Kashi

Auteur : Yami and Aku

Fandom : Ben Yûgi Oh ! Du moins si je me suis pas plantée !

Disclamers : Comme c'est triste, c'est toujours la même ranguaine. Sur le fandom HP, faut dire qu'Harry et Draco sont pas à nous, dans celui de Gundam W, les Gboys sont pas à nous, sur celui de DN angel, non plus et Naruto non plus….alors on pouvait espérer un changement sur celui là, mais non…Nada…Donc on les emprunte juste sans rémunération pour faire une histoire qui elle nous appartient.

Pairing : Hum alors, faut qu'on réfléchisse là…Seto/Yami Yûgi, ça c'est certain….Bakura/Marik….ouais aussi….un autre futur couple juste sous entendu qui ne le sera plus dans le prochain chapitre, à vous de le deviner….

Genre : YAOI ! Vu les pairing ça ne peut pas être autrement ! XD ! Un peu de romance aussi.

Warning : Présence d'une forte dose de citron bien acidulé ! LEMON ! Allez pas dire qu'on n'avait pas prévenu !

Remerciement : A Lily, ma Lily d'amour qui écrit de superbes ffics, que j'adore et qui nous a inspiré et poussé à écrire sur ce fandom et qui a donné son avis sur cette histoire ainsi que sa relecture.

Note : Première ffic sur ce fandom alors excusez nous si il y a des incohérences. Je tiens à préciser que nous n'avons vu que la série animée passant sur la six et encore pas tous, nous n'avons lu que les quatre premiers tomes du manga. Donc autant vous dire que notre source est assez faible mais toujours là pour nous aider : notre inestimable Lily dont je vous conseille les fics d'ailleurs !

Nous sommes fervents défenseurs du couple Marik/Bakura dans le sens que vous souhaitez. Et d'un autre que vous découvrirez dans le prochain chapitre. Ouais pas de spoil ! XD !

Le pairing Seto/Yami Yûgi est dédié à ma Lily, il n'aurait pas existé dans cette ffics sans elle.

Pour toutes réponses aux reviews veuillez laisser votre adresse mail !

Résumé : Il ne pouvait pas avoir fait ça, signer un bout de papier alors qu'il était censé savoir en disant juste, laisse les régler ce problème seul. Entre qui cédera le premier et qui fera le premier pas.

PS : Cette ffics ne contiendra que deux chapitres.

- Sukoshi suppai

- Amai

Sukoshi suppai

Une porte qui claque fortement contre un mur.

- Vous ne pouvez pas entrer comme ça !

La porte claque de nouveau dans l'autre sens au nez de la pauvre jeune femme qui ne tentait de faire que son travail. Un martèlement se fait entendre mais la clé se trouvant dans la serrure est tournée.

Personne ne pourra entrer le temps que durera leur entretien.

La salle était plutôt grande et éclairé par une grande baie vitrée. Le bureau se trouvait droit devant lui. Marchant d'un pas vif, il alla faire claquer ses deux mains sur la table. Le siège qui était de dos se tourna lentement pour dévoiler un jeune homme d'aspect calme. Celui qui semblait sur les nerfs montrait tout le contraire.

Excédé.

Coléreux.

Il tremblait légèrement et on pouvait voir que le collier qu'il portait à son cou brillait légèrement.

- Oh Yûgi que me vaut l'honneur de ta visite ? Fit le PDG sans plus de manière, un petit sourire en coin.

Le garçon qui n'avait absolument pas envie de jouer pencha la tête sur le côté.

- Kaiba, pourquoi as-tu fais ça ?

Il ne recula même pas, il se contenta de croiser ses bras et de prendre un air innocent.

- Faire quoi mon cher Yûgi ?

- Oh ne joue pas à ce petit jeu avec moi. Tu sais très bien de quoi je parle.

L'énervé avait un petit peu avancé son visage et l'autre n'avait toujours pas bougé.

- Non, je ne vois pas.

Kaiba fit rouler son fauteuil et se leva pour aller poser son regard sur la sublime vue qu'il avait de son bureau.

- « Non je ne vois pas ? » Mais tu ne te ficherais pas de moi ?

Le blond s'était reculé du bureau pour fixer son regard sur la fine silhouette de Kaiba qui se découpait de moins en moins au fur et à mesure que le temps se voilait au dehors.

Le silence répondit à sa question et Yami Yûgi tapa plus fortement contre le bureau.

- Ne fais pas comme si je n'étais pas là Kaiba !

