Bon, je commence un truc un peu nouveau. Voilà. Fanfiction sur Mad Max : Fury Road parce que ce film est juste une PERLE bordel. Depuis les premiers ils ont fais qu'aller crescendo dans le magnifique! On passera sur le premier qui... bon... est ce qu'il est, pour sûr... Parce qu'a partir du deuxième qui, malgré (ou grâce à ?) son FORT potentiel CUIR CUIR MOUSTACHE vous décroche le cerveau ça devient une explosion de style bordel!
Bref, j'ai hyper accroché au personnage de Slit. Cette petite enflure qui aime en faire baver aux autres et jouer un peu avec eux. Cette gueule mon dieu, comment ne pas l'aimer, hein ?
Donc voilà quelque chose de très centré sur Slit et bon, disons-le, un "OC", ou tout du moins un autre Warboy dont jme disait "eh, ce serait stylé si y avait eu un warboy qui...". Alors oui, y aura de la fesse bien blanche de Warboy. Du sang bien rouge de Warboy aussi. Et peut-être même des larmes bien salées de Warboy aussi tout pareil.
Je sait pas encore TROP où jme dirige. J'compte sur vous pour me dire ce que vous en pensez. Voilà voilà... *serre les fesses*.

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Une journée merveilleuse comme les autres en ces temps post-apocalyptiques. Le cagnard qui cogne, le sol de terre desséchée qui vous brûle les plantes de pieds, votre langue qui racle le fond d'votre palais pour espérer en tirer quelque gouttes de salive; mais en vain, y à que la poussière qui vous colle la glotte dans l'fond. La poussière. La poussière dans les yeux, la poussière sous les ongles, la poussière sur les lèvres, la poussière dans les narines, d'la poussière jusque dans la bouffe.
Enfin, "la bouffe".
Bref ça volait pas très haut niveau occupation chez les Warboys; on s'emmerdais même sec au soleil, avachis les uns sur les autres les doigts de pied dans le vide, à chiquer des cailloux histoire de stimuler un peu la production de salive. Y en avait qui se tapaient sur la gueule, comme d'hab, pour un bout de taule, une portion de bouffe ou tout simplement parce que c'était marrant. D'autres s'envoyaient la balle dans les côtes sur un sol poussiéreux, dans un simulacre de rugby on se rentrait dedans, sa gueulais, ça soufflait, ça s'marrait puis on encourageait, on sifflait on s'organisait un genre de tournois dont au final personne ne comptais les points le but étant juste de jouer. Enfin y avait ceux qui s'envoyaient des bouffée de plastique fondu dans les narines histoire de passer le temps aussi.
Les Warpups suivaient leurs grands-frères de près, les imitaient, depuis le jour où ils avaient été placés sous leur protection. Y en avait qui s'asseyaient sur leurs genoux ou en entre eux, lovés contre les corps de marbres de leurs modèles alors que ceux-ci tripotaient des choses entre leurs doigts, détachés et pas du tout à l'écoute de leurs petits-frères. D'autres étaient tout simplement assis à côté, apprenaient à se battre les uns avec les autres sous les conseils de leurs aînés "L'coude, utilise!" et qu'on entendait les dents du copain qui claquaient, alors le petit Warpup se prenait une petite tape dans le dos ou une caresse sur la tête, dont il se délectait. Son grand frère était fier de lui. C'était pas très violent mais il fallait quand-même que ça fasse un peu mal sinon y a pas d'intérêt.
Parce que c'est aussi ça l'entraînement des Warboys et des Warpups, c'est, depuis tout gosse, s'habituer à avoir mal, passer outre et ne pas voir son corps comme quelque chose d'important et de précieux. C'était qu'une enveloppe pour leur âme qui ne leur servait qu'à accomplir quelque chose de suffisamment honorable pour qu'ils soient acceptées au Walhalla. Et c'est tout.
Des vaisseaux pour leurs âmes, des genre de véhicules en bref et Dieu sait que, les Warboys, ils aimaient ça les bagnoles. Des putains de bolides qu'ils façonnaient avec leurs petites mains crasseuses et qu'ils choyaient (plus que leurs corps). V8 trafiqués, vitesse improbable et, selon leur goût, métal, cuir, caoutchouc et ossements en guise de décoration car tout résidait dans l'ornement. Tout pareil que pour leur corps à eux. Ainsi scarification et tatouages étaient de coutume, et même, il était étrange de croiser un Warboy ou un Warpup à la peau immaculée. Enfin, en dehors de tumeurs, trous ou même pustules. Etaient donc creusés ou inscrit dans leur peau des motifs au goût de leur "Maîtreguille" ou "Maitrepeau" -comprendre par là le tatoueur ou celui qui pratique la scarification- pour les plus grandes pièces. C'étaient en général des motifs plus ou moins aléatoires mais toujours dans l'idée de la représentation d'une mécanique. Pour ce qui est des petits ornements, en général, il s'agit de lignes, traits, points, ou symboles assez rudimentaires etc... au goût de l'individus et ce genre de bijoux de chaire était en général fais sous le coup de l'ennui, d'un Warboy à un autre, histoire de tuer le temps.

