Salut à tous les cochons et les cochonnes du fandom Teen-Wolf !

Merci à Anne Aunyme et oOSourWolfOo pour m'avoir inspiré mon premier OS publié ici. Alors le truc, c'est que c'est hyper malsain, mais j'avais tellement besoin de l'écrire. C'est comme un fantasme qui se réalise. Vous l'aurez peut-être deviné, c'est un Stilincest alors si ça vous dégoûte, changer de route ! Vous voilà prévenu. Pour tous les autres qui sont encore là, bonne découverte.

Youhou, je fais de la tectonique dans mon string à bretelles. Ouais, j'suis totalement dévasté du ciboulot.

PS : Merci à mon Ours sauvage pour la correction des fautes et le fait que tu ne me juges pas malgré que je sois complètement ravagée du cerveau. Bisous d'amour.


POV Stiles : Pourquoi toi ?

La première fois où j'ai senti que quelque chose d'anormal se passait en moi, j'avais douze ans. Je ne sais pas vraiment comment expliquer ça. Il était là, dans le canapé, vêtu d'un simple caleçon, complètement soul, une bouteille de whisky dans la main. Il comatait à moitié et il paraissait si malheureux. Maman était morte il y avait peu de temps, et lui, il ne s'en remettait pas. Il avait regardé des vidéos de nous quand on était tous les trois en vacances, souriants et joyeux. Même si à présent il avait les yeux fermés, je pouvais voir qu'il avait pleuré et j'étais retourné de le voir dans cet état. Pourtant, quand mes yeux se posèrent sur son corps à moitié nu, je... j'ai ressenti un pic d'excitation dans mon cœur. J'ai eu envie de lui grimper dessus pour me mettre à califourchon sur lui et lui faire des bisous dans le cou.

Mais j'ai eu peur et je n'ai rien fait. Je me suis contenté de ramasser ses affaires de travail, de les plier pour les mettre sur la table basse. Je lui ai retiré doucement la bouteille qu'il tenait fermement entre ses doigts épais et je l'ai rangée dans la cuisine. Ensuite, j'ai mis une couverture sur lui alors qu'il était encore assis et commençait à ronfler son alcool, et j'ai éteint le magnétoscope ainsi que la télé. J'avais le cœur serré quand je suis sorti du salon en ne laissant qu'une lumière d'ambiance allumée. Quand je me suis retrouvé dans mon lit, j'ai un peu sangloté. Papa n'allait pas mieux. Plus les mois passaient, plus il cherchait à oublier le manque de maman et moi, je ne savais pas quoi faire, j'étais comme absent dans toute cette histoire, alors que je souffrais tout le temps aussi. J'avais perdu ma mère, je ne voulais pas perdre mon père, me retrouver orphelin, perdu.

Les jours passèrent, et je voyais chaque soir mon père dépérir dans sa soulographie. Quand il me parlait, il était agressif et sinon, la plupart du temps, il m'ignorait. J'avais mal, tellement mal que les choses deviennent aussi sombres à la maison, aussi glauques. Mon père avait besoin qu'on s'occupe de lui, mais il refusait l'aide de tout le monde, même la mienne. Pourtant, je ne pouvais pas rester les bras croisés à attendre que ça s'améliore tout seul. De toute façon, ça devenait de pire en pire et moi j'avais besoin que ça change. J'ai commencé à me demander comment je pourrais faire pour que mon père retrouve le sourire. Rien ne me venait, sauf cette image de lui sur la banquette, son corps à moitié dénudé qui souffrait du manque de caresse, de solitude.

Il s'est passé au moins un an avant que je tente de venir vers lui. Il était devenu tellement difficile de l'approcher sans qu'il ne s'énerve, que j'avais pris mes distances et le regardais souffrir de loin. Mais ce soir du mois de mai, quand je l'ai entendu pleurer dans sa chambre, mon estomac s'est noué et mon corps tout entier s'est chamboulé de tristesse. Je n'en pouvais plus de rester là à ne rien faire pour réconforter cet homme qui se détruisait dans le manque de la femme qu'il avait tant aimée. Je me suis levé, et le cœur en vrac, je suis allé dans la chambre de mon flic de père.

