Disclaimers : Haikyuu! et l'UA utilisé ne m'appartiennent pas.

Hellou à toutes et à tous, voici la soixante-huitième requête provenant de PR1SMATIC qui m'a demandée du UshiOi, rating M et un peu de KageHinaTsuki (sans lemon vu que c'est choupinou de ce coté-là). Merci beaucoup kama-chan59 pour ta review, je ne m'arrèterai que si les circonstances font que je le dois (d'ailleurs je risque de déménager mais je préviendrai à ce moment-là et puis, cela m'empêchera pas d'écrire entre temps, je publierai juste plus tard). Maintenant, pour la requête, des petites précisions : le contexte de base est issu d'une série de doujins toute mimi sans pairings précis dessinés par le cercle Turnovers (qui ont fait beaucoup de doujins TsukiHina, un peu de doujins OiKage et un doujin OiTsuki) et intitulée Oikawa-san chi no isourou : celle-ci est un semi-UA où si Oikawa reste le capitaine d'Aoba Jousai que tout le monde connait, sa chambre se retrouve squattée par une souris Hinata, qui a toujours la joie de vivre, une souris Kageyama, qui est toujours aussi sévère et une souris Tsukki, qui ne jure que par ses écouteurs et ses konpeito (des petits bonbons japonais en forme d'étoiles).

La différence est que dans la fic, Oikawa est à l'université et j'agrémente aussi l'histoire à ma manière avec des petites références mythologiques que j'ai trouvé en me documentant : ainsi les souris et les rats sont considérés comme des animaux porte-bonheurs au Japon en tant que compagnons de Daikoku, le dieu de la richesse. Voili voilou. Je vous souhaite une bonne lecture. :)

Il était une fois, un étudiant du nom de Tooru Oikawa qui se sentit bien seul dans le petit studio qu'il louait. Celui-ci se situait dans une résidence réservée aux hommes non mariés et il pouvait trouver son compte sans qu'il eut de voisine qui l'ennuyait car en plus d'être un des meilleurs passeurs de la préfecture dans laquelle il se trouvait, Tooru était également très populaire aussi bien envers la gent masculine que féminine d'ailleurs mais le brun n'était pas d'humeur à compter fleurette.

Le volley restait au centre de ses objectifs et ce même s'il devait travailler d'arrache-pied pour y arriver, même s'il trouvait ça moins amusant vu que ses amis ne l'avaient malheureusement pas suivi : Mattsun et Makki bossaient dans une boite non loin d'ici en compagnie d'Iwa-chan qui, aux dernières nouvelles, avait pris du galon dans l'entreprise où il travaillait en devenant le secrètaire du président de celle-ci.

Autant dire que son ami d'enfance n'avait pas de temps à lui consacrer, ce qui le déprimait encore plus et il devait se coltiner un mi-temps pour payer son loyer, ses parents ne lui donnant que peu d'argent de poche. "Ça t'apprendra l'autonomie, avait dit sa mère, regarde ta grande soeur, elle a réussi dans sa vie car elle est indépendante."

"Ouaiiiis, elle a surtout trouvé le bon numéro, soupira-t-il en s'affalant sur son futon. Sa soeur s'était mariée avec un fermier qui avait une grande propriété. En tous cas, sa vie lui semblait bien morose maintenant...Un petit bruit le tira de sa rêverie.

"Crunch, crunch."

Cela faisait depuis quelques temps qu'il entendait ce son bizarre et cela devenait agaçant. Cela vient du petit placard où je range mes conserves. D'ailleurs ses sachets de konpeitos et de graines de tournesol disparaissaient mystérieusement, ces derniers jours. Le brun se leva donc pour ouvrir son stockage de conserves...Pour découvrir un petit homme blond affublé d'une queue et des oreilles de souris grises assis de dos en train de grignoter un konpeito. "Heeein?" L'homme-souris se retourna pour le toiser d'un air impassible. Et il a des lunettes en plus? "Quoi, s'enquit la créature, tu n'as jamais vu de souris de ta vie?

- Eh Kei, fit une petite voix aigue en-dessous de Tooru, ramène-nous des konpeitos auchi, on a faim."