Pour en revenir à la mécanique, gérer son véhicule est une tâche qui incombe à son conducteur. Et même si tout les Warboys ont une connaissance élémentaire de la mécanique, seul les conducteurs connaissent parfaitement leur machine; ce sont des pièces uniques. Ces jeunes hommes au don prononcé pour tout ce qui touche au cambouis et roulements de moteur son appelés "pouces noirs" et sont en général de très bons pilotes également. Ceux-ci sont toujours accompagnés de leur "Lancier" avec qui, plus qu'avec leurs autres frères, ils se doivent, lors d'affrontements, de partager un lien indispensable au bon fonctionnement de leur tandem.
Car en effet il est arrivé plus d'une fois qu'un Lancier se fasse éjecter de l'arrière ou du dessus du véhicule, qu'il se retrouve projeté à plusieurs mètres, provocant rires et railleries parmi ses frères d'armes bien que s'étant fais bien mal. Une bonne entente entre les deux est donc primordiale pour que l'armée parvienne à ses fins. Mais, de toutes façons, ils ne sont qu'une bande de gosses pour qui chaque virée est une énorme partie de plaisir. Alors les conflits, en général, ils se font rares et se trouvent ailleurs que sur le champs de bataille alors que personne s'avise de toucher au frère d'un Warboy.

Parce que la fraternité c'est ce qui a de plus important chez eux; peut-être parce que c'est tout ce qu'ils ont; ou que s'amuser c'est plus drôle et plus facile avec des copains que tout seul, mais quoi qu'il en sois, c'est quelque chose qu'ils ne planifient pas, ils n'y pensent même pas en vérité, c'est un genre de réflexe naturel... Les Warboys en général, de toutes façons, ça pense pas trop. Peut-être les plus grands d'entre eux, les quelques uns qui sont encore en vie après une vingtaine bien passée, terrassés ni par les combats ni par les maladies ni par leurs afflictions physiques. Ceux-là, y en a très peu, et ils sont regardés comme des modèles. Les rares fois ou on les vois passer, on s'écarte, on les regardes du coin de l'oeil, on les suis des yeux discrètement, on aimerait qu'ils nous remarquent, un peu. On se sent comme un enfant face aux grands, on aimerait faire partie de leur bande, leurs montrer de quoi on est capable. C'est un peu les "cool kids" de l'école. Vous savez, ceux qu'ont du charisme et peur de rien. Qui fument des roulées et sèchent les cours.
Ces mecs là ils avaient des avantages particuliers, du fait de leur ancienneté. Ils avaient accomplis de choses, aussi, qui leur avait conféré un statut privilégié, une récompense qu'ils ont reçut de la main d'Immortan en personne! Ils sont, par ailleurs, parmi les seuls qui ont eut la possibilité de le rencontrer, de le voir, de près, que leurs yeux se rencontrent. Bénis, en un sens, ils ont déjà clairement leur place au Walhalla. Pourtant on les vois encore sur les champs de bataille, à guider un peu les chiens fougueux que sont les Warboys, mais surtout à participer à leur jeu préféré à tous : la guerre.

