Disclaimer : Tout est à Kishimoto-sensei, rien n'est à moi à part d'éventuelles personnes inventées. J'ai inventé la plupart des situations et les autres sont racontées selon mon point de vue. Je ne respecte pas vraiment les âges et la chronologie…
Réminiscence
Chapitre 1 : Quand on sait pas, on fait pas !
C'était pas son jour. Il le savait dès qu'il avait posé son pied sur le sol. Mais voilà, il ne croyait pas aux trucs du genre « pied droit, bonheur, pied gauche, malheur » La prochaine fois, il fera attention à bien poser le pied droit par terre, parce que franchement, il en ras le bol. Marre. Et si jamais il se trompe de pied, il s'attachera au lit avec des liens solides.
Foi de Kakashi Hatake !
Il l'avait même juré sur sa bible, « Le paradis du batifolage », tellement il était sérieux. Tiens, maintenant qu'il y pense, il faudrait qu'il aille acheter le nouveau qui était sortit il y a peu de temps. Enfin, il pourrait aller l'acheter si jamais il pouvait lui-même sortir.
Car il avait un gros problème. Un très gros problème. A côté de ça, Iruka-sensei ivre, un essaim d'abeilles géantes tueuses ou une attaque à Konoha, c'était du menu fretin. Qu'il découvre qu'il avait une sœur cachée, que le cinquième Hokage était un homme ou que Jiraya-sama change de bord ne lui ferait pas plus qu'un petit pincement de cœur qu'il ignorerait sans façon. Non, le pire fléau de la société d'aujourd'hui, non que dis-je, depuis toujours et pour toujours, le pire fléau, c'était…
« Kakashi-kuuuuuuuuuuuuuuuun ! Youhou, Kakashi-kuuuuuuuun ! »
… une bande de kunoichi enragées d'amour et de désir.
Il essaya de calmer son cœur et de lui dire de ne pas le lâcher maintenant, que les crises cardiaques, c'était pour après, merci beaucoup. Il espérait vivre encore un peu pour pouvoir mettre le grappin sur quelqu'un, démolir la gueule à quelques vilains-méchants-pas-beaux et manger à peu près cinquante kilos de chocolats. Après, grand bien lui fasse de mourir, du moment qu'il serait gavé comme une oie. L'Ange de la Mort pourra venir à ce moment-là, mais pas maintenant.
Il sortit de sa cachette, doucement, lentement, précautionneusement… pour voir arriver droit sur lui un nuage de femmes aux yeux fous, la bave aux lèvres. Il hurla d'une manière peu charmante, mais pour raison mystérieuse qui résonna délicieusement aux oreilles des femmes. Il s'élança dans le village, prenant des chemins secrets, des ruelles délabrées mais il ne réussit pas à distancer le nuage composé de folles. Il commençait sérieusement à avoir peur, maintenant. A moins qu'il ait peur depuis le tout début ?
Il arrêta de se poser des questions et accéléra la cadence… mais n'y arriva pas. Il avait épuisé toute sa réserve de chakra, il y avait mal aux jambes et son cœur menaçait d'exploser. Il fallait trouver une solution, et vite. Vite. VITE !
D'un bond, il évita la première kunoichi. La deuxième vint rapidement après, lui immobilisant les jambes et il fut englouti par des dizaines, non, des milliers de femmes, les yeux en cœur. Il cria, essaya de se dégager mais rien n'y fit. Elles étaient toujours là, plus cauchemardesques que jamais.
« Aaaaah !… Mon masque, non, non, non… Mais arrêtez ! Qu'est-ce que… ? LAISSEZ MON PANTALON TRANQUILLE ! Aaaaaaaaaaaah mais lâchez-moi ! LACHEZ-MOI JE VOUS DIS ! BANDE DE… »
S'ensuivit de nombreuses injures qui feraient rougir le plus endurci des voyous. Au moment où l'espoir s'envolait, en même temps que ses vêtements d'ailleurs, une voix surplomba la foule.
« Laissez Kakashi-san tranquille ! »
Celui-ci tourna sa tête vers sa sauveuse. Princesse Tsunade. Il faillit pleurer de joie et de se jeter aux pieds du cinquième Hokage mais se retint à temps. Lentement, douloureusement, la foule se dispersa, têtes baissées. Elles avaient encore raté leur coup –à savoir, déshabiller entièrement leur Kakashi d'amour- mais, foi de kunoichi enragées, elles recommenceront tant qu'il le faudra !
