Pour ceux qui ont lu les tomes 1, 2 et 3 de "Renouveau"… Voilà le retour des Rôdeurs ! J'espère qu'ils vous ont manqué !
Quant à ceux qui découvrent cette saga… Il s'agit des aventures d'Albus Severus Potter et de Scorpius Severus Malefoy (ainsi que quelques OC) durant leur quatrième année. Bon, évidemment, il y a pas mal de divergences avec l'épilogue les livres.
Entre autre, Draco Malefoy a épousé Alva Netaniev (une OC, Sang-Pur Russe et arrogante), et non Daphnée ou Astoria Greengrass (les sœurs Greengrass ont épousé deux OC de sang pur). Scorpius Malefoy a une sœur aînée d'un an, Demetria, et un petit frère cadet de deux ans, Hyperion et Narcissa Malefoy a adopté un génie surdoué mais Né-Moldu du nom de Nathan (oncle Nathan, le catastrophique…), qui est donc le frère adoptif de Draco depuis une vingtaine d'année. Nathan a sept ans de moins que Draco, pour info, et c'est VRAIMENT un génie. Il est fiancé Cathy Hawking et a deux enfants avec elle : Dylan, qui est dans la promo de Scorpius, et Constance, qui a deux ans.
Il y a plein d'autres OC avec qui j'ai casé les personnages originaux pour que, entre autres, ils aient des gosses. Si vous vous demandez qui est l'époux de Susan Bones ou de Blaise Zabini, je vous conseille vivement de lire l'épilogue de ma fic "Le Parfum des Arums".
Niveau intrigue… Harry, Alva, Draco et quelques autres ont découvert qu'un mystérieux rassemblement politique, les Réfractaires, était en fait un groupe très bien organisé trempant dans le trafic de drogue. Lesdits Réfractaires planifient une prise de pouvoir, mais leur plan reste obscur et personne n'a de preuves contre eux. On ne sait même pas qui leur Leader, même si Nathan travaille là-dessus. Draco organise secrètement une résistance, car il refuse de s'incliner à nouveau devant un tas d'abrutis.
La résistance porte le nom de la Confrérie, et est dirigée par les Malefoy. Harry sait que les Réfractaires montent un complot, mais il n'a pas été intégré dans la Confrérie car Alva se méfie terrible de sa nouvelle copine : Khallia Kethoum (avec qui Harry sort depuis à peu près un an, parce qu'il est divorcé de Ginny depuis deux ans et demi). Ron était avec Harry quand ils ont découvert le complot, mais Draco lui a effacé la mémoire dans le plus grand secret. Voilà.
Bon. Voir "Les Rôdeurs", "Bravoure et bêtise" et "La tourmente" pour plus d'informations.
Sinon… Vous remarquerez peut-être que ce prologue et différent des trois précédents. Tout d'abord il ne se passe pas à King's Cross mais durant l'été. Ensuite, il est découpé en deux, avec le point de vue de l'Ankou et Al'. Parce que même si l'Ankou est plus ou moins mon personnage principal, Al' a une importance égale. Et ils ont tous les deux grandis. Beaucoup. J'espère que ça se verra x) Ils ne sont plus des enfants, à présent…
Ce tome parlera également beaucoup plus des adultes.
Appréciez votre lecture !
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Prologue
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Scorpius inspira profondément, les yeux rivés sur le tas de branches enflammées devant lui. Il était en nage, et son débardeur, jadis blanc mais désormais couvert de terre, de cendres et de sueur, collait à sa peau moite. Son pantalon treillis lui tenait trop chaud aux jambes. Il avait soif, il était crevé. Mais il ne détourna pas les yeux du feu qui dansait, hypnotique, devant lui. Impassible, Astrid le regardait de l'autre côté des flammes. Et il savait qu'Alva, sa mère, était là elle aussi, l'observant.
Scorpius ferma brièvement les paupières. Il savait aussi que ce qu'il allait faire était passible de deux ans à Azkaban. Sept si on découvrait son mobile.
Il savait aussi qu'il s'y était entraîné dur, très dur, qu'il y avait passé quasiment chaque heure de chaque jour durant les trois semaines passées chez les Koenig en ce mois d'août. Durant le mois de juillet, il avait passé son temps avec non seulement Demetria et Hyperion, mais aussi Lucy, Cameron, Cyrius, Oscar et Gaby, et leurs familles. Tout entraînement était proscrit. Ce n'était que juste avant son départ pour la Russie, début août, qu'il avait réussi à avoir un moment seul avec son père, et à lui dire "je vais apprendre la magie sans baguette".
