Inspiré des aventures de Tristan Black de Kara. Cette fiction est le premier épisode de ma Saga sur Jane Malloy, la meilleure amie de James Potter. Dans cet épisode, la fille de Jane et de Remus est contrainte de quitter Beaubaton pour sa sécurité et d'aller à Poudlard où son père est professeur. On y voit l'évolution d'une pré-adolescente, tout ce qu'il y a de plus banale confrontée aux aléas de la vie et qui fait la rencontre du Trio d'Or qui s'avère plus proche d'elle que prévu.
Disclamer.
Le personnage d'Alexia Disraeli et de Tristan ne m'appartiennent pas ils sont de l'invention de Kara. Je ne fais que les utiliser pour les besoins de mon histoire.
La locomotive lâcha un jet de vapeur et le train s'ébranla. Harry courut jusqu'à la portière du wagon que Ron avait ouverte et sauta à l'intérieur. Ils se penchèrent alors à la fenêtre en faisant de grands signes de la main à Mr et Mrs Weasley jusqu'à ce que le train prenne un virage qui les déroba à leur vue.
- Il faut que je vous parle en tête à tête, murmura Harry à Ron et à Hermione.
- Va-te, Ginny dit Ron.
- Merci, c'est gentil, répondit Ginny d'un air offensé avant de s'éloigner d'un pas raide et digne.
Harry, Ron et Hermione avancèrent dans le couloir à la recherche d'un compartiment vide, mais ils étaient tous pleins, sauf le dernier, tout au bout du wagon.
Celui-ci n'avait qu'un seul occupant, un homme profondément endormi, assis près de la fenêtre. Harry, Ron et Hermione s'immobilisèrent à l'entrée du compartiment.
Harry leur résuma la discussion qu'il avait surprise entre Mr et Mme Weasley et l'avertissement que Mr Weasley venait de lui donner. Lorsqu'il eut terminé, Ron paraissait abasourdi et Hermione avaient les mains plaquées contre sa bouche en signe d'effarement.
- Sirius Black s'est évadée pour te tuer ? dit-elle enfin. Harry, cette fois, il faut vraiment que tu sois prudent. Ne cherche pas les ennuis...
- Je ne cherche aucun ennui, répliqua Harry agacé. Généralement, ce sont les ennuis qui me trouvent !
- Il faudrait vraiment qu'il soit idiot pour aller chercher un cinglé qui veut le tuer, dit Ron d'une voix tremblante.
Harry fut surpris de leur réaction : Black semblait leur faire beaucoup plus peur qu'à lui.
- Personne ne sait comment il s'y est pris pour s'évader d'Azkaban, reprit Ron, mal à l'aise. Personne n'avait réussi à le faire jusqu'à maintenant.
- Ils vont bien finir par l'attraper, non ? dit Hermione d'un ton grave. Même les moldus le recherchent.
Tout à coup, ils entendirent un long ronflement qui les firent se retourner brusquement.
D'habitude, le Poudlard Express était réservé aux élèves et ils n'avaient encore jamais vu d'adultes parmi les passagers.
L'homme portait une robe de sorcier miteuse, rapiécée en plusieurs endroits. Il semblait malade et épuisé. Bien qu'il fût encore jeune, ses cheveux châtains étaient parsemés de mèches blanches.
«C'est qui, à votre avis ? Murmura Ron, tandis qu'ils s'asseyaient à l'autre bout du compartiment après avoir refermé la porte coulissante.
- Le professeur R.J Lupin, chuchota aussitôt Hermione.
- Comment tu le sais ?
- C'est écrit sur sa valise...
Elle montra le filet à bagages dans lequel était rangée une vieille valise cabossée, entourée d'une longue ficelle soigneusement nouée. Sur un des coins de la valise était écrit «Professeur R.J Lupin» avec des lettres qui commençaient à s'écailler.
- Je me demande ce qu'il enseigne, dit Ron, les sourcils froncés, en observant le visage livide du professeur Lupin.
- Ca me paraît évident, murmura Hermione. Le seul poste vacant, c'est la Défense contre les forces du Mal.
