Hello !
Me revoici, toujours prête à me plier aux envies de Kirishima !
Aujourd'hui, je l'ai emmené dans une petite boutique de type "Zen" (Haha, comme lui.), enfin, je vous laisse découvrir tout cela par vous-même !
En ce qui concerne le rating, j'ai BEEEEAUCOUP hésité. Il n'y a pas vraiment de sexe, pas de lemon pur et dur ! Mais tout de même, il n'est pas très poli ce ronchon de Yokozawa, donc pour le principe (Et un peu de bisous là où il faut) je met M.
Je préfère prévenir plutôt qu'attirer un public pas très adéquate. Bon, j'me leurre pas, je sais qu'il y a de jeunes lecteurs/lectrices.
Maaaais je suis pas votre mère hihi
Les perso ne m'appartiennent pas, malheureusement ! Seule cette histoire me revient de droit!
Les pensées de Kirishima sont en italique !
J'espère que cette petite fiction légère vous plaira, je vous souhaite une bonne lecture ! :D
x x x
Kirishima Zen attendait depuis trente minutes devant les locaux de Marukawa Shoten. Finir le travail avant son amant restait une chose exceptionnelle et l'homme comptait bien en profiter. L'Ours Sauvage de la section des ventes s'était montré irrité devant la proposition de l'éditeur, mais ce dernier ne lui laissait pas le choix. « On fera le chemin du retour ensemble, e ! » avait-il décrété dans la matinée, d'un ton solennel.
Seulement, Yokozawa en avait encore pour une bonne heure de boulot. Pris d'un ennui soudain, Kirishima décida de faire un tour en ville. Son regard ne tarda pas à être attiré par une boutique qui lui sembla curieuse. C'est nouveau ? Il fronça les sourcils quelques secondes avant d'y entrer. Une douce et surprenante effluve d'encens au bois de santal lui sauta aux narines à peine eut-il franchir le seuil du bazar. Du mauve, de l'orange, du jaune et du marron, les couleurs chaudes stimulaient la vue de l'homme, pas déçu de cette nouvelle découverte. Il examina les articles avec beaucoup de sérieux, songeant à emmener Hiyori dans cette boutique dès qu'il aura un peu de temps libre avec elle. Yukata, Zori, divers encens, tapis de détente (Kirishima pensa à Yokozawa devant l'étale de futon multicolore), cd de musique, livres… Une étagère retint l'attention de l'éditeur, curieux comme un enfant devant un monde qu'il ne connaît pas.
— Excusez-moi Madame, puis-je voir un peu ceci ? Demanda-il en pointant du doigt le rayonnage surplombant la caisse.
La maîtresse des lieux hocha la tête, un large sourire scotché aux lèvres. Elle décrocha avec difficulté le présentoir, avant d'étaler les diverses fioles sur son bureau. « Allez-y monsieur. » Kirishima ne se fit pas prier plus longtemps et observa avec minutie les petits flacons. Il y avait un liquide de couleurs différentes dans chacun d'entre-eux, sans odeur, ni indication. Une étiquette violette suscita l'intérêt de l'homme. « Magic Water ? Pourrais-je avoir un petit renseignement sur… cette mystérieuse Magic Water ?
— Bien-sûr ! C'est une eau magique, mettez-en trois gouttes dans le plat de votre partenaire, ou dans sa boisson et je vous promet que le résultat sera au rendez-vous !
— Quel résultat ? Dites-m'en plus.
— Cela réveillera la flamme chez votre conjointe ! Et là, vos rêves se réaliseront ! »
Kirishima fut d'abord sceptique. Son visage s'illumina après une profonde réflexion. « Combien coûte l'une de ces petites bouteilles ?
— 3345 Yen. *
— Je prends ! Oh, avec ce paquet d'encens à la lavande, s'il vous plaît.»
Lorsqu'il sortit enfin de la boutique, Kirishima se demanda s'il n'avait pas fait une erreur avec cet achat, mais il se ravisa vite. Chaque occasion pour taquiner Takafumi est une occasion à prendre, bonne ou pas ! Il jeta un rapide coup d'œil à sa montre qui affichait dix-huit heures trente. « Merde, Takafumi doit déjà être sorti ! » Hélas pour l'éditeur, il avait raison. Yokozawa l'attendait devant les locaux de Marukawa, et l'air blasé qu'il portait sur son visage ne présageait rien de bon.
— Pourquoi veut-tu repartir avec moi alors que tu n'es même pas foutu d'être à l'heure !
L'attitude de son amant provoqua un fou rire chez Kirishima. Il tâta du bout des doigts la fiole présente dans la poche de son manteau, le sourire aux lèvres.
— Tu te fous de ma gueule en plus ?
— Pas du tout Takafumi. On y va ? Plus tu papotes et plus le temps file.
