Coucou ^^ je vous présente ma première fic. Le personnage principale étant Darim Ibn-La'Ahad dans ce premier chapitre. Et oui, le fil ainé d'Altaïr

L'univers et les perso (à l'exception de la serveuse) appartiennent à UBISOFT

Je vous souhaite donc une bonne lecture, et n'hésité pas à mettre des commentaires, et écrire si vous seriez intéresser par une suite. (J'ai dans l'idée de la faire, si l'inspiration me vient ^^'')


Le mystère d'une lignée

Ne supportant plus que son père passe tous son temps à étudier la pomme d'Eden, Darim entreprit son voyage en Europe. C'était en 1229.

La mer Méditerranée était calme, le bateau avança lentement en direction de la Nouvelle Arménie. Le voyage de part le monde allait être long, mais les découvertes et les connaissances en valaient la peine, ainsi Darim allait découvrir, aussi, les autres membres de la confrérie des assassins. La barrière des langues était difficile, étudiant avec acharnement dans d'innombrables villes, et ceci en continuant à servir la ordre dans plusieurs missions, perfectionnement ainsi son entrainement dans le combat.

La France était une de ces destinations clés, ce ne fut qu'en 1237 qu'il la rejoignit.


France, sur les chemins campagnards, fin février 1240.

L'hiver était bien froid, Darim le découvrit à ses dépends…accompagner de la neige. Plus froid que le sable à la nuit tombé, la voir fondre dans ses mains à Masyaf pour la première fois en était presque miraculeux à ses yeux. Son cheval aussi en souffrait, du froid. Darim avait été donc contraint d'acheter l'équipement nécessaire pour lui et sa monture. Fort heureusement, il y avait un quartier général pas loin, à la capitale.


Ceci faisait plusieurs heures qu'il avait quitté la ville de Moulins. Parti à l'aube. Le soleil était au rendez-vous ce jour là. Le froid était toujours présent, mais les quelques rayons lumineux le firent sourire sous son écharpe en laine blanche. La vue était magnifique, il aimait beaucoup la beauté que lui offrait ce pays, que ce soit avec, ou sans la neige. Il aurait aimé montrer cette étrange matière blanche et froide à ses parents, dommage qu'elle fonde aussi vite. Cependant Altaïr était tellement absorbé par la Pomme, qu'il pensa que son père resterait désintéresse devant cette beauté glaciale.

Il soupira, tout comme son destrier qu'il semblait épuiser par le voyage. La nuit allait bientôt tomber, c'est alors qu'il vit une petite cité au loin.

Gravé dans une pierre, il y lut "Ville de Blois". Darim alla mettre à l'abri sa monture dans une écurie, avant de se diriger vers la taverne se trouvant à coté. À l'intérieur, le feu d'une cheminé réchauffait la pièce, alors qu'une serveuse lui souhaita chaleureusement la bienvenue. Tous les clients le dévisagèrent, alors qu'il alla s'asseoir à une table, retirant son écharpe et son manteau de fourrure. En retirant son capuchon, il dévoila une chevelure brune, courte, avec quelques mèches argentées. Un visage légèrement ridé, il devait être un peu plus que dans la quarantaine. Il ignora les autres clients ainsi que leur accueil, qui était aussi froid que la poudreuse hivernale de leur pays. Il fixa de ses yeux bruns la charmante serveuse qui l'avait accueillit avec un sourire des plus aimable, lui commandant un repas chaud et une boisson chaude.

Il resta seul à sa table, ignorant les gens qui murmuraient en le pointant, plus au moins discrètement, du doigt. Cependant il ne se sentait pas seul, loin de là, un petit sourire au coin s'affichant à chaque fois qu'il croisait le regard curieux de la serveuse. Elle devait avoir vingt-cinq ans environs, elle semblait un peu timide à en juger ses joues rosies, mais conviviale. Darim la trouva particulièrement belle, que se soit dans son attitude, son physique ou ses gestes. Son sourire était une arme fatale. Etrangement il adorait la voir ainsi. Sa longue chevelure rousse était époustouflante, ondulée et brillante, une cascade de feu qui s'arrêtait sur de belle et séduisante hanches. Son visage était rond et harmonieux, accompagner d'un petit nez légèrement recourbé et de douces lèvres délicatement pulpeuses. Ces yeux étaient fin et légèrement tiré en amande, d'un brun doré et mit en valeur par de nombreux et longs cils noirs. Son cou n'était pas très fin, mais élégant. Son décolleté en U laissa deviner une poitrine ronde et généreuse, avec un corps très peu enrobé et délicatement musclé, muni d'une peau en porcelaine. Darim tomba littéralement sous son charme, regardant discrètement et avec politesse la demoiselle, son but n'était pas de la mettre mal à l'aise.

