Bonjour tout le monde ! Je m'excuses pour le retard pris sur la publication de mes histoires mais je suis prise dans un déménagement qui n'en finit plus ...
L'histoire reprend mon personnage principal de "Vacances surprises", Mia, mais dans un autre contexte. C'est une scène qui me trotte dans la tête depuis un moment mais qui ne colle pas avec ce que je veux faire de mes personnages dans l'histoire.
Enfin, finit la blablate, place à un petit one shot sur mon personnage préféré de Walking Dead ;) !
Sur ce Bonne Lecture et à très vite pour la suite :) !
On s'est rencontré au détour d'une forêt, il y a de cela quelques mois. Notre rencontre a été des plus ordinaires. Après une confrontation silencieuse, nous avions commencé à nous menacer sans oublier de nous affubler de merveilleux noms d'oiseaux. Je dois dire que pour un bouseux, il avait une sacré imagination. Il était seul ce jour là et je ne peux dire, même aujourd'hui, si cela fut une bonne chose que se soit lui que je rencontre et pas un autre. Glenn, Rick, Abraham ou bien Eugène, je crois bien que j'aurais préféré tomber sur un de ceux là plutôt que sur lui. Je ne le déteste pas, mais Je ne l'aime pas non plus. Je m'entends bien avec chaque personne qui compose leur groupe et même avec certains habitants d'Alexandria, mais avec lui rien à faire. Il n'y a que l'indifférence mêlé à un certains respect face à ce que la vie nous a obligé à vivre ensemble. Mais ce n'est pas pour rien que je vous parle de lui aujourd'hui.
Denise est morte hier et c'était mon tour de garde lorsque lui et Rosita ont ramené son corps. Des morts nous en côtoyons tous les jours. La peine que cela m'inflige habituellement s'est estompé au fil des années. Si au début elle semblait insurmontable, maintenant, elle s'apparente plus à une légère torpeur qui m'envahit et qui disparaît le lendemain. J'ai perdu mon petit frère un an après le début de l'épidémie. Même si je me souviens encore la force avec laquelle le désarroi s'était emparée de moi, je n'en ressens plus la violence. J'ai repoussé tout ça très loin au fond de ma mémoire. Et pourtant, alors que je me tiens devant le plateau du pick-up contenant le corps sans vie de Denise, mon regard croise le sien et ce que j'y vois m'atteint en plein cœur. Cette homme avec qui je ne partage rien, mis à part une indifférence cordiale, vient subitement de remuer quelque chose en moi que je croyais perdu.
Après la surprise et le déni, qui n'ont franchement pas duré très longtemps, c'est la fascination qui prends le dessus. Une fascination étrange et enivrante . Je l'observe lorsqu'il l'enterre tout en discutant avec Carol, ressortir de la maison où il vit, bidouiller une chose et une autre. Je l'observe dans ses moindres faits et gestes jusqu'au couché du soleil. Il n'est pas difficile à suivre étant donné qu'il est tout le temps à l'extérieur. Il n'y a que de rares moments où il sort de mon champs de vision et où mon cœur cesse à nouveau de battre. Tous ses gestes me paraissent important et curieux à la fois. S'il à encore ça dans les yeux, je le veux. Je le veux tellement…
Je sais où se trouve sa chambre. Je m'entends bien avec Carol et avant qu'elle emménage avec Toby, elle m'a plusieurs fois invité chez eux pour dîner. Je n'ai donc aucun mal à m'y rendre pendant la nuit. Toutes les maisons sont faites quasiment sur les mêmes plans, cela rend donc les choses faciles. J'y pénètre sans bruits et sans problèmes. Je veux encore de cette chose qui me fait tourner la tête, de cette émotion que j'ai vu passé dans ces yeux plus tôt et dont je ne penses pas vouloir me passer un jour. C'est une véritable obsession depuis quelques heures. Je grimpes les marches silencieusement et finis rapidement par arriver devant sa porte. Je l'ouvre sans hésitation et la referme doucement. Je pensais le trouver endormi. Je pensais avoir était assez discrète pour ne pas m'être fait remarqué, mais c'était sans compter sur l'homme en question et ses compétences particulières. Je me retrouve plaqué à la porte doucement mais fermement, ces mains encrées dans mes bras.
