Salut à tous mes petits lecteurs adorés. Je vous ai déjà dit que je vous aime ? Non ? Et bien voilà une bonne chose de faite !
Donc je vous retrouve avec un OS … Enfin non pas exactement puisque j'ai décidé de le découper en deux partie. Juste histoire de satisfaire mon esprit machiavélique qui veut vous voir languir un peu x)
Bref, cet OS porte sur une éventuelle histoire entre Ron et Pansy. Et je vais vous avouer un truc : c'est bien la première fois que j'écris autre chose que du Draco-Hermione ^^ Alors soyez franc mais gardez cela en tête d'accord ? ^^
Bon, puisque je dois vous laisser lire, on se retrouve en bas, je tiens juste à dire que rien ne m'appartiens sinon l'histoire et quelques perso inventés (qui sont plus là pour le décor qu'autre chose) et donc tout est à J. …blablabla…
Bonne lecture les amis !
Cette journée, avait vraiment très mal commencé. Et ce n'était pas la journée qui s'annonçais désastreuse, non, cela aurait été bien trop simple. C'était la semaine entière qu'on allait lui gâcher. Dans un mouvement de rage, le jeune roux envoya un énorme coup de pied dans le montant de son lit. Bien sur, il n'avait aucunement pensé que son geste lui laisserait une atroce douleur dans le gros orteil et entrainerais en lui une frustration encore plus grande.
A cet instant même, sans vraiment savoir pourquoi, Ron Weasley en voulait plus que tous à son meilleur ami. Harry, bien qu'au fond il savait que ce n'était pas de sa faute, avait eu le culot de se faire asperger par la potion de Neville. Oui Messieurs, Dames, vous avez bien compris, la potion de Neville ! Ça aurait pu être n'importe quel chaudron, mais non, il avait fallu que ce … Ce crétin soit éclaboussé précisément par celui-là !
En clair, Harry s'en tirait avec une peau jaunâtre, des brûlures immondes sur les mains (il avait voulu recouvrir le chaudron de Neville en sentant la catastrophe venir, ça lui avait couté ses mains) et pire, pour le plus grand malheur de Ron et à la grande horreur de tout les Gryffondors, Harry ne sentait plus ses jambes. Les os étaient toujours là, bien à leur place et Madame Pomfrech avait assuré que ce n'était que temporaire, rassurez-vous. Cela-dit, elle avait été formelle, il ne toucherait pas à un balai avant au moins une semaine complète. Le problème ?
Mais voyons que dites-vous, il n'y a aucun problème, Harry va s'en sortir, c'est tout ce qui compte. Et la vie est rose bonbon avec des éléphants qui dansent la samba. Ci ce n'est le match –décisif soi-dit en passant- qui oppose les Gryffondors aux Serpentard dans six jours. Résultat, pas d'attrapeur. Et aucun remplaçant, après tout Harry était le meilleur.
Oui, c'est vrai, Ron fulminait.
- Tu sais Ron je suis vraiment, vraiment désolé et …
- Ecoute Neville, je ne t'en veux pas personnellement, c'était un accident, je le sais mais … Evite juste de me parler cette semaine d'accord. Je suis sur les nerfs là.
Bien évidemment il n'en pensait pas un mot. Si cet idiot avait su faire sa potion un tant soit peu correctement, rien de tous cela ne se serait passé. Mais en même temps, si Snape ne lui faisait pas si peur, et si ces maudits Serpentards ne faisaient pas les pitres, Neville aurait pu se concentrer et rien de tous cela ne serait arrivé. Et si Harry n'avait pas voulu jouer les héros –pour changer- et qu'Hermione avait surveillé la potion de Neville … Au final Ron rejetait la faute sur tout le monde.
Il finit par s'allonger sur son lit. Une migraine pointait.
- Ron ?
- Que se passe-t-il encore Ginny ? demanda-t-il d'un ton las.
A vrai dire il en avait marre, il saturait. Tout ceci était arrivé si stupidement … Il ne pouvait, ne voulait, pas y croire.
- Je vais à l'infirmerie voir Harry, tu viens ?
- Sans façon, non, se renfrogna le jeune homme.
Sa sœur, d'une démarche redoutable, franchit l'espace qui la séparait de son lit et l'attrapa par le col. D'une poigne de fer, elle le décolla un peu de son matelas et lui jeta un regard noir.
