Titre : Pardonne moi Ziva ...
Univers : NCIS
Disclaimer : les personnages ainsi que l'univers et l'ambiance de NCIS appartiennent aux créateurs de la série :)
Chapitre 1
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Ziva se retourna dans son sommeil. Ses yeux remuant convulsivement derrière ses paupières. Son inconscient la ramena sept ans auparavant. Un fameux soir d'été. Un nuage de poussière. Le soleil lui brûlait la peau … Les sensations avaient l'air si réelles. Elle se trouvait en Iran. Elle le savait, le pressentait, plus que ne reconnaissait les paysages flous et abstraits façonnés par le rêve. D'une minute à l'autre son portable allait sonner. Comme à chaque fois son angoisse montait à mesure que les secondes passaient. Son sang se glaça quand retenti soudain la berceuse hébreux tant redoutée. La main rêvée de Ziva décrocha et la voix enrouée d'Ari se fit alors entendre, nette comme dans son souvenir.
" Ziva ... C'est ... C'est Tali, elle est ... Elle est morte ! "
...
La mini coupée rouge de l'agent David doubla brusquement la camionnette blanche qui avançait devant elle. Elle avait mal dormi. Et son respect particulier du code de la route s'en trouvait accru. Elle jeta un coup d'oeil dans le rétroviseur juste à temps pour apercevoir le signe de sympathie que lui adressa le conducteur de la camionnette. Elle soupira en accélérant de plus belle et en virant brutalement sur la droite. Son action lui valu une ovation de Klaxon et d'exclamation plus inventive les unes que les autres. Mais l'ex-agent du MOSSAD s'en fichait é était retard, avait mal dormi et en plus, allait sûrement devoir affronter les remarques de ses collègues, un en particulier, sur les cernes grisâtres qui apparaissaient sous ses yeux.
Le bâtiment du NCIS apparaissait au bout de la rue. Une fois arrivée, Ziva gara en vitesse sa voiture et se dirigea vers l'ascenseur. Elle eut a peine le temps d'appuyer sur le bouton d'appel que le ding caractéristique retenti et que les portes s'ouvraient. Stressée par son retard et guidée par l'habitude Ziva fit un pas pour s'engouffrer dedans avant de reconnaître les personnes qui se trouvaient déjà à l'intérieur.
« On est en retard agent David ! »
S'exclama l'Italien en la dévisageant, un sourire mi-narquois mi-amicale scoché sur le visage. L'informaticien debout à ses côtés semblait lui surpris mais ravi et il y avait aussi comme une lueur de soulagement dans ses yeux noisette. La jeune femme lança au premier le regard noir des grands jours accompagné d'un ''joyeux'' :
« La ferme Tony ! »
Elle se tourna ensuite vers le second et dans un sourire, qui se voulait sincère et radieux malgré son humeur massacrante, lui lâcha un :
« Salut McGee ! »
Le jeune homme lui répondit d'un signe de tête amical et d'un grand sourire. DiNozzo, lui, fouillait dans la petite poche son sac d'enquête à la recherche d'un objet quelconque si bien que Ziva n'y prêta pas plus attention. La jeune femme suivit ses collègues qui se dirigeaient vers le fourgon du NCIS. Elle en demanda d'ailleurs les clés au bleu qui d'un regard hésitant lui dit que Tony et lui avait décidé à pierre feuille papier ciseaux que ce serait lui qui conduirait. Ziva lui fit un sourire rassurant et haussa les épaules tant pis, elle ne conduirait pas. D'ailleurs elle se demandait bien pourquoi il prenait la route si tôt, alors que cela faisait des semaines qu'ils ne traitaient que des vieux dossiers. Il y avait sûrement un cadavre qui les attendait là où ils iraient.
