Hello, première fic que je poste sur le site, ou tout du moins que je poste tout court. J'espère que vous l'aprécierez ^^. C'est un peu court je le conçois mais ce n'est que le prologue. Les autres seront plus long. Sinon concernant le rythme de parution, je ne peux pas vraiment vous dire. Mais j'essaierais de faire au plus vite. S'il y a des fautes prévenez moi, et s'il y en a trop grondez moi, mais pas trop fort s'il vous plait.
disclaimer : Tout est à JK Rowling bien entendu sauf les Levinson et puis...puis c'est tout.
Prologue : Une odeur de pamplemousse ou comment la curiosité peut être un joli défaut par Olivia Levinson
Olivia Levinson était une jeune femme de 23 ans à la vie parfaitement banale. Elle avait deux parents merveilleux qui les avaient élevés, son frère et elle avec des règles et des valeurs très justes. Cette éducation avait fait d'elle une jeune femme dotée d'une grande générosité ainsi que d'un caractère calme et tolérant. Elle avait la capacité de se faire apprécier facilement et elle aimait beaucoup rendre service, c'est d'ailleurs pour cette raison qu'elle avait choisi le métier d'infirmière qui la passionnait réellement. Olivia vivait donc une vie paisible au cœur de Londres, dans un petit appartement simple mais coquet.C'était une jeune femme brune aux yeux marrons, elle avait aussi le teint halé qui était du à ses origines hispaniques.
La jeune infirmière était en train de sortir de l'hôpital dans lequel elle travaillait, afin de se rendre chez elle pour pouvoir enfin aller se coucher après la journée infernale qu'elle venait de vivre. Elle s'occupait en effet d'un vieil homme particulièrement agaçant, Mr Simmons qui n'avait pas arrêté de se plaindre et de demander toutes sortes de choses futiles ou inimaginables. Il se mettait à hurler dès qu'elle refusait de lui apporter ce qu'il voulait et c'était elle qui se faisait enguirlander par ses supérieurs. Le pire était que ce vieil homme n'était même pas sénile.
Olivia rentrait chez elle à pied car elle n'habitait pas très loin – c'était d'ailleurs pour cette raison qu'elle était toujours appelé la première quand il y avait une urgence- et aussi car elle aimait beaucoup marcher la nuit, alors que la ville s'endormait et que le calme revenait s'installer dans les rues. Son appartement était situé derrière un parc qu'elle devait traverser afin de s'y rendre. Il était assez grand et elle n'aimait pas trop s'y aventurer la nuit mais elle restait dans la grande allée qui était, elle, bien éclairée ce qui calmait ses craintes la plupart du temps.
Alors qu'elle marchait d'un pas vif, pressée de rentrer chez elle, elle aperçut alors une forme assise sur un banc un peu plus loin. Elle se mit sur ses gardes car il y avait souvent des gens étranges qui rodaient dans ce parc la nuit et ralentit le pas afin de faire le moins de bruit possible avec ses talons. Le mieux dans ces cas-là était de ne pas se faire remarquer. La silhouette devenait de plus en plus précise et Olivia relâcha le souffle qu'elle ne se souvenait pas avoir retenu quand elle vit qu'il s'agissait de quelqu'un de petite taille, qui que ce soit elle pourrait se défendre. Elle savait que son frère se foutrait de sa gueule s'il la voyait il lui dirait surement qu'elle devenait parano mais elle préférait être trop prudente que de se retrouver dans la rubrique nécrologique du journal du lendemain.
Elle était suffisamment proche maintenant et elle pouvait voir qu'il s'agissait en fait d'un petit garçon. Olivia fronça les sourcils. Que faisait un garçon dehors à cette heure-ci ? Et où étaient ses parents ? Furent les premières questions que la jeune femme se posa en voyant l'enfant qui regardait ses pieds tandis que ces derniers se balançaient. Il ne devait pas avoir plus de six ans et il était pourtant vêtu d'habit dix fois trop grand pour lui. De là où elle était elle pouvait voir que le garçon avait des cheveux bruns. Elle était maintenant tout proche du banc mais hésitait à aller voir le petit.
Sa curiosité la poussait à y aller mais d'un autre côté, cela ne la regardait pas et le garçon ne semblait pas effrayé donc elle ferait mieux de retourner chez elle pour pouvoir enfin dormir. Sa curiosité prit le dessus sur sa fatigue et elle fit demi-tour, marchant jusqu'au banc et s'asseyant dessus. Le petit ne releva pas la tête vers elle et continua de regarder le sol.