- On est tous dans la même galère, grand frère. Harry n'y peut rien et c'est ton meilleur ami alors tu bouges tes fesses ou je te jure que je t'envoie un sort dont tu te rappelleras toute ta vie, menaça la jeune femme avant de le relâcher.
- Voyons, tu n'oserais pas perdre l'attrapeur et le gardien pour un même match sœurette.
- Tu veux tester ?
Elle avait dit ça avec un sourire espiègle, presque machiavélique. Sa baguette en bois clair pendait négligemment dans sa main, alors que cinq seconde avant elle était sagement rangée dans la manche de sa cape de sorcière. Evidemment, elle ne ferait rien à son frère mais elle le connaissait assez pour savoir que ces menaces auraient l'effet voulu. Et comme elle l'avait prévu, Ron se leva, en grognant certes, et se dirigea –presqu'à reculons- vers la sortie de la tour Gryffondor. Il traina des pieds sur tout le chemin qui les menait à l'infirmerie, ce qui ne manqua pas d'exaspérer sa sœur qui leva à mainte reprise les yeux au ciel.
Ron avait la ferme intention de ne pas laisser échapper le moindre mot de sa bouche et de rester en retrait tout le long de la visite. Enfin, ça c'était jusqu'au moment où il vu Harry. On lui avait dit comment il était, il n'était pas venu voir de ses propres yeux. Sa réactions fut des plus étrange : il commença par éclater d'un grand fou rire en voyant son ami –jaunâtre était un euphémisme, Harry était jaune- où des larmes de dépit vinrent vite se mêler. Tout ce charabia de sentiments fut vite balayé par une expression et un silence buté de la part du roux.
Harry, seul spectateur de la scène puisque Ginny s'était sauvée en lui lançant un clin d'œil dès que Ron avait franchis les portes de l'infirmerie, resta muet un instant. Il s'était attendu à des cris, de la colère, des coups dans une chaise. A tout sauf à ça.
- Tu es jaune, lâcha soudain Ron dans un élan de perspicacité.
- Oui, fit Harry en levant une main devant ces yeux.
Pas la peine de se voiler la face, il était jaune. Un jaune pétant qui aurait presque fait mal aux yeux. En tout cas leur conversation –si on pouvait appeler cela ainsi- ne menait nulle part, c'est pourquoi, Harry reprit :
- Ecoute Ron j'ai réfléchi et je pense que…
- C'était avant ou après l'histoire du chaudron ? Non parce que tu aurais aussi bien pu réfléchir avant tu sais.
- Ok. Je suppose que je l'aie mérité, encaissa-t-il avec un sourire. Ce que je veux dire c'est que pour le match de samedi…
- De quel match parles-tu Harry ? On ne pourra jamais jouer ce match sans toi, et tu le sais parfaitement, le coupa Ron, amer.
- Ne dit pas d'idiotie Ron, nous avons une équipe exceptionnelle et ce n'est pas qu'à cause de moi ! Cela dit il est hors de question de déclarer forfait. J'aurais adoré voir la tête de Parkinson quand j'aurais refermé le point sur le vif d'or mais tant pis. Ce match se fera et sans moi.
Harry marqua une courte pause pendant la quelle Ron et lui se retrouvèrent dans un doux rêve, un sourire béat sur les lèvres. Battre Pansy Parkinson était la chose quasi impossible de l'année au poste d'attrapeur. Cette fille était incroyablement douée, elle avait raflé le Vif d'Or à tout les matchs (amical ou non) qui avait opposé Serpentard à une autre équipe. L'équipe de Quiditch était devenue mixte quand Drago Malfoy était passé capitaine, au plus grand damne des équipes adverses.
- Je veux que se soit toi qui me remplace, se reprit Harry. Non attend, laisse moi finir Ron. Tu en es capable, tu es excellent sur un balais, tu m'as aidé pour tout mes entrainements spéciaux, en dehors de ceux de l'équipe. Tu connais ma stratégie, tu l'as appliquée avec moi, je suis sûr que tu as toute tes chances. Et en plus de ça tu es le seul en qui j'ai assez confiance pour te confier mon Eclair de Feu.
- Ton Eclair de … Mais enfin Harry tu es fou ?