D'ailleurs, pour une fois qu'ils étaient relativement calmes, qu'aucun d'entre eux ne s'était pété quelque chose en chahutant depuis des jours, une chose vint les agiter. Une chose qui planait depuis plusieurs jours déjà, peut-être la raison pour laquelle ils restaient relativement à l'écoute.
Cela faisait en effet plusieurs jours, que, régulièrement, se levaient des écrans de fumée dans l'immensité du désert. Ils allaient d'un point à un autre. Puis à un autre. Parfois en deux points différent ils se levaient, se croisaient, repartaient, se suivaient.
Bref, on les observait. On le jaugeais, sans doutes qu'on se demandait si ils étaient bons à piller, si ils POUVAIENT être pillés. La réponse était évidemment non.
Ou alors peut-être que la question était plutôt de savoir si ils pouvaient espérer s'approcher sans risquer la mort sans sommation. Une bande de Guerriers de la Route avec une vingtaine de véhicules, donc une cinquantaine d'individus, sans doutes...
Est-ce qu'ils avaient des ressources, étaient-ils d'une utilité quelconque ? C'était aussi ce que les sbires d'Immortan tentaient de d'apprendre. Car si ils étaient observés, ils observaient également.
La poussière se levait une nouvelle fois, en ligne, et dans leur direction. Le bruit se rapprochait et les Warboys tendaient le cou, à l'affût. Certains repoussaient leurs Warpups vers l'intérieur, qu'ils restent pas dans leurs pattes, mais tous étaient devenus silencieux, dans l'attente, l'excitation au ventre. Putain ça faisait des jours qu'ils espéraient que quelque chose les tires enfin de leur ennui!
Alors qu'une partie de l'escouade (venue en éclaireur sans doutes) atteignait les premiers taudis qui précédaient la forteresse d'Immortan, tous retenaient leur souffle. Leur première action définirait la suite des évènements. Les moteurs se coupent, lentement les véhicules s'arrêtent, le silence de nouveau. On entend des bruits de portes qui claquent, de chaînes qui cliquettent, pour les habitants le bruit des bottes qui raclent le sol sabloneux.

De là où ils sont les Warboys ne voient que de toutes petites silhouettes s'agiter. Les intrus sont suffisamment intelligent, ou pas assez stupides, pour ne pas s'aventurer dans le coeur de la cité d'Immortan.
Aux premières loges, les rebus qui composent la basse populasse de la cité s'écartent, retournent dans leurs trous.

-Quié chef ici ?! interroge l'un des étrangers.
Question à la quelle il ne reçoit pas de réponse. Les Hommes sont silencieux. L'équipe fais rapidement le tour de l'endroit, inspecte les pauvres bougres qui ont eut le malheur d'être curieux, en attrapent quelques uns qu'ils mettent à genoux. Loin de se soucier d'eux Immortan les laisserait mourir. Et ça se sent au fait qu'il n'ait pas daigné quitter sa tour pour jeter un oeil à ce qui se passait.
Il à simplement donné ses ordres :
-Mettez mes Warboys en place. Qu'ils s'occupent.

Alors c'est ce qui fut fait. Alors que les inconscients qui espéraient pouvoir profiter des ressources de la cité tentaient de tirer des informations de la bouche de la populace, les garçons se mettaient en place, rapidement, efficacement, comme appris.
Ils sautent à tout vas, c'est la course. On se pousse, un peu violemment parfois, des coups en traître sont mis, les tandems se forment, les équipes aussi. On arnache les véhicules pour les préparer à descendre via le réseau de tyroliennes, d'autres sont placés sur la plaque qui joue un rôle ascenseur entre le sol et la citadelle.
Bientôt chacun est à son poste et attend le signal. Certains derrière leurs bolides prêts à partir en trombe, d'autres postés en hauteur sniper ou armurerie plus lourde en main.
Un des "anciens" avait même rejoins les tireurs.
Alors que les nouveaux arrivants pausaient des questions, des coups sont partis, des cris ont retentis.
-Morsov... on tire ? demande un des Warboy, l'oeil dans la lunette de son fusil et une excitation palpable dans la voix.
-'ttend. Lui répond "l'ancien". Un type d'une trentaine d'années bâti comme les montagnes : dur, grand et solide. Il sait qu'on ne gaspille pas de précieuses balles pour de simples civils en mauvaise santé. Les munitions sont une monnaie d'échange rare et appréciée.

Et bien avisés qu'ils furent de ne pas gaspiller une balle, car bientôt les éclaireurs repartent, laissant quelques membres cassés et quelques gueules fracassées derrière eux mais pas parmi les leurs.
Leurs véhicules s'éloignent, laissant s'échapper le même écran de fumée et le même écho qu'à l'allé.

Pendant ce temps quelques éléments de cette population laissée à l'abandon venaient rapporter ce qui c'était passé. Les questions qu'on leur à posé, ce qu'on leur à fais et menacé de faire, etc... ce genre d'informations est donné dans l'espoir d'une récompense quelconque; nourriture, eau, une paire de chaussure, peut-être ?
Bref, il s'avère rapidement qu'il s'agissait effectivement d'éclaireurs venus pêcher des informations sur les défenses de l'endroit, tâter le terrain et, aussi, s'amuser un peu.
Mais les Warboys ne se relâchent pas pour autant, chacun reste en place.
Slit était assis sur le toit de la coupé Deuce montée par Nux et au V8 bouffeur de protoxyde d'azote, quand un des anciens debout sur le capot d'un Ripsaw rhabillé au Valiant Charger de 70, plus très lustré, s'adresse à lui.
-SLIT!
-Heih ?
-Vas chercher Bullet!
-Bullet ? Le ancien ?
-T'en c'nais d'aut' toi des type q's'apellent Bullet ?!
- Mais... qu'il proteste, le visage plein d'expressions sceptiques et emplies de pensées.
-Ta gueule et BOUGE! Sauf s'tu veux q'j'vienne te la fermer!

