindre, tendant un bras vers lui. Il avait peur de ce qui allait suivre, comment allait-il faire pour survivre. N'allait-il pas revoir ses parents ? Une énorme boule se forma dans sa gorge, il voulait aller dans les bras de sa mère, qu'elle se sert très fort et qu'elle le rassure. Maintenant, il n'aurait plus droit à ce genre d'affection. Pour la première fois de sa vie, sa naïveté lui éclata en plein visage.

« Nous sommes arrivés » fit l'un des policiers présent dans la voiture. Kouki releva la tête et vit droit devant une grande bâtisse entourée de très hauts murs. En regardant dans les alentours, il comprit rapidement qu'il s'agit d'un lieu éloigné de la civilisation. Un grand portail s'ouvrit pour laisser passer la voiture. On le força à descendre. Ses jambes ne cessaient de trembler. On le fouilla une nouvelle fois puis, on lui demanda de se déshabiller pour mettre les vêtements adéquats. Une tenue rayée blanche et grise.

Le directeur ainsi que les gardiens énoncèrent le principal concernant le règlement intérieur dans la maison d'arrêt. C'est alors qu'une policière arriva et elle posa les affaires de Kouki. Elle énonça qu'il devait absolument avoir son médicament pour l'asthme et ensuite, elle précisa qu'il faisait des crises d'angoisses. Cela fit rire le directeur et certains de ces collègues. La policière resta néanmoins sérieuse, montrant même son agacement qui les fit arrêtés.

« Sa mère m'a donné ceci, dit-elle en sortant une peluche, elle dit que ce garçon dort avec et que ça lui permet de se rassurer. Je l'ai vérifié, il n'y a rien à l'intérieur. »

Kouki reconnu tout de suite sa peluche. C'était un lapin. Le directeur semblait hésité puis donna son accord. La policière lui remit alors la peluche en lui précisant qu'il devait la cachée pour éviter que les autres détenus ne la voie.

Il fut par la suite dirigé vers sa cellule. Pratiquement tous les délinquants étaient accrochés aux barreaux pour voir qui était le nouveau venu. Furihata préféra ne pas les regarder. Il avait bien trop peur. Lorsqu'il arriva près de sa cellule, il vit avec horreur qu'il allait devoir la partagée. Il allait devoir partagée sa « chambre » avec un fou …


Alors qu'en dites vous ?