Paring : Donc cette histoire est un dramione ;)

Genre : Romance, Family et légèrement drama mais léger.

Rating : Je dirais T parce qu'on ne sais jamais…

Disclamer : Le monde d'Harry Potter appartient à JK Rowling (merci à elle) Je ne prend pas en compte le tome 7 et j'ai modifiée un petit peu le tome 6.

Note : Salut, aujourd'hui je vous présente une nouvelle fanfiction ;) j'espère que vous aimerez (croisons les doigts). Cette fiction sera bien différente de "Pourquoi j'ai fais des gosses"... Elle sera plus dark même si elle reste résonable. Bien je vais vous laisser lire, mais avant tout j'aimerais remercier Annabel Jones et Elleam Huffledor pour la correction et les précieux conseils qu'elles m'ont données.

Bonne lecture !


Les devoirs s'entassaient dans une pile vertigineuse sur le bureau d'Hermione, tous ses amis diraient que ce n'était pas dans les habitudes de la brunette et c'était bien le cas or tous savaient qu'Hermione n'était plus là. Ron regardait les parchemins et soupira, voilà deux semaines que sa meilleure amie avait disparu. Elle ne pouvait pas être partie sur un coup de tête, tout plaquer n'était pas dans ses habitudes. Non, Hermione n'aurait jamais abandonné ses études et ses amis sans raison… Tout le monde pensait qu'elle était partie à cause de la guerre qui s'annonçait, mais Ron savait que ce n'était pas pour cette raison. Il savait qu'il lui était arrivé quelque chose de grave et il ne la laisserait jamais seule. Il le savait, Hermione était en danger et, même si personne ne le croyait, il prouverait qu'ils avaient tort et qu'Hermione avait besoin de leur aide.

Harry entra dans la pièce où se trouvait son meilleur ami et vit le roux regardant hagard les parchemins qui s'accumulaient sur le bureau d'Hermione. Il soupira, Ron ne voulait pas entendre qu'Hermione était partie de son plein gré. Il ne voulait pas savoir pourquoi ni comment elle les avait quitté alors que la guerre s'annonçait et pourtant Harry le savait lui… La veille de sa disparition elle était venue le voir pour lui demander comment allait se dérouler la guerre. Évidemment il n'en savait rien et cela l'avait mis dans un état dans lequel il ne l'avait jamais vu. Ses yeux lançaient des éclairs et ses cheveux s'étaient dressés sur sa tête. Il l'avait rarement vue ainsi et le lendemain Hermione avait décampé de Poudlard sans que personne ne s'en aperçoive. Beaucoup de monde avait fini par comprendre son choix pourtant, Harry lui en voulait énormément. Pendant six ans elle avait toujours été avec lui et soudain elle disparaissait sans laisser de trace. Ron s'obstinait à croire qu'elle n'était pas partie d'elle-même et cela énervait fortement le brun.

- Il faut la retrouver, fit Ron fiévreusement.

Harry soupira de désespoir.

- Arête Ron? elle est partie de son plein gré… Elle me l'a dit la veille où elle a disparu et…

Jamais elle ne serais partie au milieu de ses études, jamais elle nous aurait quittés en sachant que la guerre s'annonce ! Tu le sais parfaitement Harry, alors pourquoi penses-tu à mal ? Tu l'as connait pourtant…

- Je pensais la connaître Ron… Souffla-t-il.

Le roux baissa la tête, il était triste qu'Harry puisse croire qu'Hermione était lâche. Lui, savait que c'était faux et si son meilleur ami avait abandonné Hermione, lui, ne l'avait pas oubliée et foi de Weasley il la retrouverait avec ou sans Harry Potter.


Molly Weasley préparait le repas en compagnie d'Andromeda Tonks. Les deux matriarches préparaient un délicieux rôti de porc accompagné de pommes de terre, elles faisaient généralement la cuisine de façon moldu car la magie avait tendance à rendre fade les aliments. Elles parlaient de leurs petits-enfants lorsque enfin le bruit caractéristique du transplanage se fit entendre. Rémus Lupin entra et lorsque Molly vit son visage strié de coupures plus ou moins profondes, elle couru vers lui et le fit s'assoir, paniquée.