Le trajet ne se fit pas en silence, Kirishima s'intéressa à la longue journée de Yokozawa. Ce dernier lui raconta en détail la dernière péripétie en date. « Henmi s'est endormi au beau milieu de l'après-midi. Sa tête a chuté sur le clavier. Ça l'a réveillé bien entendu, mais ça a aussi envoyé un dossier important à un contact qui n'a rien à voir avec tout ça ! Je ne t'explique pas le bordel pour résoudre l'affaire. »
Une fois arrivés à l'appartement de Kirishima, Yokozawa constata avec amertume l'absence d'Hiyori. L'éditeur envoyait souvent sa fille chez ses grands-parents en cas de besoin, Yokozawa ne l'ignorait pas et il savait donc que cela ne cachait rien de bon pour lui. La mine désespéré de l'Ours Sauvage amusa Kirishima, prêt à faire tourner l'homme en bourrique. « Je fais le repas ce soir ! » Annonça-t-il, une bière en main. Yokozawa hoqueta de surprise. Lorsqu'il voulut ouvrir la bouche pour répliquer, Kirishima l'en empêcha. Il s'empara avec fougue des lèvres de son amant. En dépit de la bonne volonté qu'il employait à le repousser, l'éditeur avait bien plus de force que lui et il fondit sous le baiser. Son cœur s'emballa, son esprit s'embua. « Qu'est-ce que tu es mignon quand tu rougis Takafumi…
— Ferme-là.
— Tu me fais confiance pour le repas ?
— J'ai du mal.
— Tu verras, ça va être dé-li-cieux ! Mais avant, que dirais-tu d'une petite bière ?
— Je… Pourquoi pas… »
Kirishima sortit une bière fraîche du frigo, dans laquelle il mélangea les trois gouttes de cette fameuse Magic Water. Excité à l'idée de découvrir le côté entreprenant de son amant , il se hâta à lui donner la bière et oublia de cacher le flacon. D'abord méfiant, Yokozawa but une gorgée de la boisson alcoolisée avant de tirer une grimace. Il renifla avec minutie la canette et la tendit à Kirishima. L'Ours Sauvage lui somma de goûter le contenu, dont l'arôme lui semblait bizarre. L'éditeur balança les mains de droite à gauche et refusa de courber l'échine, prétextant être fatigué ce soir. « Pas grave, je vais m'en prendre une autre. » Sous l'œil attentif de Kirishima, Yokozawa se dirigea dans la cuisine où une drôle de fiole violette attira son regard.« Magic… Water ? Mais c'est ce truc dont Henmi m'a parlé une fois… L'enfoiré !
— Takafumi, tu en met … Du … Temps… Lâche-ça !
— C'est toi qui a acheté cette connerie ? Ça a l'odeur de ce truc dans ma bière… Putain j'en reviens pas !
— Mais comprend-moi mon chéri… »
Il y avait beaucoup de chose capable de hérisser les poils de l'Ours Sauvage de Marukawa, et se faire appeler « mon chéri » en faisait parti. Il scruta avec colère Kirishima et ne comprit pas pourquoi ni comment cette eau magique s'était retrouvée dans les mains de l'homme. Cela l'agaça au plus haut point mais très vite, Yokozawa se ressaisit. Il usa d'imagination afin d'échafauder un plan, qu'il exécuta dans l'instant. Il laissa la petite bouteille pourpre glisser entre ses doigts et fit mine de perdre ses moyens. Incapable de se justifier, il mima la chaleur envoûtant son corps. Sa gestuelle explicite l'embarrassa mais le visage interloqué de l'éditeur était d'une telle distraction pour Yokozawa qu'il décida de pousser le vice plus loin encore. Après hésitation, il s'approcha en silence de Kirishima, avant de lâcher la bombe. « J'ai envie de toi… Qu'as-tu fais ? » demanda-t-il en desserrant le nœud de sa cravate. Kirishima déglutit avec peine sa salive et gratta sa nuque avec scepticisme, abasourdi par la scène qui se déroulait sous ses yeux et par la déclaration de Yokozawa.
— Takafumi…. Ça va ? Tu te sens bien ?
— Oui parfaitement bien, c'est juste que là… J'ai très envie !
Plus c'est gros, plus ça passe, avisa Yokozawa en soif de vengeance. Il gonfla le torse afin de se donner du courage et se jeta à l'eau. Sans crier gare, il s'empara des lèvres de son amant dans un élan fougueux. Bien que tout cela n'était qu'un jeu pour lui, il s'étonna à approfondir le baiser. Avec sa langue, il réclama l'accès à l'intimité buccale de l'éditeur qui ne refusa pas. Les joues de Yokozawa prirent une forte teinte rosée lorsque Kirishima l'entraîna dans la chambre. Il reprit vite le contrôle de la situation et imposa ses règles.
— JE décide, aujourd'hui c'est moi qui prends les rennes !
— Je peux savoir pourquoi Takafumi ? D'habitudeje dois presque te tanner pour que l'on fasse l'amour !
