Hello ! Me revoici avec un OS sur ma propre fanfic !

Pour ceux qui seraient tombés par hasard ici, je ne peux que vous conseiller de vous rendre directement sur ma fanfiction, car il s'agit d'OS demandés par mes lecteurs, une fois que j'eus fini d'écrire.

Et pour ceux qui ont déjà lu Le Retour aux Origines et qui ont certaines envies, un OS qui leur tient à cœur, faites-moi en part, je ne mange pas ! Promis !

Voilà... En espérant que cela vous plaise.

Juliefanfic.

OS NUMERO 1 :

L'amour de Melethiel...

(Pour vous Melior Silverdjane et Fet, en espérant qu'il vous plaise !)

Melethiel n'avait jamais été une jeune fille comme les autres. Peut-être était-ce dû au fait que son parrain était un Hobbit qui faisait la moitié de sa taille, qu'elle avait du sang des Hommes dans les veines ou encore qu'elle possédait de petites tâches de rousseur sur les joues. Quoiqu'il en soit, cette Semi-Elfe se distinguait des autres tant par sa gentillesse que par son esprit facétieux qu'elle tenait de sa famille maternelle.
Elle était en effet connue pour plusieurs petites bêtises allant du barbouillage sur le visage de ses parents pendant qu'ils dormaient, jusqu'aux vêtements colorés en rose pour les garçons. Pour cette action dernière, elle avait vraiment du chercher loin pour réussir son coup. Il lui avait en effet fallu emprunter de la teinture à Mamie Vanna, demander de l'aide à son oncle Rúmil pour chercher les habits de son autre oncle Haldir et de son père, puis plonger le tout dans de l'eau préalablement chauffer à la forge de son grand-père Aulë. Autant dire qu'il y avait eu un sacré travail de coordination derrière et qu'elle avait reçu de l'aide de la part de ces derniers, aussi. Mais cela en avait valu la peine. Elle se rappelait encore du regard incrédule de l'ancien Capitaine des Armées de la Lothlorien. Épique.

Ses parents avaient souvent du la gronder, mais ils n'avaient jamais pu le faire sévèrement. Et si Melethiel avait passé une partie de son temps assise au coin du mur, elle ne les adorait pas moins pour autant. Ils étaient son roc, ses guides. Ils étaient toujours là pour elle, pour la soutenir, l'aider à avancer dans le chemin de la vie, mais savait aussi la faire sourire et rire de la plus belle des façons. Elle avait des parents en or, et elle en avait conscience.

Son adolescence se passa plutôt bien, et elle ne dépassa pas de grande manière les limites fixées, à la plus grande joie d'Elenna et Orophin qui la virent s'assagir, même si une dose d'audace et de facéties brillaient toujours dans ses prunelles bleues. De nombreux prétendants vinrent la courtiser, ce qui ne plut que moyennement à son père qui les renvoya à grand coup de pieds aux fesses, arguant que c'étaient des abrutis et qu'elle méritait bien mieux. Et si cela l'agaça quelque peu, elle s'en moqua finalement rapidement, n'ayant éprouvé aucun sentiment pour ces ados en pleine puberté qui ne songeaient pas à grands choses d'autres que partir s'éclater en bande et sortir avec une fille bien roulée. Sa mère lui avait dit une fois que peu importait la Terre où l'on se trouvait, les garçons étaient toujours les mêmes, et cela la désespérait. Ne pouvait-il pas y avoir une personne de sexe masculin intelligente sur cette planète ? Finalement elle rencontra un Elfe rat de bibliothèque qui dévorait livres sur livres, ayant une soif de connaissance inépuisable. Ravie de tomber sur lui et de voir à quel point il différait des autres, elle lui avait beaucoup parlé et de fil en aiguille ils étaient devenus les meilleurs amis d'Ëa.

Sa plus grande joie fut toutefois quand Ethuilion, son petit frère, naquit. C'était un merveilleux elfing aux touffes blondes de leur mère et aux yeux bruns de leur père. Elle venait tout juste d'être reconnue adulte quand il avait pointé le bout de son nez un beau matin de printemps, et elle prenait son rôle de grande sœur très à cœur. Elle lui montrait la voie à suivre, comme sa plus jeune tante avait pu le faire pour elle.