- Ce n'est rien Molly, elles ne sont pas très très profondes.

- Un coup de baguette magique et ces vilaines ouvertures disparaîtront, fit Andoméda en s'essuyant les mains avec une serviette en tissu.

Rémus sourit à sa belle-mère et Molly prit sa belle baguette en bois de Cèdre puis lança un petit sortilège pour guérir les nombreuses plaîts qui recouvraient l'épiderme de Rémus.

- Et voilà, ta peau est redevenus comme avant Rémus. Que s'est-t-il passé ? Demanda Molly Weasley.

Rémus soupira, et commença conter que la mission qu'il devait réussir sans succès, était un vrai fiasco. En effet cet objet si cher aux yeux de Voldemort était très bien sécurisé. Il raconta aussi comment Dolohov lui avait jeté un maléfice cuisant, qui aurait pu être bien pire.

- Harry ne va pas être heureux, soupira le lycanthrope en passant nerveusement ses mains dans ses cheveux.

- Je pense, Rémus, qu'Harry serait plus heureux que tu t'en sortes avec des égratignures superficielles et sans avoir rempli ta mission plutôt que mort… Fit Androméda.

En entendant ses mots, Molly poussa un petit cri et fit non de la tête.

- Ne parlez pas de mort Androméda ! C'est Noël après tout.

- Malheureusement, Molly, les Mangemorts se fichent de savoir si c'est Pâque ou Noël, et leur passe-temps favori est de tuer. Alors Noël ou pas Noël, la mort peut sonner à la porte à n'importe quelle moment.

Cette tirade jeta un froid. En effet l'ancienne Black pouvait quelquefois être très froide et franche. Soudain des bruits caractéristique de transplanage se firent entendre et les trois personnes dans la pièce se tournèrent vers les nouveaux arrivants : Ginny, Charlie, Colin Crivey et Minerva McGonagall. Mais ce qui surprit les deux cuisinières et Rémus fut la personne qu'ils tenaient entre leurs mains.

- Pansy Parkinson ! S'exclama Androméda.

La jeune fille releva la tête, et regarda la femme qui l'avait interpellé. Elle ne l'avait jamais vue car elle avait été bannie de sa noble famille avant sa naissance.

- Nous l'avons trouvée sur le chemin de Traverse en train de faire les boutiques, apprit Charlie.

- Et à quel moment faire les boutiques est délit ? Demanda hargneusement Pansy.

- Dans ton cas Parkinson ça l'est, on sait que tu es une Mangemort !

Elle rit sarcastiquement et fixa Colin qui lui avait craché ces mots à la figure.

- Je ne savais pas que les gentils Gryffondors avaient de tels stéréotypes ! Pour vous tout doit être noir ou blanc, les nuances n'existent pas, hein ?! Regarde mon bras si tu veux ta preuve.

Elle souriait méchamment et Colin remonta la manche de Parkinson, pensant y trouver a marque sinistre signifiant quelle appartenait au clan des mangemorts or il n'y trouva rien qu'un bras immaculé.

- Mais comment… Comment est-ce possible ?

La prisonnière le regarda, fière de son effet et murmura doucement :

- Tu croyais que j'en étais une ? Comme c'est dommage de prendre conscience que certains Serpentard ne sont pas des Mangemorts !

Minerva McGonagall les fit taire d'un simple regard menaçant et ordonna à Charlie de l'emmener dans les sous-sols afin de l'interroger.


Ron se plaça devant la brune qui était attachée. Elle semblait fatiguée et dans ses prunelles vertes le roux put lire une angoisse palpable. Il avala de travers, il détestait faire des interrogatoires. Pourtant, il était le meilleur pour faire cracher le morceau aux mangemorts et Harry en était conscient, voilà pourquoi il menait les interrogatoires les plus importants comme celui-ci. Il posa sur la table un dossier et l'ouvrit devant les yeux médusés de la femme.