- Mais je sais très bien que tu es là. Répondit simplement le PDG.

- Dans ce cas regarde moi quand je te parle et réponds à ma question !

Kaiba se retourna lentement pour voir le blond appuyé contre le bureau, les nerfs à vif, son regard était dur et énervé. Il se mettait vraiment en colère pour pas grand-chose.

- Et tu m'en veux pour quoi ?

- Pourquoi as-tu fait ça ! Tu le savais très bien pourtant !

Kaiba s'approcha du bureau et fit bouger le fauteuil.

- Savoir quoi ?

- Ne fait pas l'imbécile !

Le PDG fit encore quelque pas et s'appuya à son tour contre le bureau, Yami recula vivement en sentant le jeune homme s'approcher de trop près de lui.

- Je ne suis pas un imbécile Yûgi.

- Alors pourquoi as-tu fait ça !

L'ancien pharaon fit un geste horizontal de la main pour montrer qu'il en avait marre de tourner autour du pot avec lui.

- Pour faire plaisir à Makuba.

- Makuba ? S'étonna Yami.

Kaiba se redressa et soupira.

- Dois je te rappeler qu'il a sympathisé avec ce duelliste de seconde zone.

- Jono-Uchi n'est pas un duelliste de seconde zone, Kaiba !

- Tu m'en diras tant.

Le PDG fit quelques pas vers le blond.

- Et puis ton amie a déjà fait de même, il me semble.

- Ce n'est pas la même chose Kaiba !

- Si, c'est la même chose, je ne suis pour rien dans leurs problèmes et toi non plus.

Yami allait dire quelque chose mais se renfrogna et puis finalement se ravisa.

- Tu es désespérant.

- Ce n'est pas moi qui fais des confessions sur l'oreiller.

- Et tu disais que c'était Makuba…

Kaiba avança encore un peu, Yami ne fit même pas attention au peu de centimètre qui les éloignait à présent.

- Oui, Makuba est venu me demander de faire quelque chose pour les aider, j'ai juste signé un papier.

- Ouais c'est ça.

Yami ne recula pas lorsque la main du jeune homme vint se poser sur sa hanche pour le tirer vers lui.

- Tu sais comment je suis pourtant.

- Oui je le sais.

Kaiba esquissa un léger sourire avant que Yami consente à le regarder droit dans les yeux.

- Dans ce cas pourquoi es tu venu me voir ?

Les joues de l'ancien Pharaon se teintèrent légèrement à la question peu anodine du PDG. Il n'eut même pas le temps de répondre, pas qu'il en ait envie d'ailleurs parce qu'il savait que ce serait perdre la manche que d'avouer qu'il était là pour le voir avant tout, que Kaiba l'embrassait.

L'ancien Pharaon résista pour la forme aux assauts avant de céder aux caprices de cette langue si gourmande. Une fois l'accès offert, l'échange devint bien plus passionné. Chacune voulait montrer à l'autre qu'elle n'était pas faible.

Qui plierait la première ?

Qui serait le premier à perdre le contrôle ?

Les mains du blond allèrent s'égarer au niveau de la nuque et de la chevelure du brun alors qu'il se serrait un peu plus contre ce torse ferme pour approfondir le baiser. De son côté, Seto fit glisser souplement sa main pour aller la loger sur la fesse ferme de son amant. Un gémissement s'échappa des lèvres de Yami alors qu'il se serrait encore plus contre lui. La seconde main du PDG vint caresser sensuellement le flanc du blond avant de remonter le long de son dos pour redescendrent ensuite.

- Tricheur. Souffla Yami en se décollant de cette bouche si savoureuse.

- Jamais Yûgi.

Les sourcils de l'ancien Pharaon se froncèrent avant qu'il ne s'appuie un peu plus sur les épaules du brun pour aller l'embrasser à son tour.

- Si tu es un tricheur avec moi.

Il l'embrassa de nouveau avant de laisser ses lèvres remonter le long de sa mâchoire pour aller mordiller le lobe de son oreille. Il arracha un gémissement à Seto qui pressa plus fortement la fesse du blond.

Yami glapit quand il sentit sa ceinture se défaire et une main audacieuse s'aventurer pour toucher sa peau.

- Tu as les mains froides.

- Tu n'as qu'à les réchauffer.