C'est ainsi que soixante ans après être arrivée avec ses parents en Aman, elle dut partir avec Elerinna chercher des amis de leurs parents, Legolas et Gimli. Elle savait que l'un deux était un Nain, et elle était très curieuse. Rares étaient les membres de cette race à Valinor, et à vrai dire elle n'en avait croisé aucun. Bien évidemment, son grand-père Aulë lui en avait parlé avec beaucoup d'éloquence, en même temps il était leur créateur, mais elle n'avait jamais pu en croiser un, lui parler, ce genre de choses qui fait que le personnage conté devient une personne vivante, faite de chair et d'os et non plus seulement de récits.

S'approchant du rivage avec sa tante, elle remarqua soudain un petit homme de forte carrure sauter d'un bateau de taille moyenne. Pestant contre le fait que sa chute venait de lui tremper le bas de son pantalon, il attira le sourire d'un ellon à ses côtés, même si ce dernier sembla tout faire pour le réprimer.

Détaillant le compagnon du Nain Gimli, elle s'aperçut que c'était un très bel homme. Un très très bel homme aux longs cheveux blonds et aux prunelles orageuses. Un guerrier habile au fort tempérament mais dont le visage montrait la douceur qu'il possédait pour ses proches.

Rougissant doucement, elle entendit Elerinna se mettre à rire à ses côtés, se moquant d'elle sans aucun doute. Lui donnant un coup léger dans les côtes, elle geignit :

« -Ce n'est pas drôle !

-Bien sûr que si ! répliqua cette dernière en gloussant. Tu as les hormones en fusion, tu baves devant le beau, grand et fort Legolas, et tu ne peux même pas cacher l'étincelle de désir dans tes yeux ! Quand je vais dire ça à Elenna, tu vas avoir droit au discours sur le danger des rapports sexuels avant une vie de couple ! Ça va être d'un comique..., termina-t-elle faussement rêveuse.

Grognant, Melethiel baissa le regard vers le sable avant de secouer la tête. Elerinna était vraiment insupportable parfois quand elle se mettait en tête de l'embarrasser. Mais promis, un jour elle se vengerait ! Souriant à cette pensée soudaine, elle se dirigea avec cette dernière vers les arrivants, qui les détaillèrent sans trop de cérémonies. Cela la mit un peu mal à l'aise mais prenant sur elle, elle allait expliquer la raison de leur venue quand l'elleth la coupa :

-Venez ! Ma sœur vous attend !

Alors là, c'est des plus explicites ! songea-t-elle ironiquement. Il n'y avait aucun détail sur qui elles étaient, qui s'avérait être la fameuse sœur... Nope, rien de rien. D'ailleurs, la mine interrogative de leurs interlocuteurs le prouvait assez. Le Nain sembla finalement réfléchir et scanda plusieurs fois les mots « Votre sœur ». Et alors qu'elle s'apprêtait à lui dire la vérité, ce génie de Gimli trouva tout seul :

-Elerinna ! s'exclama-t-il. C'est toi, petite ?

-Plus si petite que ça, répliqua sa compagne de route.

Et Melethiel ne pouvait que lui donner raison. La blonde était en effet une magnifique elleth qui attirait l'œil des garçons comme un pot de miel les abeilles.

-Mais venez, finit-elle avec un sourire, sinon Elenna va me faire la peau. »

Souriant à son tour, la Semi-Elfe détailla davantage l'ellon en face d'elle. Son visage était fin, ses traits durs et délicats à la fois. Il semblait empreint de contradictions, à la fois calme et rebel, heureux mais portant un poids sur le cœur, doux mais très puissant. Oui, il n'était pas comme les autres. De plus, il était plutôt bien bâti. Un bon mètre quatre-vingts-dix, svelte même si les muscles de son torse se dessinaient sous le tissus de sa fine chemise. Elle devait avouer, il était craquant. Très craquant même, et cela lui induisaient quelques pensées pas très chastes. Encore heureux que sa tante Galadriel ne soit pas là pour entendre ses songes, sans quoi elle n'aurait plus su où se mettre.

