Salut tout le monde ! Cette fanfic est une traduction de la fantastique histoire de Chibi Kitsune1 qui m'a gentiment donné son autorisation pour publier. J'ai adoré cette histoire en la lisant et j'espère que vous la trouverez tout aussi drôle. Il y aura quatre chapitres, chacun mettant en scène un personnage différent. Vous pourrez trouver un lien vers l'original sur mon profil.
Bonne lecture !
LE TEMPS DES MALENTENDUS
CHAPITRE 1 : MOIRA
Elle essuya ses mains moites sur le devant de sa jupe. Elle sera les points pour empêcher ses mains de trembler. Elle ne se souvenait pas d'avoir jamais été aussi nerveuse… ah si, la semaine dernière en fait. Les portes de l'ascenseur s'ouvrirent beaucoup trop tôt à son goût et elle les passa d'un pas déterminé. Il était temps de faire face à la situation. Elle inspira profondément, tourna au coin du couloir et poussa la porte vitrée.
- Vous m'avez faite demandée, Madame ? dit-elle en se tenant dans l'encadrement de la porte.
Moira Queen-Steele leva les yeux du dossier posé devant elle et fixa son regard sur la jolie blonde qui venait d'entrer dans son bureau.
- Felicity Smoak. Entrez, asseyez-vous.
Felicity déglutit difficilement et s'avança vers la chaise que lui indiquait sa patronne. Elle s'assit sur le rebord, prête à se lever à tout moment.
Moira fixa son regard d'acier dans le sien et les pensées de Felicity commencèrent à s'embrouiller. Moira n'avait jamais fait appel au service technique avant ce jour-là. Elle n'en avait jamais eu besoin. Et puis tout à coup, le responsable de Felicity l'appelait pour lui dire que la PDG de Queen Consolidated voulait la voir dans son bureau, elle.
Felicity n'avait jamais été d'une nature méfiante, mais depuis qu'elle avait commencé à enquêter sur ces détournements de fonds et plus particulièrement depuis la disparition de Walter, elle était devenue particulièrement méfiante envers une personne : la femme qui se tenait justement en face d'elle. M. Diggle l'avait informée qu'Oliver interdisait toute forme d'enquête sur sa mère, et Felicity n'avait eu d'autre choix que de s'y résoudre, même si cela ne l'enchantait guère.
Ne supportant plus le silence pesant, Felicity se racla la gorge et commença :
- Madame Queen… je veux dire, Madame Steele. Madame Queen-Steele ? – Felicity secoua la tête avant de continuer : Madame, pourquoi m'avez-vous convoquée ? Avez-vous besoin d'aide avec un ordinateur ?
Un petit sourire se dessina sur les lèvres de Moira.
- Felicity. – Elle s'arrêta. – Je peux vous appeler Felicity ? – Après un hochement de tête incertain de la part de la jeune femme, Moira reprit : Felicity, ce n'est pas la peine d'être si formelle, ou si nerveuse. – Elle s'arrêta un instant pour dévisager Felicity. – Je sais ce que vous faites avec mon fils.
Le cœur de Felicity arrêta de battre l'espace d'une seconde et elle se sentit blêmir. Moira Queen savait qu'Oliver était le justicier !
- Madame Queen, euh, Steele, je… je peux expliquer. Enfin, non, pas vraiment, mais Oliver peut expliquer, je crois… balbutia-t-elle.
Moira leva une main.
- Je vous en prie, appelez-moi Moira, dit-elle en souriant gentiment. Et détendez-vous, je ne désapprouve pas.
Felicity fronça les sourcils, confuse.
- Vraiment ? Je ne comprends pas, dit-elle. – Puis elle posa la question qui lui brûlait les lèvres : Comment l'avez-vous découvert ?
Moira eut un haussement d'épaules gracieux.
- Je n'espionne pas mon fils, si c'est ce que vous me demandez. J'ai simplement entendu des rumeurs, venant de personnes de confiance. Je n'y aurais pas prêté plus d'attention, mais je me dois de vérifier, en particulier puisque ça vous concerne.
- Moi ? couina Felicity.
