Titre: Est-ce vraiment la fin ?

Disclaimer: Ils ne m'appartiennent pas !

Couples: ... à chercher

Genre : Romance, angst, et suspense

Résumé: La fin, mais de quoi ? La guerre bien sûr, mais la vie aussi !

Note 1:

L'histoire se passe quelques années après la fin de la guerre. Ils sont alors âgés de 22 ans.

Note 2:

15-16 ans : 1 année de guerre

16-18 ans: 3 ans d'apprentissage

18-22 ans : 5 ans de travail pour son cabinet +…( à voir plus tard)

Est-ce vraiment la fin ?

Est-ce possible de changer du tout au tout ? Ne plus être le même, devenir quelqu'un d'autre, quelqu'un à la personnalité totalement opposée, à celle qui vous collait à la peau, à celle que les autres ont toujours connue de vous ?

Moi je répond oui, car c'est exactement ce qui met arrivé. J'ai changé, je ne suis plus le même. Bien sûr tout le monde évolue, mais pas comme je l'ai fait. Ils mettent des mois, voir des années pour y parvenir, moi cela c'est fait du jour au lendemain. En une seconde devrai-je dire. Évidemment on m'y a aidé, grandement aidé même.

Sans ça que serai-je devenu ? Aurai-je été si loin ? Tant de questions sans réponses et qui les resteront sûrement jusqu'à la fin. Personne pour changer ce qui c'est passé et personne, non plus, pour modifier le futur qui m'attend.

Dès le départ j'aurais dû le savoir, savoir que cela se passerait comme ça. C'est tout ce que je mérite, après tout.

La vie m'a prouvé que tous les moments heureux qui survenaient, étaient une erreur et qu'elle s'empressait de corriger en me faisant souffrir, chaque fois un peu plus.

Je ne mérite ni le bonheur, ni la chance, ni même l'amour, tout cela m'est interdit. Je ne sais pourquoi, mais c'est comme ça. Quelqu'un pourrait y changer, mais faut-il encore que ce quelqu'un le veuille.

Une entrée d'appartement, un jeune homme, au milieu, perdu dans ses pensées. Avait-il bien tout pris ? Tout était-il dans sa valise ? Vêtements, nécessaire de toilette, chaussures, sans oublier les billets d'avion, le passeport. Et pour finir le plus important son laptop. Que ferait-il sans ça ? Bien évidemment rien, car tout se passait sur cet engin de malheur, qu'il avait tant haït durant la guerre, mais maintenant, il lui était indispensable, les choses avaient changé. Il ne se séparait de son pc que pour se doucher et pour ses habituelles cinq heures de sommeil par nuits.

Et oui, en seulement quelque années, il s'était métamorphosé en un directeur d'entreprise dès plus performant. Après une année, de missions sans relâche qui a mené à une paix durable, il ne savait pas quoi faire. Il a erré un bon moment jusqu'au jour ou il s'est décidé à entreprendre un apprentissage en architecture d'une durée trois ans. À côté de ça, il se résolut à monter son propre cabinet architectural, car celui où il étudiait avait une politique qui ne lui plaisait pas. Donc dès qu'il eu son diplôme en poche, il partit et mis sur le marcher de la concurrence sa société, la WDHSN corporation.

Il prit sa valise dans une main, tandis que l'autre était occupée avec un autre sac contenant son pc portable mais aussi tous les documents importants, c'est à dire son passeport, ses billets d'avion, son porte-monnaies et ses clefs.

Clefs qui lui servi à fermer la porte d'entrée, après être sorti sur le palier avec ses bagages. Il se dirigea ensuite vers sa voiture, posant sur le siège avant passager, ses affaires pour pouvoir s'installer tranquillement derrière le volant et conduire en toute quiétude jusqu'à l'aéroport.

Le trajet se déroula en trente minutes, au lieu des quinze en temps normal, cela dû à la présence d'un léger bouchon, sur la route qui menait à l'aéroport. Il entra dans le parking, garant sa voiture, qui stationnera à cette place tout au long de son absence, absence de courte durée, juste trois petits jours.

Il devait se rendre à Berlin pour rencontrer le directeur d'une grosse entreprise de téléphonie mobile, et son travail était de l'aider à la future réalisation de son projet. À savoir la création d'un immeuble tout neuf et qui correspondait aux exigences du président. Pour les projets de cette envergure, c'est toujours lui qui s'occupait de tout, de l'extérieur comme de l'intérieur. Toutes les idées étaient mises sur papier par ses soins avant d'être modélisées sur ordinateur pour plus de propreté et de concret.

Il ouvrit sa porte pour pouvoir sortir, alla chercher ses bagages, puis ferma la tout, avant de se diriger vers l'ascenseur qui le mènerait au check-in (1).

À peine fut-il arrivé au guichet, que l'hôtesse présente, l'assaillit de questions.

Hôtesse: Bonjour Monsieur. Vous allez bien ? Où allez-vous cette fois-ci et pour combien de jours ? Décollez-vous dans longtemps ? Souhaitez-vous quelque chose à boire ?

D: Bonjour Sarah. Toujours aussi énergique à ce que je vois !

S: Désolée.

D: Ce n'est pas grave, depuis le temps que je vous vois, je vous connais. Ben oui, cela fait quand même quatre ans que je vous retrouve derrière votre guichet, et ce au moins trois fois par mois. Pour répondre à vos questions, je vais bien, merci. Et cette fois je vais à Berlin pour trois jours seulement, je n'aurait même pas la temps de visiter un peu, mais bon le travail avant tout. sinon non merci pour une boisson je décolle dans vingt minutes.