Yami regardant à nouveau son amant, ne manqua pas la lueur brillante qui s'était allumée dans les deux orbes bleus. Il fit un petit sourire avant de déposer un baiser dans le cou du PDG et de mordiller légèrement la peau délicate de son petit ami. Seto continua son avancé pour frôler le sexe tendu sous le tissu du duelliste. Celui-ci dû cesser son affaire car tout commençait à tourner autour de lui. Il s'accrocha un peu plus au brun qui content de la réaction de son amant, continua d'effleurer son désir, le torturant ainsi.

- Se…to…

- Hum.

Le PDG ne s'arrêta pas à la plainte qu'il entendit. Le blond avait sa tête enfouie dans son cou et ses mains se serraient de plus en plus sur ses épaules.

Il allait gagner ce duel.

Il passa un doigt sous l'élastique de la prison de tissu, puis un second avant d'y mettre sa main entière. Yami gémit plus fortement et Seto commença ses caresses.

Il voulait encore l'entendre gémir, le voir soumit à lui, s'accrocher ainsi comme au dernier rocher d'une chute d'eau.

Yami se cambra lorsque tout devint de plus en plus fort. Trop de sensation passait et il sentait ses mains glisser, son seul moyen de tenir encore debout.

- Je…Seto…Je…

Il n'eut pas le temps de finir que ses jambes lâchèrent en même temps qu'il venait dans la main du brun. Il fut rattrapé par celle libre du PDG.

- Je pensais que tu tiendrais un peu plus longtemps.

Le regard embrumé de l'ancien Pharaon s'ancra dans celui du jeune homme.

- Tu l'as fait exprès.

Un sourire vint naître sur son visage avant qu'il ne retire sa main pour la porter à sa bouche faisant rougir de plus en plus Yami.

- J'aime te voir dans cet état.

Yami tenta de lui assener un petit coup mais n'en eut pas le temps. Kaiba le porta jusqu'au bureau où il l'y déposa. Le téléphone tomba au sol faisant un petit bip puis plus rien. Il l'embrassa passionnément sans se soucier de l'appareil qui venait de rendre son dernier soupir. Il mordilla la lèvre inférieure du blond avant de sourire. Son regard fut attiré par quelque chose au dehors et Yami qui le voyait le délaisser pour la grande baie vitrée, renversa sa tête pour regarder lui aussi ce qui se passait.

- Peut on savoir ce qui intéresse autant sa seigneurie ?

- Il pleut.

Yami ne voyant absolument pas où il voulait en venir demanda.

- Et alors ?

- Rien, je me demandais juste pourquoi il faisait si sombre tout d'un coup.

Kaiba reporta son regard sur le garçon sous lui avant de sourire.

- C'est ma position qui te fait sourire.

- Hum.

Seto porta sa main sur la joue du blond avant d'effleurer doucement les courbes du corps qu'il connaissait par cœur à présent et de glisser sa main sous le haut pour le lui faire enlever. Yami se releva un peu pour que ce soit plus simple et se rallongea en même temps que le PDG embrassait chaque parcelle de son torse.

Il connaissait cette sensation mais réagissait toujours autant à chaque fois. Kaiba était vraiment un surdoué en tout et le faire gémir en faisait partie. Il sentit son pantalon quitter sa taille ainsi que son boxer. Les doigts de sa Némésis parcouraient l'intérieur de ses fines jambes alors que sa langue traçait le contour de sa poitrine.

Seul le souffle saccadé du blond se faisait entendre dans la pièce, la pluie tombait de plus en plus fort dehors et les ténèbres engloutissaient lentement la salle.

Lorsqu'un doigt entra en lui, Yami se cambra en gémissant, Kaiba remonta à sa hauteur en souriant.

- Détend toi.

- Tu aurais...Haa…aah…prévenir.

Seto l'embrassa alors qu'il entra un second doigt. Yami fit un mouvement brusque et le pot à crayon tomba au sol dans un bruit sourd. Le troisième inséré à son tour, le brun délaissa la bouche enflée de son amant.

- Peut être.

- Ahhh.

Yami haleta un peu plus fort alors que les doigts bougeaient en lui. Quelques feuilles planèrent jusqu'au sol en même temps qu'on frappait à la porte.

- Monsieur Kaiba ! Monsieur Kaiba votre rendez vous est arrivé !

Seto retira ses doigts alors que Yami posait la question entre deux souffles.

- Rendez…vous ?

- Et oui, il y en a qui prenne la peine d'en prendre avant de venir me voir.

Le blond sourit avant de passer ses bras autour du cou du brun et de se relever lentement.

- Devrais-je me contenter…d'une place dans un agenda ?

Les lèvres du PDG s'étirèrent un peu plus avant qu'il ne se penche vers lui et ne l'embrasse à nouveau.