Moira se leva et fit le tour de son bureau pour se placer devant la fenêtre.
- Vous êtes une employée de grande valeur. J'ai longuement discuté avec votre responsable et je sais maintenant à quel point vous êtes importante au sein du service technique. C'est de cette manière que vous avez rencontré mon fils, n'est-ce pas ?
- Oui, confirma Felicity avec un bref hochement de tête. Il avait besoin d'aide avec un ordinateur portable.
Un portable criblé d'impacts de balles appartenant à quelqu'un qui voulait tuer votre mari, se dit-elle.
Moira hocha la tête, de toute évidence elle était déjà au courant.
- Et après ça, il est venu vous voir régulièrement à propos d'un certain nombre de « projets ». À toute heure, il semblerait. Il lui est même arrivé de vous chercher dans d'autres parties du bâtiment quand il ne vous trouvait pas au service technique. Et même lorsque d'autres personnes auraient pu l'aider, c'était vous qu'il allait voir.
Felicity remarqua qu'il ne s'agissait pas de questions. Moira était en train de lui donner les preuves qu'elle avait récoltées et non pas de lui en demander confirmation. Pour elle, il était clair que Felicity avait été impliquée depuis le début.
- Et puis il y a eu la soirée caritative, continua Moira. Oliver m'a dit que la broche espagnole était votre idée ?
- Pas vraiment, répondit Felicity. Je l'ai simplement aidé à la trouver. Oliver avait besoin d'un type très particulier de bijoux.
- Mais vous étiez également présente lors de la vente aux enchères, reprit Moira. J'ai vu des photos de vous et Oliver. Vous étiez ravissante dans cette robe et avec vos cheveux détachés.
- Merci, murmura Felicity.
Elle ne se souvenait pas d'avoir posé pour des photos. Est-ce que l'informateur de Moira lui avait aussi raconté ce qu'il s'était passé pendant la réception ? La main de Felicity vint d'instinct se poser contre son cou alors que le poids du collier-bombe lui revenait en mémoire.
- Et puis, il y a aussi la boite de nuit, déclara Moira.
Felicity se raidit sur sa chaise. Moira était au courant pour le sous-sol secret de la boite !
- On a vu votre voiture garée là-bas avant l'ouverture du club, continua Moira. Est-ce que c'est l'endroit où vous disparaissiez, avec Oliver ? Mais c'était encore en construction, n'est-ce pas ? Ce ne devait pas être très tranquille avec tout ce remue-ménage.
Felicity se maudit intérieurement de ne pas avoir pensé à se garer ailleurs. C'était entièrement sa faute s'ils avaient été découverts.
- Il y a un endroit interdit aux clients et aux ouvriers. C'est très privé et sécurisé.
- Mais vous n'étiez pas là pour l'inauguration de la boite de nuit ? s'étonna Moira.
- J'étais retenue au travail, répondit Felicity. – Elle éclata presque de rire en se disant que, en fait, elle avait réellement été retenue par l'ex petite-amie psychopathe d'Oliver. – J'ai entendu dire que ça avait été un succès.
- McKenna y était avec Oliver, ajouta Moira d'un ton doux, presque compatissant. Ça n'a pas dû être facile pour vous.
Felicity soupira. Moira avait raison à ce propos. Que le lieutenant chargé de trouver le justicier sorte en fait avec ce même justicier était une situation dont Felicity se serait bien passée.
- Non, ce n'était pas facile. Nous devions toujours faire extrêmement attention.
- Donc vous avez continué à vous cacher, même lorsqu'Oliver sortait avec McKenna ?
- Eh bien, oui, même si nous n'avions pas vraiment besoin de nous cacher, répondit Felicity. Oliver s'arrangeait pour éloigner le lieutenant Hall de la boite, sauf cette fois-là. Nous étions déjà là avant qu'elle n'arrive, alors nous n'avons pas vraiment eu à nous cacher.
Moira afficha un air à la fois surpris et déçu, ce qui mit immédiatement Felicity sur la défensive.
- Comprenez bien que nous n'avions pas l'intention de blesser qui que ce soit et encore moins McKenna, expliqua Felicity.