Pris par ses sanglots désespérés, il ne m'entendit pas venir vers lui et c'est seulement quand je suis rentré dans son lit pour me blottir contre lui qu'il s'est aperçu qu'il n'était plus seul dans le noir de sa chambre. Il y a d'abord eu ce silence, tellement étouffant. Mon palpitant était complètement anarchique. Et quand je me suis collé à lui, il m'a enlacé et il a pleuré sans plus se retenir. Il me pressait contre son torse et je subissais ses hoquets de malheur sans rien dire. Je ne me souviens plus si j'ai pleuré aussi, mais je sais juste que je le touchais et que cela me faisait tellement bizarre. J'étais peiné et en même temps, il y avait ce sentiment d'excitation, cette frénésie étrange qui me faisait trembler contre les muscles de mon papa.

Il me serra si fort contre lui, et je pouvais sentir son haleine lourde de whisky. Plutôt que de me faire peur, cela éveilla cette chaleur dans mon ventre, mon sexe devint tout dur et je ne savais plus comment faire pour calmer mon sang qui paraissait bouillir à l'intérieur de mes veines. J'avais tellement chaud et je posai mes doigts indécis sur le visage humide de cet homme qui acceptait enfin le réconfort de ma présence. Timidement, j'ai commencé à me relever pour lui faire des bisous dans le cou, sur sa mâchoire mal rasée, sur le bout du nez. Mon père laissait couler ses larmes et il voulait bien de mon affection. Cela faisait si longtemps.

J'étais fébrile, je voulais tellement qu'il ne soit plus triste. Alors j'ai posé mes lèvres sur les siennes et il s'est figé. Mon cœur battait ma folie, mais je ne pouvais pas m'empêcher de gémir de plaisir en dépassant cet interdit. Même s'il ne bougeait plus, j'ai continué de baiser sa bouche qui sentait les relents d'alcool bon marché. Il a enfin entrouvert ses lèvres, comme dans un réflexe d'amour et j'ai glissé ma langue inexpérimentée dans l'antre humide qui s'offrait à moi. J'ai titillé sa langue, j'ai cherché son contact et il a commencé à jouer avec moi, à se laisser cajoler. Puis il a pris le contrôle de l'échange. Il s'est mis sur moi et ma littéralement bouffé les lèvres. Sa respiration était puissante et son corps se tendait dans l'envie. J'étais subjugué par sa fougue, tellement bien, je bandais si fort que quand je sentis sa grosse bite toute dure contre la mienne, je faillis jouir. Pourtant, tout s'arrêta là. Mon père se recula immédiatement et il se mit assit dans le lit, pris par de nouveaux sanglots.

_ Sors de mon lit Stiles, m'a-t-il dit d'une voix menaçante.

_ Papa, je... je veux te réconforter, ai-je répondu.

_ Ne me touche pas ! cria-t-il avant de sangloter. Merde... mais qu'est-ce que je fabrique, je deviens fou ! Dire que j'étais prêt à baiser mon propre gosse... mais qu'est-ce qui cloche chez moi ? Claudia, pleura-t-il.

Il se passa une main sur le front et malgré le sombre qu'il y avait partout, je pouvais entrevoir sa silhouette accablée.

_ Papa, t'es pas fou, c'est moi qui veux.

_ Sors de ce putain de lit Stiles, laisse-moi tranquille ! cracha-t-il.

_ Non, je veux rester avec toi, je veux t'embrasser.