- Monsieur Kaiba !

- Non. Souffla le président de la Kaiba. corp en entrant brusquement dans le blond.

Yami se retint de hurler à l'intrusion et s'arqua légèrement. Le mouvement du bassin se fit lent puis plus rapide.

- Tu n'es pas une simple place.

On frappa encore plus fort contre la porte mais les deux n'entendaient plus rien. L'exaltation dans laquelle ils étaient entrés altérait tout le reste.

- Yû…

- Aaaahh…Seto…

- Je vais…

Yami se cambra en même temps que venait Seto en lui. Ils gémirent dans un même ensemble alors que la secrétaire hurlait derrière la porte et que le tonnerre se faisait entendre.

Le brun retomba lourdement sur le blond qui l'enlaça, caressant difficilement sa nuque.

- Monsieur Kaiba votre client attend !

Kaiba marmonna dans le cou du blond qui émit un petit rire avant de reprendre convenablement sa respiration.

- Je pense qu'il va falloir y aller.

- Pff. Grogna le brun.

Yami sourit à la réticence de son amant à quitter ses bras et déposa un baiser dans son cou.

- Allez avant qu'ils n'ouvrent de force. Ce sera mal vu je pense.

- De quoi, que je m'envoie en l'air avec mon petit ami sur mon secrétaire, dans mon bureau, dans mon entreprise.

Le blond se mit à rire et le brun se releva doucement avant de l'embrasser. Tous les deux se quittèrent pour se rhabiller et remettre un peu d'ordre dans la salle. Un éclair zébra le ciel et Kaiba mit un peu de lumière dans la pièce. Une fois le tout fait, Yami se dirigea vers la sortie. La main sur la clé, il se sentit tirer en arrière et embrasser.

- A bientôt.

Yami sourit et déloqua la porte avant de l'ouvrir alors que la secrétaire allait encore frapper contre celle-ci. Kaiba reprit son masque de directeur et lui envoya un regard froid avant de dévisager son client.

- J'avais une affaire à régler. Entrez.

L'homme un peu intimidé entra, Kaiba se tourna et avant de fermer la porte il murmura :

- Laisse les eux-mêmes régler ce problème.

La secrétaire regarda son directeur puis le jeune homme qui partait, un grand sourire aux lèvres et se laissa tomber sur son siège. Il ne fallait mieux pas comprendre.

oOoOoxOOxoOoOo

La pluie tombait sur Domino et tout le monde se pressait pour entrer dans le café qui venait d'ouvrir. La marque de la Kaiba. Corp. ornait la devanture du nouveau cyber.

La foule qui se tenait à l'intérieur était pratiquement invivable : ça hurlait, ça criait de tous les côtés. On voulait à boire, quelque chose de chaud à cause du froid de la pluie.

On réclamait des jetons pour les machines, les aditions, les pâtisseries.

Il soupira en posant le plateau sur le comptoir, une jeune femme le bouscula et le verre tomba de l'autre côté. Il fut rapidement rattrapé par son collègue.

- Tu devrais faire attention.

- T'es marrant, comment veux-tu faire attention avec le monde qu'il y a !

Le garçon envoya un regard noir à l'autre qui reposait le verre sur le comptoir.

- Tu as choisi d'être en salle.

- Parce que tu voulais être au comptoir.

Ils s'affrontèrent du regard et finalement, lorsque la clochette de la porte retentit une nouvelle fois, et qu'on l'interpella, le plus bronzé des deux disparu dans la masse laissant l'autre seul à son comptoir.

Il soupira avant de déposer les commandes pour qu'elles soient emportées.

Il n'aurait jamais pensé être ainsi avec quelqu'un, lui qui normalement était si calme. Il le mettait dans tous ses états. Soupirant, il passa une main lasse dans ses cheveux avant de s'accouder au comptoir et de laisser son regard errer dans la foule en se souvenant de ce qui s'était passé.

Flash back

Il discutait tranquillement avec Jono-Uchi, Anzu et Honda quand ils passèrent devant le nouveau cyber café qui allait bientôt ouvrir.

- Vous avez vu, la Kaiba corp va encore mettre un magasin sur le marché. Fit Anzu.

- Tu parles, encore un moyen de se faire plus de tune.

- Jono-Uchi, tu sais que ça fait plaisir à Makuba de voir que la société de son frère marche bien.

Le blond se tourna vers son meilleur ami les sourcils froncés.

- Peut on savoir ce que Makuba vient faire dans cette discussion ?