— Je ne vois pas de quoi tu parles…
Yokozawa prit la main de l'homme et le tira en direction du salon. Kirishima se laissa faire et s'assit dans le fauteuil. Endormi sur son arbre à chat, Sorata quitta la pièce comme s'il avait deviné ce qui allait se passer. Une lueur enjouée brilla dans les yeux marrons de l'éditeur et celle-ci n'échappa pas à Yokozawa, qui ravala sa salive avec difficulté devant le désir de son amant. « Ok, tu as carte blanche. » À ces mots, l'ours sauvage passa à la deuxième phase de son plan. Pas très à l'aise, il s'assit à califourchon au dessus de l'homme et commença à embrasser la moindre parcelle de peau qui s'offrait à lui. Le cou fût vite assaillit, ce qui fit frémir Kirishima. Les doigts de l'éditeur caressaient les courbes de Yokozawa et cela déstabilisa ce dernier. L'étreinte s'intensifia lorsque Yokozawa osa franchir les barrières de vêtements. Avec autant de délicatesse que pour une première fois, il enleva le tee-shirt de Kirishima. La vue du torse de son amant le troubla mais il continua sa tache. La langue de Yokozawa sillonnant sur son buste exalta Kirishima. Elle marche du tonnerre cette eau magique ! Mais cela ne dura pas longtemps. Alors qu'il arriva enfin sous la ceinture, Yokozawa Takafumi se releva avec un calme orgueilleux, tout en recoiffant sa chevelure bleutée. La figure décomposée de Kirishima lui arracha un éclat de rire.
— Takafumi… C'est quoi de ce bordel ?
— Quoi ? Tu y as vraiment cru toi, à ta petite potion tout droit sortie d'un roman fantasy? Montre-moi encore ta tête que je rigole !
— Ça ne me fait pas rire Takafumi… Je pensais qu'elle te rendrait un peu moins dur mais je peux me brosser longtemps pour recevoir de l'amour de ta part !
Le changement d'humeur de Kirishima brusqua l'hilarité de Yokozawa. Un silence de plomb s'installa dans la pièce, avant d'être brisé par le coulissement de la baie vitrée. Yokozawa put flairer une odeur de cigarette s'emparer de l'appartement. Il ne tarda pas à rejoindre Kirishima et en alluma une son tour. La présence de Yokozawa sur le balcon poussa l'éditeur à reprendre la parole.
— Je sais que tu m'aimes Takafumi mais j'ai l'impression que tes sentiments se déplacent sur un fil tendu, prêt à tomber à la moindre petite bourrasque.
— Je …
L'employé des ventes voulut répondre mais une incertitude lui ôta les mots. Que faisait-il de mal ? Montrer son affection n'était pas une habitude pour lui, cependant il ne se voilait plus la face. Il était bel et bien amoureux de Kirishima et les doutes de ce dernier ébranlèrent sa fierté. Une fois de plus, blesser son amant l'offensait lui aussi. Une eau magique est-elle vraiment nécessaire ? Suis-je vraiment si ingrat ? Pensa-t-il en tirant une longue bouffée sur sa cigarette. Se remettre en question était un fait rarissime chez Yokozawa, mais il se sentait menacé. Bien qu'emmerdant, Kirishima était un pilier principal dans sa vie et il ne voulait pas le perdre comme il avait perdu Takano Masamune quelque mois plus tôt.
— Je… t'aime. Avoua-t-il à voix basse, d'un ton presque inaudible pour l'éditeur.
— Quoi ?!
Kirishima lâcha par mégarde sa cigarette et se tourna avec vivacité vers Yokozawa. Le regard insistant du plus vieux intimida l'homme aux sourcils froncés.
— Il n'y a pas besoin de fiole ou de connerie dans ce genre. Même si je ne le montre pas Kirishima, je t'aime !
L'éditeur fut incapable de répondre, un large sourire lui brida la parole. Profitant de la vulnérabilité de Yokozawa, il l'embrassa avec tendresse et le serra dans ses bras. « Je ne veux pas te perdre Takafumi. Même avec ton sale caractère, je suis fou de toi. » Le front posé contre celui de son amant, Yokozawa fut soulagé. Malheureusement pour lui, le moment ne dura pas et Kirishima amorça le retour à la réalité.
— En revanche, je n'oublie pas le repas. Et ce soir, j'ai faim de toi !
FIN
x x x
Voilà, qu'en avez-vous pensé ? Est-ce que cet OS vous a plu ?
Je l'espère en tout cas !
Donc le prix de cette eau magique revient à environ 25 euro.. Je ne sais même pas convertir des francs en euro alors j'ai fais ça avec le net, si j'ai faux n'hésitez pas à me corriger !
Et n'hésitez pas non plus à me dire si le rating M tient la route !
J'espère (Oui, j'espère beaucoup ... ) bientôt revenir avec un nouvel OS sur ce couple que j'adore profondément !
Bisous ! :3