Il se leva d'un coup, appuya sur l'interrupteur de la lumière. Les yeux rougis, il me foudroya du regard et je n'arrivais plus à bouger. J'avais peur et lorsqu'il vint vers moi à grandes enjambées, je me rétractai sur moi-même. Il saisit mon bras et me tira violemment jusqu'à me soulever du lit. Qu'est-ce qu'il était fort. J'ai crié, j'ai tenté de me débattre parce que je voulais rester là, mais il était sourd à mes mots. Il m'a fait tombé hors de ses draps et il m'a ensuite trainé jusqu'à l'entrée de la pièce pour me virer comme un mal propre avant de fermer la porte en la claquant. Je l'entendis pleurer de nouveau et j'étais tellement mal, tellement humilié, que je n'arrivais plus à bouger.

Je me suis recroquevillé sur le sol et j'ai pleuré dans le noir du couloir. Je ne savais plus quoi faire, tout tournait dans ma tête. J'avais mal, mais j'ignorais où, c'était comme si rien ne se passait dans ma chair, mais que mon âme était à vif. Je me suis endormi là, sans trop savoir comment et au petit matin, mon père m'a découvert en position fœtale devant sa porte. Il m'a réveillé doucement et il m'a porté dans ses bras comme pour s'excuser de sa violence de la veille. Il paraissait plus mal encore et sa gueule de bois ne l'aidait pas.

Je me suis blotti contre lui et je ne savais pas où il m'emmenait, mais je me laissais faire, je n'étais bien que dans ses bras. Il me déposa dans mon lit et se pencha au-dessus de moi, son regard gris troublé d'incertitude. Il ne savait pas quoi dire et moi, je ne voulais pas qu'il me lâche. Quand il tenta de se relever, je m'accrochai à son cou.

_ Stiles, dit-il. Il y avait de la douleur dans ses yeux, mais aussi de la tendresse.

_ Reste avec moi, ne pars pas, je t'en prie... reste avec moi papa.

J'étais désespéré et je chuchotai ces mots comme s'il allait m'abandonner pour ne jamais revenir. Il soupira, mal à l'aise, et s'assit sur le bord du lit.

_ Hier...

_ C'est moi qui voulais. T'as besoin d'amour, tellement besoin. Moi je veux tout t'offrir, j'ai envie que tu sois heureux avec moi Papa. Je veux te donner ce dont tu as besoin.

_ Pas comme ça Stiles, ça ne marche pas ainsi.

_ Pourquoi pas ? J'ai envie Papa, je sais que je peux te guérir, je sais que je peux te donner du plaisir à être vivant, comme avant.

_ Non. Tu es mon fils, pas... pas ma femme. J'ai pas pris soin de toi ces derniers temps, je t'ai laissé tout seul et je regrette. À cause de ça, tu t'es mis des bêtises dans la tête. Mais on ne peut pas faire ce que tu veux, c'est pas bien. Tu comprends ?

_ C'est pas des bêtises. Je veux vivre ça avec toi.

_ Stiles.

Il soupira gravement et se releva, indécis. De mon côté, je recommençais à pleurer.

_ Je vais appeler l'école, tu n'iras pas aujourd'hui. Je vais prendre ma journée et on va sortir ensemble, d'accord ? Ça te dit d'aller dans un parc d'attractions ?

Il n'arrivait plus à me regarder en face et mes larmes ne cessaient de brûler mes joues.

_ Non, je ne veux pas sortir. Je veux être avec toi, dans tes bras. Je veux faire l'amour avec toi.

Je rougis et reniflai en disant ces mots et me redressai pour ramener mes genoux contre mon torse. Je ne savais pas pourquoi cette idée m'obsédait, mais je ne pensais qu'aux baisers que mon père m'avait donnés la veille, son corps chaud contre le mien. C'était la seule chose que je voulais vraiment et surtout pas aller dans un parc d'attractions pourri avec plein de gens autour de nous. Je vis mon père déglutir et son malaise s'amplifier devant mon insistance.

_ Pourquoi tu t'entêtes Stiles ? Tu crois que je serrais mieux si on fait ce que tu veux, alors que je serais encore plus coupable. T'as treize ans, et moi je suis ton père, un flic qui plus est.