Elle repensa à la fracture du col du fémur du lieutenant. Cela aurait surement pu être évité si Oliver lui avait parlé d'Helena un peu plus tôt.
- Oliver ne voulait pas lui mentir et à vous non plus, mais il n'avait pas le choix.
- Et vous avez la conscience tranquille ? l'interrogea Moira.
- Au début, je ne voulais vraiment pas le faire, répondit Felicity. Mais vous connaissez votre fils, il peut se montrer très persuasif. Je lui tenais tête mais je finissais toujours par céder. Je suppose que j'ai commencé à aimer ça. Pas le fait que nous soyons obligés de mentir, bien sûr, mais c'est un mal nécessaire, je suppose. Ce que nous faisons, ça me procure une satisfaction rare et que je ne peux pas trouver ailleurs. Ça me donne un but, dit-elle en regardant Moira droit dans les yeux. Je n'ai pas honte de ce que nous faisons. Ce n'est peut-être pas bien, mais ce n'est pas mal non plus. Je compte bien continuer aussi longtemps que possible, sans me soucier de ce que les autres peuvent penser.
Moira affichait une expression indéchiffrable. Pendant ce temps, le cœur de Felicity battait à cent à l'heure.
Oh mon dieu, est-ce que je viens d'avouer être la complice du justicier ? Felicity se rendait compte à présent que son petit discours enflammé venait de provoquer Moira Queen, une femme puissante et qui, d'après Felicity, trempait dans pas mal d'activités illicites. Elle exerçait un pouvoir important sur Felicity. Elle pouvait très bien la virer, ou la faire arrêter. Ou pire, la faire tuer, ou même la tuer elle-même. Felicity avait la gorge sèche, très sèche. Moira demeurait silencieuse.
- Madame, reprit Felicity.
Moira l'interrompit d'un geste de la main.
- Je vous ai dit de m'appeler Moira. Je crois que nous pouvons nous passer de formalités.
- Moira, commença Felicity. – Il était étrange d'appeler sa tueuse potentielle par son prénom. – Ce n'est pas que je n'apprécie pas cette petite conversation, mais pourquoi m'avez-vous convoqué dans votre bureau ? Est-ce que vous allez me renvoyer ? – Elle déglutit difficilement. – Ou pire ?
Moira laissa échapper un petit rire.
- Felicity, très chère, je ne vais pas vous renvoyer, voyons.
Elle s'attendait à ce que Felicity paraisse soulagée mais la jeune femme sembla simplement blêmir un peu plus.
- Alors vous allez …
Felicity ne pouvait même pas finir sa phrase, la gorge nouée par la peur. Moira s'empressa de la rassurer.
- Je voulais simplement vous parler, expliqua-t-elle avec douceur. Comme je l'ai dit, je ne vais pas m'opposer à ce que vous faites avec Oliver, ça ne regarde que lui. Mais ça devient mon affaire lorsque ce qu'il fait implique également une employée de Queen Consolidated. Je tenais simplement à m'assurer que vous n'étiez pas comme toutes ces filles qui couchent pour avoir une promotion. Je sais à quel point vous êtes importante pour cette société, Felicity. Vous n'auriez pas besoin de coucher avec Oliver pour être promue.
- Attendez, quoi ? demanda Felicity, totalement perdue. Je ne couche pas avec Oliver pour avoir une promotion ! Je veux dire, je ne…
- Et maintenant j'en suis certaine, Felicity, l'interrompit Moira. Après avoir discuté avec vous, je me rends bien compte que vous n'êtes pas ce genre de femme. Vous êtes très gentille et honnête. Je suis un peu déçue qu'Oliver ne rende pas votre relation publique, mais je suppose que vous avez vos raisons. Soyez assurée que votre place dans cette société ne sera pas mise en danger, peu importe ce qui pourrait arriver entre Oliver et vous. Mais ne le laissez pas trop vous distraire, ajouta-t-elle avec un sourire entendu.
- Relation ? répéta Felicity en déglutissant avec difficulté.
- Vous entretenez bien une relation avec mon fils, non ? dit Moira en fronçant les sourcils. À moins que vous ayez une autre raison de passer autant de temps avec lui…
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- J'ai parlé avec Felicity Smoak aujourd'hui, commença Moira en posant son regard sur son fils assis à l'autre bout de la table.