Pas je veux. Je vais. Il allait le faire. C'était illégal et dangereux mais il allait le faire. Parce que c'était avec la magie sans baguette, la magie accidentelle, qu'il avait sauvé Al' la dernière fois. Si ça se reproduisait… Si ça se reproduisait, Scorpius voulait être sûr que ça ne soit pas un coup de chance qui lui permettre de protéger son ami. Il voulait avoir le pouvoir de le faire. Et aussi le pouvoir de trucider l'enfoiré qui oserait lever la main sur Albus Potter.
Draco avait refusé, bien entendu : il était déjà prévu qu'ils enseignent à leurs enfants à devenir Animagi dès l'âge de quatorze ans, pas la peine de rajouter une autre corde à leur arc. Ce n'était que des gosses, pas des soldats ! Le ton était monté rapidement… Mais Alva était intervenue, et avait finalement opté pour un compromis. Durant le mois du juillet, les Malefoy tiendraient leur promesse et apprendraient à leur fils les bases pour devenir Animagus. Ensuite, en août, Astrid entraînerait Scorpius durant trois semaines. Ça marcherait ou ça ne marcherait pas. Si, après cela, il s'en sortait avec les deux disciplines, alors il pourrait continuer à les apprendre. Pourquoi se limiter ?
Alors Scorpius avait passé trois semaines en Russie. Sous la supervision d'Astrid Koenig, petite-fille de Grindelwald, et probablement le mentor le plus tyrannique l'univers. Chez les Malefoy, parfois ils organisaient des séances de tirs ou des parcours dans le parc, pour se tester, s'épuiser, s'amuser. Chez les Koenig, ils faisaient la même chose… Mais en mille fois plus dangereux. Scorpius avait campé, marché, s'était entraîné, avait failli mourir d'une insolation après une trop longue journée, et globalement il avait décidé qu'il détestait la Sibérie, mais Astrid avait tenu parole : et l'Ankou Malefoy avait été entraîné.
Le moment était venu de le prouver.
Il inspira, rassembla son énergie, se concentra sur le feu. Les flammes étaient une extension de son souffle, de son corps, de sa force, il pouvait les sentir, condenser leur puissance, et…
Lancer.
Avec un rugissement, les flammes bondirent vers Astrid comme un cobra qui frappe, soudainement aussi hautes qu'un cheval qui se cabre. La Russe, surprise par la taille de l'attaque, bondit en arrière, puis claqua des mains avec force, relâchant sa propre magie sans baguette. L'impact de ses paumes provoqua une onde de choc brûlante, semblable à celle d'une violente explosion, qui souffla presque complètement les flammes et faillit envoyer l'Ankou par terre.
Mais pas tout à fait.
Avec un grand geste assorti d'un cri de guerre (dont l'effet était un peu diminué par le fait que sa voix muait), Scorpius réanima les flammes, qui bondirent et se courbèrent pour entourer le jeune Malefoy d'un anneau de feu tourbillonnant et rugissant. Puis le cercle de flammes sembla exploser, mais vers l'extérieur uniquement. Et cette fois, même si Astrid contra avec une de ses propres explosions, elle finit sur les fesses.
Il y eut un court silence, uniquement rompu par la respiration rauque de l'Ankou, puis quelqu'un applaudit lentement. Scorpius cligna des yeux, tourna la tête, et réalisa que c'était sa mère, qui s'approchait à pas lents. Astrid émit un léger rire, et se remit debout d'un bond (ce que Scorpius trouva injuste, parce qu'il était jeune et crevé et qu'elle, elle avait quarante ans et elle pétait le feu. Enfin façon de parler), avant de se tourner vers Alva :
– Qu'est-ce que je te disais ? Il a vraiment une affinité avec les flammes. Comme toi !
Alva ébouriffa les cheveux de son fils avec affection, lui tirant un grognement ennuyé, puis sourit à Astrid.
– D'accord, je l'admets.
– Ça veut dire que tu vas m'apprendre la magie sans baguette ? fit l'Ankou avec espoir.
– La magie sans baguette c'est un peu vague, tempéra Alva. Mais la magie élémentaire est à ta portée. Et puisque visiblement, tu as une affinité avec le feu, il y a quelques tours que je vais pouvoir t'enseigner. Il reste une semaine avant la rentrée. Tu as déjà fait tes devoirs de vacances ?
– Oui, en juillet.
– Parfait, sourit Alva d'un air carnassier. Je vais t'apprendre à devenir un potentiel serial killer !
Astrid éclata de rire, et Scorpius geignit :
– Mais dans quoi je me suis encore embarqué ?
Il n'empêche qu'il ne rechigna pas le moins du monde quand, de retour en Grande-Bretagne et au manoir Malefoy, Alva rassembla ses trois enfants dans le parc pour leur parler de l'utilité de la magie sans baguette, et plus spécialement de la manipulation des éléments. Hyperion et Demetria savaient plus ou moins ce que l'Ankou fabriquait, mais ils ne s'y étaient jusque là pas trop intéressés. Plus maintenant.