- Non Ron, j'ai envie de gagner. Et tu sais quoi ? Il semblerait que McGonnagal en ait autant envie que nous. Au vue des circonstances et après de nombreuses négociations, elle a fait réserver le terrain de Quiditch pour l'équipe tout les jours jusqu'au match de 14 heure à 18 heure. Pour ce qui est des cours, Hermione lui a promis qu'elle vous ferait une grande séance de cours particuliers pour rattraper après le match.
- Harry… Harry, j'y crois pas! C'est noël avant l'heure !
Les deux amis passèrent la soirée à mettre leur plan en place, à réfléchir à leur stratégie. Au final, Ron remonta dans son dortoir le sourire aux lèvres. C'était un mal pour un bien… Leur meilleur attrapeur partait aux oubliettes mais avec l'entrainement intensif qui était prévu et la stratégie infaillible qu'ils avaient élaborée, ils étaient sûrs de gagner.
Ils s'endormirent tous deux paisibles. Harry, heureux, mais surtout abreuvé d'une potion qui lui permettait de dormir sans ressentir la douleur dans ces mains ; et Ron débordant de joie, plus confiant que jamais. Cette nuit là, il fit de doux rêves, des songes où il gagnait, où il faisait le tour du stade, le Vif fermement serré dans sa main. Des rêves où Pansy Parkinson en personne venait le féliciter, un beau sourire accroché à ces lèvres charnues, ces cheveux soulevés pêle-mêle par le vent et ces prunelles dansant d'une lueur admirative.
Du côté des Serpentard, c'était la fête. Evidemment, personne ne savait pour les entrainements, et ceux-ci allaient rester secrets aussi longtemps que possible. Il n'y avait aucuns doutes, l'absence de l'équipe de Gryffondor au grand complet durant tout les cours de l'après-midi pour la semaine avenir allait vite mettre la puce à l'oreille de tous les élèves de l'école. Cela dit, McGonnagal avait pris ces dispositions et personne ne pourrait entrer ou voir se qui se passait sur le terrain de Quiditch lorsque ces élèves s'entraineraient. Elle voulait gagner et personne, pas même Severus Snape et la meilleure équipe de Quiditch qu'il ait jamais eu n'allaient l'en empêcher !
Aussi nous disions que les Serpentards, ignorants, acclamaient leur reine dans un joyeux brouhaha. Pansy trônait au milieu de la pièce, un sourire aussi large que possible ornant son visage. Quand elle était rentrée dans l'équipe, on avait crié au favoritisme, au mensonge, à la corruption. On l'avait huée, Serpentards et autres maisons confondues. Mais elle s'en fichait, elle faisait ce qu'elle avait toujours voulu, et par-dessus tout, elle savait qu'elle était bonne dans son domaine. De plus elle avait trouvé du réconfort là où elle ne l'aurait jamais crus. Il n'y avait que deux personnes qui l'avait vu voler. Draco, puisqu'il était le chef de l'équipe et Hermione Granger, aussi improbable que cela puisse paraitre.
Elle les avait surpris, elle et Draco, lors d'un entrainement intensif de nuit. Sur le terrain, avec les autres elle se contentait de s'assoir dans les gradins et de se limer les ongles, pour préserver l'image. Draco avait décidé de jouer l'effet de surprise, du coup, même l'équipe des Serpentards ne devait pas croire en elle. Il faut avouer que quand Granger était arrivé en plein milieu d'un entrainement secret pour leur dire qu'ils n'avaient pas le droit de se trouver là, ils avaient eu peur.
Draco s'était emballé, hurlant à plein poumons qu'elle était l'ennemie, qu'elle n'avait pas lieu d'être là. Il l'avait accusé de s'être abaisser à espionner l'équipe adverse. Ce à quoi elle avait vertement répondu qu'il était de notoriété publique qu'elle ne connaissait absolument rien au Quiditch et que si elle s'aventurait à dire que Pansy était une excellente joueuse, on lui rirait au nez et rien de plus. Elle avait également dit que de toute façon, son intention n'avait jamais été de divulguer leur stratégie. Pansy se souvenait encore des paroles que la brune lui avait adressées ce jour là : « Tu sais quoi Pansy, je suis ravie que tu fasses partie de cet équipe et je suis ravie que tu sois aussi douée. Au fond, tu nous représente mieux que toute autre parmi les hommes. Ne laisse personne t'atteindre, tu vaux mieux que tous ces racontars, après tout tu es la première fille à avoir intégrer l'équipe des Serpentards. Et entre nous, on sait bien que ce n'est pas par favoritisme que l'autre blonde décolorée t'a choisie. » Sur ce, la brunette avait tourné les talons en oubliant -volontairement, Pansy en était persuadée- le retenue qui aurait du leur tomber sur la tête.