-« Qu'est-ce que tu fais là ? » Il n'y a aucune animosité dans sa voix. Elle est douce, basse et caressante. Je déplore l'obscurité qui nous entoure. Je ne peux pas voir ses yeux. Je ne peux pas m'en nourrir à nouveau.
-« J'ai besoin de toi. » Cela ne m'empêche pas de le fixer. Je n'ai aucun mal à déterminer où se trouve son visage tant son souffle heurtant ma peau est proche. Ses mains desserrent leur prise progressivement, et alors que la gauche part rejoindre ma hanche, la droite remonte vers mon visage et en suis délicatement l'ovale. Son front vient se poser sur le mien et il exhale un soupir rempli de promesses. C'est l'autorisation que j'attendais et sans plus de cérémonie, je glisse mes mains sous son T-shirt et le rapproche de moi au possible. Sa bouche à rejoins ma joue et ses lèvres ne font que l'effleurer, envoyant son souffle devenu laborieux percuter mon cou en une myriade de frissons électriques. Je veux cet air qui entre et sort de son corps. Je veux le respirer et m'enivrer de ce qu'il ressent. Je décale ma tête sur le côté, faisant glisser sa bouche sur ma peau.
-« Attends. » Ses lèvres effleurent les miennes lorsqu'il prononce ce mot et je les respire enfin. La peine, l'inquiétude, la peur, l'incertitude. Elles m'envahissent toutes par vague me clouant sur place. Ma respiration devient laborieuse à son tour et les larmes me montent aux yeux. J'ai mal au cœur. Affreusement. J'ai besoin de lui pour ressentir le reste, mais il ne semble pas vouloir me le donner maintenant. Sa main a quitté ma hanche pour atterrir sur la porte derrière moi, éloignant son corps du mien. J'attends. Je ne sais pas quoi exactement car ses yeux restent invisibles aux miens, mais j'attends. Et l'attente est interminable. Elle me laisse en proie à tous mes démons.
-« S'il te plait... » Ma voix, suppliante et éraillée, aux accents emplis de larmes, atteint mes oreilles. J'ai l'air pathétique, mais c'est le dernier de mes soucis à cet instant. Mon cœur cogne durement contre ma poitrine. Je suis au bord du gouffre et il attends encore. J'agrippe son T-shirt désespérément, et il réagit enfin.
-« Mia... » Nos corps se trouvent et je me sens envahis par de nouvelles sensations. Le soulagement, l'envie, le désir. Violent. Sa main dans mon cou m'oblige à le lui tendre et sa bouche entre enfin en contact avec ma peau. Il me dévore, me caresse, il est partout et j'aime ça. Je sens son excitation contre mon ventre et cela accentue la mienne. J'écarte légèrement les jambes et il en profite pour y glisser une des siennes. Elle entre directement en contact avec mon centre, diffusant une première onde de plaisir plus forte que les autres. Il n'a toujours pas atteint mes lèvres et je le déplore, les recherchant fébrilement.
-« Dis-le. »
-« Embrasse-moi. »
Cela ne semble pas être là réponse qu'il attendait car il me retourne dos à lui et colle le haut de mon corps au mur. Le dos cambrait au possible, son érection contre mes fesses m'arrache un long gémissement de plaisir qui se répercute directement entre mes jambes. Après avoir dégagé mes cheveux, ses lèvres retrouvent rapidement leur place, mais il n'en reste pas là. Sa main glisse sous mon haut et rejoins mon sein. Il soulève le bonnet de mon soutien gorge et l'englobe. La caresse de sa main rêche à cet endroit déclenche une série de frissons des plus surprenant, m'envoyant un peu plus vers les hautes sphères du plaisir. Je le sens partout. Ses lèvres soudées à ma peau, ses hanches pressées contre les miennes, ses mains se baladant sur mon corps. Elles ne restent d'ailleurs pas longtemps à leur place. Sa main gauche glisse en dessous de mon sein tandis que la main droite part là où je ne l'attendais plus. Il n'avait aucun besoin de faire ça, j'étais déjà prête à l'accueillir depuis longtemps. Son doigt glisse de haut en bas et mon bassin imprime le même mouvement. La sensation est exquise et j'en tremble encore plus. Il geint à mon oreille et ses hanches m'accompagnent.