Tooru baissa les yeux pour découvrir un petit homme-souris roux à ses pieds, suivi d'une autre homme-souris aux cheveux noirs et aux yeux bleus. C'est quoi ça? Shouyou regarda l'humain de ses grands yeux. Il était super grand vu d'ici et ça faisait peur. Tobio semblait l'avoir remarqué, ainsi il le réconforta en posant une main sur son épaule tremblante. "Kei et moi, on va se charger de prendre à manger, le rassura-t-il doucement, retourne à notre cachette.

- Mais je veux vous aider, moi, se fâcha le roux en faisant la moue, vous partez toujours chercher à manger tous les deux chans moi.

- Tu iras avec nous quand tu parleras correctement l'humain, gronda Tobio en recupérant entre ses petites mains le konpeito que venait de lui lancer Kei, maintenant rentre avant de te faire attraper, imbécile."

Shouyou grommela et s'appréta à partir quand une main géante le captura. "Aaaaah, couina-t-il en gigotant, au checouuuurs.

- Shouyou!"Tobio lâcha le konpeito tandis que Kei en fit de même en sautant du placard pour se ruer sur cette main qui avait pris leur compagnon.

- Aiiieuh, cria Tooru quand les deux hommes-souris se mirent à le mordre, c'est bon, je vais le lacher mais arrêtez de me mordre."

Il posa le petit roux sur le sol tandis que les deux autres lachèrent Tooru pour le consoler. "Tout va bien, Shouyou, le réconforta Tobio en lui caressant les cheveux tandis que ce dernier s'était réfugié dans les bras de Kei avant de finalement se dégager de son étreinte pour supplier l'humain de les épargner : "Chil vous plait, laichez-nous vivre ichi, on veut pas retourner dans chette prison blanc...Aie! Pourquoi tu m'as tapé la tête, Tobio?, maugréa-t-il en se frottant la tête.

- Parce que tu es en train de fraterniser avec l'ennemi, imbécile, grogna l'homme-souris noiraud, il ne faut rien lui dire de nous.

-Mais je penchais qu'il nous comprendrait comme cha, s'attrista Shouyou en désignant l'humain devant eux.

- Shouyou a raison, Tobio, renchérit Kei, tous les humains ne sont peut-être pas comme ceux qui nous ont enlevés."

Pendant ce temps, Tooru s'était ainsi en tailleur pour écouter la conversation de ces trois petites créatures bien étranges. Des hommes-souris...On aurait tout vu quoiqu'il fallait bien tout pour faire un monde. Par contre, le mini roux lui avait parlé de "prison blanche" ...Cela devait certainement être des anciennes souris de laboratoire et il comprenait donc la méfiance de petit homme-souris aux cheveux noirs. Celui-ci le coupa de ses réflexions d'ailleurs : "De toute manière, on était là avant lui donc c'est normal qu'on exige un loyer de sa part.

- Hein?, s'étonna un Tooru abasourdi, je rêve où une petite souris de rien du tout me demande un loyer? On aura tout vu, se moqua-t-il.

- Eh, je suis sérieux, s'indigna Tobio en le fusillant de ses yeux bleus tout en croisant les bras avec autorité, tu as intéret à nous donner de quoi manger ou sinon, on fera en sorte que tout soit saccagé.

- Et puis, ajouta Kei en donnant la main à un Shouyou un peu perdu, ce n'est pas comme si nous te demandons la lune. Quelques bouts de fromage, un ou deux konpeitos et des graines de tournesols nous suffisent. D'ailleurs, tu gagneras au change.

- Et puis-je savoir comment?, demanda Tooru qui fut bien dubitatif. Il ne voyait pas comment des souris pourraient l'aider.

- Ben, nous les chouris, on chert le dieu Daikoku, lui expliqua Shouyou qui avait pris aussi la main de Tobio entre temps, et donc chi un humain gentil nous donne à manger, on lui donne des trésors.

- Tu seras donc riche en un rien de temps, fit Kei en réajustant de son autre main ses écouteurs, alors, marché conclu?"