C'est alors qu'un bruit strident laissa tout le monde bouche bée, laissant place au silence. Fini les murmures, tous les yeux remplies d'ébahissement regardèrent la serveuse. La marque rouge sur la joue d'un homme démontra la force de la gifle que celle-ci venait de lui donner, sa main étant toujours droite et ferme, accompagné de son regard le plus froid.

- Je vous prierai de rester poli monsieur, je suis une serveuse, pas une catin.

L'homme à qui elle s'adressa semblait être le plus choqué dans la salle, caressant sa joue gonflée avec étonnement. C'est une fraction de seconde plus tard qu'il comprit, laissant entendre à nouveau un bruit, mais plus fort et plus puissant. La demoiselle recula de deux pas, avant de tomber au sol dans un cri intense de douleur. Et alors qu'elle se relevait, un filet de sang coulant de sa bouche, qu'elle vit que son agresseur était sur le point de lui en donner une deuxième. Elle ferma les yeux…rien ne se passa. Entendant un gémissement de douleur venant de son attaquant, elle rouvrit doucement les yeux. Elle vit l'étranger tordre le bras de l'homme dans son dos.

- Toucher une femme sans son consentement est déjà un péché en soi, mais la battre équivaut à en devenir mon ennemie.

Sur ses mots menaçants, il retourna l'homme, lui décrochant un crochet du droit brutal qui l'envoya s'écraser sur une table. Darim alla ensuite voir la serveuse.

- Vous allez bien ? Demanda-t-il en retirant le sang coulant de la lèvre avec son pouce.

- …Oui, ce n'est rien…merci pour votre aide Monseigneur. Dit-elle en essayant de cacher sa douleur, en vain.

L'homme soupira, attrapant une chaise afin d'asseoir la demoiselle. Il alla ensuite poser l'argent sur le comptoir et récupérer ses affaires à sa table, revenant vers la serveuse.

- Venez, il faut soigné ceci. Dit-il gentiment.

Afin de ne pas offrir d'avantage de spectacle aux clients, la demoiselle alla chercher son manteau, sortant tous les deux de la taverne. Ils allèrent dans l'écurie d'à côté, à l'abri du froid et des curieux, sauf peut-être les quelques chevaux qui s'y trouvaient. Darim fit asseoir la jeune femme sur une chaise, allant placer ses sacs un peu plus loin. Il récupéra un équipement de soin à l'intérieur, revenant avec du coton et une petite gourde en cuir. Il s'assit en face d'elle, examinant la blessure. Il fut surprit, mais soulage, de voir qu'elle n'avait qu'une lèvre ouverte.

- Vous avez la mâchoire solide mademoiselle. Dit-il avec un trait d'humour.

- Heu je…merci encore…Monseigneur" Dit-elle timidement.

- Darim mademoiselle, Darim Ibn-La'Ahad. Dit-il en souriant. Enchanté.

- Rose…Rose Moineau…enchanté de même. Dit-elle en souriant à son tour.

Dans un petit rire partagé, Darim continua son traitement. L'atmosphère était bien plus paisible et agréable qu'à la taverne, bien qu'un peu plus tendu, mais dans le bon sens. Tous deux respiraient rapidement par le nez, le regard fuyant de Rose, les gestes lents de l'homme, comme s'il craignait de lui faire du mal. Quelques minutes plus tard, qui pourtant semblèrent durer une éternité pour les deux inconnus, Darim fini ses soins, se relavant et retournant vers son cheval. Une fois ses affaires rangées, il jeta un coup d'œil dehors, il neigeait à gros flocon cette nuit-là, accompagné de fortes bises.

- Vous partez ? Demanda Rose avec curiosité et naïveté.

- Non, je risque de ne pas y voir grand chose avec toute cette…nege, c'est ça ?

- Hihi non, c'est neige. Dit-elle en lui souriant.

- À l'endroit où je suis né, cette neige n'existe pas, cependant j'ai connu son cousin de terre, le sable. Je n'ai découvert la neige que depuis quelques années. Dit-il en s'approchant de la femme.

- Vous viviez donc près de la mer dans votre enfance ? Dit-elle en se levant.

- Non, nous vivions dans le désert. Dit l'homme en s'arrêtant près de Rose.

- Le désert ? Dit-elle, intriguée.

- Oui, une vaste étendue de sable. Dit-il en lui attrapant délicatement le menton. Vous me semblez bien curieuse ?

