CHAPITRE 1
Commencement
Les détraqués voilà comment ils nous appellent, ils ? vous vous dites ce ils c'est les autres pensionnaires et le personnel
-IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIH.
-Et merde dit Mathieu encore l'alarme, Alice.
-Oui, je sais dis-je on parie combien que c'est encore Enzo.
-20 euros que c'est mon petit frère.
Quand il eu fini de parler, je vis une ombre monter sur son lit et poser sa tête contre le mur à genoux, les mains sur la tête. Nous l'imitons avec Mathieu, à peine nus avons fini de nous installer, que la porte s'ouvrit sur un membre du personnel en blouse blanche qui alla vérifier si nous étions tous là.
-Patient 605 Mathieu Doviaut lien de parenté : un frère jumeaux Enzo Doviaut Symptôme : crise Détraqué âge : 19 ans.
-Patiente 712 Alice Brandon lien de parenté : aucun Symptôme : crise Détraquée âge : 19 ans.
-Patient 124 Enzo Doviaut lien de parenté : un frère jumeaux Mathieu Doviaut Symptôme : crise Détraqué âge 19 ans.
Normalement, nous étions six mais trois d'entre nous sont à l'infirmerie.
-Enzo, tu es allé faire quoi encore ? demanda Mathieu une fois le personnel partit (ndla: ça sent la dispute)
-Aller voir Tya, Maël et Axel.
- On n'a pas le droit d'aller les voir.
-Je sais, je sais, j'ai fait une connerie.
-Maispauvre con t'as fait sonner l'alarme
-Merde fermer-la les mecs dis-je
-Alice ! s'écrièrent les jumeaux en même temps
-Je rêve ou tu viens de dire un gros mot, Alice t'es sur que tu vas bien ? demanda Enzo
-De un je vais très bien et de deux si vous dites des gros mots je ne vois pas pourquoi je n'en dirais pas dis-je énervé
-Waouh, ok.
Une voix nous interrompit
-Extinction des feux tous le monde au lit dit-elle suivi de l'extinction de toutes les lumières nous nous sommes mit au lit
-Bonne nuit Alice dirent les jumeaux en même temps puis ils s'endormirent très vite, pas moi.
Quatorze ans cela fesais quatorze ans que j'étais à l'hôpital psychiatrique Saint Anna pas que je sois folle loin de là voilà pourquoi on nous appelle les détraqués
Oh non, je vais faire une crise. Mon corps s'agita de soubresaut et avant de m'évanouir le seul mot que je réussis à prononcer fut : « Matt ! », car lui et son frère sont les seuls à savoir ce qui fallait faire quand je faisais une crise
-Oh ma tête dis-je en essayant de me relever
Quelqu'un posa sa main sur ma tête
-C'est normal que tu es mal à la tête Aly, tu es brulante dit une personne à mes côté avec douceur
-Matt, je… merci
-De rien, essaye de te lever Aly, voilà doucement
Je me leva et marcha vers Matt, il fallait que je lui dise que je l'aimais dix ans que j'étais amoureuse de lui, il le fallait je m'avança jusqu'à lui une fois devant lui il m'enlaça je posa ma tête sur son torse instinctivement puis je dis dans un souffle
-Matt…je…je…je t'aime
Il tressailli sous moi, je releva la tête et le regarda dans les yeux
-Désoler Matt
Je voulu partir mais il prit ma tête entre ses mains, il posa ses lèvres avec douceur sur les miennes, puis il se retourna je l'entendis chuchoter un « Et puis merde », puis il se retourna me plaqua contre le mur, ses mains trouvèrent ma taille et il m'embrassa son baiser n'avait plus rien de doux il était sauvage, j'intensifia notre baiser en me collant encore plus à lui. Soudain la porte s'ouvrit et j'entendis
-Bon les amoureux vous vous séparer.
Je sortis des bras de Matt à contrecœur puis Enzo pris la tête de Mathieu entre ses mains et lui lécha la joue
-Tu vois Aly il faut l'embrasser comme ça
-Enzo criais-je
-Quoi je t'aide p'tite sœur
Je lui adressa mon plus beau doigt
-À mais j'y pense je dois plus t'appeler p'tite sœur mais belle-sœur
-ENZO !
-Mince, Lacroix. Bon j'y vais alors.