Elle n'avait peut-être pas vu Oliver pendant cinq ans mais elle pouvait encore deviner lorsqu'un sujet le mettait mal à l'aise. Il se tendit presque imperceptiblement et ses mains se resserrèrent légèrement autour de son couteau et de sa fourchette.
- C'est l'employée du service technique, c'est ça ? demanda-t-il d'un ton qu'il espérait dégagé.
- Oh, Oliver, je t'en prie, dit sa mère. Je sais que c'est plus qu'une simple employée pour toi !
- D'accord, c'est une employée très spéciale, se moqua-t-il.
- Oliver, le prévint sa mère. Parle-moi un peu d'elle.
Il poussa un soupir et posa ses couverts sur la table.
- Je ne mentais pas, elle est très spéciale. Elle a même dit être ma « chargée de recherches internet », expliqua-t-il en riant.
- « Chargée de recherches » ? Alors c'est comme ça qu'on dit de nos jours, nota Moira. Depuis combien de temps ça dure ?
- Ça a commencé quelques semaines après mon retour, commença-t-il d'un air songeur. J'avais besoin d'aide avec un ordinateur portable. Tu sais, la technologie a beaucoup changé en cinq ans et tout le monde m'a conseillé de m'adresser à elle. Elle a été très serviable. Je suppose que c'est à ce moment-là que ça a commencé. Dès que j'avais besoin de quelque chose, c'était elle que j'allais voir. Elle ne m'a jamais déçu. Elle est réellement remarquable. Elle est vraiment douée dans son domaine. Et j'en viens à dépendre d'elle parce qu'elle détient des talents dont je ne pourrais plus me passer. Elle est tellement douée. – Il sourit alors qu'un souvenir lui revenait en mémoire. – Une fois, nous étions dans ma boite de nuit et…
- Crois-moi, Oliver, je n'ai vraiment pas envie de savoir ce que vous faites dans cette boite de nuit, l'interrompit Moira. – Oliver fronça les sourcils, confus, mais ne dit rien. – Elle est vraiment spéciale, alors ?
- Oui, elle m'a sauvé la vie.
Moira avait étudié l'expression de son visage depuis qu'Oliver avait commencé à parler de Felicity. Elle pouvait apercevoir de l'amusement, de l'admiration, de la tendresse et une lueur dans les yeux de son fils que Moira n'avait pas vu depuis son retour de l'ile.
- Est-ce que ça va durer ? demanda-t-elle.
Oliver repensa au moment où Felicity avait accepté de travailler avec lui. Elle lui avait dit que son but était de retrouver Walter.
- Ça dépend d'elle, répondit-il. – Puis il fixa son regard dans celui de sa mère et ajouta : Mais j'espère vraiment qu'elle restera.
C'était la chose la plus honnête qu'il ait jamais dite.
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Felicity faisait les cent pas devant ses ordinateurs au sous-sol. Elle leva les yeux lorsqu'elle entendit des bruits de pas dans les escaliers.
- Felicity, lança Oliver en se dirigeant droit vers elle. Ton message disait que c'était une urgence.
- Où est M. Diggle ? demanda-t-elle en jetant un coup d'œil à la recherche du garde-du-corps.
- Il gare la voiture.
- Bien, je préfèrerais qu'il n'entende pas ce qui va suivre, dit-elle avec une nervosité évidente.
- Felicity, dis-moi ce qu'il se passe.
Oliver commençait réellement à s'inquiéter à présent.
- Ta mère m'a convoqué dans son bureau aujourd'hui, l'informa-t-elle.
- Oui, je sais, dit-il. Elle m'en a parlé au diner.
- Vous avez parlé de ça en mangeant ? Quel genre de famille… – Elle secoua la tête. – Ça ne me regarde pas. Qu'est-ce qu'elle t'a dit ?
- Elle a posé des questions à ton sujet. Elle voulait savoir depuis combien de temps tu m'aidais, répondit Oliver sans comprendre l'air paniqué de Felicity.