Harry, Ron et Hermione avaient déjà eu deux professeurs dans cette matière et chacun d'eux n'était resté qu'une seule année. D'après la rumeur, c'était un poste maudit.
- J'espère au moins qu'il sera à la hauteur, dit Ron sans grande conviction.
- Bien sûr qu'il sera compétent, s'exclama une petite fille blonde aux grands yeux verts quand elle rentra dans leur compartiment. Elle était accompagnée d'un jeune garçon brun qui devait avoir à priori leurs âges. Il s'agit de mon père, reprit la première légèrement rougissante. Je m'appelle Juliet et voici Tristan Disraeli.
- Enchanté, fut la première à répondre la seule fille du Trio d'Or. Elle s'empressa de leur serrés la main. Je suis Hermione Granger.
Un long silence se fit entendre.
- Disraeli comme l'illustre Georgianna, la fille de Dumbledore. Tu es de leur famille ?
- En effet, répondit le jeune Tristan d'un ton qui agaça particulièrement Ron.
Il était très beau d'après Hermione, ses cheveux bruns lui tombaient autour du visage et ses yeux gris reflétaient une grande intelligence. Ce n'était pas pour rien qu'il était le dernier descendant des Dumbledore se dit-elle. Quant à la fille qui se tenait à ses côtés, elle devait faire à peu de chose près la même taille qu'Hermione. Ses longs cheveux blonds cendrés lui descendaient jusqu'aux fesses en de légères boucles. Et ses yeux, Hermione n'en avait jamais vu d'aussi vert à part ceux d'Harry évidement. On aurait dit des pierres de jade, ce granit si brillant. Hermione se détourna d'eux en quelques enjambés afin de se rassoir. Elle remarqua également que ni eux ni les nouveaux venus n'avaient pris la peine de ranger leurs bagages. Ce qu'elle se décida de faire pour couper dès lors le silence pesant qui s'était installé derechef. Ron et Tristan se toisaient du regard, Harry regardait par la fenêtre et la jeune Juliet s'empressa d'aider sa consœur qui avait déjà monté la plupart des valises dans les filets. Seulement une des valises des garçons lui posa problème et Tristan lui vint en aide. «Merci» lui dit-elle.
- Pourrais-tu éviter de regarder dans ma direction, Poil de Carotte ?
- Non mais tu te prends pour qui d'aider Hermione, tu ne l'as connaît pas à ce que je sache.
- J'ai été élevé comme ça, Weasley. Ce qui n'est pas ton cas au vu de tes propos.
- Je ne t'ai pas donné mon nom. Comment se fait-il que tu le connaisses ?
- Il n'existe pas de nombreuses familles de roux dans le monde des sorciers, tu es forcément un Weasley simple déduction.
- Ah oui j'ai failli oublier, tu es le petit-fils de Dumbledore. Alors c'est tout à fait normal que tu saches tout sur tout. Je crois que l'on t'a trouvé un rival Herm...
- Arrière-petit-fils, Ron, l'interrompit Harry.
Le jeune Disraeli se tourna vers le brun qui avait interrompu la dispute.
- Je suis Harry Potter. Mais je suppose que tu le savais, n'est-ce pas ? Dumbledore m'a déjà parlé de toi.
- Apparemment, je ne suis pas le seul à qui il ait parlé. Et que t'a-t-il dit Potter ? Je ne vois pas en quoi ma vie privée intéresse qui que ce soit.
- Il m'en a parlé à moi seul, Disraeli… Ce que je sais, c'est que tu vivais en Australie avec ta mère et qu'elle te faisait cours elle-même.
- Je comprends maintenant pourquoi tu n'es pas sociable, dit Ron acerbe.
Tout le monde se retourna en direction de Ron.
- Ron tais-toi, ajouta Hermione en lui marchant sur le pied.
-Aih, ça fait mal Hermione et puis pourquoi tu le défends ?
- Parce que tu manques de tact, lui répondit cette dernière en levant les yeux au ciel.
Ron s'assied en tournant le dos à Hermione et se mit à bouder.
- Ils sont toujours comme ça ? Demanda la jeune blonde en souriant quand un silence à nouveau pesant s'installa. Tristan et Harry se regardèrent le sourire aux lèvres, avant de reporter leur attention sur Juliet.