- Heu non ! Heu je veux dire oui, enfin je… Elle en perdit les mots, rougissante.

- Vous êtes différente…pourquoi m'avoir aussi chaleureusement accueillit ? Vos confrères ne semblent pas apprécier l'arriver des étrangers.

- Et bien je…je ne sais pas…vous êtes un humain à se que je sache ? Non ?

- ça m'en a tout l'air, oui. Dit-il avec un petit rire.

- Alors pourquoi je vous jetterais des pierres ? Dit-elle en sentant les larmes montées.

- Quelque chose ne va pas ? Dit l'homme avec inquiétude.

- Non non…c'est juste que…personne ne me comprend ici, beaucoup de gens pensent que je suis…anormale…folle…parce que je ne pense pas comme eux. Dit-elle alors qu'une larme coula sur sa joue.

Darim regarda la serveuse avec un visage neutre, seul une lueur de tristesse pouvait se voir dans ses yeux bruns, alors qu'il retira la perle de la joue de Rose avec son doigt. Cependant d'autres la rejoignirent dans son sillage. L'assassin souleva délicatement le menton de la demoiselle, plongeant ses yeux dans les siens, la regardant avec tendresse et compassion. Il s'approcha, doucement, déposant délicatement ces lèvres sur les siennes. Rose ouvrit les yeux sous la surprise, mais les referma doucement en sentant les bras protecteur de l'homme dans son dos, prolongeant leur tendre baiser. Ils ignoraient combien de temps c'était écroulé, la notion du temps n'avait plus d'importance, tous deux auraient aimé que cet instant dure une éternité, voir l'éternité elle-même. Darim retira brièvement ces lèvres, lui chuchotant avec douceur.

- Tu es toi-même…un ange parmi les démons…un ange avec une sacré droite

Sur ces mots Rose ria, cessant de pleurer alors que l'assassin la prit dans ses bras, l'emmenant à l'arrière de l'étable. Il l'a déposa délicatement sur le foin, l'embrassant tendrement avant de se relever. Rose lui attrapa la manche, l'air confuse, et gênée. Elle ne voulait pas qu'il parte, même si au fond, elle savait qu'il quitterait le village sous peu, son geste en était la preuve. Après plusieurs secondes de silence, elle sourit tristement, glissant doucement sa main dans la sienne. Darim serra sa main, s'allongeant à ces cotés. Leurs lèvres se rejoignirent avec passion et douceur. Pouvant sentir leur rythme cardiaque du bout des leurs doigts. L'un et l'autre se dévêtir lentement, prenant le temps de savourer cet instant, laissant petit à petit le feu de la luxure les consumer. Les premiers gémissement se fient entendre, ignorant le froid de l'étable, leurs corps et leurs cœurs bouillonnant d'une passion intime et mystérieuse. Jamais, l'un comme l'autre, ne connurent une telle attirance chimique, physique et mentale, ayant la sensation de se connaître depuis bien plus longtemps qu'une simple soirée, et à de simples coups d'œil. Avec timidité et une pointe de peur, la rose se dévoila enfin. Le sang coula doucement de ses pétales, s'agrippant à son bien-aimé, le cœur battant et la gorge sèche, gémissant sa peine ainsi que sa joie. Ensorcelé par son odeur musquée et épicée, Rose essaya d'ignorant la douleur de la première vague en l'embrassant, emporter sur cette mer doucement agitée, laissant petit à petit les vagues de plaisir l'envahir. Le sablier du temps coula, laissant place à une tempête passionnelle, charnelle et incontrôlable. C'est alors qu'un intense crie de jouissance se fit entendre, avant de revenir au calme, n'entendant plus que leurs respirations saccadées. Darim prit sa belle dans ses bras, celle-ci se blottissant contre lui, sa tête contre son torse. L'homme attrapa un manteau en fourrure pour les recouvrir, serrant Rose contre lui.

- …Je t'aime…Rose…c'est pourquoi je dois te protégé. Dit-il tristement.

- Je t'attendrai…

- Je ne reviendrai peut-être pas…

- J'attendrai jusqu'à la mort…si il le faut…

- Pardonne-moi Rose…mais rester avec toi pourrai te mettre en danger.

- Ne t'inquiète pas…je savais…que tu partirais

- …Merci…mon ange.

Ce fut sur ces derniers mots qu'ils s'endormir, triste et heureux à la fois, mais surtout, amoureux et à jamais liés. Le lendemain, Rose se réveilla, seule, pour souvenir une plume et un médaillon.

- Adieu…Darim…je t'aime et t'aimerai…toujours.