Salut tout le monde ! Voilà, elle est sortie : ma première fic ! :O Je pensais sincèrement faire la petit clic droit et tout effacer, au début. Mais je voulais voir si cela pouvait marcher, et je me suis lancée. Quand j'écris ce petit mot, je tremble "Est-ce que les lecteurs aimeront ce premier chapitre, cette entrée en matière, plutôt courte soit-elle ?"

Comme je l'ai dit : c'est très court mais je vais essayer de sortir des méga chapitres de 30 km de long si ça peut vous faire plaisir 8D

Je vais essayer de faire en sorte que ce ne soit pas trop coulant et qu'il y est un ou deux lemons par-ci par-là... Je vais faire en sorte d'améliorer mon écriture pour atteindre... la perfection ?

Pairing : MinatoxKushina

Rated : T ou M...

Disclaimer : Amen, les persos sont à Kishimoto-sensei

C'est parti pour le premier chapitre de "Lavande et tension hormonale " ! (Vous comprendrez un jour pourquoi x)

Alors que les oiseaux gazouillaient tranquillement dans leurs nids, que les enfants jouaient au parc et que les rhinocéros se trouvaient loin de nous, moi, j'étais dans le bureau de l'Hokage.

-Je vous assure que je vais bien'ttebane, j'ai été sauvée de justesse, ne vous inquiétez pas, Hokage-sama.

Le vieux singe de Sandaime en face de moi me considéra un instant.

-Tu es sûre Kushina ? Tu ne te sens pas perturbée ? Tu sais ce qui se serait passé si ils t'avaient emmené loin d'ici…

Comment l'oublier ? J'étais le Jinchuriki de Kyubi'ttebane, si un autre Village venait à s'approprier sa puissance en la défaveur de Konoha, ça irait mal. Ça chierait des bulles même. Mieux valait me couvrir sans me prêter trop d'attention'ttebane. Le point positif c'est que personne n'avait à redire si je tabassais des garçons en pleine rue, ou si je rentrais par effraction dans le bureau de l'Hokage. J'avais essayé un jour, on m'avait juste jeté dehors, je vous assure'ttebane ! Le point négatif est que personne ne veut m'approcher, étant une bombe à retardement, un aimant à problème, un monstre véreux complotant en secret contre tout le Pays du Feu. Personne n'habitait chez moi, pratique pour les ninjas ennemis pour m'enlevé, comme cette nuit là : alors que j'avais été kidnappé par les ninjas du Pays de la Foudre, un garçon blond était venu me sauver, moi, l'étrangère aux cheveux rouges. Minato qu'il s'appelle. Je le connaissais quelque peu grâce à l'Académie : il était le génie qui n'est apparu que très peu de fois dans l'histoire. Même s'il était fort et très apprécié des filles, je me demandais comment un gosse aussi timide et si peu sûr de lui pourrait devenir un grand ninja'ttebane, ou Hokage comme il le disait… Jusqu'à ce qu'il soit le seul à retrouver ma piste et qu'il me sauve. Lui il les avait vus mes cheveux aussi rouges soient-ils et il les aimait. C'est ce qu'il m'a dit alors qu'il me portait comme une princesse, sous le clair de la lune.

Depuis cette nuit, il y a quatre jours, je ne l'ai plus revu. Silence radio. Pourtant ce n'est pas comme si je n'avais pas chercher'ttebane. Son sensei, ses camarades… Personne ne semblait l'avoir vu depuis qu'il était revenu, moi dans ses bras, quasi évanouie. Mais Jiraya ne s'inquiétait pas.

-Ne te fais pas de soucis pour lui, il lui arrive de partir pour quelques jours dans la forêt. Il reviendra demain peut-être…
C'est ce qu'il m'avait dit avant de partir en rigolant.

-Kushina ? Demanda une voix.
-Oui, Sandaime-sama ?

Le chef de Konoha soupira.

-Tu peux disposer. Reviens me voir si quelque chose ne va pas.
Mais bien sur, vieux sénile
-Mais bien sur, Hokage-sama, minaudais-je.

Je sortais dehors en courant et ne m'arrêtai aux champs des cerisiers. J'aimais me retrouver dans cet endroit, je m'asseyais au pied d'un arbre, repliais mes jambes sur elles même et fermais les yeux pour mieux distinguer le bruit du torrent de la rivière à quelques mètres de là. Quand je suis là j'oublis Kyubi et les Piments Habanero. Je suis Uzumaki Kushina'ttebane. En principe, personne ne vient m'embêter ici, sauf si on me cherche avec minutie. Alors que mon esprit s'échappait peu à peu de mon corps et que le sommeil allait me prendre pour future victime, des pas se rapprochèrent de moi, mon sang ne fit qu'un tour, mes muscles se tendirent et mon cœur battit la chamade comme un chat aux aguets. Mais pas de rires mauvais, pas d'appelle douteux. Juste une main, une main apaisante, douce sur mon épaule nue.

-Tu vas bien ?
-Tu vas bien ?

Je sautai sur mes pieds d'un bond, le propriétaire de la main recula quelque peu. C'était Lui. Si il parut étonné de ma réaction, il reprit l'instant d'après son sourire éblouissant. Des cheveux de la blondeur des blés dans les champs, des yeux couleur de la frontière entre le ciel d'été et la mer. Là où disparaissent les bateaux, les cris des mouettes et le sable chaud. La couleur des adieux déchirants.

