Allez... Essayons de poster avec cette horrible mise en page...
Voilà, visiblement, je redoute le pire... Pourrait-on m'expliquer comment on gère les espaces, ici...? Non, parce que c'est complètement buggé, chez moi XD

Enfin bref, j'ai décidé de poster une nouvelle fanfiction malgré ça, en essayant de me motiver pour tout poster sur ce site foiré! =D Oui, véritablement xD (oui, je posterai le dernier chapitre du "Petit Chaperon Rouge" bientôt, je suis juste assez occupé avec le jeu qui en est adapté XD Et aussi très découragée par l'horrible mise en page du site...)
Alors, attention, je tiens à prévenir, cette fiction est TRES dark, mais... Sans rire, quoi. Il est évident que je la classe dans la catégorie Angst, parce qu'il y en a, mais il y aussi de l'amûûûûr, don't worry! 83 Si bien qu'en fait... Cette fiction est principalement "triste" (pour Misaki, du moins), et angoissante : on m'a déjà dit que la suite les stressait xD Apparemment, je dois réussir à retenir les lecteurs en haleine, bon point pour moi o.o M'enfin bon, à voir, j'ai du mal à y croire XD

En tout cas, j'espère que ma fanfiction vous plaira, et que je ne me ferais pas trop lapider ;.;
Merci pour ceux qui me liront, et j'espère que vous me suivrez pour cette fiction ^^


Akihiko Usami

-"Sensei... Je... Je suis désolée."

L'écrivain resta silencieux.
Et donc... C'était comme cela que tout se finissait? Juste... Comme ça?
Usagi était assis dans un des canapés de son salon, la tête baissée, et le visage d'une pâleur inquiétante, devant Aikawa, son éditrice.
Il passa une main dans ses cheveux argentés, en fermant ses yeux fatigués.

-"Je ne pensais pas qu'ils abandonneraient si vite... Je..."

"Je" quoi?
"Je suis désolée"?
Mais qu'est-ce qu'il en ferait, des excuses?
Comme si ça allait l'aider!
Comme si...
Comme si ça allait aider Misaki!
La femme en face de lui se tortilla dans l'embarras, pendant que l'auteur restait silencieux, immobile.
Cependant, personne ne pouvait lui en vouloir. Pas avec ce qu'il vivait depuis des mois, maintenant...
L'éditrice ouvrit lentement la bouche, incapable tout d'abord de sortir le moindre son.
Le plus vieux leva les yeux, et remarqua les efforts vains de l'autre pour essayer de le remonter.
C'était... Etait-ce de la pitié, dans ses yeux, à l'instant? Une étincelle de tristesse, qui le faisait passer pour un être pathétique...?

-"Ne vous fatiguez pas, Aikawa...
-Je...
-POURQUOI?"

Il avait écrasé son poing sur la table, laissant une marque rouge sur celui-ci. Et lentement, il sentit de nombreuses larmes couler sur ses joues, sous les yeux abattus de son éditrice.

-"Pourquoi...? Qu'est-ce que vous essayez de faire, en me disant tout ça...? Alors que... Alors que c'est fini..."

La jeune femme laissa échapper un sanglot silencieux à la vue de celui en face d'elle.
Et pourtant, elle ne devait pas craquer. Non, elle ne devait pas...
Mais comment faire pour ne pas craquer, alors que le garçon qu'ils recherchaient tous depuis plus de six mois avait été déclaré comme mort?
Comment, hein?

-"Sensei... La police a juste dit qu'il n'avait pas-
-Pas été retrouvé! Ils ont laissé tomber! Ils ont laissé tomber MISAKI!"

D'un geste vif, il attrapa la tasse posée sur la table, et la lança contre un mur, la faisant se briser en morceaux, ces-derniers s'étalant sur le sol.
Mais qu'importe, de toute façon?
Qu'est-ce que c'était, à côté de la vie qu'avait perdue son amant? Qu'est-ce que c'était, à côté de l'amour, de la lumière qu'il avait perdus?
Il se laissa tomber à genoux sur le parquet, des larmes sans fin coulant le long de son visage.
C'était fini.
Et si la vie de Misaki était finie... Alors comment était-il supposé vivre la sienne?
Il n'était plus rien... Plus rien...

