La pluie s'abattait déjà depuis une bonne demis-heure sur Paris, grande métropole et capitale de ce magnignifique pays qu'est la France. Son talent artististique, sa cuisine gastronomique, son architecture... Sa pollution, ses SDF, sa mauvaise humeur. Oui, il fallait le dire, Paris n'était pas une ville joyeuse vue de l'intérieur, vu des bas-fonds. Et dans ses bas-fonds, il y avait de tout : la misère, la tristesse, la drogue, l'alcool, la moisissure.

Et il y avait ce jeune homme seul, debout sur ce grand pont du 19ème siècle. Le pont des cadenas, preuves d'amour inévitable pour tout les couple qui cellaient leur amour d'une clé disparu dans la seine.

Ce jeune homme d'à peine 17 ans, regardait vers le bas, comme fasciné par le tourrant d'eau déchaîner par cette averse qui le trampait jusqu'aux os. Mais ça, il n'en avait rien à faire. Plus rien n'avait d'importance à ses yeux, pas même sa vie.

Sa vie était finis, et ce depuis longtemps, car ce n'est plus une vie que ne pas avoir de raison pour en profiter. Le coeur en miette, le corp amaigrit par la pauvreté, les cheveux gras et le regard vide, il faisait peine à voir. Mais ça aussi il s'en fichait.

Non, la seule chose qui lui importait pour le moment était de faire disparaitre cette douleur intense qu'il avait dans la poitrine, qui lui déchirait les entrailles et lui faisait monter les larmes aux yeux lorsqu'il réfléchissait un peu trop. Oui, Sasuke Uchiwa n'en pouvait plus.

La vie ne lui avait pas fait de cadeau. Orphelin depuis l'âge de 6 ans et abandonner par son grand frère, sa seule famille, il avait été rejeté du système social et s'était installer dans la rue, avec d'autre enfant dans sa situation.

Puis il avait commencer à travailler comme serviteur dans une grande maison pour pouvoir survivre : ce fut à ce moment qu'il rencontra Naruto Uzumaki. Du même âge tout les deux, Ssuke en était tomber irrésistiblement amoureux dès le premier sourire que lui avait adresser le blond. Il avait fondu comme neige au soleil. Rien que le souvenir de ce jour fit resserer la gorge du brun qui luttait contre les cristaux salés qui menaçaient de s'échapper de son corps.

Mais comment Naruto aurait-il pu l'aimer? Ne serais-ce que l'apprécier? Comment un garçon de bonne famille aurait-il pu tomber amoureux d'une souillure comme lui? Bien sûr qu'il l'avait su dès le début. Mais comment empêcher son coeur de réagir face à l'être aimer? Comment arrêter d'aimer une personne alors qu'elle était toujours devant soi? Si proche mais si peu accecible.

Alors il fit la chose la pllus bête qu'il n'ais jamais fait, il était devenu son ami. Ce qui était la pire des solutions qui eut choisie. Naruto lui avait tout dit. Son premier amour, sa première fois, comment il était amoureux de cette femme avec qui il n'avait jamais parler. Et lui, le coeur se fissurant de plus en plus à chaques nouvelles phrases, avait du l'écouter, le soutenir, lui sourire et rigoler avec lui alors que tout se qu'il voulait était de pleurer de tout son soul pour espérer que cette vive brûlure au niveau de son torse se calme. Oui il l'aimait, et ne pouvais pas supporter de savoir que Naruto en aimait un autre.

Il avait gardé ses sentiments pour lui, jusqu'à ce jour, où, débordant de bonheur, il était venu lui annoncer ses futures fillançailles, avec son premier amour et en plus bien vu de ses parents. Comment aurait-il pu rivaliser avec cela? Alors que même sans savoir son amour pour leur fils unique, ses parents le méprisait? Là, sans savoir pourquoi, sûrement qu'il n'avait pas supporter le choc, avait disparu de la circulation et avait fait une dépression, une longue dépression qui avait abouti à ce pont.

Il monta sur la rembarde, et complètement immobile, il fixa l'eau une nouvelle fois. Fini avec l'amour impossible. Fini avec cette douleur dans sa poitrine. Fini de pleurer pour chaque nouvelle conquête de Naruto. Fini les regards méprisants des parents de celui-ci.

Fini avec sa souffrance.

Il se rapprocha le plus possible du bord avant de se pencher jusqu'à quitter le bord. Il tombait. Le vent siffler dans ses oreilles, ses yeux le piquaient et ses cheveux lui fouaittaient le visage. Pourtant, son coeur restait calme, comme inintéresser par ce qu'il se passait.

Pourtant, comme au ralenti, alors que tout son être se trouvait aspirer vers cette inconnue qu'était la mort, il vit une chevelure d'or se rappprocher. Il vit ses traits horrifiés et ses larmes couler des ses yeux alors qu'il courrait vers lui. Etrangement, il voulu le rassurer. Alors, comme pour laisser une image indélébile dans l'esprit du blond, de son ange, de son amour, il lui sourit. Un sourire franc et heureux. Un sourire qui disait :

" Je t'aime "

- SASUKEEEEEEEE!