- Chaque jour dit Harry en riant vite suivit par les deux autres. Ils s'entendent comme chiens et chats parfois ils sont vraiment désolants mais je fais avec.
- Je sens que l'on va bien s'entendre. Qu'en penses-tu Tris ?
Ils furent interrompus par les trois personnages qu'Harry appréciait le moins parmi les élèves de Poudlard : Drago Malefoy, encadré de ses deux inséparables, Vincent Crabbe et Gregory Goyle. Drago Malefoy et Harry étaient devenus ennemis depuis le premier voyage qu'ils avaient fait ensemble dans le Poudlard Express.
- Tiens, regardez qui voilà, lança Malefoy de son habituelle voix traînante en ouvrant la porte du comportement. Potter, Disraeli et Lupin.
Puis en s'adressant à Tristan : Fais bien attention à qui tu fréquentes, Disraeli. Si tu veux éviter les gens douteux, je peux te donner des conseils.
- Mais je t'en prie Malefoy, épates-moi ?! Répondit Tristan placide.
Les joues pâles de Malefoy rosirent devant l'ironie, cependant il ne se démonta pas.
- Si j'étais toi, je serais un peu plus prudent, à force de traîner avec de la racaille comme Potter et Weasley ou même la Sang de Bourbe, ils finiront par déteindre sur toi. Et je suppose que tu n'as pas envie de finir comme ton père ?
- Répète un peu ça, répliqua Tristan.
- Tu sais très bien ce que j'ai dit !
- Vous feriez mieux de filer d'ici, dit Harry beaucoup plus assuré qu'il avait pu l'être en première année.
- Je n'ai besoin de personne pour savoir que je ne fréquenterais jamais des gens comme toi. Tu me fais pitié Malefoy, toi et tes cheveux blancs peroxydés. Maintenant écarte toi de mon chemin, toi qui te dit supérieur grâce à ton sang. Ce qui est faux d'ailleurs, Hermione Granger a beau être née-moldu elle est bien plus intelligente que toi. Il faudra que tu m'expliques comment tu juges les personnes ?
Alors que Drago Malefoy et ses acolytes s'apprêtaient à jeter un sort à Tristan, Percy Weasley arriva à son tour dans le compartiment.
- Qu'est-ce qu'il s'est passé, ici ? Je vous rappelle que je suis préfet en chef. Demanda Percy en montrant son insigne.
Ron et Hermione qui n'avaient jusque-là pas bougé, sortirent de leur mutisme. Ce fut Hermione qui parla la première.
- Malefoy et ses deux gorilles sont venus nous insultés comme ils ont l'habitude de le faire. Et Tristan est intervenu. Ne supportant pas de se faire rabrouer, Malefoy, allait lui jeter un sort juste avant que tu n'interviennes, Percy.
- 30 points en moins pour les Serpentard et que je ne vous y reprenne plus. Sortez de ce wagon.
Tandis que les Serpentard prenaient la direction de leur wagon, les célèbres jumeaux Weasley choisirent de semer la discorde. Ils passèrent chacun leur tour la tête dans le compartiment.
- Mais c'est notre préfet en chef préféré, dis-moi George.
- Il tient son rôle très à cœur, n'est-ce pas Fred ?
- Il y a combien de Weasley à Poudlard ? S'exclama Tristan complètement dérouté de voir autant de roux autour de lui.
- Nous sommes cinq à Poudlard et sept enfants dans la famille. Tu entres en deuxième année si je me trompe pas, tu seras donc avec Ginevra notre plus jeune sœur. Tu ne l'as pas encore rencontré ? Débita Percy comme à son habitude.
- Non pas encore. Merci de nous avoir débarrassés de la fouine et de ses deux molosses, on ne serait pas sorti de l'auberge sans toi, répondit Juliet à la place de Tristan.
- De rien, lui dit Percy. Tu es Juliet Lupin, la fille du professeur de Défense contre les Forces du Mal.
Elle hocha la tête en guise de réponse.
Tristan, Juliet, j'ai été ravi de faire votre connaissance. On se revoit pendant la répartition.