A ce souvenir, son sourire s'élargit encore. Maintenant elle était respectée et crainte dans son domaine. Elle jubilait. C'était tout bonnement génial. Elle avait accompli un grand rêve et plus que ça, elle allait rabattre le caquet de ces Gryffondors qui gagnaient depuis trop longtemps déjà !
La semaine passa vite, les Serpentards se rendirent bien vite compte de la supercherie et, une fois n'est pas coutume, Draco Malfoy cria au scandale. On eut beau lui répéter que c'était normal, qu'après avoir perdu leur meilleur attrapeur, les Griffondors avaient besoin d'entrainement intensif, il n'en fit qu'à ça tête. Aussi se retrouva-t-il devant le stade de Quiditch, visiblement vide. Quand il essaya de franchir les lignes du terrain, il fut repoussé par une force invisible et atterrit sur les fesses dans une jolie flaque de boue. Pestant, il se releva et se mit à cogner contre la barrière magique qui lui faisait face.
- Draco, inutile de te fatiguer pour rien, il est évident que cette barrière est magique, pousse toi de là, le calma Pansy avant de dresser sa baguette devant elle.
Elle enchaîna sort sur sort jusqu'à l'épuisement avant que la barrière ne cède enfin. Elle se retourna vers son coéquipier, un sourire fier au bord des lèvres. Cependant, elle déchanta vite quand elle entendit derrière elle une voix qu'elle ne connaissait que trop bien.
- Pas la peine de t'énerver mon ange, il est 18 heures, on a finit, on vous laisse le terrain.
Pansy se retourna lentement vers cet horrible petit cancre qui avait osé lui parler. Pas même l'ombre d'un sourire ne venait orner ses traits. Son regard lançait des éclairs et Draco, à côté d'elle, fut un instant surpris de ne pas voir le roux s'effondrer sur le champ. En moins d'une seconde, la jeune femme fut sur Ron qui, sous le choc, s'était étalé de tous son long sur la pelouse. Sa baguette directement pointée sur la jugulaire du roux, elle s'adressa à lui de ce ton qui lui était propre :
- Tu sais quoi Ronald Weasley, s'il y a une chose que je déteste c'est perdre, alors si on perd samedi à cause de vos vilaines petites tricheries, je te jure que je t'enchaîne au saule cogneur pigé ?
Pour toute réponse il hocha timidement la tête. La seule pensée qui lui traversait l'esprit c'était que cette fille était complètement folle.
- Oh et j'allais oublier, amour, la prochaine fois que tu m'appelles « mon ange » je te jure que ce que tu as entre les jambes, tu pourras les oublier, ajouta-t-elle en venant frôler l'entre jambe du garçon de son genoux.
Le visage de Ron vira au cramoisi, une couleur qui jurait atrocement avec ces tâches de rousseurs et la teinte orangée de ces cheveux. Pansy, elle, riait sous cape. Encore une fois, elle avait gagné.
Pansy aimait cela. Pour tout et tout le temps. C'est d'ailleurs une des raisons qui l'avait poussé à détester Hermione Granger. Mais avec la guerre qui les avait fait grandir trop vite, le climat dangereux, son éducation difficile, et surtout, avec l'épée de Damoclès qui avait longtemps pendu au dessus de sa tête, Pansy avait commis bien des erreurs. Maintenant elle était plus sage, plus raisonnable –tout est une question de point de vue, é avait finalement accepté le fait de n'être qu'une fille ordinaire en cours et de ne pas battre Hermione. Ron Weasley … cette année ils s'étaient lancés dans un jeu très drôle qui n'était partit de rien.
Il y a fort, fort longtemps … Enfin, deux semaines après la rentrée environs, Weasley avait -malencontreusement- renversé du café sur le joli chemisier blanc qu'elle portait. Il était resté mué dès lors qu'il avait reconnu la jeune fille. Devant son expression horrifiée, presque apeurée, la brune avait trouvé drôle de lâcher « Et bien Amour, chercherais-tu un prétexte pour me voir me déshabiller ? » Sur l'instant, l'expression gênée –et le mot est faible- du jeune homme avait bien fait rire Pansy. Et puis elle y avait repensé et s'était demandé comment elle en était arrivée là. D'accord il fallait bien remplacer leurs anciennes joutes par quelque chose de plus léger, mais enfin quand même !
