Meurs, meurs petit oiseau.
Le labyrinthe dans toute sa splendeur. Froid et absolument terrifiant.
Et Newt le voit de toute sa hauteur. Comment est-il arrivé tout en haut de ce mur? Ses mains sont abîmées et rougies d'avoir grimpé ce foutu lierre.
Fou, je deviens fou.
De tristes pensées dans l'esprit d'un simple adolescent.
Mourir, en finir.
Un mur gris sur lequel il se tient.
Quatre murs gris qui le terrifient chaque soir.
Depuis son réveil, avec tout ces autres paumés. Car c'était tout ce qu'ils étaient. Une bande de gamins paumés que Madame la cruelle vie a oublié. Des humains a qui on avait volé leur enfance.
On dit que l'on voit toute notre vie défiler lorsque la mort arrive. Peut-être qu'ainsi, Newt retrouvera-t-il ses souvenirs.
«Pleures, pleures petit garçon car personne ne viendra te sauver.» disait une voix désarticulée au fond de son crâne.
Newt aurait aimé devenir un oiseau. S'envoler, s'enfuir de ce putain de bordel et ne jamais revenir. Être libre.
«Meurs, meurs petit oiseau. La faucheuse est là pour te libérer.»
Alors, il oublia tout. Il oublia ses meilleurs amis: Minho et Alby. Il oublia la bouffe dégueulasse de Frypan. Il oublia Gally, ses dents pourries et son mauvais caractère. Il oublia tous ces pauv' bleus effrayés en sortant de la Boîte. Il oublia sa vie au Bloc.
Il sauta.
Newt crut que tout irait lentement, que la vie s'en irait tout doucement. Mais au contraire, la chute fût rapide, douloureuse.
Un feu s'empara de tout son corps quand celui-ci ce fracassa contre le sol gris.
Gris, gris. Comme les murs autour de lui, le ciel devant ses yeux qui se ferment.
Rouge, rouge. Est le sang qui s'étend, comme un drap de roses mortes sous Newt.
Acre, est le sang qui coule sur sa langue.
Noir, devient son monde quand tout s'éteint.
«Garde espoir petit oiseau. Un lumière vient au loin.»