-"S... Sensei..."

Il leva à peine les yeux, pour découvrir Aikawa juste devant lui.
Elle était également en train de pleurer.

Misaki ne manquait pas seulement à Usagi, après tout...
Il manquait à tout le monde. Sans aucune exception.
Takahiro avait été effondré lors de sa disparition, autant que l'écrivain, bien que leur relation soit très différente. L'auteur n'en avait pas parlé, cependant.
A quoi bon jouer sur ce terrain...? Misaki était déjà porté disparu (et "mort", maintenant...), alors pourquoi aller jusqu'à abattre Takahiro?
Voilà... Il valait mieux le laisser s'en remettre petit à petit.
Bien qu'en ce moment... Il devait probablement vouloir mourir au même point que lui. Aucun doute là-dessus.

Son père était également venu le voir, pour tenter de l'aider à remonter.
Mais il n'avait même pas accepté de le voir.
Pourquoi aurait-il accepté de voir une personne qui ne pensait aucun mot de ce qu'elle disait...? Il l'avait simplement renvoyé chez lui, sans même ouvrir la porte qui les séparait.
Quand à Haruhiko... Il ne s'était pas prononcé, mais il était évident que ce dernier n'était surement pas resté indifférent à la nouvelle.

"Misaki..."

Pourquoi était-ce si difficile...?
Pourquoi...? Pourquoi lui...?

Usagi donna un nouveau coup de poing à la table, tandis qu'Aikawa se laissa tomber à ses côtés, pour le rejoindre dans ses pleurs.

Misaki Takahashi

Mouillé...
C'était mouillé. Par terre. Là. Le sol.

"... Hum...?"

Il avait les yeux fermés, si bien qu'il ne pouvait pas vraiment voir où il se trouvait. Il savait néanmoins qu'il était couché dans un endroit humide, froid, et à peine silencieux, où il pouvait percevoir quelques bruits extérieurs. Son esprit n'était pas au meilleur de lui-même, et penser était déjà un grand effort en soi : il avait déjà une douleur désagréable qui lui martelait la tête.
C'était comme s'il s'était réveillé d'une longue anesthésie : Il n'avait pas une grande notion de l'endroit où il se trouvait, et ses souvenirs étaient flous, bien que toujours là.

Misaki ne tenta même pas de se relever.
Rester couché était mieux. Parce qu'il savait que ça ferait mal, s'il se levait.
Ce n'était pas comme si c'était nouveau pour lui... N'est-ce pas? Après tout... Depuis combien de temps avait-il vécu cette incessante torture...?
A souffrir pour le plaisir d'un homme? A entendre des cris sans interruptions venant de tous les côtés?
A supplier Usagi de venir le chercher...?

Il gémit pitoyablement : il ne voulait pas se rappeler. Ca faisait trop mal.
Avec difficulté, il tenta de changer de position, pour en trouver une plus confortable, néanmoins gêné par son très long T-shirt blanc.

"C'est..."

Pris d'un doute, il effleura la texture du sol.
Cette texture... Qu'est-ce que...?
Doucement, il ouvrit un œil. Puis le deuxième.

De... De la lumière...?
Il voyait assez flou, cependant, il était parfaitement capable de distinguer quelques ronds de lumière dans un monde rempli d'obscurité.

"Où est-ce que je suis?"

L'étudiant bougea son bras pour essayer de se lever, et écarquilla les yeux à ce qui avait touché son bras.
De... De l'eau? Est-ce que c'était une flaque, par terre?
Mais où est-ce qu'il était?

Etait-ce encore un jeu de ce démon...? De cet homme qui l'avait...?
Peu rassuré, il respira un grand coup, et déglutit avec difficulté, avant de trouver le courage pour se redresser.

"Non..."

Il cligna des yeux, incapable de croire ce qu'il voyait, au fur et à mesure que sa vue s'éclaircissait.
Il était...
Il était...

"Non... Non... C'est... C'est pas possible..."

Dehors?
Dehors?
DEHORS?
Il était DEHORS?!
Il était en plein milieu de ce qui semblait être une ruelle, mais à partir de ce point, il pouvait très bien distinguer ce qui semblait être une rue, des lampadaires... Un endroit classique pour une ville, entre autre.