Revenons à cette pauvre bête traquée qui embrassait avec fougue les pieds de Princesse Tsunade entre deux « Merci ! Merci ! » et « Je vous aime ! Smack, smack». Il déclara sérieusement qu'il allait lui vouer un culte et offrir des sacrifices en Sa gloire, et qu'il allait penser à Elle tout le temps, même en rêve.
« Pas besoin de tout ça… Quoique, j'aimerais bien quelques sacrifices… Non, plutôt des dons. Oui, voilà, tu devras m'apporter chaque dimanche matin une boîte de biscuit. » fit-elle en tapotant gentiment la tête du ninja. « En attendant, rhabille-toi… »
Il rougit en voyant sa ceinture fuguer quelque part entre les branches d'un arbre, son bandeau frontal tenir compagnie à son haut d'uniforme un peu plus loin sur la route et ses sandales devenir amis avec des prospectus piétinés et avec la poussière. Heureusement, il les avait empêchées de lui enlever son pantalon –enfin, à moitié mais c'était déjà ça- mais son masque pendait malheureuse, triste à en mourir parce qu'elle était séparée de son visage porteur. Après avoir tout remit à sa place, il se tourna vers sa supérieure et entama la conversation avec elle en marchant.
« Comment allez-vous, Hokage-sama ? »
« Plutôt bien. Par contre, toi… Ces filles te courent après tous les jours ou quoi ? Tu as maigri, tu as des cernes énormes, même tes cheveux ont l'air plus gris »
« Vous ne croyez pas si bien dire… Enfin bref, je peux vous aider ? »
Tout à part rester ici… Et puis, il s'ennuyait tellement depuis qu'il n'avait plus d'élèves…
« J'ai rendez-vous avec Sakura à l'orée de la forêt. Nous devons cueillir des plantes médicinales… Tu veux nous accompagner ? »
Sans attendre de réponse, elle avança vers la forêt, immédiatement suivie par un Kakashi sautillant, heureux d'échapper aux villageoises. Il se mit à engager la conversation sur les plantes, le temps et toutes des choses plus ou moins importantes. Tsunade souriait légèrement, sereine. Une journée calme de plus dans son existence…
Hé ben ma vieille, tu t'es gravement trompée, se dira-t-elle plus tard en découvrant ce que l'auteur leur a concocté…
Les cheveux de Sakura-chan sont vraiment étranges. Bon, pas plus que ceux de Gaï, heureusement pour elle, mais étranges quand même. Roses. Et le pire, surtout, ce n'était pas d'un rose pâle, mais d'un rose flash, d'un rose… bonbon. Voilà, c'était le bon mot. Enfin, il pouvait toujours parler lui avec sa tête de balai à la chevelure argentée…
« Kakashi-sensei ? » s'étonna-t-elle « Que faites-vous là ? »
« Il nous accompagne » répondit la princesse à sa place. « Je l'ai trouvé poursuivit par les villageoises… »
Sakura éclata de rire en songeant aux filles. Cela faisait bientôt deux ans –depuis que Gaï avait enlevé le masque de son rival par inadvertance en pleine foule au marché- que le défi de « mettre à poil » son maître avait été lancé. Certaine rumeur disait que c'était Anko, l'ancienne disciple d'Orochimaru, qui avait lancé le défi, mais Sakura savait la vérité : c'était Iruka-sensei et Ibiki Morino les fautifs. Mais l'auteur compte raconter cette histoire plus tard, donc un peu de patience dans la salle, s'il vous plait.
« C'est cette plante ? » demanda le Jounin en déracinant délicatement une jolie fleur rosée.
« Oui, merci Kakashi-sensei » répondit la jeune fille.
Elle ajouta quelque chose plus bas, que Tsunade ne put entendre, mais celle-ci vit distinctement l'homme sourire d'un air complice et hocher la tête.
« Qu'est-ce que c'est ces messes basses ? »
Sa voix fit sursauter les deux comploteurs. Sakura tira la langue d'un air désolé, la main derrière la tête, tandis que son ancien maître plissa ses yeux en un sourire.
« Je me demandais comment vous faites pour vous tenir debout avec cette poitrine qui devrait vous obliger à vous courb… Ouaiie !»