Slit le regarde un moment de ses yeux faussement vairons, puis lâche un ostensible grognement de rage en guise de dernier affront mais se jette au bas du véhicule. En courant, à moitié parce qu'il est pressé et à moitié parce qu'il est plein de rage, il s'attrape une tyrolienne qui passait dans son sillage et se laisse hisser vers le haut. Là où Bullet s'est installé une tour d'ivoire.
Slit à toujours été comme ça, plutôt rebelle mais, en vérité, assez soumis. C'est dans sa nature.
Un chien fougueux surtout, le genre à courir dans tout les sens en faisant du bruit et en pissant partout; qui provoque les autres chiens pour qu'ils entrent dans son jeu mais jamais personne arrive à l'attraper, trop vif, trop rusé. Il joue les fortes têtes mais malgré sa carrure et ses quelques années en plus il est pas prédisposé à être chef de meute. Par exemple, il lui est souvent arrivé de se retrouver en conflit avec Nux et, au final, il finissait toujours par être celui qui laisse tomber l'affrontement, les yeux dans les yeux plein de colère sa respiration se saccade tandis que son esprit tente de retenir son corps. Alors souvent il décroche un sourire, lâche le morceau, et pendant que Nux le regarde fixement sans ciller il se détourne et vas taper dans un truc un peu plus loin.
Parce qu'à l'inverse de lui, Nux est leader et dominant dans l'âme malgré une carrure plus chétive due à un corps plus malade. Peut-être parce qu'il est plus concerné par le faite d'entrer au Walhalla ou qu'il n'a pas vraiment conscience d'être en vie. Allez savoir.

Cela étant, de jeunes Warpups postés le cou tendu, pour voir la tournure des évènements pour leurs grands-frères, en bordure de falaise s'interrogent et l'un demande, un peu dans le vent, histoire d'avoir une réponse peu importe d'où :

-S'qui ?
-Bullet ? Lui répond un autre. T'trop jeune pour l'voir vus, st'Un'ancien. Lui répond un de ses camarades.
-On r'conte q'l'est meilleur tireur d'nous tous. Rate jamais un tir, jamais! renchéri un autre.
-Ouais! M'grand frère dis ql'est aussi plus fous d'nous tous. Et plus dangereux...
-Pff, mais t'grand-frère l'est médiocre, pour ça, il à peur! le rembarre le premier.
Et s'en suit une bagarre habituelle ou chacun clame que son mentor est le meilleur, le plus valeureux et celui qui mérite le plus d'entrer au Walhalla et que du coup eux aussi entrerons au Walhalla parce que, c'est un fait connu, les guerriers font des guerriers et les médiocres engendrerons des médiocres! Et dans le brouhaha on peux entendre un Warpup demander à un autre:
-Plus tard, Le Warpup hoche la tête, tu sera mon témoins ?
-B'sure.
-Cool! Tiens. il lui tend un cordon sale au quel pendouille un ressort soudé a deux boulons.
-Cool! il le passe autour de son cou en souriant d'un unique côté, celui qui de son visage qui n'est pas paralysé.
C'est à peu près comme ça que la plus part des tandems se forment, par ici.

Enfin, en effet le dénommé Bullet (cherchez pas l'originalité dans les noms),aîné de la plus part des Warboys de juste quelques années (ce qui en sois n'est pas bien dur vus les effets de la maladie ou des explosifs sur leurs corps), est le tireur le plus précis de la belle et jeune armée d'Immortan.
La légende dit que jamais une balle n'est perdue lorsqu'il la tire. Une fois qu'il à choisi une cible, vous pouvez être sûr que celle-ci se prendra du plomb précisément là où il le voulait.
Si ils ont besoins de Globulards : la jambe si il court, le bras ou l'épaule si il est en bagnole ou la hanche en deux roues. Si il suffit simplement de les abattre : une balle, la tête. Ou la jugulaire si un casque rend la chose impraticable. Enfin, si il veut s'amuser : la joue, la mâchoire, un doigt, la main, le poignet pour faire exploser l'articulation, les genoux. Bref, c'est pas les endroits rigolos et qui font "Sprouitch" puis "AAAAAAHH!" et enfin "Nom de dieu!" pour finir sur "PUTAIN!" qui manquent.
Parce qu'une autre des catégories dans la quelle il excelle c'est absolument pas l'empathie. Ouais, il serait plutôt du genre sociopathe à pas avoir mal pour les autres. Enfin en tout cas personne l'a jamais vus faire preuve de compassion.
Bref cette aisance pour les "Sprouitch" en pleine tête lui venais aussi de sa vue, pas affligée d'une quelconque tare qu'il devrait à moitié à la génétique et à moitié à la radioactivité. Il avait même une sacré bonne vue, mais aussi un sacré bon instinct. Bah ouais, bien voir ça faisait pas tout.
N'empêche que ça aidait.
Et que ça aurait vachement aidé Slit à se réceptionner d'avoir ses deux yeux valides à cent-pour-cent, aussi. Pas qu'il se sois vautré mais de peu. Heureusement que tout le monde était occupé à épier la direction que prenaient les évènements.
-V'chercher Bllet... qu'il marmonnait. J'SUI PAS UN P'TAIN D'WARPUP ! qu'il gueule à personne.

