(ça ne date pas d'hier que je les shippe ; cf le premier volet de mon recueil "au conditionnel", /s/2825448/1/ mais c'est terrible comme toutes ces années, Havoc a pris le pas sur les autres personnages et fait mentir ma réputation de multi-shippeuse - he ben voilà, multiship relancé !)
Titre : Le prestige de l'habit bleu
Auteur : ylg
Base : FullMetal Alchemist
Personnages/Couple : Heymans Breda et Cain Fury
Genre : fetish
Gradation : PG-13 / T
Disclaimer : propriété d'Arakawa Hiromu, Square Enix, studio Bones je ne cherche pas à me faire de sous avec.
Thème : B#1, uniforme pour 7 liens
Nombre de mots : 750
oOo
L'uniforme de l'Armée d'Amestris a la grande classe, presque tout le monde s'accorde à la dire. Le prestige de l'uniforme, dans ce pays, ça n'est pas rien. Très peu le critiquent, et quand ça arrive en général c'est de la part de vétérans à propos de son manque de praticité en situation de combat. (Pourtant, ceux-là ont su survivre quelles que soient les conditions, rendant leurs plaintes moins crédibles aux oreilles des profanes.)
La couleur bleue éclatante a tendance à impressionner favorablement. Sa toile solide évite les faux plis. L'effet d'ensemble, à voir un bataillon bien aligné, est saisissant. Tous semblables c'est bien le principe. Mais également, individuellement, quand on prend le temps d'en détailler un, l'on se dit que rien n'a été laissé au hasard.
(Il doit bien y avoir une explication sérieuse à l'existence de la cordelette décorative sur l'épaule, et pas juste c'est stylé », mais bien peu se posent la question de savoir d'où elle vient.)
Le blason qui frappe le col couple un rappel de leur loyauté à leur pays et une décoration discrète. Partant de là, les autres touches de clinquant sont aussi les seules distinctions entre soldats les grades sur les épaules et les éventuels rubans et médailles sur le cœur.
Au total, la tenue de base est à peine moins jolie qu'un uniforme d'apparat.
Les bottes sont lourdes, toujours soigneusement lustrées, très régulièrement débarrassée de la boue ou de la poussière, de la réalité terre-à-terre. Avec l'habitude prise d'en voir tous les jours finalement leur effet se perd un peu, mais au début, elles impressionnent toujours.
Quand on se défait de cet uniforme en privé, elles sont les premières à tomber, avec un bruit sourd.
Le soldat s'affaire ensuite à défaire soigneusement les boutons. Il ôte sa veste pour la poser de côté bien pliée, en évitant de la froisser. Il sait qu'il a du repassage à faire régulièrement, pour rester toujours impeccable. La chemise blanche qui apparaît alors en est la preuve même cachée en-dessous qu'elle était, elle ne présente pas un faux pli. La jupette (quelle utilité a-t-elle vraiment, à part le décorum ?) et le pantalon suivent prestement, selon le même traitement.
Là où ils exagèrent peut-être c'est quand il apparaît que les sous-vêtements aussi sont soumis à régulations, caleçon et chaussettes, en couleurs neutres assorties au reste. Un détail ridicule peut-être, puisque personne ne les voit, normalement ?
Flambant nu enfin, plus rien ne distingue le soldat d'un autre homme. Étrange métamorphose d'une fonction en un individu simplement en ôtant ses vêtements...
Il lui reste une chaîne au cou, une plaque d'identification, mais d'autres peuvent porter des pendentifs à leur guise, ça n'est pas exclusif à l'armée par exemple ça se voit régulièrement, des travailleurs manuels portant leurs alliances de mariage sur une chaîne plutôt qu'à leur doigt. La coupe de cheveux courte, he bien, c'est juste du sens pratique.
Le corps est bien musclé, harmonieux il porte quelques cicatrices discrètes. Pas forcément de blessures reçues au combat, peut-être juste des accidents d'entraînement ou même simplement datant de la vie civile tout peut arriver après tout. Il est rayonnant de bonne santé, en tout cas.
Et rayonnant d'un grand sourire en franchissant de quelques enjambées déliées les quelques pas qui le séparent encore d'un autre corps dénudé.
Un corps peut-être un petit peu moins harmonieux à première vue pour qui ne sait pas bien regarder ? Il cache des muscles tout aussi puissants pourtant, sinon plus. Sous sa bedaine, il y a autant d'abdominaux que de rembourrage, et ça le rend délicieusement confortable en plus d'être fort et solide.
L'un travaille en souplesse, l'autre en puissance. Les deux ont leur intérêt, et chacun apprécie les capacités de l'autre. L'admiration est réciproque. Ils sont complémentaires en quelque sorte l'uniforme cache bien des variations et dessous, après tout, ils sont chacun des êtres uniques.
Et si ces deux là s'aiment autant dedans qu'en-dehors, ils ne le montrent pas de la même façon selon les circonstances. L'uniforme alternativement déguise les cœurs ou les renforce. Peut-être ne seraient-ils plus exactement les mêmes personnes sans ça.
Secrètement, l'un devant l'autre uniquement, ils affichent une préférence nette pour les périodes sans ou plus d'enthousiasme en tout cas !