La main de la Princesse s'était abattue avec force sur la tête de balai en un temps record. Ils continuèrent leur chemin sous les gémissements de Kakashi et les rires des deux femmes lorsque soudain ils entendirent deux autres voix.
Kakashi arrêta sa comédie et se mit en garde ainsi que les kunoichi. Ils écoutèrent en silence, puis ils reconnurent les cris déjantés poussés par un adolescent.
« Ca vous fait mal de vous empêcher de mater des gonzesses ou quoi ? Ras le bol de vos gamineries, non mais franchement, qu'est-ce que j'ai fait pour mériter un ermite pervers qui fait semblant d'être un maître entraînant son apprenti et que tout ce qu'il fait ces draguer vingt-quatre heures sur vingt-quatre parce qu'il a un chagrin d'amour avec sa… »
« Respire un peu… Et je n'ai PAS de chagrin d'amour, d'accord ? »
« NARUTO ! »
Le cri de la jeune fille rose –ses cheveux, pas elle- interrompit la dispute des deux hommes : Naruto Uzumaki et Jiraya, l'un des trois légendaires dont faisait aussi partit Tsunade. Si Jiraya n'avait pas changé d'un poil –bien qu'un œil attentif dirait que ses cheveux avaient poussé d'un centimètre, Naruto, lui, revenait à Konoha complètement différent. Il avait toujours son sourire complètement stupide et sa chevelure aussi éclatant que le soleil mais il avait grandit énormément et ses yeux bleus étaient un peu moins naïfs.
« Sakura-chan ! Kakashi-sensei ! Tsunade-nee-chan ! Ca faisait longtemps ! » s'écria Naruto en courant vers eux. « Ouah Sakura, tu es devenue plus belle que jamais ! »
Il prit les mains de son amie et les secoua. Son sourire était encore plus grand que d'habitude et son regard pétillait de joie. Il se tourna ensuite vers son ancien maître, ce qui lui fit rater la vision d'un buisson frémissant de fureur et de jalousie. Enfin, deux buissons en fait, l'un derrière le dos du jeune blond et l'autre de l'autre côté de la clairière où ils étaient.
Cependant Sakura remarqua le frémissement du premier buisson et lui lança un regard paniqué et de reproche. Elle se dirigea vers les autres qui discutaient joyeusement et proposa de rentrer au village pour fêter les retrouvailles –et accessoirement de s'éloigner.
« Bonne idée ! » approuva le blond. « Et puis j'ai tellement de choses à raconter à Iruka-sensei ! Je veux manger des ramens à Ichiraku ! »
Il continua à bavarder en s'éloignant dans la forêt. Les autres le suivirent, discutant de tout et de rien. La bonne humeur les accompagnait. Pourtant au bout d'un moment, Kakashi s'arrêta avec un cri d'horreur.
« Je veux pas retourner au village ! »
« Mais pourquoi ? » demanda innocemment –enfin, le plus possible- Jiraya.
« Parce qu'il y a ces folles… » Il paniquait à présent. « Elles vont encore me courir après ! »
Subitement, Sakura s'écroula par terre, les bras autour du ventre, un rire hystérique sortant de sa gorge. La Princesse des Limaces eut un sourire hilare et les lèvres Jiraya s'étiraient peu à peu.
« Quoi ? Ca recommence ? » fit l'ermite.
« De quoi vous causez ? » demanda Naruto, interloqué, aidant son amie à se relever. « J'comprends rien… Il s'est passé quelque chose ? »
« Je te raconterai tout plus tard… » hoqueta la jeune fille. « En attendant… »
Elle s'arrêta et sortit un kunai, immédiatement imité par Naruto et Kakashi. Des feuilles frémissaient droit devant eux. Encore une rencontre ? songea Tsunade. Drôle de journée. Ils attendirent quand brusquement Kakashi écarquilla son œil visible et s'exclama un « Iruka ? » incrédule. En effet, le jeune professeur venait de s'extirper du feuillage et crachotait. Il leva les yeux et remarqua le petit groupe qui se tenait avec des armes en mains et visiblement surpris. Un ange passa.
Les ours mère qui retrouvent leurs petits ont pour habitude de les serrer fort contre eux et de leur lécher leur visage amoureusement. C'est ce que pensa la tête de balai en voyant Iruka et Naruto se broyer les os et se donner l'accolade. Il ressentit un peu de jalousie mais ignora le pincement de son cœur.