- Bonsoir, fit-elle pour engager la conversation. Elle espérait de cette façon que le petit brun lève la tête vers elle, et c'est ce qu'il fit. L'infirmière écarquilla les yeux quand elle vit ceux de l'enfant. Elle avait en face d'elle les plus beaux yeux qu'elle n'avait jamais vus (bien qu'ils soient cachés par d'horribles lunettes). Deux émeraudes la fixaient et le petit garçon lui rendit son bonsoir d'une voix au teint clair. La jeune femme sourit doucement, le garçon était adorable.
Bon que pouvait-elle lui dire maintenant, lui demander ce qu'il faisait là directement n'était surement pas une bonne idée. Elle ne voulait pas qu'il panique. Se présenter serait déjà une bonne chose.
- Je m'appelle Olivia et toi ?
- Harry, madame. Répondit-il poliment.
- Et quel âge as-tu Harry ?
- J'ai 7 ans. La jeune femme était étonnée, le petit faisait plus jeune, mais c'était certainement à cause des vêtements qu'il portait. Bon le garçon ne semblait pas effrayé et elle avait vraiment hâte d'être dans son lit donc elle décida de poser maintenant les questions délicates. Elle vit le garçon bailler et c'est vrai que celui-ci paraissait épuisé. Ce n'était pas vraiment étonnant vu l'heure qu'il était. Un enfant de cet âge devrait déjà être couché depuis plus de deux heures maintenant.
- Dis-moi Harry, que fais-tu ici à cette heure ?
Le garçon se mordit la lèvre semblant hésiter sur ce qu'il devait répondre. La jeune femme fronça les sourcils, vu la réaction de l'enfant il y avait donc bien un problème. Il ne la fixait plus et son corps s'était tendu.
- je vous le dis si vous me promettez de ne pas appeler la police. Il la regardait maintenant, de la détermination plein les yeux, attendant qu'elle lui réponde. La jeune femme, elle ne savait pas quoi faire, devait-elle lui promettre ? Mais si c'était grave elle ne pouvait pas rester là à ne rien faire ! Bon autant faire ce que Harry lui demandait, elle agirait en conséquence.
- Je te promets de ne pas appeler la police. Fit-elle en mettant une main sur son cœur. Autant jouer le jeu à fond. Le petit la regarda les yeux plissé, un moment, surement pour voir si elle disait la vérité ou non puis il dit:
- Je crois qu'on m'a abandonné. Sa voix était calme, presque indifférente et la jeune femme ne su pas si c'était le ton sur lequel il l'avait dit ou l'information en elle-même qui la choqua le plus.
- Hein ? Mais qu'est-ce que tu racontes ! s'exclama la jeune femme perdue.
Le petit lui jeta un regard agacé et Olivia eut l'impression qu'ils avaient inversés les rôles et que c'était elle la petite fille.
- Qu'est-ce qui te fais croire que tu as été abandonné ?
Le petit lui jeta un regard torve, qui le vieillissait terriblement et répliqua :
- Le fait que je sois dans ce parc à 10 heures du soir peut-être ? Et aussi le fait que ma tante m'ait dit de rester là et de ne surtout pas dire leur nom de famille. J'ai tout de suite su qu'elle allait me laisser là, elle avait son air pincé qu'elle a toujours quand elle est anxieuse.
Le fait qu'Olivia soit choquée était un euphémisme, le garçon disait cela d'un ton tellement neutre, presque désinvolte, comme si être abandonné n'était pas quelque chose de grave. Et puis c'était quoi cette tante qui laissait son neveu dans un parc comme ça !
- Et tes parents où sont-ils ? La jeune femme ne comprenait décidément plus rien.
- Mes parents sont morts, je vis chez ma tante et mon oncle depuis que j'ai un an.
Le petit avait vraiment triste cette fois et la jeune femme se mordit la lèvre, sentant qu'elle avait fait une gaffe.
- Vous allez appeler la police ? Olivia sentit une pointe de crainte dans la voix de l'enfant. L'infirmière était dépassée par les évènements. Elle n'avait pas envie de trahir la confiance du petit mais elle ne pouvait pas rester les bras croisés. Abandonner un enfant comme ça c'était horrible, et ce même si ce n'était pas le sien. Elle se tourna vers l'enfant, et vit qu'il la regardait avec colère, comme s'il avait deviné qu'elle allait rompre sa promesse.
- j'en étais sur, vous êtes comme tous les autres adultes ! Vous faites des promesses que vous ne tenez pas et vous ne prenez même pas l'avis des enfants en compte, car vous vous sentez supérieurs à eux ! Vous me dégoutez.