- Elle pense qu'on couche ensemble ! s'écria-t-elle.
- Quoi ? demanda Oliver, ne sachant trop comment réagir.
Felicity se remit à faire les cent pas. Les mots s'échappaient de sa bouche à une vitesse fulgurante tandis qu'elle faisait de grands gestes avec ses bras.
- Il faut dire que j'étais déjà très nerveuse en entrant dans son bureau. Ta mère m'a convoqué, moi, ce que j'ai trouvé assez étrange parce qu'elle ne fait jamais appel au service technique. Puis elle a commencé à me dire qu'elle savait ce que je faisais avec toi. Je croyais qu'elle était au courant que tu étais le justicier. Elle m'a dit qu'il y avait des rumeurs à propos de mon implication, parce que tu venais souvent me voir au bureau et qu'on avait vu ma voiture garée avant l'ouverture de la boite de nuit. Il faut bien dire que ça peut paraitre étrange puisque je ne travaille pas sur le chantier. Alors j'ai cru qu'elle était au courant pour le sous-sol. Ensuite elle a posé des questions sur McKenna et moi j'ai commencé à défendre ce que nous faisons et je lui ai dit que je comptais bien continuer peu importe ce que les autres pensaient. Je pensais vraiment qu'elle allait me virer, ou me faire arrêter, ou tuer. Mais elle m'a dit que ça ne la dérangeait pas qu'on couche ensemble. Elle voulait simplement s'assurer que je ne cherchais pas à avoir une promotion. J'ai essayé de lui dire qu'on ne couchait pas ensemble mais je n'arrivais pas à trouver une excuse valable pour expliquer tout le temps que nous passons ensemble sans lui dire que tu es le justicier. Donc maintenant, elle est persuadée que nous nous servons de cette boite de nuit pour des escapades sexuelles !
Alors que Felicity s'arrêtait pour reprendre son souffle, Oliver l'attrapa par le bras afin de l'empêcher de s'agiter dans tous les sens.
- Felicity, ce n'est pas grave, commença Oliver. C'est un simple malentendu…
Il s'arrêta soudain alors qu'un souvenir lui revenait en mémoire. Il essaya de cacher son sourire avec une main mais son expression n'échappa pas à Felicity.
- Qu'est-ce qu'il y a ? demanda-t-elle.
Oliver se racla la gorge.
- Je viens de me souvenir de ce que j'ai dit à ma mère au diner. Je croyais vraiment qu'elle parlait de tes compétences en informatique. Je te jure que je n'avais aucune idée qu'elle pensait qu'on couchait ensemble.
- Qu'est-ce que tu lui as dit ? demanda-t-elle d'un ton méfiant.
- Je lui ai dit que tu étais vraiment douée dans ton domaine et que tu détenais des talents dont je ne pouvais plus me passer, dit-il avec amusement.
Il fallut un instant à Felicity pour comprendre le sous-entendu.
- Oh ! Beurk ! s'exclama-t-elle ne le frappant sur le torse.
Oliver attrapa son poignet et le maintint contre lui avec un éclat de rire.
- Attends, dit-il en se souvenant d'un détail du monologue de Felicity. Est-ce que tu as dit que ma mère n'avait pas d'objection à ce qu'on couche ensemble ?
Felicity venait de se rendre compte de la proximité d'Oliver et du fait que sa main était collée contre son torse. L'atmosphère décontractée était tout à coup devenue plus lourde.
- Elle a dit que, euh, elle ne me virerait pas, répondit-elle en se mordillant la lèvre.
Le regard d'Oliver fut attiré par le mouvement et resta un instant posé sur ses lèvres.
- Intéressant, dit-il en se penchant vers elle.
Des bruits de pas dans les escaliers leur firent l'effet d'une douche froide. Ils s'éloignèrent l'un de l'autre alors que Diggle entrait dans la pièce.
- Alors, c'est quoi l'urgence ? demanda-t-il.
Oliver se tourna vers lui.
- Apparemment, je couche avec Felicity, l'informa-t-il d'un ton calme.
- Il était temps, répondit Diggle en riant.
Felicity laissa échapper une exclamation de surprise et leur lança un regard médusé.