C'est ce qu'a dut ressentir quelqu'un d'autre car à présent un shuriken était planté dans un tronc d'arbre et le professeur regardait stupéfait sa blessure venant d'apparaître sur sa main qui frottait les cheveux dorés de son élève quelques instants plus tôt. Un juron sortit d'un gros buisson et trois personnages entrèrent dans la scène –enfin la clairière. A croire qu'il n'y avait que des clairières dans cette forêt, mais bon, l'auteur n'a pas vraiment un esprit très clair.
« Sakura-chan ! Iruka-sensei ! Touchez pas à Naruto-kun ! »
« Sasuke-kun ? »
« Mais quel con… »
« Orochimaru-san ! »
« Restez calme, maître… »
« Oh bonjour Kabuto-kun ! »
Telles furent les premières paroles jetées pour les retrouvailles qui devaient être émouvantes. Mais bon, la jalousie est un bien joli défaut qui foire tous les plans, n'est-ce pas ?
« Mais pourquoi ne pouvons-nous toucher Naruto ? » fit remarquer malicieusement Kakashi.
Sasuke rougit comme une tomate avant de répondre en regardant ailleurs. Lui aussi avait grandit et ses cheveux longs étaient retenus en queue de cheval.
« C'est évident non ? Seul moi peut le toucher, pour le buter ! »
« Me buter ? Tu rêves ! » tiqua le blond. « C'est plutôt moi qui vais te buter ! »
Ils se prirent leur col et se crièrent dessus. Le groupe les observa, pariant sur celui qui sortira l'insulte la plus osée.
« Dix Konollar (combinaison de Konoha et de dollar) sur Naruto. Il a plus d'expérience » dit Jiraya. « Rien à voir à un bourge comme le Uchiwa »
« Tu veux rire ? Dix sur Sasuke » répliqua Orochimaru. « Le village du Son n'est pas peuplé d'anges comme à Konoha tu sais »
« Evidemment, si tu es leur chef… »
A leur tour, ils commencèrent à se crier dessus à l'instar de leurs élèves. Les bras croisés, yeux dans les yeux, leurs voix montèrent en crescendo tandis qu'à côté Sakura et Tsunade essayait de les calmer –en les insultant au passage- et derrière trois spectateurs, Kakashi et Iruka ainsi que Kabuto. Non, quatre spectateurs, pour finir. Un incruste venait de s'ajouter pour observer le spectacle.
« Bonjour Itachi-kun ! » s'exclama le Jounin aux cheveux argentés en s'apercevant de la présence de l'incruste. « Chocolat ? »
Et comme par magie, il fit apparaître quatre barres de chocolats qu'il fourra dans la bouche des trois témoins de la bagarre avant d'engober le sien en une vitesse éclair, n'enlevant son masque qu'un dixième de secondes. Ils grignotèrent silencieusement, les yeux rivés sur les six autres idiots.
Leurs comportements sont étranges, n'est-ce pas ? Mais pourquoi donc ? Mouhahahaha… C'est qu'il s'en passe des choses en trois ans ! Bref, revenons à l'histoire.
Lentement, un par un, ils découvrirent la présence du nouveau et du chocolat. Après s'être rassasié en sacrifiant une barre de confiserie pour leur divinité la Présidente des Chocolatophiles(1), ils prirent tous leur script et lurent le scénario.
« Naniiii ? » gloussa Sakura en lisant quelques pages en avance.
« On est pas encore à ce moment-là, Sakura-chan » lui fit remarquer Naruto.
« Maintenant, on doit… » lut Orochimaru à travers ses lunettes. « … faire comme d'habitude ? Elle n'aurait pas plus précis par hasard, l'auteur de ce scénario de pacotille ? »
« A mon humble avis, elle voudrait qu'on se batte comme des bêtes jusqu'à l'action principale, c'est-à-dire la connerie de Kakashi » murmura Itachi Uchiwa.
« Merci beaucoup pour le compliment » ironisa tête de balai.
« Eh bien, allons-y… » se résigna Iruka d'un air dépité.