Il s'était levé à la fin de sa tirade et s'apprêtait à partir sous le regard choqué d'Olivia qui ne s'attendait pas à une explosion pareille de la part du gamin qui lui avait paru si calme. De plus, le gamin n'avait pas tord, les adultes ne faisaient pas attention aux sentiments des enfants, elle l'avait vu assez souvent à l'hôpital pour le croire mais ce n'était pas volontaire, les adultes était censés protégés les enfants et c'est pour cela qu'ils prenaient des décisions à leurs places.
- attends !fit-elle en l'attrapant par le bras afin qu'il ne s'enfuit pas. Elle ne pouvait décidément pas le laisser partir dans les rues, seul et la nuit de surcroit. Harry était peut-être foutrement mature pour son âge -d'après ce qu'elle avait pu voir- mais ce n'était pas une raison pour le laisser faire.
- Pourquoi tu ne veux pas que je prévienne la police, abandonner un enfant est un acte très grave Harry !
- Vous croyez que je ne le sais pas, fit-il hargneusement, Olivia vit qu'il avait les larmes aux yeux et cela lui fit mal au cœur, cette situation semblait le toucher plus que ce qu'il voulait le montrer. C'était normal aussi, le garçon n'avait que sept ans.
- Mais je ne veux pas retourner là-bas, et c'est ce qui se passera si vous prévenez la police, dans le meilleurs des cas je serais envoyer dans un orphelinat et je ne sais même pas si c'est vraiment mieux vu ce qu'on en dit. Je préfère encore vivre dans la rue ! Alors oubliez moi et laissez moi vivre comme je l'entends.
Ces yeux verts étincelaient de colère, et la jeune femme ne pu qu'être touchée devant ses propos. D'après ce qu'elle pouvait comprendre la vie du petit n'avait pas été facile avec sa tante. D'ailleurs elle demandait comment celle-ci pouvait encore dormir tranquillement en sachant que son neveu était dehors en pleine nuit, perdu dans un parc.
- Quel est ton nom de famille Harry ? Le petit semblait s'être calmé, sa colère avait lui probablement prit le peu de force qu'il lui restait. Il semblait résigné à présent et s'était rassit sur le banc.
- Potter, mais c'est le nom de mes parents. Je pense que le nom de mes tuteurs vous intéressera plus. C'est Dursley. S'il vous plait ne leur dites pas que c'est moi qui vous l'ait dis, cela m'évitera des ennuis.
- Je ne vais pas appeler la police Harry, et tu ne retourneras pas chez tes tuteurs pour le moment, enfin si on peut vraiment les appeler ainsi vu qu'ils ne méritent pas ce titre.
Le garçon releva la tête brusquement, et son visage s'éclaira enfin. Il souriait franchement pour la première fois et la jeune femme ne put que se féliciter de son choix.
- Nous sommes tous les deux épuisés et je pense qu'une bonne nuit de sommeil nous permettra de mieux réfléchir aux possibilités que nous avons. Alors, je te propose de venir dormir chez moi cette nuit... Non d'ailleurs ce n'est pas une proposition mais un ordre.
Le petit semblait réjouit et gêné à la fois ce qui donnait un mélange attendrissant.
- Merci beaucoup...
Olivia s'accroupit et regarda le petit dans les yeux.
- Cependant je vais devoir rompre ma promesse Harry, car nous devrons tout de même aller voir la police tu ne peux pas rester sans tuteur. Mais, fit-elle en voyant que le petit brun allait protester, je ferais tout pour que tu ne retournes pas chez les Dursley et cette fois-ci je te fais une promesse que je compte tenir.
Le petit garçon avait de nouveaux les larmes aux yeux et la jeune femme le prit tendrement dans ses bras. Alors, Harry pleura de tout son saoul, parce que c'était la première fois qu'on l'enlaçait de cette façon. Il pleura de joie parce qu'il sentait que son futur allait être meilleur grâce à cette femme. D'ailleurs le petit remarqua que celle-ci sentait affreusement bon, ce qui le fit sourire. Une délicieuse odeur de pamplemousse.
Voilà j'espère que ça vous a plus, auquel cas je mettrais la suite sinon bah...je la posterais tout de même au cas où ^^
Le deuxième chapitre, dans deux/trois semaines je pense. Je l'ai déjà commencer mais comme je pars en vacance vendredi je n'aurais pas internet, mais où va le monde !
Mylo