« Un marine mort par balle à priori sur le chantier d'un campus dans la banlieue de Baltimore. »
Lui déclara McGee en réponse à la lueur interrogatrice dans les yeux de la brune. Celle-ci acquiesça même si c'était un peu malvenu elle était contente de sortir pour une enquête, elle n'aurait pas supporté une journée d'archivage en plus. Et puis vu l'humeur glacial de leur patron la semaine passée elle se dit en souriant que lui non plus. En y repensant l'ex agent du MOSSAD se demanda où il pouvait être, d'habitude ils arrivaient tous en même temps sur une scène de crime. Elle demanda alors à ses collègues :
« Et Gibbs ? »
- Et bien comme t'es assez en retard, il est déjà partie avec Palmer et Ducky … il nous à aussi demander de te trouver et de t'engueuler si tu n'avait pas de bonne excuse …. Mais bon ce n'est pas la peine je pense. »
Balbutia l'informaticien en rencontrant le regard septique de l'agent David. Arrivée près de la camionnette elle s'apprêtait à ouvrir la porte quand une main lui agita un étrange tube couleur chair devant les yeux. Elle se retourna surprise et tomba nez à nez avec l'Italien :
« Tient ! S'exclama-t-il.
- Et ... Qu'es ce que c'est ? » Demanda-t-elle surprise.
Il lui fit alors son sourire. Oui celui-là, celui qui ne présage rien de bon. Il plissa ces yeux où brillait une lueur amusée :
« C'est un stick anti-cernes. » Déclara Tony.
Il se tut quelques secondes, satisfait de son petit effet puis continua tout en s'adossant contre la camionnette:
« Ce serait dommage que Gibbs croie que tu faisais la fête au lieu de travailler hier soir d'autant que si je me souvient bien tu est partie plus tôt hier. Hum alors raconte-moi comment il, ou peu être elle, s'appelle ? »
La jeune femme le toisa un instant sans répondre. Puis avec un léger sourire lui lança :
« Qu'est ce qui te fait croire que ce n'était pas les deux en même temps! Par contre dit moi ... Elle jeta un coup d'oeil au flacon qu'elle tenait maintenant dans sa main et son sourire s'agrandit. Comment se fait t'il que tu ai ce genre de cosmétiques dans ton sac ? Je ne te savais pas si coquet ! »
L'agent David lâcha un petit rire amusé puis poussa d'une main l'italien qui soudain incrédule restait planté devant la porte avant du fourgon. Ziva avait eut le temps de s'installer et d'attacher sa ceinture quand ce dernier se réanima. DiNozzo sourit alors de toute ces dents et tout en montant à son tour dans le camion lui déclara d'un ton étrangement sérieux et avec un sourire charmeur :
« Mais tu sais Ziva au 21ème siècle les homme se pomponne autant voir plus que les femme et le tout dans le but de plaire à celles-ci. »
La jeune femme le dévisagea en haussant les sourcil et dans un sourire moqueur lui répondit tout en abaissant le cache soleil pour se voir dans le miroir et en ouvrant le tube de crème :
« Et il t'as fallut tout ce temps de réflexion pour me répondre ça ?»
Le reste du trajet se déroula comme d'habitude sous les pics et railleries incessantes que se lançaient l'israélienne et l'italien. Enfin grâce à la conduite sereine et prudente de McGee les trois collègues arrivèrent sur le futur campus où se trouvait déjà leur patron, le légiste et Palmer ainsi que la scène de crime. Par son regard glacé et sa main désignant le cadavre, Gibbs assigna les agents David et DiNozzo aux photos tendis que l'informaticien interrogerais les témoins.
Tout en prenant des photo du corps en décomposition du marine, Tony affichait une mine exagérément triste. Ziva qui photographiait les taches de sang un peu plus loin le regarda d'un air interrogateur. Le brun déclara alors d'un ton faussement las :
« Quand mcGeek m'a annoncer que notre scène de crime était située sur un campus je me suis dit que ça allait être un jour merveilleux ...»
Il se tourna soudain vers elle avec les yeux pétillant d'un enfant parlant de son jouet préféré.
« C'est vrai quoi ! Imagine Ziva, toute ces jeune fille en jupette de pom pom girl se retournant vers moi avec un grand sourire devant mon charme légendaire ! Ou mieux retenant leur jupe contre le vent dé... »
Le jeune homme n'eu pas le temps de terminer sa tirade que la main ferme de son patron atterrissait à l'arrière de son crâne provoquant chez l'intéressé une légère grimace de douleur.
« Je ne recommencerait plus patron.»
Promit l'agent en se massant la tête puis devant le regard d'acier de son patron qui semblait attendre impatiemment que le jeune homme apporte du nouveau sur l'affaire il s'empressa d'ajouter :
« Pour l'enquête, et bien, il semblerait que le corps est été déplacé ...»