_, Mais hier, t'étais tout dur contre moi et tu le voulais.

_ Hier j'ai perdu la raison, j'avais bu, je ne savais plus. Ta tendresse et ton odeur ressemblaient tellement à... mais quand j'ai senti ton excitation, je...

Il s'arrêta d'expliquer et se frotta les yeux, le front, la bouche. Je le regardai se perdre dans son incertitude et je le trouvai tellement beau. Il ne s'était pas habillé et ne portait qu'un bas de pyjama quadrillé de bleu. Je voyais ses muscles, ses abdominaux, ses pectoraux. Et sa bouille tellement triste. Quand je me levai, il se recula d'un pas et j'eus peur qu'il ne me laisse plus jamais l'approcher.

_ Papa, dis-je d'une voix blessée.

Il m'interrompit dans mon élan.

_ Ça suffit Stiles, j'ai dit non.

Et il sortit de la pièce dans un mouvement désordonné de fuite. J'étais mal, vraiment mal. Je n'arrivais pas à comprendre pourquoi il se refusait à moi. Il avait besoin de mon amour, il avait besoin de plaisir, il avait besoin d'apaisement. À quoi je servais si je ne pouvais rien lui donner ? J'ai pleuré pendant au moins une heure et je suis ensuite descendu déjeuner après m'être douché et habillé. Mon père m'avait tout préparé et quand j'eus fini, je le retrouvai dans le salon où il avait mis en route un film Marvel. Nous avons regardé la télévision toute la journée. Même si nous n'étions que tous les deux, il faisait en sorte que je ne le touche pas, que je ne me colle pas à lui, que je ne puisse pas tenter quoi que ce soit.

C'est ainsi qu'a commencé cette drôle de relation entre nous, un peu froide. Il chercha à redevenir un père plus sérieux, qui s'occupait de moi et me préparait mes repas, s'inquiétait de mes résultats scolaires, de ma relation avec mes amis. Pourtant, il ne me touchait plus, ne m'embrassait plus, ne me prenait plus dans ses bras. J'en étais malade. J'avais beau essayer, toutes mes tentatives se soldaient par une distance supplémentaire et je ne parvins même plus à apercevoir son corps dévêtu. Plus je pensais et fantasmais sur lui, plus il me repoussait. Parfois, j'avais envie de mourir, mais la plupart du temps, je pleurais en secret après m'être soulagé en pensant à son corps, à ces mains.

Deux années passèrent ainsi, mais rien ne changea pour moi si ce n'est que j'étais entré au lycée. Je tentais de penser à d'autres choses pour oublier le vide d'affection qui me pesait. Je passais tout mon temps libre avec Scott et cela me faisait du bien. Je lui racontais que j'étais amoureux de Lydia parce qu'elle me plaisait alors que je savais pertinemment que c'était une manière de mettre la tête dans le sable pour ne pas voir ce qui me faisait peur. J'étais fou et ma douleur était insupportable, c'était un mal difficile à expliquer ou même à comprendre.

J'aurais pu vouloir changer, essayer d'aller vers d'autres pensées ou des expériences nouvelles. Mais ni Lydia, ni Scott, ni Danny, ni Isaac, ni même Jackson, en fait personne de mon âge ne m'attirait comme m'attirait mon père. Je n'arrivais pas à vouloir quelqu'un d'autre et je revivais sans cesse en songe, le moment où sa langue avait été dans ma bouche, cet instant où ses mains s'étaient plaquées sur mon visage, ces brèves minutes où ses hanches avaient vibré entre mes cuisses, où sa bite s'était frottée sur mon ventre. Ça n'avait duré que cinq minutes, mais ça avait été suffisant pour me voler ma raison. Je n'espérais que ça, rien que ça.