Tooru soupira. Bien entendu, il connaissait les croyances populaires sur les souris vu qu'elles étaient très répandues dans la région campagnarde d'où il venait, mais de là à voir qu'elles étaient réelles...Cela dit, en regardant ses trois petits hommes-souris se tenir la main en le regardant avec appréhension, le brun se dit qu'ils devaient être bien désoeuvrés. De toute manière, le propriétaire de la résidence acceptait les animaux donc il n'y aurait aucun souci et puis, il ne roulait pas sur l'or donc cette aide providentielle arrivait à point nommée bien qu'elle fut de la plus étrange des manières.

"D'accord, maugréa-t-il pour se donner une contenance, je ne vous ferai rien. Par contre, vous aurez besoin de quoi vous abriter. Je vais m'en occuper.

- Ouuuaiiiis!, s'ècria joyeusement Shouyou, merchi monchieur, au fait, moi, je m'appelle Shouyou Hinata et désolé si je parle comme cha mais j'ai du mal avec le langage humain.

- Je suis Kei Tsukishima, se présenta l'homme-souris blond.

- Tobio Kageyama, fit ensuite l'homme-souris noiraud non sans regarder le brun avec méfiance. Il ne lui faisait pas encore tout à fait confiance mais tant que Shouyou et Kei étaient en sécurité, il ne dirait tien.

- Je suis Tooru Oikawa, déclara alors l'humain en leur adressant un petit sourire, enchanté Chibi-chan, Tobio-chan et Kei-chan."

Autant Tobio et Kei tiquèrent à l'annonce de leur surnom, autant Shouyou fut déçu du sien. Il aurait plus m'appeler Shou-chan, comme Izumin. Le roux eut un énorme chagrin en pensant à leurs familles et leurs amis qui avaient été tous enlevés avec eux. Il se souvint de leur confinement dans ce lieu de torture où des humains avaient injecté toutes sortes de produits bizarres pour les voir périr sous leurs yeux. Grâce aux pouvoirs de Daikoku qui les avaient rendus en partie humains, Kei, Tobio et lui avaient réussi à s'évader et à trouver refuge ici.

Ils n'osèrent aller dehors, de peur d'être de nouveau capturés mais l'arrivée d'Oikawa-san allait leur donnait une certaine sécurité malgré tout.

Et ce fut ainsi qu'une étrange cohabitation vit le jour.

Les jours défilèrent et Tooru, qui avait battit une petite maison en carton avec à l'intérieur des petits coussins afin que cela fut plus confortable pour ses "colocataires", remarquait en effet que les souris lui laissaient une pépite d'or le matin à chaque fois qu'il leur donnait à manger la veille, ce qui le servit grandement pour le loyer et les courses. D'ailleurs, le brun remarqua aussi un petit trou dans le mur qui leur servait de raccourci vers leur ancienne cachette où ils allaient et venaient de temps en temps.

Il se prit à s'attacher à ces étranges rongeurs, surtout le petit Chibi-chan avec son émerveillement de tout même s'il était souvent tempéré par Tobio-chan qui le grondait d'être aussi imprudent. Kei-chan veillait sur eux de loin en écoutant sa musique de ses petits écouteurs tout en mangeant un konpeito (il avait l'air très sucre comparé aux deux autres) au point qu'il se demandait la nature réelle de leur relation à tous les trois mais bon, il avait un autre souci pour le moment.

Le capitaine de l'équipe de volley universitaire dont il faisait parti lui avait interdit de s'entrainer plus car monsieur avait peur pour sa santé. "Cela lui ne suffisait pas de battre tout le temps mon équipe au collège et au lycée?, maugréa-t-il sur le chemin du retour, il faut aussi qu'il me fasse chier à la fac?"

Oui, il s'entrainait plus que les autres mais c'était pour le battre, lui. Aaaah pourquoi faut-il qu'il soit dans la même fac que moi? Cela l'énervait au plus haut point et le fait qu'il fut devenu capitaine à sa place le mit encore plus en rogne. "Allons, Oikawa, je ne pense pas qu'Ushiwaka te fasse ça pour t'embêter."

Tooru avait oublié qu'il rentrait en compagnie d'un de ses coéquipiers qui fut aussi un de ses voisins de palier. "Tu parles, rochonna-t-il avec aigreur, je suis désolé Dai-chan mais je connais ce joueur de pacotille depuis le collège et je t'assure qu'il adore me mettre des batons dans les roues.

