Bonjour à tous !

Bienvenue sur la première fiction que je publie sur !Je ne suis pas encore habitué à la manière de fonctionnement du site, vous m'excuserez, mais je pense que cela devrait venir assez vite... Soit, place à la lecture, il n'y aura pas de commentaire vu que je dois rattraper le retard de FanFiction sur Skyblog !

Gros bisous, Jo' ;)


Prologue.

11 Septembre 2010

Voilà plus de neuf ans que je suis célibataire. Suite à l'accident des deux tours à New York, mon époux est décédé dans l'incroyable évènement que personne n'aurait cru avoir lieu. Il m'a abandonné dans ce monde qu'il jugeait mauvais. J'ai été brisée de toute mon âme. Au début, je n'avais plus la force de vivre. Mais j'ai repris du poil de la bête. Grâce à une personne : Alice Brandon. Un charmant petit lutin…

Flash Back.

11 Septembre 2001

J'étais jeune. J'étais belle. Et j'étais intelligente. Je sortais tout juste des études d'économie que j'avais suivit. Cependant, j'avais repris la société familiale de mes parents. Mon père était trop fatigué et avait déjà subit trop de malaises cardiaques. Ma mère ne connaissait rien en économie pour reprendre la Swan International Finance. A cette époque, j'avais vingt-cinq ans. Et je venais de me marier. Un bel homme. Un « beau parti » comme le disait mon père… Encore heureux qu'il ne soit plus vivant pour entendre ce que j'avais appris par la suite à son sujet…

Ma famille était très amie avec l'autre société qui rivalisait avec la notre. La Brandon International Finance. Depuis presque un siècle que les sociétés sont crées, notre famille est amie avec les Brandon mais nous sommes en constante rivalité pour les affaires économiques. Mais moi, j'étais fort proche de leur unique fille, Alice, qui, comme moi, était destinée à reprendre l'affaire familiale centenaire. Un jour, quand je lui avais expliqué cela, nous avons été encore plus proches que jamais. Nous étions inséparables. Même nos parents n'arrivaient pas à nous séparer. Et quand ils y arrivaient, ils oubliaient toujours les portables. Ou encore l'ordinateur.

Quand l'accident eu lieu à New York, j'étais dans le siège de ma société. Je montais dans mon bureau pour travailler la journée pendant que mon époux allait à son boulot. Mon portable était dans sa sacoche accrochée à ma ceinture. Tout cela était dissimulé sous une robe noire foncée qui s'arrêtait juste à mi-cuisse. Je portais un pantalon, noir lui aussi, afin d'éviter de mettre mes fesses à l'air à chaque fois que je me pencherais. Juste derrière moi, Alice, qui, à la demande de ses parents, me suivait pour voir en quoi consistait le rôle d'une directrice d'une agence financière. J'avais accepté, sachant que je lui montrerais toutes les ficelles en rigolant avec elle de temps en temps tandis que chez un autre, elle se serait faite tapée sur les doigts dès le premier jour.

J'ouvrais la porte de mon bureau, discutant gaiement avec mon assistante occasionnelle quand mon portable se mit à sonner. Je m'excusai avant de saisir le portable et de décrocher.

- Allo ?

- Mademoiselle Swan ? demanda une voix grave.

- Elle-même. Qui êtes-vous ?

- Emmett McCarthy. Le meilleur ami de votre époux.

- Oui. Je vous écoute. Que voulez-vous ? demandais-je ayant un mauvais pressentiment et sentant sur moi le regard d'Alice.

- James n'est pas parti à son boulot ce matin, j'espère ?

- Si, malheureusement. Pourquoi ?

- Pitié à son âme. Nos tours viennent de s'effondrer et je ne l'ai pas vu. Me déclara Emmett d'une voix grave. Sincères condoléances.

- Non… commençais-je. Non… Non. Non ! NON ! finis-je par hurler.

Je sentais dans mon dos le regard incompréhensif d'Alice. Mais elle n'était pas encore mariée. Je lançais mon portable contre le mur de la pièce où il explosa, brisant l'écran tactile, faisant sauter la batterie et sortir la carte SIM qui était contenue dedans. C'était sûr, il ne fonctionnerait plus jamais. Je tombais à genoux, pleurant comme jamais je n'avais pleuré. J'étais très sensible, Alice le savait. Si je pleurais, c'est que quelque chose de grave se passait.

- Bella… Que se passe-t-il ? me demanda-t-elle de sa voix innocente.

- Ja… James… James est… balbutiais-je.

- James est quoi ?

- M… mo… mort…

- Oh ! dit-elle en mettant une main sur sa bouche. Je suis désolée…

- Tu ne pouvais savoir… sanglotais-je encore de plus belle.

Elle reculait. Pour me laisser seule avec ma solitude. Mais elle me tenait compagnie. Dans ma souffrance. Elle empêchait quiconque de rentrer dans le bureau directorial même pour la nourriture. Brave assistante. Si tu n'avais pas une filière à tenir plus tard, je t'aurais bien prise comme assistante. Mais nos liens familiaux étaient plus forts que jamais. Cet évènement avait changé nos façons de nous voir l'une et l'autre.

Cependant, cette nouvelle n'était pas la seule de la journée. Plus tard, sur le téléphone de la filière, alors que je me sentais un peu mieux, je reçu un appel de ma mère. Il y avait quelque chose qui me chiffonnait : ma mère ne m'appelait jamais au bureau, surtout quand elle savait que j'y étais. Je décrochais pour entendre la nouvelle qui allait m'achever. J'avais les yeux encore rouge quand j'appris la nouvelle de la mort de mon père suite à un malaise cardiaque.