D'une démarche décidée et agitée par la colère, il traverse un grand hall, monte des escaliers, passe par un couloir, grimpe une échelle et finis enfin par atteindre une porte à doubles battants gardée par deux Warboy avachis face à face avec l'air de pas être trop concerné par les évènements alentours. En même temps, dans un étroit couloir de roche rousse sans fenêtres a part quelques meurtrières, pas facile d'être au courant de tout. Et puis, quoi qu'il arrive, leur mission consiste sans doutes à rester là, peu importe ce qu'il advient.
"Quel taff de merde" pense Slit en les voyants "Pas pouvoir faire Guerre. Médiocres Warboys.".
Les deux médiocres guerriers sus-cité c'étaient relevés en voyant débarquer Slit, son sourire éternel gravé sur la gueule.
-T'weu quoi ? beugle l'un, arme à la main, visage peint comme les autres avec une cicatrice de la taille d'un couteau de chasse partant du menton, coupant la lèvre, passant sous l'oeil et se terminant sur sa tempe gauche.
-Bullet. Jig l'demande.
-Jig ? Pourquoi l'est pas v'nu l'chercher lui ? interroge l'autre, même gueule, tumeurs différentes, le côté droit du visage encore rouge d'une brûlure à vif.
-Occupé. Des étrangers dehors, y veux Bull.

Les deux monstres se regardent un coup, fixent Slit, tout le monde sent le malaise qu'instaure Slit, décidé, agressif, près à montrer les crocs. Il à pas le temps pour leur indécision, si il se passe quelque chose il risque de manquer le départ. Plus il perd de temps ici, plus il prend le risque que les autres, Nux, partent sans lui, le laissent à pied derrière et qu'il manque tout. Tout ça à cause de ces deux enfoirés. Il le permettrais pas. Mais enfin celui à la balafre lui balance :
-Ok. Tu entre.
-Naan, le coupe Slit, vous demandez, moi j'dois retourner à... il est coupé avant de terminer sa phrase alors qu'il est déjà à moitié retourné, sur le départ.
-Non. tranche le balafré. Toi tu vas.
Un long silence s'en suit, Slit les fixes, plutôt interloqué qu'énervé en faite. Pourquoi ils refusent d'y aller ? Pourquoi... oh...
-Toi, qu'il jette au brûlé, te viens d'où ça ? dit-il en faisant glisser un doigt sur sa propre joue, pour lui signifier clairement de quoi il parle.
Le balafré le regarde, le brûlé regarde de Balafré, savoir si il doit répondre.
-Arrête de parler, avance!
Alors il viens se placer derrière lui et le pousse un coup avec le manche de son arme.
Sans le quitter des yeux, Slit passe devant l'autre garde avec un rictus moqueur (et un petit rire tout en soufflements imperceptible), comme pour parachever celui que la guerre lui à déjà dessiné. L'autre le regarde et baisse les yeux lorsqu'il passe à sa hauteur. Mais pas Slit. Parce que ça l'amuse. Il sait d'où "ça" viens. Et ça lui fais pas peur.
Le balafré est derrière lui, et lui ordonne d'ouvrir la porte. Slit y dépose les mains.
-Oh, parle direct, regarde pas dans les yeux. lui conseille le garde derrière lui.
Et alors qu'il s'apprête à pousser sur les battants de toutes ses épaules et de tout ses bras, il entend un dernier:
-Ah, et oublie pas de baisser la tête.

Les portes s'ouvrent dans un grand bruit métallique, et sous le frottement du métal contre la poussière et le sable, Slit fais son entrée.