Quand Percy sorti du compartiment, il emmena avec lui ses deux frères super collant.
- En fait, jolis surnoms, dit Tristan lorsque le calme fut revenu.
- Je crois que tu déteins sur moi, lança Juliet en lui tirant la langue.*(référence à Malefoy)
Le groupe ricana pendant plusieurs minutes, quand soudainement le train s'arrêta.
- Pourquoi on s'arrête ? On n'est pas encore arrivé…commença Ron.
Et brusquement les bagages tombèrent de leurs filets, toutes les lampes s'éteignirent d'un coup et le convoi fut plongé dans une totale obscurité.
- Qu'est-ce qu'il se passe ? Demanda Harry en prenant la direction de la porte coulissante qui venait de se fermer.
- Ouille ! s'exclama Hermione. C'était mon pied.
- Désolé, s'excusa Tristan en s'assaillant.
Harry reprit sa place à tâtons.
- Tu crois que le train est en panne ? Dit Ron en posant la première question qui lui vint en tête.
- Je n'en sais rien, répondit sèchement Tristan.
Il y eut une sorte de couinement et Harry distingua la silhouette sombre de Ron qui essuyait la fenêtre du plat de la main pour essayer de voir au-dehors.
- Il y a du mouvement commenta Ron. On dirait que quelqu'un monte dans le train.
Le wagon s'ouvrit soudain et quelqu'un tomba lourdement sur les genoux de Harry.
- Excuse-moi. Vous savez ce qu'il se passe ?
- Salut Neville, dit Harry en le soulevant par un pan de sa cape.
- Harry c'est toi ? Tu peux me dire ce qu'il se passe ?
- Aucune idée, assieds-toi…
Il y eut alors un sifflement enragé et gémissement de douleur. Neville avait essayé de s'asseoir sur Pattenrond le chat d' Hermione.
- Je vais aller voir le machiniste pour lui demander ce qui arrive, dit la voix de cette dernière.
Harry sentit qu'elle passait devant lui, puis il entendit le bruit de la porte suivi de deux cris de douleur.
- Qui est là ?
- Ginny?
- Hermione ?
- Qu'est-ce que tu fais là ?
- Je cherchais Ron.
- Entre et assieds-toi.
- Pas ici, dit précipitamment Juliet. Je suis là.
- C'est qui ?
- Juliette Lupin.
- T'es la nouvelle. Percy m'a…
- Silence ! lança soudain une voix rauque.
Le professeur Lupin semblait enfin s'être réveillé. Tout le monde se tut et Juliet s'exclama : « Papa, dis-moi qu'est-ce qu'il y a ? ». Il y eut un faible craquement et une lueur tremblante éclaira le compartiment. Le professeur Lupin tenait au creux de sa main une poignée de flammes qui illuminaient son visage gris et fatigué. Il avait les yeux vifs, néanmoins, et un regard en alerte.
- Restez où vous êtes, dit-il de sa voix rauque.
Il se leva lentement en gardant sa baguette pointé droit devant lui. Mais la porte du compartiment s'ouvrit avant que le professeur ait eu le temps de l'atteindre.
- Des détraqueurs, s'écria Tristan, écartez-vous. Il leva sa baguette en direction de l'ombre. Les mêmes flammes apparurent.
Debout dans l'encadrement, éclairée par les flammes vacillantes, se dressait une haute silhouette enveloppée d'une cape, le visage entièrement dissimulé par une cagoule. Le nouveau venu était si grand qu'il touchait presque le plafond. Harry ainsi que Juliet baissèrent les yeux et ce qu'ils virent leur retourna l'estomac. Une main dépassait de la cape, une main luisante, grisâtre, visqueuse et couverte de croûtes, comme si elle s'était putréfiée dans l'eau…
Juliet détourna les yeux, déglutissant doucement, tandis qu'Harry n'eut pas vraiment le temps. La créature avait senti son regard, la main disparut dans les plis de l'étoffe noire. Alors, l'être dissimulé sous la cagoule que Tristan avait appelé Détraqueur prit une longue inspiration qui produisit une sorte de râle. On aurait dit qu'il essayait d'aspirer autre chose que de l'air. Un froid intense envahit le compartiment. Lentement, Harry, son propre souffle se figea dans sa poitrine. Le froid lui traversait la peau et se répandait dans tout son corps. Puis il sembla tomber à mesure que des cris venu de très loin lui parvienne.
