Titre: Le joyaux du dragon.
Auteur: Me! RedChi-san!
Rated: Attention, c'est du M! Donc violence, sang, insulte, sexe, bref que du vrai sans censure.
Disclamed: Tout est au grand, illustre, visionnaire, bref, au maitre de l'écriture fantastique: J.R.R. Tolkien! Sauf Sabrina, Maxime et d'autre petits persos avec moins d'importance.
Résumer: Troquer une vie pourrit par des patrons raciste et la mort de ses parents pour une vie pleine d'aventures, de romance et de danger, tout le monde le souhaite. Mais peut-être pas de la même manière que Sabrina... De bourreau humain, elle passe à bourreau orque, seigneur noir et draconique, d'esclave métisse à l'apparence plus qu'étrange, elle passe à objet de convoitise par les hommes (Et pas dans le bon sens), et d'une famille raciste, violente et sans cœur, elle se retrouve au seins d'une compagnie de nain, mâle, limite suicidaire avec un chef des plus sadique! (Toujours pas dans le bon sens) Avec son passé plus que noir, son présent cerner de danger, elle avance vers un futur qu'elle espère encore, un peu moins violent...
Note: Je suis la troisième à publier une histoire de ce genre dans le fandom français. Si jamais il y a des similitudes avec les deux autres fictions (Que j'ai lu et beaucoup apprécié) je m'en excuse énormément aux auteurs. Je vais essayer d'y aller dans l'originalité, bien que pour un ou deux trucs, c'est pareil...
La mort d'une première vie.
La vie est fragile. La mort, encore plus. C'est ce petit équilibre, que tout être humain connais dès le premier battement de cœur, qui nous maintient dans ce que les gens appel: la vie. Pour beaucoup, vivre c'est rire, manger, bouger, dormir et rêver. J'aimerais beaucoup penser comme eux, mais j'en suis tout bonnement incapable. La saveur douce et bonne de cet éclat si magique qui s'appelle vivre, je ne l'ai connu qu'étant petite fille, blottit contre le corps chaud et rassurant de ma mama.
L'équilibre entre la vie et et la mort est très souvent difficile à imaginer. Souvent, en marchant dans les ruelles, je regarde autour de moi et je me demande: si je traverse brusquement, que je passe devant se camion, ou cette voiture, vais-je m'envoler au paradis, ou tomber en enfer? Quel différence il y a entre la vie et la mort? La fin et le commencement? Je ne suis pas croyante, loin de là. Pour moi, la mort c'est la mort. Qu'il y ai quelque chose après ne change pas le fait que nous avons perdu ce que nous avons laisser derrière. Comme par exemple mama et papa. Quel différence qu'ils soient en enfer ou au paradis? Ils sont partit, en me laissant seule derrière avec ma petite sœur, Maxime. Je me posait souvent des questions autre fois et aujourd'hui elles se sont multiplié par dix.
Pourquoi m'a-t-on choisie moi? Comment puis-je partir de cette vie, tout en laissant en vie et en bonne santé les autres derrière moi? Que puis-je attendre de la vie, ou de la mort aujourd'hui?
Maxime est en sécurité je crois. J'espère vraiment pouvoir faire confiance à ces deux idiots naïf. Mais bon, si on échoue ça ne va plus servir à rien de la caché. Il la trouvera, et lui fera subir la même torture que moi. Maxime est si naïve, si fragile...
Quand à moi, il n'y a plus d'espoir possible. Mon équilibre a été brisé il y a des années, et bien qu'aujourd'hui je commence à le retrouver, je sens que je vais le perdre à nouveau.
La vie m'a fait souffrir de toutes les manières possible. J'ai vécu la perte, l'esclavage, le viol, l'humiliation et la torture. Mes dernières années étaient peut-être plus douces, mais ça n'a rien changer à mon présent. Je porte des cicatrices qui me marqueront à jamais, autant physiquement que mentalement.
Il n'y avait qu'à voir ma réaction face à un homme torse-nu. Je me met à trembler, je sue, je deviens nerveuse et agressive tout en étant terrifiée.
J'ai bien donner l'exemple d'un homme. Mais pas lui. Lui par contre... Il a été... Comment dire...
Ah, et puis ça n'a plus d'importance. Le passé est le passé. Rien ne peut le changer. En se moment, j'avance vers la mort.
