Sais-tu qui je suis ?

Chapitre 1 : Le Loup, l'Humain... Et la Banshee

A SAVOIR

Satomi San, l'Alpha de Brett Talbot, était venue rendre visite à Scott et Derek peu de temps après la bataille finale. Elle et sa meute allaient partir loin, et peut être ne jamais revenir. Beacon Hills attirais beaucoup trop les problèmes. Elle demanda aux garçons si elle pouvait leur confier Brett, car ce dernier ne voulais pas partir, il aimait beaucoup Satomi et sa meute, mais il ne pouvait pas se permettre de partir, toute sa vie était ici. Scott accepta avec joie, le jeune homme l'avait aidé plusieurs fois, il avait des problèmes avec Liam, mais les deux concernés s'était déjà expliqué et oublié toute rancœur.

Malia était resté au Mexique lorsque que l'aventure s'était terminée. Son père – son véritable père, Peter – n'était pas la bonté incarnée, et n'avais pas l'habitude de dire la vérité c'était sûr et certain, mais elle voulait croire que sa mère était bien quelque par ici, elle voulait le découvrir par elle-même, après tout, elle avait vécu comme un coyote pendant beaucoup d'années, elle pouvait survivre quelques temps en cherchant sa mère.

Parrish quant à lui, avais fait quelques réunion avec la meute pour pouvoir découvrir ce qu'il est en réalité. Au fils des heures et après avoir fait certains « tests » avec Deaton, il s'est avéré que le jeune adjoint du shérif soit un Phoenix. Capable de renaître de ses cendres, mais aussi de contrôler le feu (ayant certaines limites et ne sachant pas comment gérer cela, il préférait éviter de se servir de ce don).


Stiles étais au fond de son lit, la couette bien remontée sur ses épaules, lorsqu'il entendit la fenêtre de sa chambre s'ouvrir avec la volonté de ne pas faire de bruit. C'était trop tard, il commençait à paniquer. Des gouttes de sueur commençaient à perler sur son front lorsqu'il entendit l'inconnu s'éloigner de son lit pour se poser - si l'hyperactif avais vu juste – sur un fauteuil dans un angle de sa chambre.

Il respirait de plus en plus fort, sa vision commençais à devenir trouble, mais il n'allait pas faire une crise de panique, pas ici, pas avec un inconnu qui venais de s'introduire chez lui, encore moins si cet inconnu était assis comme si de rien n'était.

Il prit sur lui. Se calma et se releva de son lit.

Lorsqu'il alluma sa lampe de chevet, la faible lumière qui en émanait lui suffit pour découvrir le visage de celui qui s'était introduit dans sa chambre. Son cœur repris ses battements habituels bien que rapide, il reprit son souffle et en quelques secondes il arborait un air d'homme sûr de lui. Il regarda l'intrus d'un œil malin. Bien sûr qu'il le reconnaissait, comment avait-il pu ne pas savoir que c'était lui, il aurait dû le sentir. Derek.

- Tu m'explique ce que tu fais, là ?! fit Stiles sous un faux air énervé.

- Et bien comme tu le vois, je suis assis et j'attends. J'espère que ça ne dérange pas ? répondit Derek en souriant

Le cœur de Stiles sauta un battement, mais il lui répondu avec une voix qu'il voulait forte sans être méchante :

- Et si je te disais que ça dérange ? lui lança-t-il avec un clin d'œil

- Et bien je te dirais que tu es un idiot et que je n'en ai absolument rien à faire. Lui répondu le loup garou avec un large sourire

- Et si jamais ça ne dérangeais pas ?

- Alors tant mieux, Tiloup. Dit-il en se levant et en s'avançant vers l'homme qu'il venait de surnommé « Tiloup »

Stiles mis sa main sur le torse de Derek pour l'empêcher d'avancer plus.

- Tu fais quoi la ? lui dit-il agacé

- Je vais me coucher. Pourquoi ? Ça aussi ça te dérange ? répondit l'ancien Alpha, amusé

- NON ! cria l'adolescent, mais tu pourrais demander, reprit il calmement en baissant le regard.

- Alors laisse-moi y aller, s'il te plait...

- Non. J'ai envie de jouer un peu, lança le garçon avec un air de défi.

- Tu sais comment ça se fini quand on joue Stiles...

- Je ne vois pas du tout de quoi tu parles ! répondit-il avec un sourire en coin des lèvres

Agacé, le loup garou attrapa le bras de Stiles et le mordit, fermement mais gentiment. Assez pour que les crocs se retrouves enfoncés entièrement dans la chaire de jeune homme.

- NAN MAIS CA VA PAS ?! cria l'adolescent en regardant son bras.