Orochimaru se jeta sur Jiraya avec la ferme intention de se servir de la tête de son ancien compagnon comme citrouille pour le prochain Halloween, mais celui-ci ne l'entendait pas de cette oreille. En effet, il trouvait que la monstrueuse langue de son adversaire serait excellente comme cravate, de plus les femmes étaient toujours attirées par les trucs un peu pervers. Mais Tsunade s'immisça dans l'affaire en déclarant que les venins de serpents pouvaient être médicinaux lorsqu'on les mélangeait avec la sève de cerisier. C'est alors que Kabuto intervint ; il déclara que Tsunade avait tort et que le venin devenait un poison extrêmement puissant avec cette combinaison. Sakura voulut sauver l'honneur de son Hokage et de son doux prénom en rétorquant que la sève de cerisier n'était jamais mortelle, et que d'ailleurs il adoucissait n'importe quelle mixture et que donc, c'était lui qui se trompait. De toute façon, il n'était qu'un piètre médecin parce que la tronche d'Orochimaru était plus pâle qu'avant son exil, fit remarquer sournoisement Tsunade. A moins que cela ne soit la vieillesse ?
Ce fut un beau fouillis.
D'un autre côté, Sasuke s'écria que la fortune des Uchiwa lui revenait de droit, mais que pour cela il devait tuer son frère et qu'il n'allait pas se gêner. Ce dernier lui tira la langue en lui répondant que, de toute façon, il en avait volé la demie avant de s'exiler parce que voyager sans le sou c'est stupide. Sasuke hurla de fureur ; alors comme ça il n'était plus milliardaire ? Il voulut fouiller dans les poches de son frère pour confirmation mais Itachi fut plus rapide : il tira sa carte bancaire et la brisa en deux, clamant que le reste son dix milliard de Konollar était partit en fumée, emportant avec lui les dix petits zéros précédant le un. Un cri s'échappa de Naruto quand il avait imaginé le nombre bol de ramen achetables avec ce fric et Iruka blanchit en pensant qu'il aurait pu abandonner ses élèves sur leurs bancs, lui permettrant à ses nerfs de se reposer. Kakashi quand à lui, pleurnicha sur les bouquins qu'il aurait pu acheter avec cette carte précieuse. Mais Sasuke leur cria que c'était son argent et qu'Itachi n'était qu'un idiot parce que maintenant il ne pouvait plus rien faire avec ses deux parties de carte. Mais le grand frère haussa les épaules ; il comptait de toute façon détourner les fonds de l'Akatsuki.
Ce fut un beau fouillis.
« Ah ! 'Y en a marre ! » s'écrièrent-il tous en même temps.
Instantanément, ils se tournèrent comme un homme vers Kakashi qui tira une tête incompréhensible. Il avait une tache surson visage -masqué-ou quoi?
« C'est à tour » expliqua Jiraya en se tenant les côtes –mais quoi, il avait complimenté la poitrine de son amie, alors pourquoi l'avait-elle frappé ?
« Ah oui ? »
Il tira son script de sa poche arrière et lut rapidement.
« En effet… Il est écrit : Kakashi se résolut à se servir de sa botte secrète. Il prit sa botte… Mais quel scénario de merde ! »
Il jeta rageusement le livre sur le sol.
« Je suis sensé faire quoi ? Prendre ma botte et la lancer à la gueule de quelqu'un ? »
« Avec cette auteur, rien n'est impossible… » dit Kabuto
« Si ça se trouve, vous devez manger votre botte pour décupler vos forces et faire ainsi une attaque surpuissante que m'apprendrez plus tard ! » rit Naruto.
« Ou encore prendre votre botte et s'en servir comme outil de maquillage ! » gloussa Sakura.
« Ou alors prendre votre botte et s'en servir comme shuriken ! » se moqua Sasuke.
Ils s'assirent à même le sol et attendirent que la tête de balai trouve une solution. Celui-ci reprit le scénario et fit les cent pas, tourna en rond et frappa dans ses mains en chantant la macarena… Ah non.
« Je sais ! » s'exclama les cheveux argentés qui sortaient du fossé qu'avaient créé les pieds du possesseur de ces dits cheveux à force de marcher en rond. « Bon, mettez-vous tous en position ! »
« C'est-à-dire… ? » demanda Sakura en s'époussetant.
Jiraya frappait sur le visage d'Orochimaru qui enroulait sa langue autour du cou de Tsunade. Kabuto gisait un peu plus loin, les bras en croix tandis que Sakura reprenait son souffle aux côtés d'Iruka. Sasuke se préparait au Chidori et Naruto au Rasengan, Itachi composait des signes à toute vitesse face à Kakashi.