Je sens la vie s'écrouler de moi à mesure que la petite embarcation glisse sur l'eau geler du lac. Droit devant moi, se dresse une montagne imposante, et surtout unique.
La montagne solitaire.
Erebor.
À côté de moi, Thorin serre son poing sur une hache, et j'entends presque la nervosité de Bilbo, assit juste derrière moi, tant il respire fort. Dans les autres barques, les nains se sont redressé, et ne quitte plus des yeux leur montagne.
Nous savons tous ce qui nous attend, une fois arrivé. En tout cas, moi je sais.
La mort, vieille amie, va enfin venir me prendre après moult appel et prière. Enfin... Enfin ça sera juste... Fini.
Six ans auparavant, Port-au-Prince, Haïti, Amérique centrale.
Aujourd'hui, cela fait exactement quatorze ans. Cent soixante-huit mois. Six cent soixante-douze semaines. Quatre mille sept cent quatre jours. Soit quatorze ans que mama et papa étaient mort. J'avais huit ans. Maxime en avait six. Nous sommes toutes les deux née le même jour, mais avec deux années de différence. Et si je ne me présentait pas comme la grande sœur de Maxime, on pourrait croire que je suis juste son amie. Nous ne nous ressemblons pas du tout.
J'ai vingt-deux ans, presque vingt-trois, ma peau est d'un brun chocolat au lait, mes yeux sont d'un violet que j'ai emprunter aux améthystes, et mes cheveux d'un noirs corbeaux. Ma (presque) petite taille est d'un mètre cinquante-et-un, et comme pour compensé, j'ai une silhouette pas trop grasse (Bien que j'ai quelques rondeurs ici et là...) et une agilité presque de chat. Je pratique régulièrement la boxe, l'aïkido, le Bo-jutsu, le Ju-jitsu originel et le kung-fu, donc je sais me défendre, (Avec tout ça en bagage, le prochain qui se moque de ma petite taille est mort) et surtout je fais beaucoup de sport.
Maxime, vingt ans presque vingt-et-un, est mon opposé parfaite. Elle mesure 1m75, a de long cheveux soyeux d'un noir de nuit plus beau que le miens, des yeux violets envoutants, une taille fine et de longues jambes. Sa peau caramel, son visage de poupée et ses formes tout aussi parfaite (Selon moi et beaucoup d'homme) font d'elle une véritable beauté. Beauté encore plus haussé par ses lunettes à fine monture, et ses nombreuses compétences dans les arts martiaux. Comme moi, elle fait de l'aïkido et de la boxe, mais aussi d'autres arts martial asiatique tel que le Ken-jutsu, le Kyu-jutsu, le Laï-jutsu, le Hojo-jutsu et le Judo. Cependant, en dehors des arts martiaux, elle est une véritable intellectuel... Elle passe sont temps à lire et à écrire.
À côté de mon lit, mon réveil commence à hurler. D'un coup calculer, je le fait taire. Bon, quand c'est l'heure, c'est l'heure...
Je me lève de mon lit et enfile un pantalon de toile et une chemise pour homme. Je file à la salle de bain, où je me lave sommairement le visage et les dessous de bras, avant de plaquer ma poitrine sur mon torse grâce à un bandage, (je fais du bonnet C, c'est pas très pratique pour mon travail) et avec une paire de ciseau, je coupe mes pointes de cheveux. Après avoir enfiler correctement mes vêtements, mon reflet me renvois l'image d'un jeune garçon noir d'environ 12-13 ans. Ah ouais, parce que j'ai oublier de dire que je ne fais pas du tout mon âge.
En sortant de la salle de bain, je croise Maxime, qui me sourit doucement. Elle a elle aussi enfiler sa tenue de travail, pantalon et chemise. On file dans la rue, ignorant les imbéciles qui hèlent Maxime, et ont s'engouffre dans l'arrière d'un resto. Le Queen Milly. Inutile de dire que Milly est notre patronne, et la princesse de son père. Je remonte mes manches, salue les hommes de la cuisine, prend un carnet et enfile un tablier, puis part prendre les commandes du resto. Très vite les gens rentrent, on salue les habitués, les fans de Maxime, et ceux qui adore se payer ma tête. À leur yeux, je suis un homme de petite taille sans le sous qui drague Maxime, leur préféré. Sauf que je suis une meuf, la grande soeur de Maxime et que je hais les plaisantins.