Au final, elle avait vite pris goût à ces petits surnoms qui faisaient rougir le jeune homme comme un enfant pris en faute. Soyons clairs, ni l'un, ni l'autre n'avait une quelconque attirance, pas même lorsque Ron se reprit en main et entra dans le jeu de sa rivale. Non, rassurez-vous, tous cela viendra plus tard.
Tous cela pour dire que personne ne fit de commentaires, tous étant habitués depuis longtemps à ces enfantillages. Pansy se releva dans un tourbillon de cheveux noirs et partit vers le terrain de Quiditch sans un regard en arrière. Elle avançait d'un pas presque guilleret. Si elle aimait une chose par-dessus tout c'était de le voir comme cela, rouge coquelicot, mué. Elle aimait voir cette petite étincelle qui criait vengeance au fond de son regard couleur océan.
On y était. Le jour du match. Il était sept heure trente du matin et l'affrontement commençais en début d'après midi, à quatorze heures. De part et d'autre de la grande salle, la table des Griffondors et celle des Serpentards étaient silencieuses. D'habitude si animés, les deux tables s'étaient rejoins dans un silence pesant.
Ron triturait son toast. Il l'avait beurré avec minutie mais, incapable d'avaler quoi que ce soit, il le réduisait maintenant en miette. Il jeta un regard vers l'ennemi et croisa deux prunelles d'un vert sombre et profond. Un frisson parcouru son échine mais il l'ignora et se concentra sur les lèvres de le Pansy qui formaient silencieusement les mots « je vais gagner ». Le roux sourit, se servi un verre de jus de citrouille et le leva vers elle comme pour trinquer, puis il en avala quelques gorgés sans la lâcher du regard. Il ne put que constater le sourire hilare de sa concurrente mais la lueur inquiète dans son regard ne lui échappa non plus.
Il se tourna vers son équipe et, ignorant superbement le regard entendu de sa sœur, observa le visage de chacun. Ils étaient tous concentré, pas un seul ne parlait. Décidant que le petit déjeuné avait assez duré, il se leva et alla se promener le long du lac. Ses mains tremblaient, sa gorge était nouée et il était persuadé que s'il retournait à l'intérieur il étoufferait.
- Alors mon petit Weasley, on a la frousse ?
-Et toi Parkinson chérie, n'as-tu pas peur ?
- Je suis terrorisée, avoua-t-elle.
- Une fille comme toi, aussi forte et sûre d'elle, tu as peur ? Mon dieu le monde ne tourne plus rond.
- Je ne te permets pas, rit-elle en lui décochant une petite tape sur l'épaule.
Sur ce le roux se tourna vers elle et décarra, avant de tourner les talons et de partir :
- Bonne chance Mademoiselle, après tout … vous en aurez besoin.
- ORDURE ! cria la jeune fille alors qu'il était déjà à deux bons mètres.
- Nous avons perdu le meilleur élément de cette équipe. Mais se serra notre force, nous nous battrons contre les Serpentards sans Harry mais pour Harry. Vous savez pourquoi nous allons gagner ? Parce que nous croyons en notre équipe, parce que nous sommes soudés : nous ne faisons qu'un. Notre nouvelle stratégie est inédite, on va leur offrir du jamais vu. Vous savez pourquoi on doit gagner ? On doit gagner parce qu'on le mérite, parce que nous sommes bons, parce que chacun d'entre nous à donner du sien pour se sport. Nous irons jusqu'au bout. Je sais que je ne suis pas Harry, je ne suis pas chef d'équipe mais je crois en cette victoire plus que tout. Je n'ai pas son talent pour les grands discours de héro mais si je peux vous dire une chose c'est que nous faisons ce sport parce que nous l'aimons alors même si on perd, faites en sorte de ne pas être déçu. Aimez ce que vous faite, donner vous corps et âme et alors, quoi qu'il arrive, vous aurez gagné !
Le discours de Ron fut suivit des applaudissements de l'équipe. Il n'était donc pas si mauvais finalement. Quelque peu rassuré, il lança un regard appuyé à chacun d'entre eux et se tourna, une lueur résolue dans les yeux, vers la porte qui menait au stade. A travers le bois de la porte, il pouvait entendre les acclamations qui venaient des tribunes. Il les savait pleines, c'était un match que tant de gens attendaient, même si Harry, attrapeur-star, était aux abonnés absents.