- Et bien rien de particulier. Fit innocemment le jeune homme.

- Parle pour toi ! Tu ne sous-entends jamais au hasard.

Il allait se jeter sur Honda quand Anzu pointa la pancarte qui se trouvait sur la porte, un grand sourire aux lèvres.

- Bakura, j'ai trouvé ce qu'il te faut.

Le jeune homme s'approcha de son amie et lu les inscriptions qui s'y trouvaient.

Nous recherchons du personnel.

Merci de nous contacter aux numéros indiqués si dessous.

- Je suis sûre que ça fera l'affaire.

- Mais…

- Tu cherchais un petit job non, et bien en voilà un.

Elle sortit son téléphone et composa les numéros qui se trouvaient sur la pancarte, Bakura tenta de l'en empêcher mais c'était trop tard, la jeune fille était déjà en train de parler avec quelqu'un. Honda passa son bras autour de ses épaules en soupirant.

- Tu devras t'y faire vieux, elle est toujours comme ça.

Elle raccrocha et se tourna vers le petit groupe de garçon.

- Et bien c'est fait, te reste plus qu'à revenir vers 18 heures pour rencontrer le gérant.

- Dans ce cas merci Anzu.

- Mais de rien, c'est tout naturel entre amis.

Le jeune homme sourit et tous ensemble, ils allèrent s'installer chez le garçon aux cheveux blancs. Devant la porte, ils retrouvèrent un petit garçon brun qui semblait les attendre.

- Makuba ! s'exclama Jono-Uchi.

- Salut, je passais vous voir, Anzu m'avait dit que vous seriez avec Bakura aujourd'hui.

Le blond ébouriffa la chevelure du gamin avant que le possesseur de l'anneau du millénium ne leur permette d'entrer. Ils s'installèrent dans le salon et Bakura leur servit une tasse de thé. L'après midi se passa bien pour les amis, Makuba n'arrêtait pas d'embêter Jono alors que son meilleur ami le taquinait et que Anzu parlait joyeusement de choses et d'autres.

Enfin arriva l'heure du rendez vous et Anzu poussa Bakura à se préparer.

- Pourquoi ? Demanda Makuba qui venait d'écraser un gâteau sur la tête de Honda parce qu'il avait sortit une connerie.

- Et bien Bakura va voir s'il ne peut pas se faire engager dans le nouveau cyber de ton frère.

- Oh c'est vrai ? Chouette !

Le garçon fut carrément poussé dehors par les autres et dû bien se faire à l'idée qu'il n'avait pas vraiment le choix. Ce fut donc d'un pas traînant qu'il se rendit à l'entretien.

Un jour plus tard, on le rappelait pour lui demander de revenir à la boutique afin de lui donner un poste. Et c'était là que tout avait tourné au drame. Enfin drame était peut être un peu fort. Mais déjà qu'il avait des soucis d'argent, en plus il était en train de tomber malade d'amour alors si le destin s'acharnait sur lui, ça n'allait pas aller.

Il avait passé la porte de la boutique et parmi les quatre personnes sélectionnées, l'une d'elle était bien connue de lui. Il y avait une jeune femme, un homme assez baraqué et un garçon au teint halé et au regard améthyste. Lorsque leurs yeux s'étaient croisés, il l'avait sentit très mal, son cœur avait fait un bon et une étrange chaleur s'était répandue dans tout son corps.

Et ils s'étaient retrouvés au comptoir et Marik en salle avec la demoiselle. Lui avait dit qu'il était trop maladroit pour porter les plats aux clients et Marik avait demandé à être serveur pour il ne savait qu'elle raison. Enfin de compte, ils s'étaient mis d'accord sans se le demander.

Fin du flash back

Et depuis les quelques jours qu'ils bossaient ensemble, c'était une catastrophe. Ils se parlaient froidement, ne s'entraidaient jamais et ça lui faisait mal au cœur.

Depuis ce qui s'était passé entre eux, il avait cette étrange douleur au creux de l'estomac et puis il avait, de temps en temps, l'impression de se sentir quelqu'un d'autre.

Il soupira alors que Marik revenait avec une commande, l'Égyptien posa le papier et repartit avec son plateau remplit en essayant d'éviter le maximum de personne.
Bakura se demanda un instant comment il y arrivait, lui aurait déjà renversé la moitié, un pas fait dans l'allée.

Il souffla et prit un des choux à la crème qu'on avait mit à leur disposition. Il croqua dedans, ça avait vraiment le don de le remettre de bonne humeur.