- Je t'avais prévenu. Et ce n'est pas comme s'il y avait mort d'homme...

- Nan mais ça fait mal, abruti ! lui répondit-il en lui donnant une tape à l'arrière du crâne.

A ce moment-là, une voix se fit entendre dans le couloir de la maison Stilinski, c'était celle du shérif. Il c'était levé d'un bon lorsqu'il avait entendu son fils crier dans sa chambre. Tout se bousculais dans son esprit, il s'imaginait un loup garou venu attaquer son fils, ou encore un kanima « peut être même une sorcière ou un dragon tant qu'on y est, avec lui on ne sait jamais ce qu'il a encore trouvé pour se créer des problèmes » s'était-il dit pour lui-même.

En ouvrant la porte de la chambre il aperçut son fils qui se tenait le bras, Derek avec des traces de sang sur la bouche et la fenêtre ouverte. Il ouvrit la bouche mais aucuns sons n'en sortirent. Il observait la scène et quelque chose sortit enfin de ses lèvres.

- Nan mais ça va pas les garçons ?! dit-il calmement. Laisser une fenêtre ouverte alors qu'il fait froid ? Je chauffe pas la rue les gars ! et Derek, arrête de mordre mon fils en pleine nuit, surtout quand il a cours le lendemain…

- … En fait, demain j'ai pas cours P'pa, tous les profs que j'ai ont décidés de faire grève, mais je sais plus pourquoi...

- Bon ok. Mais c'est pas une raison pour faire un bordel comme ça la nuit, donc vous vous coucher, et vous DORMEZ ! Tu n'as peut être pas cours demain, mais moi je bosse. Et fermez cette fenêtre, dit le shérif en quittant la pièce.

Les garçons se regardèrent dans le blanc des yeux en se retenant de rire. Mais c'était trop tard, un fou rire avait envahis la pièce puis ils se calmèrent, pour ne pas faire revenir le père de Stiles. L'adolescent brisa le silence qui s'était emparé de la chambre :

- Bon, on va se coucher, hm ?

- Ouais, ça peut être une bonne idée, mais avant, je vais fermer la fenêtre...

Après s'être installer dans le lit, Derek regarda l'homme à ses coté. Un sourire lui vint aux lèvres.

- Mais comment on en est arrivé la Tiloup ?

- Je sais pas, mais j'aime ça Didou, autant que je t'aime toi.


QUELQUES TEMPS AVANT


- Lydia ?... Lydia !... fit le coach en tapant de la main sur la table de la jeune fille.

- Hm, oui… Oui ! s'étonna Lydia qui d'habitude ne dormait pas en cours.

- J'ai déjà Grimberg qui me fait péter les plombs quand il est encore plus débile qu'il n'y parait, mais toi, tu ne m'avais pas habitué à ça !

Stiles était assis à côté d'elle. Il s'inquiéta de voir la jeune fille dans cet état. Cela ne lui ressemblait pas de divaguer en cours, mis à part lorsque quelque chose de surnaturel allait arriver.

Lydia avait la bouche grande ouverte. Le jeune homme le regarda et entama une conversation avec elle :

- Lydia, ça va ? Tu es fatiguée ?

- Et bien… Non, ça va… fit elle en se tournant vers le jeune homme, le regard dans le vide.

- Alors pourquoi tu baille ? s'inquiétât-il en voyant son visage

- Je ne baillais pas Stiles… Je hurlais...

Stiles sentit son cœur s'emballer, les loups garou et les êtres surnaturels qui se trouvaient dans la classe avaient les yeux rivés sur Lydia. Sans se concerter, ils sortirent tous, précipitamment, sans dire quoi que ce soit au coach qui les regardait comme si ils allaient les clouer au sol pour qu'ils restent en cours, mais il n'eut pas le temps de faire quoi que ce soit. Ils étaient tous devant le lycée à présent.

Scott, Liam, Stiles, Kira et Brett, se demandaient ce qu'il se passait. Même Lydia ne savais pas exactement ce qui lui arrivait.

Lorsque Derek et Jordan Parrish arrivaient eux aussi devant le lycée, l'un dans sa camaro noire, l'autre dans sa voiture de fonction du bureau du shérif, tous se regardaient, personne ne comprenait.

Pourquoi Parrish était présent ? Pourquoi Derek est venu au lycée avec un air mi affolé, mi contrarié ? Pourquoi Lydia dit-elle avoir hurlé alors qu'aucun son n'est sorti de sa bouche ? Que faire désormais ?

Après que Stiles ai expliqué ce qu'il s'était passé en cours avec le coach, Derek regarda la meute d'un air grave.

- On va voir Deaton. Maintenant.