Je devais bien avoir les yeux écarquillés mais je ne m'en rendis pas compte de suite, trop occupée par la java que dansait mon ventre tandis que ces pupilles me scrutaient… Tendrement ?

-Tu vas bien ? Répéta-t-il.

Encore cet voix rassurante comme si j'avais fait un cauchemar. Je sens qu'il aurait pu me demander n'importe quoi j'aurais répondu :

-Hein ?

Minato n'avait pas tenu compte de ma tirade poétique et m'avait invité à manger une glace. Quand je lui demandai où il était durant ses quatre jours, il m'avait regardé malicieusement et m'avait fait remarquer que j'étais bien indiscrète. Je m'étais énervée et essayais de balbutier des excuses minables. Nous nous étions installés sur un banc dégustant nos glaces respectives, lançant trois quatre remarques pour combler un silence. Pas ce genre de silence gênant, sa présence était agréable. Et il sentait bon. La lavande je dirais, bizarre pour un garçon.

Toi je ne veux pas te perdre.
Tes cheveux sont magnifiques, je ne pouvais pas passer à côté sans les voir.
Tu es forte. Corps et âme.

En plein milieu de ma glace pistache vanille, les mots du blond me revinrent en tête. Qu'est ce qu'il voulait dire par là ? Il ne voulait pas me perdre ? Ce n'est pas comme si nous étions de grands amis tous les deux. Les seules fois où je lui parlais c'est pour lui faire des reproches, lui ne semblait jamais hostile envers moi.

-Merci, murmurais-je à peine audiblement.

Minato s'arrêta de manger son sorbet fraise qui lui coulait sur le bord des lèvres et me regarda sans comprendre.

-Pour la glace ? Pas de problème ! Tu en veux une autre ? Tu es toute maigre, tu sais…

Laissant de côté ses paroles d'un geste de la main, j'entrouvris la bouche.

-Eh bien…commençais-je.

Mais il est pénible ! C'est assez dur d'avouer que je n'ai pas pu me débrouiller toute seule et qu'il a fallu qu'il intervienne ! Il sait lire dans les yeux ?

-Merci… De m'avoir sauvé. On se connaissait pas tant que ça avant… Mais tu es quand même venu'ttebane…

Il me fit le sourire « Signal White Now » et me dit :

-Je te l'ai dit non ? Nous sommes camarades ! Mais si je t'ai sauvé c'est surtout parce que, je pensais que nous pourrions parler sans que tu me cris dessus comme maintenant.

Pas faux. Je ne m'étais toujours pas énervée. Pas directement en tout cas. Il a pas fini de rougir'ttebane ?

-Tu…tu as toujours su attirer l'attention. Tu m'intrigue beaucoup, tu sais, je pensais que tu me remarquerais enfin et…
-Minato-kun !

La voix importune venait de plus loin dans la rue : c'était un des Trois Sennins Légendaires…

-Jiraya-sensei ! Que faites-vous là ?

Si le plus vieux n'a pas compris le sens dans lequel il devait prendre la semi-reproche de son élève, il reprit :

-Est-ce que c'est toi qui va bien, plutôt ! Tu as encore disparu dans la nature, rigola le sensei de mon sauveur. La prochaine fois laisse un petit mot !

Je savais bien que ce n'était pas normal qu'il parte comme ça et que personne ne dise rien'ttebane.

-Mais c'est le Piment Habanero ! S'exclama Jiraya, en se tournant vers moi. C'est celle qui est presque arrivée en pleurant pour me demander où tu étais parti ! Délicieuse personne soit dit en passant mais trop jeune…

Non mais tais-toi 'ttebane ! Vieux crapaud ! Il va tout savoir et va se faire des films ! Et je n'ai pas versé une larme ! Je m'en fiche ! Bien sur que je m'en fiche… Attendez ! Qu'est ce qu'il a dit ?

-Bon je vais vous laisser, je vois que je dérange, insinua-t-il.

-Pas du tout'ttebane ! Au contraire, j'allais partir, le coupais-je, vous avez sûrement beaucoup de choses à vous raconter tous les deux !

Je tournais les talons, furieuse, au Sennin et à son élève. J'aurais voulu rester ave Minato mais ce foutu pervers avait tout gâché. En y repensant, je crus que j'allais fondre en larmes. Pour une fois que quelque'un m'accordait un minimum d'importance ! Je me rendis compte que la boule à la pistache, celle du dessus, fondait sur ma main et que le coude était gravement en danger. Ma vie allait de travers en ce moment ! Je me faisais kidnapper et sauver tel la belle demoiselle en détresse, mon sauveur me paye une glace et un pervers est attiré par moi ! Et cette fichue glace sur mon coude ! Alors que je tentais de ne rien gaspiller en en récupérant le plus possible avec mon index, une main vint s'ajouter et frottait avec une serviette en papier mon bras sale.

-Tu t'es enfuie comme une voleuse, je t'appelais tu n'entendais pas ?

Oh non. Pas lui.
Minato me regardait, tout sourire, continuant sa tâche.

-Jiraya m'a conseillé de te suivre, il rigolait, ce qui ne prévoit rien de bon.

Je rougis encore. Mon dieu qui m'a refilé cette maladie sérieusement ? Je suis bonne pour que les autres recommence à m'appeler « Tomate »…

Euh voilà, voilà chers lecteurs :D Je vous promet que si le deuxième chapitre sort un jour, il sera plus long ! Reviews ?