Titre : Les 7 péchés capitaux.

Auteur : Enjoy

Situation au niveau de la série
: Aucune en particulière

Spoilers : Aucun

Résumé : Ces règles qui ne sont pas faites pour être respectées ...

Have fun !


Vivre au rythme de ces règles qui n'en sont pas. S'en jouer, pour finalement les briser, en toute âme et conscience.

Chapitre 1 : La paresse.

Un réveil retentit. Son propriétaire grommela, lui assigna un coup de poing et se réinstalla dans une position confortable afin de poursuivre son sommeil. Il resta éveillé, et se demanda ce pourquoi il l'avait mis à sonner si tôt. C'est vrai quoi : pourquoi irait-il travailler à une heure pareille ? Il n'aurait pas de cas, et serait contraint de commencer une partie de cache-cache avec sa patronne afin d'éviter une ou deux heures de consultations. Il n'était cependant pas en état pour une course poursuite; un de ces jours où la douleur avait encore décidé d'être plus forte que tout. Il n'avait déjà pas le courage de se lever, alors aller travailler, vous y pensez bien. A cette pensée, il se redressa, attrapa un tube de médicaments et en goba trois comprimés d'affilé. Cet effort étant fait, il se recoucha aussi sec et ne mit pas longtemps à se rendormir.

Moins d'une heure après cela, ce fut la sonnerie du téléphone qui vint perturber son sommeil. Après s'être remis du bond qu'il avait fait, et de la chute qu'il avait réussit à éviter, il décida de répondre enfin à l'être maléfique qui avait osé le déranger.

_ Mais qui ose me sortir de mon état de repos ?

_ Vous vous foutez de moi House ?

_ Oh, M'man ! Et zut, comment je vais faire pour mon mot d'excuse ? Celui qui consistait à dire que mon réveil avait malencontreusement oublié de sonner tombe à l'eau ...

_ Vous avez vu l'heure ?!

_ Tiens, en parlant de mon réveil, j'ai oublié de préciser qu'il s'est fait agressé il y a peu. Je suis terriblement bouleversé, j'ai le droit à une journée de repos ?

_ Le bourrin qui a tué ce merveilleux appareil de technologie qui, soit dit en passant, vous rappelle tous les matins que je vous paye pour venir bosser à l'heure, ferait mieux de ramener ses fesses au plus vite ...

_ Mais pourquoi faut-il toujours que vous vous en preniez à mon arrière train ? Je sais que vous fantasmez dessus, mais de là à tout le temps m'en parler ... Ça devient gênant à force !

_ Je ne relèverai pas cette remarque que j'estime être de l'ordre des 14-15 ans d'âge mental, et encore, je suis optimiste. Quoiqu'il en soit, je ne vous demande pas votre avis, House. Je veux vous voir à l'hôpital dans les 30 minutes qui suivent.

_ C'est à peu près le temps qu'il va me falloir pour commencer à me lever. Venez et aidez-moi, ça ira peut-être plus vite.

_ House, croyez-moi : si je viens chez vous, ça ne sera certainement pas pour vous aidez.

_ Hum, je me demande bien pourquoi dans ce cas ... dit-il d'un air malicieux.

_ Il suffit, je vous conseille de vous ramenez, et vite. Sinon, je jure de doubler vos heures de consultations pour au moins deux semaines.

Elle raccrocha avant même qu'il ait eu le temps de répondre. Il resta dans la position dans laquelle il se trouvait quelques instants, un sourire au coin des lèvres. Aucune raison particulière autre que celle ci n'aurait pu le décider à enfin se lever. Mais ce coup de fil avait été tant distrayant qu'il réussit enfin à se redresser. La neige allait surement tomber dans la journée, puisqu'il se prépara en moins de temps qu'il ne faut pour le dire. Il quitta son appartement, se dirigea vers sa moto, s'installa confortablement dessus et fit rugir le moteur. Il démarra en trombe, arriva au parking de l'hôpital, s'y gara, et se dirigea vers l'entrée de ce dernier. Il venait à peine de franchir le seuil de la porte qu'il vit que sa patronne lui fonçait déjà dessus. Il changea de direction, accéléra le pas afin d'éviter une confrontation. Mais il n'avançait pas aussi vite qu'il aurait pu espérer : sa poursuivante ne tarda pas à le rattraper et à se mettre en travers de sa route.