Sous le choc, le brun eut un sursaut, et recula, pour se retrouver adossé à un mur.
C'était un jeu... Un jeu... Ca ne pouvait être que ça... Le monstre devait vouloir réduire sa volonté de vivre à néant une bonne fois pour toutes, et... Et il avait trouvé comment faire une fausse rue, avec des faux lampadaires, et...
Sa respiration était au plus haut, accompagnée par de puissants battements de cœur.

"Calme-toi, Misaki... Comment tu es arrivé ici, hein? Rappelle-toi! Tu dois te souvenir! Comment tu es sorti?"

Il ferma durement ses paupières, et agrippa sa tête, recroquevillé sur lui-même.

"Je... Je me rappelle qu'il voulait tester une nouvelle chose sur moi, et ensuite..."

Les seules choses qu'il était capable de voir étaient vagues.
Des images claires parmi des images imprécises, si ce n'était pas abstraites pour la plupart.

"Je me rappelle m'être débattu, mais..."

Après, c'était le noir complet. Rien d'autre ne venait, mis à part une horrible migraine, et il fallait avouer qu'il était loin de souhaiter en avoir une dans une situation pareille.

Une quinte de toux le ramena brutalement à la réalité.
Il ne devait pas rester ici... C'était dangereux.
En admettant que tout ça n'était pas un jeu, et que tout était réel... Rester ici impliquait le risque d'être retrouvé. Et retrouver ce fou... Il préférerait mourir sur place. Avant qu'il ne se fasse rattraper, et que ce soit trop tard.
Parce que si c'était trop tard... Il allait être obligé de rester en vie.
Il avait déjà vécu une longue période avec le démon en personne... Il ne voulait pas recommencer...

"Usagi...!"

Ce nom avait sonné comme une décharge électrique dans tout son corps.
Il allait le retrouver!
Il allait le revoir!
Aussitôt à la pensée de l'écrivain, de grosses larmes se sont formées dans les yeux du faible garçon. Des larmes qu'il ne pensait pas retrouver un jour.
Il fallait croire qu'après un enfer... Les larmes de joie existaient bel et bien...!
Soudain pris d'une force nouvelle, il agrippa le mur, enfonçant ses ongles dans celui-ci, et ainsi, réussit à se tenir debout.
C'était bien la première fois depuis... Depuis combien de temps, déjà?
Depuis combien de temps avait-il renoncé à l'idée de se tenir debout?

Il tituba difficilement jusqu'à la sortie de la ruelle, et examina les lieux.

"Je... Je connais cet endroit, non...?"

Se serait-il évanoui dans un endroit qu'il connaissait? Est-ce qu'il avait beaucoup marché pour arriver jusqu'ici? Ou avait-il seulement le souvenir d'être venu ici pour se cacher?
Ses souvenirs étaient sur le moment trop flous pour distinguer ce qui était... D'avant et d'après. Au niveau de l'enfer qu'il avait passé, pour être plus précis.
Il baissa les yeux, et s'empressa de prendre une longue inspiration.

"Je... Je dois voir ça plus tard... Il faut que je trouve un moyen d'aller chez Usagi."

Usagi.
Usagi.
Usagi.
C'était la seule chose qu'il était à présent capable de penser.
Le retrouver était une chose capitale. Il était maintenant prêt à faire tout et n'importe quoi pour ça...
Même marcher des heures semblait simple pour y parvenir.

Akihiko Usami

Il n'arrivait plus à trouver le sommeil. Il ne s'en étonna pas, du moins.
Il s'y était habitué, depuis la disparition de son amant. Rester seul dans son lit, et laisser son esprit errer en attendant de pouvoir enfin dormir, était devenu une dure routine.
Bien que cette fois soit la plus difficile, parce que les autres fois étaient toujours accompagnées avec l'espoir que Misaki soit retrouvé un jour, des souvenirs qu'ils avaient et auraient ensemble...
Mais cette fois, il n'y avait qu'une immense déprime.
Jamais l'écrivain ne s'était senti aussi vide, incapable de bouger.
Il devait pourtant se rendre à l'évidence.
Takahashi Misaki, la personne qu'il aimait le plus dans le monde, était morte.