Il lança un regard à sa coéquipière cherchant un quelconque soutien mais celle-ci plongée dans ses pensées continuait ses photos. Il se retourna vers Gibbs qui ne pouvant attendre la suite et n'ayant pas eu son café matinal lui lâcha un froid :
« Qu'es ce qui te fait dire ça DiNozzo ? »
Tony lui tendit alors des lunette orangée et avec une longue lampe à lumière bleuté lui éclaira le sol dévoilant une grande trainée fluorescente. Gibbs et son agent suivirent la trace jusqu'à ce qu'elle disparaisse derrière un buisson proche de la façade du campus. Le buisson était dans un sale état et semblait avoir été écraser par quelque chose. Gibbs soupira et leva les yeux vers le ciel comme s'il cherchait un indice. Tony le regarda interloqué puis fit de même. La façade du bâtiment était loin d'être fini, la peinture n'était faites qu'en certain endroits laissant parfois les briques et l'isolation à l'air libre et les fenêtres dans l'attente de leurs vitres se contentaient pour l'instant de grands plastiques opaques. Quelques uns de ces derniers s'étaient d'ailleurs détachés et flottait misérablement au gré du vent. Le lieux était donc aux yeux de Tony tout à fait lugubre pour accueillir une scène de crime. La voix de son patron le sortie soudainement de sa contemplation :
« Le corps à due être jeté de cette fenêtre. »
Déclara t-il en désignant la fenêtre du deuxième étage donnant juste au dessus du buisson. Devant le regard admiratif de son collègue l'ancien marine ajouta agacé :
« En le jetant du premier il aurait atterrit plus plus de la façade. McGee et toi vous aller me fouiller ce campus !»
Ordonna t-il. Mais avant même que Tony est pu faire un pas une voix inconnue se fit entendre.
« Il me semble que vous n'avez pas de mandat. Sans cela il est hors de question que vous entriez dans mon futur campus moderne !»
Les deux agents se retournèrent pour se trouver face à un homme plutôt de petite taille, les chevaux brun assez long pour tenter de cacher une calvitie naissante. Ce dernier les regardait d'un air furieux. Le plus expérimenté des deux agent prit alors la parole :
« Et vous êtes ?
- Greg Thomson ! Je suis l'architecte en chef de ce chantier et vos hommes empêchent mes ouvrier de travailler depuis ce matin et ont en plus saccagé le futur parc de ce campus ! Vous savez qu'ils doit être fini pour la rentré prochaine ! Vous pensez que les parents d'élève vont être content de voir leurs enfants étudier dans un chantier ! Vous aurez la conscience tranquille en sachant que des étudiant tomberons malade parce que le chauffage ne sera pas installé ! Alors finissez moi vite vos truc là et laissez moi faire mon travail !»
A la fin de son discours l'homme reprit bruyamment son souffle puis lança un regard noir au deux agents du NCIS. Mais il semblait soudain tressaillir devant le regard glacial que lui retourna Gibbs :
« Notre truc comme vous dites c'est un crime Monsieur et il semble évident que celui-ci c'est produit sur ce chantier. nous allons revenir avec un mandat et fouiller chaque recoin de votre ''campus''. Puis se tournant vers son agent ajouta. Tony accompagne ce Monsieur vers la sortie et demande lui les noms de tout les ouvriers de ce chantier.»
Il stoppa d'un regard une énième protestation de l'architecte et se dirigea vers le cadavre qui était à présent examiné par Ducky qui faisait les première constatation.
« Alors ? lui demanda le marine
- Et bien Jethro je ne peut pas beaucoup t'en dire il semble que ce malheureux à reçu un balle dans le dos et quelle lui à été plus ou moins fatal, je te le dirais après l'autopsie. Il a aussi de multiple contusion et fractures comme si ... Commença le docteur.