- Pansy Parkinson, vingt ans, fille de Claudius et Melody Parkinson.

Elle hocha la tête nerveusement, elle avait peur des questions à venir car dans ce dossier se trouvait énormément de photos qui auraient dû être intimes, comme la photo de sa naissance avec sa mère qui la tenait délicatement dans ses bras, ou encore à Poudlard avec Drago Malefoy son ancien petit copain. Des tonnes et des tonnes de photos s'entassaient dans le dossier, de son enfance à maintenant.

- Comment avez-vous eu ces photos ? Demanda-t-elle sans qu'elle s'aperçoive que sa voix avait déraillé.

- Top secret Parkinson.

Ron ne pouvait pas révéler d'informations sur l'Ordre du Phoenix, il devait rester le plus vague possible.

- Tu vas bientôt épouser l'un des plus grands Mangemort qui soit Parkinson, tu dois sûrement avoir des renseignements croustillants à me dévoiler.

Elle resta silencieuse et Ron soupira en se massant les paupières, il n'avait pas fermé l'oeil depuis deux jours, la seule chose qu'il voulait faire s'était d'aller dormir. Mais il savait que l'Ordre avait besoin qu'il travaille car c'était l'un des pilier de cette organisation et qu'il ne pouvait pas se reposer.

- Ecoute Parkinson je n'ai pas envie d'en venir à la phase deux de l'interrogatoire. Crois moi, toi non plus tu ne veux pas en arriver jusque là.

Pour la première fois Pansy eut un sourire diabolique et Ron savait qu'il avait fait une erreur, il n'aurait jamais dû lui dire de telles choses.

- Je ne savais pas que les gentils devaient utiliser la forces, visiblement vous n'êtes pas vraiment différents des Mangemorts.

- Tu ne sais pas ce que tu dit Parkinson… Répondit Ron doucement, ses yeux lançant des éclairs.

Elle sourit encore plus, Pansy avait toujours su faire preuve de flegme et de patience pour manipuler les autres et quoi de plus simple que de pousser à bout un Gryffondor sur les nerfs, la Serpentard qu'elle était répliqua acerbe :

- Tu te donnes bonne conscience Weasley, mais tu leur es semblable…

Elle l'avait mis en rogne et il remonta des sous-sols sur les nerfs. Sa mère comprit de suite que quelque chose n'allait pas et voulut le prendre dans ses bras mais il la repoussa délicatement, il n'était plus un enfant, Merlin !

Il voulut monter dans sa chambre mais une voix fluette l'interrompis dans son ascension.

Il se retourna et sourit dès qu'il vit la jeune fille et il la prit dans ses bras. Les cheveux roux et les yeux bleus, il croyait voir Ginny quand elle était petite or ce n'était pas la fille de sa sœur mais bien la sienne, la prunelle de ses yeux, celle pour qui il se battait encore… Car il ne voulait pas simplement que le bien triomphe mais que sa fille puisse être heureuse dans un monde en paix.

Elle fit des petits gazouillements si mignons qu'un sourire devenu si rare apparut sur les lèvres fines du roux. Du haut de ses quinze mois, elle commençait à émettre des petits mots par-ci par-là.

Il regarda sa mère, qui avait suivis toute la scène depuis le salon. Elle souriait tendrement et il décida de monter à l'étage avec sa petite Liz dans les bras car même si elle savait marcher il aimait la porter. Il entra dans sa chambre au Square Grimmaurd et posa sa fille sur son lit puis il s'assit à ses cotés et la regarda doucement sombrer dans un sommeil profond. Il attendit patiemment que ses beaux yeux bleus disparaissent recouverts par ses paupières blanches. Le visage apaisé, il la trouva magnifique. Elle lui ressemblait énormément mais elle ressemblait également à sa mère… Elle avait le même nez en trompette et les joues rebondies lui appartenaient aussi. De même son caractère farouche qu'elle lui avait emprunté était discernable malgré son jeune âge. Il la posa doucement dans son landau et partit dans son lit. Le sommeil fut dur à trouver alors qu'il était particulièrement fatigué. Il repensa à Parkinson et à ce qu'elle avait dit. Avait-elle raison ? Étaient-ils si semblables aux Mangemorts ? Il espérait qu'elle mentait…