-« Dis-le. »
-« Prend-moi. »
Il ne le fait pas mais cède à ma première demande. Il me retourne vers lui et ses lèvres s'écrasent violemment sur les miennes. Entre deux baisers, il me retire mon t-shirt et j'en fais de même. Mon soutien gorge subit le même sort et je me colle à son torse. Mes mains s'accrochent à son cou et les siennes m'entourent, une entre mes reins et l'autre dans ma nuque. Le baiser est fiévreux, urgent, dévastateur. Sa langue danse avec la mienne. Nos respirations sont rapides et difficiles. L'air manque, mais peu importe. Si je pouvais choisir ma mort je voudrais que cela soit comme ça. Dans ses bras. Il nous entraîne vers le lit et lorsque ses genoux le heurte, il s'y assoit, levant la tête vers mon visage. Il me regarde quelques secondes et commence à déboutonner mon pantalon. Il accompagne son geste d'un baiser sur mon ventre. Il glisse ses mains de part et d'autres de mes hanches et descend doucement vers le bas. Ses lèvres suivent le mouvement. Je pose mes mains sur ses épaules car la sensation me fait vaciller. Mes jambes ne me tiennent plus. Lorsque j'émerge enfin de ce doux tourbillon, il m'aide à me délester du reste pour finir par m'entraîner rapidement à m'allonger sur lui. Mes seins s'écrasent sur son torse et je retrouve avec plaisir la sensation de son corps collé au mien. Ses mains partent timidement vers le sud et je m'en étonne. J'arrache difficilement mes lèvres des siennes pour comprendre, mais il ne m'en laisse pas l'occasion, les rabattant immédiatement pour m'empêcher de parler. Cela dure un moment. Je profite de la douceur de ses lèvres et de la force de son étreinte. Je m'y sens tellement bien, tellement moi, tellement vivre.
-« Dis-le. »
-« Aime-moi. »
Son pantalon irrite l'intérieur de mes cuisses et la sensation désagréable prend le pas sur le bien être du moment. Mes lèvres dérivent sur son corps. Il est encore beaucoup trop habillé. Aidé de mes mains, je descends sur son torse. Il a un goût de paradis et les sons que mes attentions lui provoquent sonnent à mes oreilles comme la plus sensuelle des mélodies. J'atteins enfin la ceinture. Je suis de mes doigts l'oblique de sa hanche qui s'y perd. Il halète en réponse, et ses hanches s'élèvent légèrement vers le haut. J'en profite pour le faire glisser sur ses jambes, terminant par débarrasser ses pieds. Il ne me laisse pas le temps de l'observer. Il se relève et m'attire dans ses bras. Le lit heurte mon dos et je sens son poids qui pèse agréablement sur mon corps. Nous nous perdons dans un baiser passionné, nous entraînant dans un tourbillon de sensations et de gémissements. J'entoure ses hanches de mes cuisses, accentuant la friction entre nos corps. Les derniers remparts qui empêchaient notre union volent au travers de la pièce. Je me cambre violemment lorsqu'il revient sur moi, rejetant la tête en arrière. Il en profite pour dévorer mon cou offert et jouer de son pouce sur mon sein. L'inéluctable suite se profile à grand pas, mais au dernier moment il s'éloigne juste assez pour me laisser en proie au froid qui contraste violemment avec la chaleur que dégage son corps.
-« Dis-le moi Mia !»
Il gronde, et sa voix fait vibrer mon cœur et mon corps. Une boule se forme dans ma gorge alors qu'il joue toujours à mon entrée. Je prends de grandes inspirations car je sens la panique m'envahir. Il se penche en avant, m'obligeant de sa main à lui faire face. Il s'est légèrement enfoncé en moi, me faisant trembler d'anticipation. Un rayon de lune perce les nuages et je le revois. Je revois clairement ce que j'étais venu chercher en premier lieu dans cette chambre.
-« Dis-le moi, je t'en pris... » c'est sa voix à présent qui est suppliante. Il l'a encore et c'est avec moi qu'il veut le partager.
-« Je t'aime Daryl. »
L'obscurité nous enveloppe à nouveau alors qu'il s'enfonce en moi et confesse ses sentiments au creux de mon cou à son tour.