Et puis un soir, j'entendis des gémissements dans la chambre de mon père. J'étais censé dormir depuis trois heures, mais le sommeil ne venait pas. Je me levai et allai poser mon oreille contre la porte de son jardin secret. L'homme qui m'élevait était en train de se masturber et... et c'est mon nom qu'il dit quand il jouit, enfin. Bouleversé, je retournai m'allonger. Je n'arrivais plus à respirer, je n'arrivais pas à croire ce que j'avais entendu. J'étais tellement content que j'avais l'impression que mon cœur allait exploser de joie et en même temps, je lui en voulais terriblement. Pourquoi ne venait-il pas me chercher, pourquoi mettait-il autant de distance, pourquoi me laissait-il pleurer son absence, s'il avait envie de moi comme j'avais envie de lui ?

Pendant plusieurs jours je me suis posé ces questions et à la fin de la semaine, je me suis donné le courage d'agir. C'était le seul dimanche du mois où mon désormais shérif de père était en congé, et lorsque l'horloge afficha onze heures du matin, je décidai d'aller le réveiller. Quand j'entrai dans sa chambre, il ronflait doucement. Je l'observai faire l'étoile de mer, un drap négligemment posé sur son entrejambe, comme s'il avait voulu ne cacher que cette partie de son corps que je désirais pourtant de tous mes vœux. Je le trouvais si beau, ma respiration en était coupée. J'adorais voir ses poils sombres parsemer sa peau blanche. Je voulais sentir l'odeur de sa transpiration, et mon palpitant s'égarait dans l'anticipation.

Je m'approchai en tremblotant de son lit, et je tirais le drap qui le recouvrait à moitié. Je pris le temps, m'arrêtant quand il soupirait ou bougeait imperceptiblement. J'étais complètement groggy par mes désirs, soufflé par mon audace et lorsque je vis sa queue mole apparaître au-dessus de deux belles rondeurs velues, je rentrai dans une apnée presque pieuse. La bite de mon père était magnifique. Son prépuce recouvrait tendrement son gland dont seul le sommet était à découvert. Elle paraissait pouvoir doubler de volume et mon excitation prit une ampleur jamais atteinte avant.

J'humectai mes lèvres et tentait de reprendre ma respiration alors que je commençai à m'impatienter de pouvoir la toucher. Mon père grogna dans son sommeil et je me figeai tout en continuant de lorgner sa bite. J'enroulai timidement mes doigts autour de sa chair tiède et je fut surpris par la taille de son membre alors qui n'était qu'au repos. Je me calmai en reprenant mon souffle doucement et je décidai de me pencher pour goûter au fruit défendu. Je gobai son sexe mou, me délectai de son goût étrangement agréable, inspirai l'odeur d'intimité qui résidait là. J'avais tellement envie de plus et pourtant, je prenais tout mon temps.

La bite de mon père commença à prendre de l'ampleur alors que je la suçotai délicatement et je tirai sur sa peau pour que son gland se libère et m'offre toute sa saveur. Je léchai avidement le liquide lubrifiant qui s'écoula paresseusement de sa fente, tout en caressant ses couilles de ma main libre. J'étais tellement excité et pourtant, je frissonnais de peur. Je jetai de furtifs coups d'œil en direction du visage de mon père qui demeurait serein, preuve qu'il dormait encore. Pourtant il réagissait à mes caresses et commençait à gémir rêveusement. Sa queue devint bientôt raide et sa taille s'avéra impressionnante. Je n'en pouvais plus, il fallait que je le suce plus profondément, encore et encore et quand mon père éjacula dans ma bouche en même temps qu'il se réveillait sous la déflagration de plaisir, je ne savais plus ce que je faisais. Je bus tout son sperme et quand je relevai la tête, mon père me regardait comme si j'étais un monstre.

_ Dégage, dit-il.

J'étais figé dans la peur et je ne savais plus quoi faire. C'est tout juste si je compris le sens du mot qu'il m'avait jeté à la figure comme une insulte. Son regard paraissait me lancer des éclairs et sa bouche se tordait dans le dégoût. Il s'éloigna vivement de moi et s'empara du drap que j'avais pris grand soin de retirer, pour se couvrir avec.