Reprenant finalement le contrôle, son côté frondeur prit le dessus et alors que les joues de deux jeunes gens rougissaient, elle lui tendit la main avec un sourire non feint. Elle était heureuse de le rencontrer, et cela semblait réciproque. De même, il apparaissait clairement qu'il ne savait pas qui elle était, et son éducation la poussait à se présenter dans les formes, même si ses hormones faisaient la fête.

Lorsque leurs peaux se touchèrent, le cœur de la peredhel manqua un battement. Dieu, que sa peau était douce et ferme à la fois ! Un contact sensationnel qui ne manqua pas de la faire se sentir un tantinet maladroite. Heureusement pour elle, Legolas ne s'en aperçut pas, et lui demanda :

« -Comment vous appelez-vous, gente demoiselle ?

Inspirant profondément pour oublier le trouble qu'il faisait naître en elle, elle déclara en laissant ses lèvres s'étirer :

-Melethiel. »

L'ellon se figea soudainement et rougit. Il était mignon, ainsi. C'était confirmé, il était le plus bel homme ayant croisé son chemin. Enfin... Il semblait être gêné. La raison du pourquoi restait un mystère, mais peut-être était-ce du au fait qu'elle était la fille de son amie ? Quoiqu'il en soit, elle reprit finalement ses esprits avant de l'enjoindre à avancer, ce qu'il fit sans plus de cérémonies.

Lorsqu'ils arrivèrent enfin, Elerinna discutait joyeusement avec Gimli tandis que Legolas et elle-même, en retrait, restaient discrets. Melethiel jeta quelques regards à la dérobée au prince, pensant sincèrement qu'il ne faisait plus attention à elle. Elle se sentait mal à l'aise à ses côtés, ne comprenant pas tellement les émotions qui étaient les siennes, mais étrangement heureuse également. C'était incompréhensible, et elle commençait à s'agacer elle-même de réagir comme une pré-ado en face d'un jeune garçon venu lui parler.

Elle fut soulagée en franchissant la porte, car elle sut alors quoi faire. En effet, alors que le Prince de la Forêt Noire saluait chaleureusement ses parents, la Semi-Elfe, elle, se dirigea vers son frère. Celui-ci l'atteignit cependant le premier en lui sautant dans les bras. Le serrant fort contre elle, elle le reposa finalement au sol en le regardant tendrement.

-Mimi ! s'exclama Ethuilion. Naneth, elle a préparé du poisson mais moi j'aime pas ça !

Riant légèrement de la mimique de son petit frère, elle sourit au Nain lorsqu'elle l'entendit commenter :

-Je n'ai pas compris un traître mot de ce qu'il a dit...

-C'était du sindarin, expliqua calmement Melethiel. Il ne sait pas encore bien parler le Commun, bien qu'il connaisse deux ou trois mots.

-Oh ! souffla le fils d'Aulë avant de se tourner vers l'elfing et de dire lentement, en articulant : Bonjour !

Ethuilion, contrairement à son habitude, fut pris d'un vent de timidité et se cacha derrière les jupes de son aînée. Il devait très certainement être impressionné par l'homme, qui bien que de taille moindre possédait une forte carrure et une aura guerrière, même si une certaine joyeuseté habillait son visage.

-Bonjour, murmura-t-il quand même en restant derrière sa sœur.

Melethiel vit soudain les lèvres de leur mère s'étirer tendrement devant ce spectacle. Elle avait tout vu et cela l'attendrissait. Elle s'adressa finalement à son fils, un peu taquine :

-Et bien, Ethuilion, où est donc passé ton courage de preux chevalier ? Tu n'es pas timide d'habitude...

Ceci fit bien évidemment rougir davantage l'elfing, mais Elenna embraya rapidement sur un sujet moins plaisant, plus sérieux :

-Quant au poisson, tu en mangeras mon cher. Pas forcément tout, mais au moins la moitié...

-Mais, Naneth, gémit-il.