Daishou eut un sourire en coin. De tous les joueurs de l'équipe, Oikawa était le plus dévoué, de même que sa rivalité envers leur capitaine Ushijima était très tenace au point qu'il ne remarquait pas que ledit capitaine avait des vues sur lui mais bon, il ne pouvait rien y faire. "Tu vas bosser à ton mi-temps, après? demanda-t-il lorsqu'ils montèrent les escaliers jusqu' à l'étage où se trouvaient leurs appartements.

-Non, comme les parents ont augmenté mon argent de poche, j'ai démissionné. Au moins, je peux me reposer davantage." Il ne pouvait décemment pas lui dire que des hommes-souris porte-chance lui donnaient de l'or. "Et tes chats, ils vont bien?

- Oui, répondit Suguru, même si l'un d'entre eux fait fuir mes copines potentielles. Que veux-tu? Kenma est très possessif contrairement à Tetsurou qui lui, se ballade tout le temps. J'espère que cela marchera avec Mika, cette fois-ci." Il s'agissait d'une étudiante qu'il avait rencontré lors d'un goukon. Très gentille au demeurant." D'ailleurs, ajouta-t-il, toujours personne en vue?

- Avec le volley? Non, répondit Tooru, un sourire amer se formant sur ses lèvres lorsqu'il sortit ses clés, bon, je te souhaite une bonne soirée.

- Bonne soirée à toi aussi."

Tooru ouvrit ensuite la porte de son studio et découvrit les trois hommes-souris en train de dormir contre la porte de leur maison en carton, Chibi-chan tenant la main de Tobio-chan et de Kei-chan. Cela dit, il avait bien surpris l'homme-souris roux en train de faire des petits bisous à l'un et à l'autre.

Bon okay, ils font bien un menage à trois. Et pourtant, en les regardant ainsi, il ne pouvait s'empêcher de les trouver mignons. Après tout, Chibi-chan lui avait confié un jour qu'ils s'étaient promis de rester ensemble quoiqu'il arrive suite à leur confinement au laboratoire et il pouvait voir que Tobio-chan et Kei-chan ressentaient la même chose. Cela avait dû être très traumatisant pour eux.

En tous cas, cela ne changeait pas du fait qu'Ushiwaka l'énervait...Et s'il appelait Makki pour l'inviter au salon du thé du coin? Il savait qu'Iwa-chan serait occupé avec son boulot donc il ne préférait ne pas le déranger pour une fois. C'est fou ce que je deviens raisonnable avec le temps.

Le brun s'assit donc sur le tatami en sortant le téléphone portable de sa poche pour appeler son ami dont la conversation fut épiée par un homme-souris pas si endormi que ça.

"Quoi, Iwa-chan et Mattsun sortent ensemble!?, s'étonna Tooru pendant que Hanamaki et lui savouraient chacun une part de gâteau dans le salon de thé où ils s'étaient donnés rendez-vous.

- Oui, soupira Takahiro en sirotant sa tasse de thé, Matsukawa ne voulait pas que tu sois au courant mais je préfère te le dire." Surtout que celui-ci habitait dans la même résidence qu'Oikawa. Tooru fut très surpris. Non pas qu'il fut jaloux mais Iwa-chan avait joué aux cachottiers avec lui. Il va falloir que je lui dise deux mots. "Comment va Kunimi-chan?, demanda-t-il alors pour changer de sujet.

- Akira continue ses études, répondit Hanamaki en mangeant un bout de son moelleux au chocolat, et il joue aussi dans l'équipe de volley de son université.

- Je risque certainement de l'affronter alors." Il s'apprêta alors à prendre une cuillérée de son fraisier quand il fit une créature bien familière en train d'en prendre des miettes. "Qu'est-ce que tu fous là, souris binoclarde?", chuchota-t-il entre ses dents tout en menaçant Kei du regard qui se retourna pour découvrir qu'Oikawa-san l'avait vu. Oh, j'aurais du être plus discret. Le blond prit alors une grosse miette avant de courir pour se réfugier dans la capuche du pull de Tooru.

Ce dernier regarda si Makki l'avait remarqué mais celui-ci était concentré à manger sa part de gâteau à son grand soulagement. Cependant, depuis que son ami lui avait parlé de la relation de Iwa-chan et Mattsun, Tooru se sentit encore plus seul.