Harry regardait Ginny dormir, elle était si belle, et si jeune pour se battre… Ils l'étaient tous. Cette génération maudite qui devait prendre les armes pour lui. Harry se détestait pour ça, il avait tué indirectement beaucoup trop de monde, beaucoup trop d'amis… Et en quatre ans d'absence il avait fini par comprendre pourquoi Hermione l'avait abandonné. Aujourd'hui c'était le jour où elle les avaient quittés, quatre ans maintenant… Quatre ans qui parurent une éternité et qui pourtant étaient si proches. Harry comprenait mais il n'acceptait pas, elle aurait dû être à ses côtés, avec lui et Ron… Ron, son meilleur ami brisé… Il ne reconnaissait plus. Le roux avait tant changé en quatre ans, après la disparition d'Hermione il ne voulait pas croire à l'abandon de la brune, qui pour lui, était la personne la plus fidèle qu'il connaissait. A de nombreuses reprises les deux hommes s'étaient disputés à propos du sujet sensible qu'était devenue Hermione. Ils arrivaient de moins en moins à se comprendre, et donc à se parler. Jusqu'à aujourd'hui où les seuls échanges qu'ils entretenaient concernaient la guerre. Harry ne connaissait même pas la génitrice de la petite Liz. En vérité seul Ron la connaissait car un jour un bébé fut déposé dans un landau sous le porche du Square Grimmaurd, Liz y était emmitouflée dans une couverture polaire où était coincée une lettre pour Ron.

Harry se leva, effila un vieux pull et descendit. Tout le monde était attablés en mangeant leur petit déjeuner. Molly et Andorméda comme toujours étaient aux fourneaux, Harry sourit en voyant les deux matriarches discuter joyeusement, ces-deux là étaient étonnamment proches l'un de l'autre.

Il s'installa aux côtés des jumeaux Weasley et commença à grignoter ses tartines de marmelade quand soudain un étrange un hibou grand duc s'engouffra dans la maison sous les yeux ahuris des personnes présentes. Quand Harry tenta de prendre la lettre qu'il tenait entre ses pattes, il le mordit.

- Hibou de malheur !

- Regarde Harry, il y a écrit "Pansy" sur l'enveloppe. Fit Luna qui venait de s'assoir à la table pour partager le repas.

En effet sur le parchemin, le nom de la détenus était inscrit en vert. Toutes les personnes présentes se regardèrent et tout le monde donna leur avis.

- Il faut pas lui donner, S'écria Fred

- Il faut la prendre de force à ce stupide hibou, Continua George

- Il faut lui donner, après tout ces son courriers, répondit sagement Molly

Harry ne savait pas trop qui écouter jusqu'à ce qu'une voix un peu éteinte se fit entendre.

- Et pourquoi ne pas lui donner simplement, la laisser lire et lui prendre enfin lorsqu'elle a fini.

En haut des escaliers se trouvait Ron, les yeux cernés comme s'il avait passé une très mauvaise nuit et ce devait être le cas, comme souvent. Mais en regardant ses prunelles, il y vit, une intense tristesse, et le gouffre qu'avait laissé Hermione dans leur vie… Et au fond, même si Harry était profondément en colère contre la jeune femme pour sa trahison, il ressentait également ce manque, car il ne pouvait cessait de l'aimer… Cependant, la haine dans les yeux de Ron détruisit Harry encore plus. Ron descendit la lettre à Pansy, et quand elle vit Ron aussi mal, elle rit et lui demanda ce qu'il se passait.

- Les horreurs de la guerre, répondit le jeune homme.

- Je connais ça…, soupira-t-elle.

- Tu n'as pas vécut la disparition de ta meilleure amie.

- Elle n'est pas parti…, fit-elle doucement. Tellement doucement qu'il crût rêver.


Et voilà le premier chapitre de cette fiction ;) J'espère que vous avez aimés :) N'hésitez à me donner votre avis.