La journée passe lentement, je salue, je discute, je souris, je prend commande, j'endure les insultes, je fais semblant, je parle, j'emporte les commandes, je m'excuse s'il y a erreur, je salue à nouveau, je reprend d'autres commandes, je menace les mecs qui embête ma soeur et ce durant tout mon service, jusqu'à la fin.
L'horloge murale sonne vingt-deux heures, et je m'affale sur une chaise en soufflant bruyamment. Maxime s'assit à côté de moi et me fait un léger sourire.
«C'était une bonne journée aujourd'hui. Me dit-elle avec sa voix douce.
-Ouais, c'était pas si mal pour une merde.» Je répond avec ma voix rauque, quasi masculine.
Avant que quelqu'un ne me fasse la remarque, je n'ai pas du tout de complexe d'infériorité avec ma soeur. Nous sommes totalement différente, et je ne fais que souligner ce fait. Peut-être un peu trop de fois... Bref.
«C'est le jour de notre paye aujourd'hui...
-Hum. Milly, cette chère petite conne, va sans doute essayer de me faire chier juste pour m'enlever une partie de mon salaire.
-Milly n'est pas si horrible que ça...» Dit-elle doucement.
Ouais c'est ça. La dernière fois, elle m'a tellement énerver à insulter ma petite taille et ma couleur de peau que j'ai carrément cassé en deux une table. (Elle a eu de la chance, je voulais lui mettre mon poing dans la figure) Résultat: j'ai payer. De mon salaire. Une chance que Milly-la-conne et son papa chéri sont racistes puissante million, pensant même que l'esclavage des noirs est une chose que jamais nous n'aurions du interdire. Ils ignorent que Maxime est également une métisse, résultat elle garde tout son salaire elle.
Tiens, parlant de ça, voilà miss perfect... Avec son sourire hypocrite.
«Tiens Maxime, voilà ta paye. Merci pour ton travail.
-Merci Milly.» Sourit simplement ma soeur.
Elle me fait un petit sourire et sort vers l'arrière. Dès que Maxime disparait, Milly perd son sourire gentil et prend plutôt une expression de dégout en mon encontre.
«Toi, le sale noir, je ne vois pas pourquoi je te laisserais voler notre argent. Crache-t-elle.
-J'ai travailler sans me plaindre douze heures par jour durant deux semaines, tous les jours. Lui rappelais-je en retenant mon propre dégout d'elle.
-Presque cent dollars ont disparu de la caisse la semaine dernière.
-Et comme par hasard, le lendemain du vol tu avais refais ta teinture à cent dollars.» Ironisais-je.
Son visage se tord dans une expression dangereuse. Je suis certaine que d'ici deux secondes, elle va...
«ESPÈCE DE MERDE DE NOIR! TU OSES M'ACCUSER MOI, UNE BLANCHE SUPÉRIEURE À TOI, DE VOLEUSE?!
-Non. Je n'ai jamais dit le mot voleuse.»
Avant même qu'elle ne puisse répliquer, un cuisinier rentre et demande ce qui se passe. Milly retrouve son sourire hypocrite et répond qu'un client à hurler, mais que je l'ai jeter dehors. Je vois tout de suite qu'il ne l'a crois pas, mais comme Milly me donne l'enveloppe avec mon salaire, je ne dis rien et me casse.
Avant de sortir, j'ouvre l'enveloppe, et vois qu'il ne reste que vingt dollars au montant que je suis supposer avoir reçu, cet à dire presque cinq cent. C'est ça le problème avec les paiements par argent cash. C'est que le patron peux enlever autant qu'il veut on n'a aucune preuve contre lui. Je sors dehors, et trouve Maxime en train de faire une clef de bras à un type qui hurle des insultes de pute et de salope.
«Yo, Maxime, on y va.
-PARCE QU'EN PLUS T'ES UN TRAVELO?! Hurle le mec en fixant ma suer. C'est vrai que son nom porte à confusion...
-J'arrive grande soeur.» Me répondit-elle.