_ Pars Stiles, ce... ce que tu as fait, c'est dégueulasse... dégage !

Je suis parti en courant pour retrouver ma chambre sans me souvenir de comment j'y étais arrivé. Je me suis enterré sous mes draps, je n'arrivais plus à penser. Tous les mots s'emmêlaient entre eux dans ma tête. Je n'arrivais pas à regretter d'avoir goûté le sperme de mon père, d'avoir sa saveur douce amère sur ma langue. Pourtant, j'étais mal. Il m'avait fait comprendre que je n'étais qu'un repoussoir, et une douleur sourde flinguait mon cœur pour le faire saigner une blessure invisible.

J'ignore combien de temps il s'est passé avant que je n'entende un autre bruit dans ma chambre que celui de mes reniflements. Je sais juste que Scott a tenté de m'appeler et que je n'ai répondu à aucun de ses appels. J'avais la tête dans mes couvertures et je ne faisais que pleurer, dormir, me réveiller, pleurer et dormir. Pourtant, mon père est venu, au bout de plusieurs heures. Quand il s'est mis assis sur mon lit, j'ai sursauté et je suis sorti de mes draps pour pouvoir le voir. Il paraissait avoir versé des larmes et quand ses iris gris percutèrent les miens, je sentis quelque chose qui se brisait entre nous. Mon cœur s'émietta dans l'instant.

_ Pourquoi t'as fait ça ?

Sa voix était troublée et son haleine sentait l'alcool.

_ Pourquoi t'as fait de moi un coupable ? demanda-t-il sans oser me toucher.

_ T'as envie de moi, je t'ai entendu dire mon nom quand tu te masturbes la nuit. Moi, ça n'a pas changé, depuis plus de trois ans je te veux aussi, je te veux tellement papa.

Et je commençai à sangloter de nouveau alors que l'homme à côté de moi soupirait de malaise. Je ne savais pas qu'on pouvait avoir tant de larmes à verser et pourtant, après presque une journée à chialer, l'eau s'écoulait encore de mes yeux. Je me mis assis et regardai mon géniteur se perdre dans les labyrinthes de ses interdits. Il me contempla sévèrement avant de se lever et me tendre sa main.

_ Lève-toi.

Sa voix était plate, sans émotion. Ses orbes d'orage me fixaient sans laisser filtrer l'indice d'une pensée réciproque. J'étais complètement paumé, je ne savais pas pourquoi j'avais l'impression que tout disparaissait autour de moi. J'hésitais, j'avais peur, je me sentais m'ébouler dans l'impossible. Il répéta son ordre et, pris de panique, je m'exécutai. Je mis ma main dans la sienne et il m'aida à m'extirper de mon lit. Contrairement à lui, je ne m'étais pas habillé et je portais mon caleçon de pyjama. Il m'obligea à le suivre et nous sortîmes de ma chambre. Il me conduisit dans le couloir et je me laissai faire jusqu'à ce que nous soyons enfermés dans sa chambre. Je ne comprenais plus rien, ma tête tournait tant tout mon corps s'affolait dans l'absence d'explications.

_ Retire ton sous-vêtement, dit-il doucement.

Je le regardai enlever sa chemise et mon cerveau planta dans l'hébétude. Il posa le linge sur le vieux fauteuil à côté de l'armoire et commença à dégrafer son pantalon. Quand il remarqua que je le contemplais, il me jeta un regard d'encouragement avant de regarder le seul linge que je portais.

_ Tu ne veux plus ? osa-t-il.

Ma seule réponse fut un hochement de tête de bas en haut et je fis glisser mon caleçon immédiatement, délivrant mon sexe qui était déjà raide. Je n'arrivais pas à y croire et quand je vis mon père nu devant moi, si grand, si fort, si virile, j'avais l'impression que j'allais mourir d'excitation.

_ Pourquoi ?

