Cameron doit faire face à son passé et aux événements qui ont fait d'elle la femme qu'elle est devenue. Mais le chemin vers l'acceptation de soit même n'est jamais sans douleur.

Beta wanted . Ma première longue fanfiction.

Car je suis d'ombre et de lumière.

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« But you are damaged, aren't you?»

House md épisode 101 : pilote – Conversation entre House et Cameron)

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Intro

House n'avait vraiment pas envie d'y aller en douceur. Se retrouver à 22 heures devant cet appartement n'était pas pour lui plaire, le pire étant que la raison de son passage était une putain de mauvaise intuition et une pointe de culpabilité.

Mais merde !! Il n'était pas du genre à se fier à ces simples sentiments.

Il se saisit de sa canne et commenca à frapper en cadence la porte devant lui. D'abord relativement doucement, puis avec plus de force. Il sentait sa patience s'effriter au fil des secondes.

Ouvrez donc cette fichue porte, je sais que vous êtes là !

De toute façon, elle ne pouvait pas être ailleurs. Elle avait quitté l'hôpital il y a quelques heures et vu le déroulement de la journée, il ne pouvait l'imaginer que chez elle entrain de pleurer toutes les larmes de son petit corps.

Enfin... C'est ce qu'aurait fait l'ancienne Cameron, celle qu'il avait cotoyé dernièrement, c'était une autre histoire.

La tête d'une vieille dame apparut sur sa gauche. Elle le dévisagea d'un air suspicieux.

"Non mais vous avez vu l'heure qu'il est ??"

"Desolé" dit t'il d'une voix exagérément peinée.

C'était mauvais signe.

" Dispute de couple.. vous ne connaissez sûrement pas le probléme" lui renvoya t-il dans une grimace.

"Cal...Calmez vous ou j'appelle la police". Répondit la voisine choquée, le visage rougit par la colère.

Il entendit un claquement et haussa les épaules.

Juste... génial.

Cameron allait passer un mauvais moment !! parôle de House.

Il mit une main dans la poche interieure de sa veste pour en sortir son portefeuille. Là, il choisit parmi ses nombreuses cartes de crédit son American Express.

Bon on reprend les bonne habitudes!

J'espère qu'elle n'a pas verouillé de l'intérieur.

Il glissa sa carte entre la serrure et le mur avec la gestuelle d'un habitué puis tourna la poignée. Il y eut un petit "clic". Dans un léger sourire de satisfaction, il rentra dans l'appartement et s'appuya sur la porte pour la fermer avec son dos. Il resta en appui sur elle quelques secondes.

Une lumière tamisée régnait dans le salon.

Il vit près de lui une paire de chaussure noire à talon. Un peu plus loin sur le canapé une veste de tailleur négligemment jetée.

Au moins elle était seule.

Il s'approcha de la table basse ou une bouteille de vodka bien entammée était posée. Il pensa un bref instant que son employée savait assurément occuper ses soirées solitaires. Alors qu'il se demandait ou était le verre dont elle s'était servit, son regard fut attiré par une couleur vive. C'était une boite de médicament.

Il lut le nom : Prozac...

Il laissa retomber la boite dans un bruit sec et se dirigea précipitement vers ce qui devait être la chambre de la jeune femme.

"Cameron" dit-il d'une voix forte alors qu'il avançait dans le couloir.

Il avait l'impression d'être dans un mauvais film policier, juste au moment où l'agresseur s'introduisait chez sa victime...

Du coin de l'oeil, il vit un rayon de lumière qui s'echappait par l'entrebaillement d'une porte légerement ouverte sur sa gauche. Curieux, il la tira dans un grincement sinistre.

La scène s'imposa à lui brutalement, telle une explosion. Des bouteilles renversées, des serviettes de toilette sur le sol, des traces rougeâtres sur un miroir, sur le lavabo et pire : le docteur Cameron allongée par terre dans ce qui était sans aucun doute son propre vomi.

"MERDE !!!"

Il se précipita vers elle sentant à chacun de ses pas, des éclats de verre se briser.

A suivre...

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