Le mec hurle à en plus finir et finalement Maxime le lâche. J'avoue que juste en entendant son nom, on crois toujours qu'il s'agit d'un mec, mais pourtant son physique montre tout le contraire... Nous rentrâmes chez nous, et je vais immédiatement commencer à préparer le repas. Maxime est peut-être une intellectuelle, mais question travaux ménager, elle est nulle. Je marmonne vaguement à Maxime qu'on a du poulet pour diné, mais elle est déjà dans son roman. Un gros pavé de six cent pages j'imagine.
«C'est quoi celui-là? De demande en commençant à placer le couvert sur la table.
-Le Hobbit, de J.R.R. Tolkien.
-... Cet à dire?
-La même chose que le seigneur des anneaux. Sauf que ça se passe avant.
-Oh.»
Je ne rajoute rien d'autre. Je me suis endormie devant le premier film, alors que Maxime n'arrêtait pas de me dire que j'adorerais ça. C'est vrai que les films avec des guerres d'épées m'intéresse beaucoup mais le seigneur des anneaux est juste trop long pour moi. Je préfère le film "300". Je met le poulet dans le four, recouvert d'une feuille d'aluminium et met les patates à cuire dans un chaudron. Puis je m'assis sur une chaise devant elle et lui prit de continuer. Je vois très bien qu'elle a très envie de parler de son livre.
«Je sais que tu n'as pas trop suivit l'histoire du seigneur des anneaux, mais est-ce que tu te rappelle du Hobbit nommer Bilbo Baggins?
-Ouais, vaguement... C'est pas le fou qui devient invisible durant sa fête?
-En fait, il utilise un anneau maléfique, que son neveu, Frodo, doit détruire dans le seigneur des anneaux.
-Ok... Le rapport avec le Hobbit?
-Ben c'est l'histoire de Bilbo avant le seigneur des anneaux. Il part à l'aventure avec treize nains et un magicien...
-Le pauvre! Treize nains!
-Et pas les plus propres... Bref, treize nains qui l'accompagne pour retrouver leur montagne.
-Bah, qu'ils lèvent la tête s'ils ne la vois pas leur montagne.» Répliquais-je en grimaçant.
Maxime rigole un peu en posant une main sur sa bouche. Elle adore mes remarques oh combien sadique, cynique, ironique et surtout juste, à propos d'à peu près n'importe quoi.
«Leur montagne qui était leur royaume.
-Comme le mien est mon lit.
-Malheureusement, leur montagne à été envahie.
-C'est un comble.
-Par un dragon cracheur de feu.
-Je me demande comme il est rentré celui-là.
-Le dragon convoitait l'or que les nains avaient extrait de leurs mines.
-Évidement. Ils sont pas cousins par hasard?
-Malheureusement, beaucoup de nains furent tuer, et lorsqu'ils sortirent en catastrophe, leur prince appela les elfes en aide, mais les elfes n'ont rien fait.
-Pfff, j'aime pas trop les elfes dans tes livres. Ils font toujours genre: Je suis le plus beau, le plus immortel, j'ai toujours raison et toi t'as tort alors écrase.
-Donc le prince a décider de former une compagnie pour reprendre son royaume par la force, cette fois-ci sans demander l'aide des elfes.
-J'espère pour lui. C'est fragile ces petites bêtes. Une compagnie tu dis... De treize nains j'imagine?
-Et d'un magicien et d'un Hobbit.
-... Il vont s'y cassé la gueule, c'est moi qui te le dit. Son dragon au prince là, il a carrément détruit une armée complète, alors treize nains, un magicien et un hobbit... À moins que son plan ça soit de le faire mourir de rire!»
Maxime éclate franchement de rire cette fois-ci. Je le voyais arriver depuis un moment, mais c'est ma dernière remarque qui a fait mouche. Elle pose le livre sur la table et je le prend. Je lis un nom au hasard sur la page, et marmonne:
«Thorin Oakenshield...»
Et comme si quelque chose n'attendait que ça, un truc m'assomme par derrière et je tombe la tête première sur la table. La dernière chose dont je me souviens est l'odeur de brûler qui vient de la cuisine, et le bruit sourd de Maxime tombant à mes pieds.
Et voilà! Premier chapitre, fait! Bonne journée/soiré/après-midi/matin/nuit/etc à tous et à toutes! J'espère avoir vos commentaires sur cette fiction bientôt!