_ Parce que je n'ai plus d'autres choix. Tu m'as transformé en coupable en me volant mes rêves, autant que je le sois en faisant enfin ce que tu souhaites. J'ai bu toute la bouteille de whisky, j'ai pleuré, mais ça n'efface pas ce que je ressens. Je te veux aussi et j'ai beau essayer de le planquer, ça marche pas. Tu m'as complètement retourné l'esprit Stiles. Je comprends pas ce qui nous arrive, mais je ne veux pas te perdre. Si je continue de te traiter comme si t'étais pas normal, tu vas dériver, faire n'importe quoi et je peux pas l'accepter. Je t'aime trop pour te voir partir en vrille. Alors nous voilà devant ce choix et j'ai décidé d'arrêter de me battre contre toi.

Il marcha nu jusqu'à son lit, me contourna et s'assit sur le rebord de son matelas. Il m'observa avec une expression que je ne parvins pas à déchiffrer. J'étais complètement sonné et en même temps j'avais l'impression qu'un rêve se réalisait. Je ne savais plus ce que je devais ressentir. Est-ce que j'avais fait du chantage à mon père pour avoir le droit à sa queue, pour qu'il me dépucèle enfin ? Il s'allongea et attendit que je me décide à le rejoindre. J'y allai timidement et lorsque je me pressai contre son corps chaud, j'entendis son soupir soulagé. Il m'enlaça tout de suite et je caressai son ventre avant de toucher de nouveau sa bite qui commençait à gonfler.

Nous nous regardâmes et je sentis qu'il désirait que je l'embrasse. Je ne réfléchis plus et lui grimpai dessus avant de plaquer violemment mes lèvres sur les siennes pour retrouver la sensation de sa langue qui vint titiller la mienne. Ça m'avait tellement manqué. Deux ans, j'avais attendu deux ans pour avoir le droit de retrouver cette sensation. Il me caressa le dos et j'adorai la sensation de sa bite qui frottait contre la mienne. Nous gémîmes notre plaisir ensemble et j'en voulais encore plus, toujours plus.

Mon père se retrouva bientôt au-dessus de moi, entre mes cuisses et j'avais la sensation de planer dans un songe magnifique. Il était tellement prévenant et fougueux à la fois. Il avait attendu si longtemps pour cesser de résister à ses pulsions, et alors qu'il s'abandonnait à nos désirs, notre évidence s'imposait à lui comme à moi. Tout ce qu'il me donnait n'était que plaisir, tendresse mêlée d'ardeur, rêves et frissons déposés en caresse sur mon corps trop jeune pour supporter cette intensité encore longtemps.

_ Papa, je vais pas pouvoir me retenir.

Je soupirai au creux de son oreille et il calma son mouvement de bassin qui permettait à nos sexes de se masturber l'un contre l'autre. Il baisa de nouveau ma bouche et l'abandonna pour s'occuper de mon cou, de mes pectoraux, de mon nombril. Il lécha ma bite, mais ne s'attarda pas dessus et il souleva mes fesses. Il me regarda avec une interrogation dans le regard et fiévreux, je souhaitais simplement tout ce qu'il voulait m'offrir. J'acquiesçai avant de sentir sa langue sur ma rondelle. C'était bizarre et en même temps si excitant. J'en pouvais plus et quand je sentis qu'il salivait pour me lubrifier je n'attendais qu'une chose.

Il prit le temps de bien me préparer. Il enfonça d'abord son index dans mon corps et la sensation de pénétration fut désagréable avant de devenir acceptable puis plaisante. Il suivit la même démarche à chaque fois qu'il rajoutait un doigt et au bout du troisième, il estima que j'étais prêt. Je me laissai complètement porter par son expérience, et j'avais la sensation que même s'il n'avait jamais fait ça avec un homme, il savait ce qu'il fallait faire pour ne pas faire mal. Ma confiance était totale. Quand il cracha dans sa main pour enduire son sexe de salive, mon impatience était à son comble. Et il vint, il écarta mes jambes pour poser son gland sur mon anus et je me crispai. Il se pencha sur moi, baisa ma bouche et chuchota.