- Cesse de manger et prépare la commande. Fit l'Égyptien en revenant.

Sa bonne humeur s'effaça rapidement, il prit un chou et le tendit au garçon.

- Tu en veux un au lieu de râler ?

Le blond considéra l'aliment en question avant de tordre le nez et de s'en aller.

- Tu vas grossir si tu en manges trop.

Bakura releva un sourcil alors qu'il voyait le jeune homme partir, sa collègue vint le voir un grand sourire aux lèvres.

- Et bien, il est de mauvaise humeur aujourd'hui. Fit-elle en posant son plateau. Tu m'en donnes un ?

Bakura lui tendit l'un des choux en souriant.

- Il est juste de mauvaise humeur aujourd'hui. Il l'est tout le temps tu veux dire !

- Oh non, il n'y a qu'avec toi que ça ne fonctionne pas vraiment. Mais je pense que la pluie a un mauvais effet sur son humeur.

Le garçon passa une main dans ses cheveux. Tsubaki avala le petit chou avant de sourire.

- C'est l'enfer en tout cas aujourd'hui.

- Beaucoup de monde.

- Il y en avait déjà pas mal depuis que c'est ouvert, mais à présent c'est de pire en pire.

La sonnerie de la porte retentit de nouveau et la jeune fille soupira avant de partir. A ce moment même, Marik revint excédé.

- Sont tous dingues dans c'te café !

Bakura croqua de nouveau dans un chou et Marik tordit le nez.

- C'est pas bon pour la ligne tu sais.

Bakura sourit avant d'avaler le reste.

- J'ai de la marge.

Marik soupira avant de s'étaler sur le comptoir en baillant. Bakura recula en sentant la douce odeur de son collègue lui parvenir.

- Tu devrais prendre ta pause.

- Non c'est bon.

- S'IL VOUS PLAIT ! Hurla quelqu'un dans le fond.

Marik se releva et partit avec ce que lui avait demandé le client peu de temps avant. Bakura ne quitta pas du regard la fine silhouette, il était vraiment mignon comme mec et bien foutu. Il se mit à rêvasser sur Marik en se disant que ça devait être bien d'être apprécié de sa personne, d'être en sa compagnie…

Il soupira quand un bruit se fit entendre suivit par des cris.

- Non mais vous ne pouviez pas faire attention ! Fit une voix féminine.

- Excusez moi mais vous ne seriez pas dans le passage.

Bakura regarda la scène qui se déroulait non loin, apparemment, Marik avait heurté une jeune femme et le plateau s'était renversé sur elle avant de finir au sol. Et à présent, il ramassait les morceaux.

- Et en plus, il m'accuse mais c'est n'importe quoi.

La jeune fille bouscula Marik qui se coupa sur un morceau de verre. Bakura posa ses mains sur le comptoir avant d'en faire rapidement le tour pour aller rejoindre l'Égyptien.

- Ce n'est rien mademoiselle, si vous voulez bien aller vous asseoir, ma collègue va prendre votre commande.

A ce moment, Tsubaki arriva et montra la table qui venait de se libérer à la jeune femme. Elle se pencha vers Bakura avant de murmurer.

- Fait lui prendre sa pause, je vais demander à Yoshi de venir m'aider ici.

- Tu es sûre…

- Oui, oui. Allez !

Elle lui offrit un grand sourire avant de disparaître dans la foule. Bakura se baissa pour aider le serveur à ramasser les morceaux de verre.

- Laisse moi faire, tu es blessé.

- Ce n'est rien.

Il soupira en le voyant aussi entêté mais après tout, c'était son caractère. Il lui retira le plateau des mains et finit rapidement le ménage avant de se relever et de partir au comptoir laissant un Marik complètement médusé par ce qu'il venait de faire. Se relevant, il le rejoignit, celui-ci mettait le contenu dans la poubelle avant de prendre l'assiette de petit chou et de laisser sa place à Yoshi qui arrivait. Il retira son tablier et attrapa la main de Marik avant de le traîner dans la salle de repos. Là, il le fit s'asseoir et sortit la boite médicale.

- Ce n'est rien.

- Hum si tu le dis.

Bakura fit bouger la chaise et s'installa en face de lui, sortant un coton et de l'alcool, il nettoya la plaie de l'étranger qui s'était décidé à bouder. Une fois le pansement fait, Bakura se laissa aller contre sa chaise et attrapa encore un chou. Marik plissa le nez en le voyant faire.

- Tu vas en manger combien ?