C'est à cet instant là, alors qu'en tendant l'oreille, Ron entendait une partie des élèves crier à n'en plus pouvoir « GRYFFONDOR ! GRYFFONDOR ! GRYFFONDOR ! » qu'il se rendit que son ami avait dit vrai. Ce n'était pas seulement Harry qu'on aimait. C'était lui, c'était Ginny, c'était Parvati et tous les autres membres de l'équipe. Il eu un sourire. En mettant sa mauvaise fois de côté, il dû bien admettre qu'il entendait une autre partie de la foule qui acclamait avec autant d'ardeur l'équipe adversaire.
- Allez mon petit serpent, c'est à nous de jouer et que le meilleur gagne, souffla Ron.
De l'autre côté du stade, Drago Malfoy, face à son équipe se trouvait particulièrement gêné. Il avait son discours écrit sur un parchemin. L'encre était là, intacte mais les mots ne voulaient pas franchir sa bouche. Il bégayait comme un enfant et ça l'énervait.
- Bon aller Draco, jette moi ce papier ridicule et parle avec tes tripes merde. C'est nous, on croit en toi, maintenant prouve nous que tu crois en cette équipe. Qu'on en finisse… maugréa Pansy avec toute sa légèreté féminine.
- Pansy, gronda l'intéressé en lui jetant un regard des plus noirs. Oh puis tu sais quoi ? Tu as raison. Je n'ai pas besoin de se foutu discours qui ne vaut absolument rien.
- Calme toi quand même mec, c'est moi qui l'ai écris ton fichu discours qui ne vaut rien, le corrigea la jolie brune.
- C'est bien ce que je dis, reprit-il avec un clin d'œil. Bon alors vous savez quoi les gars ? –raclement de gorge- et Pansy ? On va gagner. J'en suis sûr. Ces gryffondors, ça m'arrache la bouche de le dire mais ils sont excellents… Nos seuls vrais concurrents à dire vrai. Mais ce que nous sommes nous ? Nous sommes soudés, nous sommes talentueux, nous sommes intelligents et rusés. Et n'oubliez pas, si on perd, je vous renie tous.
Il y eu un long silence et puis Pansy éclata d'un grand rire.
-Ce qu'il veut dire c'est que si on perd il prendra la plus grosse honte de sa vie face Ron Weasley et qu'il préfèrerait mourir plutôt que d'affronter cela. Mais moi je pense que si on perd, on perd tous ensemble et on pourra perdre avec la tête haute. L'équipe de Gryffondor ce n'est quand même pas rien. Cela dit, jouez avec vos tripes et on gagnera, parce que nous, nous on est les Serpentards et nous sommes bien meilleurs qu'eux !
C'était un encouragement plutôt étrange qui visait plutôt à faire comprendre à cet équipe que l'adversaire était de taille tout en lui affirmant qu'ils pouvaient et devaient gagner.
Ils avaient tous l'estomac noué. Draco tournait comme un lion en cage (ô la douce ironie) et Théodore Nott au fond de la pièce triturait sans relâche son porte bonheur. Il y avait un petit nouveau, tout frais de cette année, une petite graine, un batteur hors pair, qui se balançait sur ces pieds, la tête baissée vers ces chaussures. Une petite rousse aux long cheveux bouclés qui était en sixième année à Poufsouffle vint leur dire qu'il fallait passer dans l'autre pièce, à l'opposée de celle où se tenait l'autre équipe.
Une fois devant la grande porte de bois à double battant, toutes leurs hésitations, tout leur stress s'envola et Pansy chuchota pour elle-même, comme sur le ton de la confidence :
- Aller joli-cœur, prépare toi à perde, parce que moi je suis là pour gagner.
Haha, me revoilà ! Alors, alors, alors ?! Dites moi tout mes amis, comment trouvez-vous les personnages, que pensais vous de ce début d'histoire et du style d'écriture qui, ma foi, est assez différent de celui de mon premier OS ? Je veux tout savoir, vos avis, vos impressions et ce que vous pensez qu'il va se passer !
Sur ce, à vos clavier et n'oubliez pas, sans vos reviews je ne pourrais pas progresser ^^