Sarah le connaissait par cœur et savait toujours comment le satisfaire lors de son voyage. Il en était de même pour le reste des employés de l'aéroport, sauf les nouveaux. L'établissement avait une politique très spéciale avec son personnel, la plus part des policiers, n'en n'étaient pas, ils étaient d'anciens soldats, jugés trop vieux pour combattre mais parfais pour la sécurité. Ils étaient tous âgés entre quarante et soixante ans. Ceux qui l'étaient le plus, stationnaient aux entrées des portes, lieux où se trouvaient les tapis roulant à rayons X et les détecteurs de métaux. (2)

S: C'est vrai cela fait un moment déjà. Puis-je prendre votre valise et votre pièce d'identité.

Au bout de quelques instants à vérifier que tout était en ordre et qu'il pourrait décoller dans les temps, elle lui rendit son passeport avec un magnifique sourire.

S: Voilà Monsieur tout est en ordre. Je vous souhaite un bon vol.

D: Merci Sarah vous êtes un amour.

Il lui rendit son sourire, ce qui lui fit se colorer ses joues d'un rose pale et malgré le fait qu'elle savait que cela n'était qu'un faux sourire. Sarah avait mis un moment à comprendre son fonctionnement, et l'avait comprit grâce à une année d'observation minutieuse de ses faits et gestes. Il ne souriait pas avec les yeux comme la plupart des autres personnes qui l'entourait. Dans ces magnifiques yeux aucunes expressions ne se reflétaient, c'était comme s'ils étaient éteints, sans vie. Chaque fois en le voyant partir, elle se posait la même question. Qu'est-ce qui l'avait rendu comme ça ? Et comme à chaque fois, elles ne savait pas et ne le saurait jamais.

Sous une apparence ouverte et joviale se cachait, un homme fermé et impénétrable, ayant souffert, trop souffert pour son propre bien.

Il s'éloigna sans un regard en arrière, sachant pertinemment que Sarah l'observait s'en aller dans les multiples couloirs de l'aéroport. Bien qu'elle soit jolie et intelligente, il n'était pas intéressé. La vie lui avait trop montré que le bonheur lui était interdit et que seul la tristesse et la déception lui étaient permises.

Le destin est un jeu de hasard, des fois on tombe bien et tout devient rose, les larmes se transforment en rire, la tristesse en joie et d'autres fois, on tombe mal, et là, la vie devient un enfer où chaque pas est un pas de plus vers la perte de tout, puis vers la mort.

Tout en continuant à se diriger, dans le dédale des couloirs, pour trouver le chemin de sa porte d'embarquement, il repensa à sa misérable vie et aux quelques instants de bonheur qu'il avait vécu mais qui étaient trop vite partis. Surtout au dernier, celui qui lui avait permis de prendre conscience de ce fait, que sa vie ne valait rien. Ce dernier jour, où il avait ri de bon cœur et où il croyait encore à la félicité. Mais maintenant, cela remonte à bien loin, huit ans pour être exact. Huit ans de solitude et de souffrance.

Il tourna à droite dans un des couloirs qui menaient à la porte A12, celle d'où il allait embarquer pour l'Allemagne et sa capitale Berlin. Mais avant d'y être, il restait le passage tant détesté du passage sous le détecteur à métaux.

À chaque fois qu'il passait sous l'un de ces maudits machins, il sonnait. C'était un peu normal, aux vues du nombres de fois où il s'était retrouvé à côtoyer une explosion d'assez près. La guerre ne lui avait pas seulement laisser une plaie au cœur mais aussi une trace physique.

Il y avait juste trois personnes devant lui, donc il n'aurait pas beaucoup à attendre surtout que son jet décollait dans moins de quinze minutes.

Il s'avança d'un pas neutre sous le portique, et comme à chaque fois, celui-ci émis un très joli son, rappelant aux policiers qu'il fallait faire leur boulot.

P: Monsieur, veuillez enlever vos chaussures et repasser dessous.

Il s'exécuta sans broncher, il faut dire que c'était demandé si gentiment, avec un amabilité de porte de grange (3). Pendant qu'il repassait une deuxième fois dessous, le policer déposa ses chaussures sur le tapis pour qu'elles passent le test des rayons X et voir si un petit cuteur ne s'y était pas glissé.

De nouveau il sonna et cette fois il lui fit enlever sa ceinture.

Après une troisième fois toujours aussi bruyante, il fut conduit dans une des cabine présente, pour une petite fouille au corps. (4)

D'habitude c'était une ancienne équipe qui s'occupait de lui et au moins celle-ci savait que ce passage sous le détecteur lui était inutile, mais là comme par hasard, c'était une nouvelle qui prenait en charge sa porte.

Il fut installé dans la cabine par un des policiers, pendant qu'un autre appelait un de leur collègue resté en retrait et qui ne servait qu'à ça. C'est à dire passer sa journée à tripoter de pauvres gens innocents, tout comme lui.

Il était tourné face au mur, attendant le bon vouloir de son tortionnaire.

P: Veuillez rester les mains appuyées sur le mur et écarter les jambes.(4)

Cette voix, il pourrait le reconnaître entre mille, il l'avait déjà tellement entendue, et même après huit ans, il s'en souvenait encore.

Mais que faisait-il là, d'en un endroit pareil ?

À suivre

(1) Endroit où on laisse nos valises pour qu'elles aient dans la soute de l'avion.

(2) C'est la cas dans mon aéroport.

(3) J'adore cette expression, "Être aussi sympathique qu'une porte de grange" !

(4) Tiré d'un fait réel, c'est à dire ma propre expérience... À chaque fois que je prends l'avion de sonne, mais heureusement j'ai eu le droit qu'à deux fouilles dans ma vie, qui est loin d'être finie. C'est vraiment pas super mais bon on y est obligé.

Alors une petite review, juste pour savoir si vous avez aimés ou non et si vous voulez que je continue cette nouvelle fic ?

Biz

Siashini