- Je ne sais pas, tant qu'il y en a…

L'Égyptien soupira avant de passer sa main bander dans ses cheveux.

- Je vais y retourner.

- NON !

Bakura avait parlé un peu plus fort qu'il ne le souhaitait mais ça lui faisait mal de le voir comme ça. Le fuir tout le temps. Pourquoi le fuyait-il autant ? Ça lui faisait si mal au cœur.

- Tu restes ici…Tsubaki a dit qu'il fallait que tu prennes un peu de repos.

- Mais je…

- Tu me hais ?

Marik sursauta à la phrase que venait de dire le garçon, il pensait avoir mal entendu mais Bakura la répéta une nouvelle fois.

- Tu me hais vraiment, n'est ce pas ?

Le blond regarda l'autre baisser la tête et fixer ses mains comme s'il avait honte de ce qu'il venait de dire. L'Égyptien se sentit tout d'un coup mal vis-à-vis de lui. Il pensait qu'il le haïssait, qu'il le fuyait. Il avait l'air d'un petit chiot battu ainsi, ça lui serrait le cœur en même temps que les entrailles. Il n'aimait pas le voir ainsi.

- Je ne te hais pas. Fit Marik en soupirant.

- Alors pourquoi agis-tu ainsi avec moi ?

Bakura avait remonté son visage et fixait celui de son vis-à-vis.

- Je ne sais pas, j'ai peur.

- Peur, mais peur de quoi ? De moi ?

Marik se rapprocha un peu de Bakura pour lui prendre ses mains qui tremblaient. Le garçon tressaillit mais garda son regard dans celui du blond. Marik savait qu'il était habité par l'esprit habitant dans l'anneau, il savait que cet esprit n'était pas doux et aimable. Mais en tant que tel, Bakura était vraiment quelqu'un d'adorable, fragile et gentil. Il aimait beaucoup ce garçon mais avait un peu peur de son double même s'il avait ce côté attirant.

- Ecoute Bakura, je…

Il n'arrivait pas à formuler ce qu'il voulait dire. Le possesseur de l'anneau du Millénium le voyait bien, fermant les yeux, il retira ses mains de cette douce chaleur et se leva.

- Ce n'est pas grave, j'y vais…repose toi…

Bakura allait poser sa main sur la poignée de la porte lorsqu'on le tira en arrière pour l'enlacer. Il sentit le souffle chaud de quelqu'un dans son cou.

- Ne me laisse pas seul, s'il te plait.

La voix était désespérée et Bakura ne savait pas quoi faire, il se sentait si bien dans cette étreinte, à sa place.

- Excuse-moi.

Marik desserra son étreinte et Bakura sentit la chaleur s'éloigner. Il se retourna rapidement pour agripper l'Egyptien qui faisait volte face pour aller s'asseoir sur sa chaise. Il rattrapa sa main mais le blond voulu se dégager et dans l'élan, ils tombèrent en avant. Un boom suivit d'autres sons se firent entendre et quand tous les deux ouvrirent les yeux ce fut pour rougir fortement.

Bakura était au-dessus de Marik, la table avait été renversée et les petits choux s'étaient écrasés autour et sur eux.

- Gomen. Fit Bakura qui voulu se relever mais Marik ne bougeait pas.

- C'est plutôt à moi de m'excuser.

Bakura arrêta son mouvement pour regarder son vis-à-vis au sol. Il avait de la crème sur le visage et il se sentait irrémédiablement attiré par cette figure halée où se trouvait la petite tache blanche.

Il y passa un petit coup de langue sans vraiment comprendre ce qui arrivait et Marik tressaillit. Bakura agissait étrangement mais ça chatouillait.

- Bakura…

La langue continua son trajet suivant les petites taches avant d'arriver au niveau de la lèvre du blond.

- Ba…

Apparemment, le garçon avait trouvé quelque chose d'aussi délicieux que la crème. Il mordilla la lèvre inférieure, savourant le gémissement qui s'échappa de cette bouche. Continuant son aventure, la langue profita de l'ouverture pour venir caresser la rangée de dent puis avancer un peu plus.

Marik se sentait fondre sous la sensation du baiser, ça avait un goût sucré, après tout ce que le jeune homme c'était enfilé comme pâtisseries. Lentement, il se prit lui aussi au jeu et sa langue vint à la rencontre de l'autre. Se touchant timidement, puis plus passionnément, une danse débuta entre elles.

Les mains de l'Égyptien remontèrent pour aller se poser sur le dos du garçon alors que Bakura se laissait retomber sur son corps pour pouvoir aller perdre ses mains dans sa chevelure. Leur deux corps confondus, ils savourèrent ce contact alors que le baiser touchait à sa fin par manque d'air.