_ Tout doux, il faut que tu pousses si tu veux que je rentre sans te faire mal, d'accord ?

_ Oui.

Je soupirai timidement.

_ Tu veux toujours ?

_ Oui, viens s'il te plait, viens dans moi.

Avec son conseil, il fallut moins d'une minute avant que la grosse bite de mon père soit entièrement en mon corps. J'avais mal, je suais de partout, ma tête tournait, je ne savais plus mon propre nom. Il me branla en même temps que j'essayai de m'habituer à sa présence envahissante. J'avais l'impression qu'il m'écartelait pourtant je ne voulais pas qu'il sorte. Je sentis mon estomac se retourner, mais je refusai d'écouter toutes les alarmes qui se déclenchaient dans mes membres fébriles. Je voulais que mon père me domine, je voulais qu'il me dépucèle, je voulais qu'il éjacule dans mes tripes.

Quand il commença à bouger, je crus que j'allais m'évanouir, mais il n'en fut rien. Il était doux et au bout d'un moment, tout s'apaisa pour se transformer en un désir monstrueusement dévorant. C'est moi qui bougeai à présent, cherchant à ce que mon compagnon d'infortune me pilonne. Il ne tarda pas à comprendre et ses mouvements se firent plus rapides. Il vint de plus en plus fort en moi et je criais mon acceptation avec un plaisir que je découvris avec lui. Je ne savais pas pourquoi, mais certains de ses coups de reins déclenchaient des courants électriques dans tout mon corps, comme s'il avait touché un point plus sensible que les autres, un point magique.

_ Papa, oui, oh mon dieu.

_ Non, Noah, je suis Noah.

Sa voix était rauque quand il me dit ça et je crus un instant que j'allais me dissoudre dans le plaisir.

_ Noah, tu me fais tellement de bien. Je viens, oui !

Et j'éjaculai si fort entre nos deux corps que j'eus l'impression de disparaître. Mon père me rejoignit presque aussitôt et son dernier coup de boutoir fut un délice alors que je revins sur terre les larmes aux yeux. Nous restâmes enlacés pendant plusieurs minutes, essoufflés, incapables de penser. Lorsque nous nous détachâmes, j'avais l'impression que je perdais la meilleure partie de moi. J'eus envie de pleurer, mais je me retins alors que Noah m'embrassait avec une douceur terriblement envoutante.

_ Je le savais que t'étais le meilleur.

Je chuchotai ses mots comme mon plus beau secret.

_ Qu'est ce qu'on va devenir ?

_ J'en sais rien, certainement des amants maudits. Mais même si c'est interdit, je veux continuer. C'était tellement bon, je veux apprendre à te faire jouir encore plus fort. Dit oui Noah, je t'en supplie.

Mon père me regarda avec intensité. Dans ses orbes grises, l'espoir combattait la culpabilité et la passion. Il soupira et m'obligea à me blottir contre son torse, ce que je fis.

_ C'est d'accord.

Sa voix n'avait pas tremblé quand il dit ses mots qui déclenchèrent ma joie.

Voilà comment mon père a fini par céder à mes avances. Voilà comment il m'a dépucelé et comment s'est amorcé notre relation d'amants. Voilà comment j'ai appris à aimer un homme, le contenter, lui donner envie d'aimer la vie et d'affronter le quotidien avec le sourire. Aujourd'hui, j'ai vingt-six ans et nous ne faisons plus l'amour ensemble depuis cinq ans. Noah s'est remarié l'an dernier avec Nathalie Martin et moi je suis avec Derek Hale, un homme blessé de passé, qui a besoin de caresses et de tendresse pour guérir. Mais parfois, quand mon père et moi nous retrouvons seul à seul, nous échangeons quelques baisers interdits saupoudrés de caresses indécentes.

FIN