- Il semble qu'il a été jeté du deuxième étage. Précisa Gibbs
- Oui cela pourrais correspondre. Il y a aussi ces petite tâche de sang que je ne m'explique pas sur le devant de sa chemise, il n'y a pas de blessure correspondante en dessous. J'ai connu un cas similaire au Canada, un bucheron avals été attaqué par un ours. L'affaire aurait pu être banal mais il se trouvait que sur la chemise de ce bucheron il y avait du sang n'appartenant ni à l'ours ni à la victime mais au voisin de celle-ci à qui appartenait la chemise. Et figure toi que ce dernier a été retrouvé mort dans sa cave apparemment tué par la première victime pour une vague histoire de jalousie. Raconta le légiste en souriant.
- Donc tu pense que nous avons un deuxième cadavre ? Demanda l'agent du NCIS qui avait écouté un mot sur deux de l'histoire. Et l'heure de la mort ?
- Non pas forcement Abby nous en dira sans doute plus et moi même j'en saurais plus lors de l'autopsie. En se qui concerne l'heure de la mort je dirais approximativement entre minuit et quatre heure ce matin.»
Le marine nota cette information en remerciant le légiste. Un peu plus loin Ziva finissant ses photos ne remarqua pas tout de suite que McGee avait fini ses interrogatoires et l'avait rejointe. Elle sursauta donc légèrement quand celui ci lui déclara d'un ton dépité :
« C'est dingue quand même ce chantier est presque en centre ville et il n'y a aucun témoin pas même un insomniaque qui promenait son chien. Il y a bien trois personne qui dise avoir vaguement entendu un coup de feu mais rien de plus ...»
Il jeta un coup d'oeil à la jeune femme qui se frottait la tempe droite et ne semblait pas le moins du monde intéressé par ce qu'il lui racontait. Soudain inquiet il lui demanda :
« Ziva es ce que tout va bien ?»
Celle ci se tourna alors vers lui et dans un sourire qu'elle voulait rassurant lui affirma :
« Oui oui McGee ne t'inquiète pas je suis juste un peu fatiguée c'est tout. J'ai mal dormi cette nuit alors forcement ...»
Elle laissa sa phrase en suspend et ne pouvant se retenir bailla longuement. Mais McGee n'était pas rassuré pour autant et continua de l'interroger soucieux de sa santé :
« Et tu a une sais pourquoi tu dort mal ?»
La jeune femme s'était remise à faire quelques photos et semblait ne plus l'écouter, si bien que le bleu cru la conversation terminer et commença à se diriger vers leur patron. Mais il se stoppa net en entendant la jeune femme murmurer :
« Je pense souvent à ma soeur ces dernier temps ...»
McGee la regarda un instant sans comprendre. Ziva ne parlait pas ou très peu de sa famille bien sur il savait qui était son père mais il n'avais jamais su si elle avait des frères et soeurs. De toute évidence elle avait donc une soeur. Il attendit qu'elle poursuive ne sachant que répondre. La jeune femme toujours perdu dans ses souvenirs, lâcha après quelques secondes de silence :
« Tali est morte dans un attentat du Hamas il y sept ans. Elle n'avait que seize ans, ce n'était qu'une ... Enfant.
- Je suis désolé.»
Lui déclara lentement l'informaticien d'un air compatissant, lui-même serait dévasté si jamais il arrivait quelques chose à sa petite soeur. Elle souri légèrement puis se tournant vers son collègue continua.
« Je ne sais pas pourquoi je repense à tout ça maintenant, c'est sans doute due à ma démission du MOSSAD... Mais quoiqu'il en soit tu ne doit pas t'inquiéter pour moi je t'assure ! Je dormirait mieux cette nuit c'est tout.»
McGee lui sourit alors puis en entendant les exclamations de leur patron ils se retournèrent. Ducky avait déjà emballé et placer le corps dans sa fourgonnette et lui et Palmer s'éloignaient du campus. Il était temps de partir. Les agent avait tout ce qu'ils pouvait prendre sur cette scène de crime. Ils reprirent alors la camionnette en direction du NCIS. Au grand dam de DiNozzo ce fut Gibbs qui conduit. D'ailleurs ce dernier en profita pour parler à Ziva de son retard matinal.
à suivre ...
Coucou !
C'est ma première fanfic alors j'ai essayer de peaufiner le premier chapitre au maximum mais il y a surement des problèmes qui m'on échapper :)
Donc n'hésitez pas à me dire ce que vous en penser et à critiquer ;)
little-Lyna