-Écoute ta mère, intervint alors leur père en apportant de quoi se désaltérer. »

La discussion fut alors close, tout du moins sur ce sujet-là, car chacun s'intéressa aux nouvelles rapportées par Legolas et Gimli. Melethiel vit sa mère pleurer doucement, en toute discrétion, lorsqu'elle apprit la naissance du fils d'Aragorn et Arwen. Cela la touchait beaucoup, elle qui ne pouvait plus voir cette branche de sa famille.

Lorsque le repas toucha à sa fin, la Semi-Elfe monta à l'étage de la grange et s'assit à la fenêtre, les jambes pendant dans le vide. Elle souhait s'aérer l'esprit après cette journée des plus remplies.

Soupirant doucement, elle passa une main dans ses longs cheveux bruns, avant de jouer avec quelques unes de ses boucles. Sa chevelure, elle savait qu'elle ne la tenait ni de sa mère, ni de son père. Son père... Orophin, elle l'avait compris il y a longtemps, n'était pas son géniteur. Mais elle s'en moquait. Le guérisseur avait été là pour ses premiers mots, ses premiers pas. C'est lui qu'elle appelait Ada, et personne d'autre. Certes un humain avait mis sa mère enceinte, et mais c'était un homme mauvais. Oh, elle ne connaissait pas l'histoire, mais sa naneth le lui avait dit, et elle la croyait. Elenna ne mentait jamais.

Elle fut soudainement sortie de ses pensées en voyant quelqu'un quelques mètres plus bas, juste au dessous d'elle. Baissant la tête, elle remarqua qu'il s'agissait de Legolas. Rougissant un peu, elle remercia la nuit qui venait de tomber et qui cachait la couleur de ses joues, avant d'inviter l'ellon à monter. Évidemment, ce dernier ne prit pas les moyens traditionnels, et ramassant délicatement quelque chose au sol il finit par grimper sur le mur avant d'atterrir à ses côtés.

« -Pour vous, murmura-t-il quelques instants plus tard en lui tendant une rose.

-Merci, souffla-t-elle en sentant la fleur avant de la mettre dans ses cheveux.

Un long silence s'ensuivit, les deux regardant le Ciel, avant que Melethiel ne le brise :

-Alors, première journée sur ces terres ?

-Oui, déclara-t-il. Et je dois dire que je suis agréablement surpris par les richesses que j'y ai découvert. Tout n'est que pureté en ces lieux, bien loin d'Arda qui je dois l'avouer, commence peu à peu à perdre de son éclat. Elle n'est plus comme avant.

Sentant son cœur se serrer face à la tristesse palpable de l'homme, elle le regarda doucement avant de dire avec compassion :

-J'en suis navrée. Je n'ai pas connu Arda mais ma mère m'en parle parfois, et elle m'a contée la beauté de la Lorien, la splendeur de la Cité Blanche. J'ai du mal à concevoir qu'en à peine quelques décennies, cela puisse commencer à disparaître. Le temps semble passer de façon bien différente ici...

-En effet, acquiesça gravement le prince en hochant la tête. Mais les hommes eux-même vivent à un rythme différent. Je sais toutefois que mon fidèle ami Aragorn ainsi que sa descendance sauront prendre soin de leurs terres et feront leur possible pour les conserver du mieux qu'ils le pourront.

-Je l'espère, dit Melethiel à voix basse.

Un nouveau silence prit place, au cœur de la nuit. Mais bientôt Elenna appela sa fille, la sommant de rentrer à l'intérieur car il était tard et qu'elle risquait d'attraper froid. Se tournant vers son nouvel ami, elle le regarda quelques instants avant de murmurer :

-Nous reverrons-nous rapidement ? Nous deux ?

Hochement légèrement la tête, l'Elfe déclara :

-Je viendrai demain en soirée, ici même. »

Souriant alors, la Semi-Elfe s'approcha de l'homme, et faisant fi de la timidité qui la saisit soudain, lui embrassa la joue avant de sauter du haut de la fenêtre et d'atterrir souplement au sol, une moue mi-amusée mi-troublée sur le visage, conscient qu'un bel ellon la contemplait de là-haut, et qu'il était surpris par son agilité. Lui adressant un dernier regard, elle le vit disparaître à son tour, partant rejoindre Gimli qui s'en était allé vers une auberge proche. Soupirant doucement, Melethiel regagna son logis.

