- Cette histoire commence lors de l'attaque des Wargs dans les plaines (donc dans le Hobbit 1), mais ne tient pas compte forcément d'exactement tous ce que disent les personnages.

- L'intrigue n'apparait que légèrement ici.

- J'essaye de tenir compte des caractères des personnages, à part mon OC qui est ma propre invention.


Chapitre 1 : Confrontation et coïncidence

Le jour semblait s'assombrir. De longs et lancinants hurlements leur parvenaient de la vallée : les Orcs n'étaient plus très loin, Radagast n'avait pas réussi à les retenir. Du moins pas assez longtemps. Thorïn Oakenshield regarda une dernière fois autour de lui, tentant désespérément de trouver une échappatoire, en vain, ils étaient perdus. Déjà il voyait cette vallée se remplir du sang de ses amis. Déjà il voyait cette vallée envahie de cris d'agonie et de vociférations barbares. Déjà il voyait cette vallée jonchée de chairs arrachées et d'un amas putride de cadavres de nains, d'Orcs et de Wargs, qui s'étaient entredéchirés et qui gisaient dans la poussière de la plaine, raidis dans la mort. Cette vision, Thorïn l'avait vécue de nombreuses fois, et il avait toujours survécu. Il avait su devenir un guerrier d'exception, vaillant, ingénieux et valeureux, malgré les frères qui étaient tombés au combat, malgré tous ceux qu'il avait vu défaits, trempés de sueur et de sang, retourner se fondre dans la massacre toujours avec plus de vigueur. Le Roi-Nain chercha le magicien du regard, mais où est donc passé ce fou ?!, ce dernier resta introuvable à ses yeux, brulés par le soleil. Soudain, Kili arriva, criant qu'ils étaient encerclés :

- « Il faut tenir ! », vociféra le Roi-Nain.

Ça ne pouvait décidément pas finir ainsi. Non. Ils se battraient jusqu'au bout, jusqu'aux premières lueurs de l'aube, jusqu'à la mort. Les premiers Wargs commencèrent à affluer, toujours plus violents et féroces, essayant à chaque coup de crocs de leur arracher la jugulaire, de se délecter de leur sang encore chaud, de les réduire en un tas de viande méconnaissable. Tel était leur but. Le premier qui arriva, rencontra la fureur de Dwalin qui réduit sa tête en bouillie, à coups de massue. Thorïn grâce à un jolie revers d'Orchrist -acquis récemment- trancha la gorge de celui qui avait surgit sournoisement dans son dos. Il jeta un coup d'œil circulaire autour de lui. Tous se battaient vaillamment : Kili, aux côtés de Fili, décochait flèches sur flèches sans jamais se fatiguer… jusqu'à qu'il soit à court de flèches et sorte son épée imperturbablement. Il remarque que le pauvre et timide Ori semblait dans une très mauvaise posture, en dépit de Nori et Dori, qui tentaient inutilement de le protéger. Seul le Hobbit, Bilbo Baggins, semblait totalement terrifié et se cachait du mieux qu'il pouvait derrière l'imposante silhouette de Bombur, ce dernier distribuant de puissants coups de louches à ceux qui approchaient. La situation devenait catastrophique, et ce magicien qui ne revient pas ! Il nous laisse nous faire déchiqueter dans ce carnage, pendant qu'il fume tranquillement son herbe à pipe en haut d'un rocher ! Il fut interrompu dans ses pensées sympathiques envers le vieux magicien par une sombre forme qui s'abattit sur lui : un Warg surmonté d'un repoussant Orc venait de s'abattre sur lui. Et avant qu'il n'ait eu le temps d'agir, il vit des crocs acérés, d'où coulaient de la bave, s'approcher précipitamment de sa gorge. C'était la fin. Il sentit une douleur atroce au bras et sa tête heurter dans un bruit sourd le sol. Il vit un éclair argenté et ferma les yeux. Thorïn ne savait pas vraiment à quoi il pourrait s'attendre dans la mort, il attendit, mais rien n'apparut, à part une cuisante douleur à l'épaule -là où le Warg l'avait mordu- Si c'est ça la mort, je suis déçu … Il crut entendre un cri lointain, qui ressemblait vaguement à celui de Gandalf le Gris, et devina que quelqu'un le prenait, ou le tirait au choix, et d'ailleurs nota-t-il sans aucune délicatesse ! Il se sentit soudain tomber dans un gouffre, toujours retenu par une main de fer, et atterrit durement sur le sol rugueux. Thorïn n'ouvrait toujours pas les yeux, mais discernait des silhouettes s'activer autour de lui, lui parler. Il tenta difficilement d'ouvrir les yeux, quand soudain quelqu'un parla d'une voix ennuyée, voix qu'il ne reconnaissait pas :

- « Bon vous n'êtes pas mort, du moins pas encore, donc si vous pouviez avoir l'amabilité de vous pousser de moi, après avoir survécu à cette attaque, ça serait tragique –bien qu'ironique- de mourir d'asphyxie, écrasée par un nain. »


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