« Bon, voilà » fit celui-ci. « Maintenant, je compose des signes le plus vite possible et Itachi ouvre grand les yeux et s'exclame : « Quoi ? Comment est-ce possible que tu connaisses cette technique ultra secrète réservée seulement au plus fort du clan Uchiwa c'est-à-dire moi ? »… Allez Itachi-kun ! Répète ! »
« C'est… c'est obligé ? »
« Oui, faut faire le plus réaliste possible ! »
« (Comme si une réplique pareille était réaliste… Comme si une situation pareille était réaliste !) Bon… Hum, hum… Quoi ? Comment est-ce possible que tu connaisses cette technique ultra secrète réservée seulement au plus fort du clan Uchiwa c'est-à-dire moi ? »
« Voilà… Un peu plus d'intonation la prochaine fois… »
« Parce qu'il y en aura une ? »
« Ensuite, Naruto, transporté par l'explosion qu'a fait les deux techniques en se percutant arrive à toute vitesse et me bouscule… » continua Kakashi en ignorant la remarque.
« Et pourquoi c'est toujours moi qui dois faire l'idiot ? » bouda le blond.
« Bon Sasuke alors… Vite-euh j'ai dit, marche pas tranquillement, enfin ! On ne va pas aller pique-niquer sous les cerisiers en fleur ! »
« Ouais, ouais, j'arrive… Oh, Kakashi-sensei, je vous ai bousculé alors que vous étiez en train de faire une technique ultra secrète réservée seulement au plus fort du clan Uchiwa c'est-à-dire Itachi ! » ironisa Sasuke en reprenant la réplique.
« Oh tu as lu dans mes pensées ! » s'étonna franchement Kakashi. « C'est quoi cette tête horrifiée ? Enfin bref… Oh malheur, j'ai raté la technique ultra secrète réservée seulement au plus fort du clan Uchiwa c'est-à-dire Itachi ! » s'exclama-t-il dramatique. « A ton tour Itachi… Tu reprends ma phrase mais tu transformes un peu… »
« (Mais qu'est-ce que j'ai fait pour mériter ça ?) Euh… Oh malheur, il a raté la technique ultra secrète réservée seulement au plus fort du clan Uchiha c'est-à-dire moi ! Et pourquoi je dois dire malheur moi ? »
« Parce que tu comprendras quand tu seras grand. Vous ! » dit-il en se détournant d'un Itachi énervé « Vous criez « Oh malheur, Kakashi a raté la technique ultra secrète réservée seulement au plus fort du clan Uchiwa c'est-à-dire Itachi Uchiwa ! »
« Oh bonheur, nous ne dirons jamais une chose pareille, nous ne sommes pas aussi poire que les Uchiwa ! » s'exclamèrent-ils en faisant des gestes obscènes envers tête de balai.
« Vous êtes pas gentils… » pleurnicha le metteur en scène.
Soudain, le sol trembla. Ils sursautèrent, s'accrochant à la personne la plus proche d'eux. C'est-à-dire, par le plus grand des hasards, Kakashi et Iruka, Naruto et Sasuke, Jiraya et Tsunade, Kabuto et Orochimaru et pour finir Itachi avec la jolie Sakura. Tout devint noir autour d'eux et le vent n'exista plus. L'air était confiné. Ils avaient l'impression de flotter car plus rien ne les retenait, il n'y avait aucune gravité, aucun sol ni ciel et la droite était la gauche et la gauche était la droite. De quoi déboussoler une boussole en somme !
« Qu'est-ce que… ? » murmurèrent-ils en n'apercevant rien d'autre qu'eux.
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Ceci est un délire complet, mais seulement pour ce chapitre. La suite peut être amusante mais ce sera surtout psychologiquement dur pour les personnages, donc… La suite est assez grave en fait… A part bien sûr les « pauses » que j'accorde pour pas tomber dans la déprime profonde Chapitre 2 dans une semaine (normalement…) !
(1)C'est un délire XD La Présidente, c'est moi, et avec mes sœurs et des amies nous formons une sorte de club (enfin, plus un asile) pour les fous de chocolats XD
Au fait, je sais que la monnaie là-bas est le Ryô, mais Konollar est plus amusant XD