Les soirées qui suivirent se ressemblèrent. Partant se coucher tôt, la peredhel s'en allait finalement par la fenêtre et montait à la grange, là où l'attendait patiemment Legolas, une fleur pour elle à chaque fois, mais toujours d'une espèce différente. Ils parlaient peu et se contentaient de rester ensemble. Une fois, après une journée chargée en émotions, le prince lui raconta sa rencontre avec sa mère. Il était ému et troublé, et Melethiel s'en retrouva retournée elle aussi, sentant ses sentiments comme s'ils étaient les siens.

Elenna finit par découvrir le pot-aux-roses, et en parla avec sa fille. À la grande surprise de la jeune femme, sa mère ne la gronda nullement, ne lui fit nul discours sur les dangers d'un rapport avant les fiançailles, mais la questionna simplement, la mine curieuse. Elle lui dit qu'elle avait confiance en son soupirant et qu'elle l'aimait beaucoup mais que malgré cela, s'il s'avérait qu'il la rendait malheureuse, elle saurait la défendre car elle était son bien le plus précieux. Cela tira quelques larmes à la Semi-Elfe, qui remercia Eru de lui avoir donné une parente comme elle.

Orophin, quant à lui, ne le sut pas de suite mais quand il découvrit la nouvelle, par accident d'ailleurs, il eut une sérieuse discussion avec Legolas qu'il menaça de détruire s'il touchait de mauvaise façon à un seul cheveux de son enfant. Lorsqu'elle le sut, la jeune femme s'en émut mais elle parla tout de même avec son père, lui disant qu'elle était assez grande pour prendre ses décisions seule et que de toute façon, pour le moment, ni elle ni l'ellon n'étaient ensemble.

Les deux jeunes gens se rapprochèrent pas à pas, leur amour naissant au fil des jours passant, devenant de plus en plus fort de telle manière qu'à la fin, se séparer devenait une réelle torture.

Leur premier baiser eut lieu un soir d'automne alors que la nuit qui tombait était fraîche et que le vent soufflait doucement, balayant quelques feuilles rouges et or sur son passage. Melethiel avait tremblé légèrement de froid, et le Prince de l'Eryn Lasgalen l'avait couverte de sa cape. Proches l'un de l'autre, ils s'étaient regardé tendrement, comme pour la première fois et leur lèvres s'étaient scellées dans un accord parfait, leurs gémissements et soupirs créant une symphonie des plus belles.

La cour que lui fit Legolas dura un long moment, mais leur amour chaste les emplissait de bonheur. La peredhel était jeune et ne pensait pas au mariage pour le moment. Dix ans durant, une éternité pour les hommes mais peu pour les habitants d'Aman, ils se contentèrent du peu qu'ils avaient, de leurs moments volés, de leurs possibles visions du futur. Mais au bout de cette dixième année, le Prince prit une grande décision, de celle qui changent toute une vie.

Ce fut une belle matinée de printemps ce jour-là. L'herbe était couverte de rosée, les arbres bourgeonnaient et des oiseaux chantaient. Valinor était splendide et le cadre se prêtait parfaitement au projet de l'ellon. Legolas avait emmenée Melethiel au bord d'une rivière et ils avaient parlé tous deux, leur amour roulant dans leurs mots et regards à chaque instant. L'homme avait fini par prendre son courage à deux mains, et dans un magnifique monologue, avait demandé la main à sa belle. Celle-ci, comblée, avait accepté sans la moindre hésitation.

Ils ne se marièrent pas de suite, comme voulant profiter de ce statut encore un petit moment mais quand ils le firent, cinq ans plus tard, chacun se souvint de ce jour, des étoiles brillant dans les yeux des jeunes époux, de la tendresse de leurs parents, et de la liesse de la réception après la cérémonie officielle.

Ceci avait été la plus belle journée depuis un millénaire et leur amour puissant, que chacun put constater à ce moment-là, en inspira plus d'un.

FIN

Et voilà ! Mon premier OS, alors n'oubliez pas de me dire ce que vous en avez pensé !