_ Ah tiens, Cuddy ! Je vous cherchais justement ...

_ Et c'est pour ça que vous avez changé de direction en me voyant ?

_ Mais laissez moi finir, Ô grande diablesse au décolleté dévastateur. Je vous cherchais, certes, mais pour mieux éviter. Ma mission a échoué, je dépéris !

_ HOUSE !

_ J'aime quand vous criez mon nom ! J'en suis toujours tout émoustillé ...

_ Stop, la plaisanterie a assez duré. Vous avez un cas qui vous attend.

_ Hey, doucement, je suis infirme tout de même, il ne faut pas me brusquer. J'ai le droit à un câlin pour me consoler ?

_ Hors de ma vue.

Elle tourna les talons et se dirigea vers son bureau, lorsque House cria :

_ Bon puisque vous y tenez temps, je repasse toute à l'heure pour votre câlin !

Elle s'arrêta un instant avant de finalement reprendre le chemin qu'elle avait commencé : répondre n'aurait strictement servi à rien, si ce n'est entrer un peu plus dans le jeu de son diagnosticien. House quant à lui se dirigea vers l'ascenseur : toute cette petite scène lui avait donné faim. Il se dirigeait vers la cafétéria, quand tout à coup, Cuddy déboucha de nul part et se planta devant lui, les bras croisés, le regard droit dans le sien.

_ Quoi ? Déjà pour le câlin ?

_ Pourquoi ne suis-je même pas étonnée de vous voir ici ? Je vous connais décidément par cœur ...

_ N'exagérons rien, si on ne peut même plus aller manger tranquille, mais où va t-on ?

_ Mais bien sur, partir manger quand je vous dis que, justement que vous avez un cas, c'est tout à fait logique.

Il marmonna quelque chose d'incompréhensible et se dirigea finalement vers son bureau. Il fit une entrée fracassante qui surpris toute son équipe.

_ Bon les jeunes, je suis d'une humeur exécrable. Il faut que je chope Wilson au déjeuner, mais je ne serais pas contre un petit moment de détente avant ça ... Mais bref, épargnez moi tous les passages qui consistent à dire que les résultats sont négatifs. Qui est notre patiente ?

Après avoir été mis au courant de l'état de la patiente, réalisé le diagnostic différentiel et envoyé ses larbins réaliser toutes sortes d'examens, House partit dans son bureau, s'installa dans sa chaise et commença à jouer avec sa balle. Il aperçut Cuddy qui fit irruption dans son bureau.

_ Je vous manquais déjà ?

_ Disons que j'ai vu votre équipe partir au pas de course pour réaliser toute une batterie de tests pour votre patiente. J'en ai donc déduit que vous vous tourniez les pouces pendant ce temps. Et si vous alliez en consultations ?

_ Non merci, ça ira. Vous n'avez qu'à y aller à ma place.

_ Ce n'était pas une proposition. VOUS allez en consultations, pendant que JE vais régler des problèmes plus importants.

Il se leva, se plaçant devant elle, à seulement quelques centimètres.

_ Pendant que VOUS allez faire les yeux doux à ce dernier donateur qui ne semble pas vous laissez indifférente. Ça me parait en effet d'une importance capitale, courez-y vite ! Qu'est-ce que vous faites encore ici d'ailleurs ?

Le regard avec lequel il se mit à la regarder la déstabilisa. Elle détourna les yeux.

_ Je ne vous demande pas de commentaires, gardez vos remarques pour vous et allez en consultations. MAINTENANT.

Elle le laissa. Il était désemparé : pourquoi réagissait-elle aussi excessivement ? Il cherchait des réponses, mais le ventre vide, il n'y parvenait pas. Ça tombait bien, l'heure à laquelle Wilson partait généralement manger arrivait : c'était maintenant ou jamais ...

La paresse, ce vice qui nous force à ne pas faire ce que l'on doit, ou à toujours le repousser à plus tard.

TBC...


Et voilà le début d'une nouvelle fic. N'hésitez pas à me dire ce que vous pensez de ce premier chapitre. Review ?