Il ne voulait pas y croire, cependant.
Pourquoi, alors que la police avait déclaré les recherches inutiles, avait-il le sentiment que tout était loin d'être fini?

"Il n'est pas mort... Je le saurais, sinon... Je le sentirais."

Ou alors, il était juste en train de devenir fou, et ce n'était qu'une impression créée par son esprit pour éviter de sombrer dans une folie certaine.

"Je refuse d'admettre sa mort... Il est vivant, je le sais!"

Il s'allongea sur le dos, et contempla d'un regard vide son plafond, toujours dans ses pensées.
Jamais il ne pourrait tourner la page.
Rien que le penser ressemblait à une trahison envers Misaki...

"Je suis désolé, Misaki... C'est de ma faute... Si j'avais su... J'aurais été là, je..."

Il ferma durement les yeux, au souvenir exact de la dernière fois où il avait vu Misaki.
C'était un matin comme tous les autres, où le plus jeune venait le réveiller, et où il se faisait attaquer par surprise. Où ils mangeaient ensemble comme à leur habitude. Où Misaki partait comme d'habitude...
Comme d'habitude, certes, mais cette fois-ci, il n'était jamais revenu.

Le plus vieux avait signalé sa disparition quelques heures après avoir senti que quelque chose était anormal.
Il ne l'avait pas attendu à l'université, et quand Usagi était rentré pour le retrouver, personne ne se trouvait dans l'appartement.
Ca lui avait suffit pour comprendre que quelque chose n'allait pas. Il n'a pas appelé la police tout de suite, bien sûr, mais il avait déjà passé des appels à ses connaissances, dont Takahiro, qui lui avait confirmé que Misaki ne se trouvait pas chez lui.
Et c'est ainsi que ça a commencé.
Un jour plus que banal. Rien au monde n'aurait pu prévoir sa disparition...

Tandis qu'il s'apprêtait à chasser ce souvenir douloureux de son esprit, un petit bruit le fit sursauter. Il se redressa légèrement, pour découvrir son portable en train de vibrer sur la table de nuit.

"Je n'ai pas envie de répondre..."

Il soupira, et se rallongea, abattu.
Qui aurait bien pu l'appeler, à cette heure, de toute façon?
C'était sans aucun doute un faux numéro, rien de plus...
"Heureusement que je n'étais pas en train de dormir..."

Sa colère aurait très...

-"Usagi..."

Il avait aussitôt ouvert les yeux, tourné dans la direction ce qu'il avait cru entendre.

Etait-il désespéré au point de croire entendre des voix?
D'entendre Misaki?
Ca avait au moins suffit pour faire battre son cœur à une vitesse impressionnante...
Mais c'était juste son imagination. Il n'y avait aucun moyen pour que...

-"Usagi...!" Une nouvelle fois, sa voix avait retenti de nouveau, un peu moins faible que précédemment.

L'écrivain s'était redressé à une vitesse incroyable, avant de baisser des yeux grands ouverts vers son téléphone...
Etait-ce... Le répondeur qui s'était... Qui s'était enclenché?

"Non... Non, c'est pas possible..."

Sans s'en rendre compte, il bondit presque hors de son lit, et attrapa son portable, qu'il ouvrit et colla à son oreille, incapable de croire une seule seconde ce qui était en train de se passer.

-"... Misaki...? C'est toi?" demanda-t-il, hésitant.

Peut-être était-il juste en train de rêver, ou quelque chose s'en rapprochant...?

Il y eut un bruit faible de respiration à l'autre bout du fil.
Le cœur du romancier était comme arrêté, et son sang était presque figé dans l'attente de ce qu'il allait entendre.
Etait-il fou, ou...?

-"Usagi!"

Il laissa tomber l'appareil.
Misaki.
Misaki.
Misaki! Il était vivant!


C'est fou comme ce chapitre n'est pas clair du tout... XD Oh moins, vous aurez peut-être saisi toute l'horreur qui va suivre...? 8D Non, j'exagère, vraiment... Mais vous devriez aimer, si vous aimez l'angst =D Avec de l'amour guimauve, pour BIEN rester dans le thème 83
J'espère que ça vous a plu, et n'oubliez pas de me laisser un commentaire, pour me dire ce que vous en pensez ^^