Tous les deux se regardèrent avant de rougir de ce qui venait de se passer, Marik fit un petit sourire timide avant de bouger sa main vers le visage de Bakura et de caresser délicatement sa joue.

- C'est de ça dont j'avais peur.

Les lèvres gonflées par le baiser, Bakura fit lui aussi un petit sourire avant de nicher son nez dans le cou de son Égyptien.

- Moi j'avais peur que tu me détestes.

- Je ne te déteste pas.

Il y eut un petit silence et la voix de Bakura retentit à moitié étouffée.

- Est-ce que tu veux bien essayer avec moi ?

- …je crois que oui…

Marik resserra sa prise dans le dos du garçon et ils restèrent ainsi un moment.

Quand Tsubaki vint les chercher pour leur signifier la fin de la pause, elle les trouva endormis, tendrement enlacés dans le foutoir ambiant. Refermant la porte derrière elle, elle sourit et alla dire à Yoshi qu'ils avaient apparemment besoin de repos pour le reste de l'après-midi. Celui-ci avait grogné mais la jeune fille avait réussi à le mettre d'accord.

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Le froissement des draps se fit entendre dans la grande pièce. La lune éclairait faiblement les deux corps qui se trouvaient dans le lit. L'un deux était relevé sur un coude alors que l'autre était allongé sur le côté, dormant apparemment. La main du premier caressait langoureusement le flanc dénudé de son amant ne pouvant détacher son regard de celui-ci.

Un autre bruissement se fit entendre et l'endormi papillonna avant de dévoiler ses deux orbes. Il fit un petit sourire avant de se relever légèrement pour déposer un baiser sur les lèvres de son amoureux et de se rallonger.

- Tu ne dors pas ?

- Non.

Yami ferma doucement les yeux pour savourer le doux contact de ces cajoleries quand son Seto murmura.

- Tu sais que Bakura et Marik sortent ensembles.

- C'est Makuba qui te l'a dit ?

- Non, je les ai vu lors de l'inspection que je devais faire au cyber.

- Et bien, oui, en effet. Apparemment, ça se fait doucement, d'après ce que j'en ai vu.

Seto arrêta ses caresses pour pousser le drap qui reposait au niveau du bassin du blond. Recommençant ses effleurements un peu plus bas. Yami soupira d'aise avant de sourire.

- Tu es bien câlin.

- Tu préférerais que je le sois moins ?

- Non, j'aime bien comme ça.

Kaiba se rapprocha un peu plus du jeune homme afin de continuer ses attouchements et pouvoir murmurer dans le creux de l'oreille de son amoureux.

- Je t'avais dit qu'il fallait les laisser s'en occuper tout seul.

Yami grogna et ouvrit les yeux.

- Tu veux que je dise que tu avais raison, c'est ça !

- Hum…oui.

Yami se redressa et embrassa sensuellement Seto avant de le pousser dos au matelas et de s'installer tranquillement sur son ventre.

- Je te l'accorde, tu avais raison, ça te va ?

Un grand sourire se peignit sur le visage du jeune PDG et l'ancien Pharaon ne résista pas à l'envie de commencer une douce torture pour lui faire comprendre qu'il ne serait pas toujours le perdant à ce petit jeu.

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A suivre….

Yami : Notre première fic Yûgi Oh ?

Bakura : Ouais ben, c'était pas la peine de venir avec tes gros sabots sur ce fandom !

Aku : Qu'entend je ? Pas la peine ? Mais va te plaindre à Lily mon cher.

Seto : Dans mon bureau ?

Yami : Hé hé, ouais dans ton bureau.

Yami Yûgi : Et je suis en dessous ?

Yami : Ben ouais !

Marik : Pourquoi faut il que ça nous tombe dessus.

Aku : Parce qu'on était inspiré.

Seto : Et le chapitre suivant il est obligatoire ?

Aku brandissant son poing en l'air : Affirmatif ! Il est obligatoire. Sinon ça faisait trop long dans celui là !

Makuba : Pourquoi j'ai l'impression que je vais avoir une place plus importante dans le prochain.

Yami : Parce que je t'adore mon petit Makuba.

Bakura soufflant à l'oreille du gamin : Et crois moi, c'est pas une bonne nouvelle.

Aku : Alors hum, on a un espoir dans ce fandom où on retourne se terrer sur les fandoms HP et GW ?

Kisu