- Harry! Harry! Ça va ? Lui demanda une voix qu'il reconnut comme étant celle de Juliet sa nouvelle amie. Elle s'était accroupit à ses côtés et lui caressait les cheveux.
- Qu…quoi ?
Harry ouvrit difficilement les yeux. Il y avait des lanternes au-dessus de lui et le plancher vibrait : le Poudlard Express était reparti et les lumières s'étaient rallumées. Apparemment, il était tombé par terre après avoir glissé de son siège. Ron et Hermione l'entouraient. Il y avait également Tristan et le professeur Lupin qui semblaient discuter d'un sujet qui fâche dans un coin du compartiment. Neville et Ginny se tenaient en retrait, ils regardaient par la fenêtre et lui jetaient des coups d'œil fréquemment. Harry se sentait mal. Lorsqu'il leva la main pour rajuster ses lunettes, une sueur froide lui couvrait le front. Quand Ron le hissa sur son siège, Hermione s'assied à sa droite en l'enlaçant.
- Comment tu te sens ? demanda Hermione d'une voix anxieuse.
- Ca va, répondit Harry en jetant un dernier coup d'œil vers la porte.
Juliet rejoignit son père et Tristan.
- Papa tu veux bien me dire ce qu'il s'est passé et pourquoi Harry s'est évanouit ?
Ce dernier fixa son regard dans celui de la jeune fille. L'air de dire « Je me suis vraiment évanouit ! ». Elle acquiesça.
- Connaissiez-vous l'existence de ces créatures ? commença Lupin.
Les cinq jeunes sorciers firent non de la tête, et Juliet continua.
- J'ai déjà entendu parler des détraqueurs mais maman m'avait dit qu'ils étaient les gardiens d'Azkaban.
- En temps normal, ils le sont…
- Ils cherchent Sirius Black ? l'interrompit Ron.
Le professeur Lupin ne répondit rien, son silence ne fit qu'acquiescer son dire. Un craquement soudain les fit sursauter. Leur nouveau professeur était en train de casser en plusieurs morceaux une énorme tablette de chocolat, il en distribua à tout le monde puis il prit place en face d'Harry, Ron et Hermione.
- Je crois que les détraqueurs ont un plus grand pouvoir sur vous que sur nous autre à cause de votre vécu. Vos failles attirent plus facilement les détraqueurs vers vous, enfin c'est une supposition.
Ensuite, il se releva et se dirigea vers la porte. « Excusez-moi, il faut que j'aille dire quelque chose au machiniste… »
Lorsqu'il disparut dans les couloirs, Neville se leva et s'avança en direction de Juliet et de Tristan qu'il ne connaissait pas encore.
- Je ne vous ai jamais vu à Poudlard, qui êtes-vous ?
- Je m'appelle Juliet et lui c'est Tristan, nous entrons directement en deuxième année.
- Attend, dit Neville en examinant Tristan, tu as réussi à faire fuir le détraqueur avec un professeur. C'est incroyable et tu as quoi, douze ans ?
Le dénommé Tristan ne prit pas la peine de répondre et sortit du compartiment.
- Non mais regarde le, quelle arrogance s'exclama Ron.
- J'ai dit ou fait quelque chose…
- Ne t'inquiète pas Neville, il n'est pas méchant. Dit Juliet qui avait ignoré la remarque de Ron.
Recroquevillée dans son coin, Ginny, les yeux encore rouge, se décida de couper court la conversation.
- J'ai eu une sensation bizarre, comme si j'allais perdre à tout jamais l'envie de rire, dit-elle d'une voix tremblante.
- A priori, s'empressa d'ajouter Hermione, on a tous plus ou moins ressenti ça.
Quelques minutes plus tard, le professeur Lupin revint accompagné de Tristan.
Nous arrivons à Poudlard dans dix minutes, annonça-t-il.