Leur mère avait toujours été un peu paranoïaque.
Elle leur ordonna donc d'avoir au moins des bases, et tandis qu'elle montrait à Scorpius comment sculpter et maîtriser les flammes ou comme faire grandir une étincelle jusqu'à ce qu'elle devienne un brasier, Hyperion et Demy cherchaient à découvrir leur élément, et à le maîtriser. Le processus serait lent, les avait avertit leur mère. S'ils arrivaient à déterminer avant la rentrée quelle était leur affinité, entre l'air, la terre, l'eau et le feu, ça serait déjà excellent.
(Et il était bien connu que les Malefoy n'acceptaient pas moins que l'excellence).
C'est ainsi que, la veille de la rentrée, pendant qu'ils feuilletaient leurs nouveaux manuels scolaires (les elfes de maison avait fait le shopping à leur place), les trois enfants se retrouvèrent à discuter avec animation de leur nouveau talent, qui était quant même un truc dangereux et totalement illégal à leur âge.
– Il ne nous manque que la terre pour avoir les quatre éléments, blagua Scorpius.
– C'est vrai, rit Demetria. Tu penses que Dylan pourrait avoir cette affinité là ?
– Non, c'est un Serdaigle pur et dur… Il serait plutôt affinité vent.
– Je suis vent, contra Hyperion. Comme Papa. Et pourtant on est tous les deux des Serpentards jusqu'à l'os.
– Ce qui est assez surprenant, étant donné que d'après la légende, l'élément de Salazar Serpentard était l'eau, fit Demetria d'un ton songeur. Or, c'est aussi mon affinité, et je suis une Serdaigle…
– Tu aurais facilement pu aller à Serpentard, fit remarquer l'Ankou. Je suis sûre que dès qu'on aura posé le pied au château tu abuseras de ton pouvoir.
Demetria avait été nommée Préfète. Elle avait reçu son badge durant les vacances et Draco l'avait dit à tout le monde, fier comme un paon.
– C'est vrai, concéda-t-elle. Et toi, tu aurais facilement pu aller à Gryffondor. D'où ton affinité avec le feu.
– Pas la peine d'être insultante.
Demy se contenta d'hausser un sourcil sarcastique, consciente d'avoir totalement raison, puis reporta son attention sur ses manuels de Runes. Elle en avait trois : celui de cette année, le dictionnaire avancé offert par sa mère pour son anniversaire, et le manuel de sixième année, offert en douce par Mocking.
Scorpius allait faire une remarque moqueuse sur le fait que Demy était le chouchou de Mocking, lorsque son Miroir Double-Sens chauffa dans sa poche. Scorpius y porta la main, et quand Hyperion le remarqua, il plissa le front :
– Vous vous appelez vraiment tous les jours…
– Ben, oui.
– Même pendant qu'Astrid te tyrannisait ? sourcilla Demetria. Tu n'avais pas une minute de libre. On t'a à peine vu pendant ces trois semaines, et on vivait dans des chambres voisines !
– Je trouve toujours le temps pour Al', se défendit l'Ankou.
– Il faut que je te fasse lire un livre sur la co-dépendance, décida Hyperion.
Scorpius se contenta de tirer la langue à son frère, et de sortir le miroir de sa poche tout en se levant pour quitter le salon et rejoindre sa chambre :
– Salut Al'. T'es rentré ?
– Salut l'Ankou ! lança la voix du jeune Potter. Oui, j'ai enfin quitté le Terrier, Merlin soit loué ! Et toi, quoi de neuf ?
– Totalement co-dépendants, marmonna Hyperion.
– D'une certaine façon, ils sont mignons, commenta Demetria. Et Al' ferait un membre honoraire de la famille très acceptable.
– Pitié, ne les encourage pas…
…
Lorsque la communication pris fin, Al' reposa son miroir dans le tiroir de sa table de nuit, et soupira. L'Ankou et lui se parlaient tous les jours, qu'ils soient malades (Scorpius avait eu une insolation cette été), occupés (et visiblement il avait aussi été harcelé par Astrid), avec leur famille (car Al' était au Terrier depuis deux mois) ou déprimés (ce qui était un effet secondaire dudit Terrier sur les nerfs d'Al'), mais ça ne supprimait pas totalement la distance.
Albus referma le tiroir de sa table de nuit, et s'étira longuement. Pour la première fois depuis deux mois, il avait la place de le faire car il ne logeait plus dans la chambre sous les combles, et un silence bienfaiteur régnait dans la maison.
Ah, home, sweet home.
Al' laissa son regard parcourir ses murs peints en jaune pâle, et constellés de posters et de photo, à l'exception du mur recouvert par les étagères qui contenaient tous ses bouquins. Il aimait sa chambre. Elle était plus petite que celle de l'Ankou, moins lumineuse, et la moquette blanche au sol avait clairement connu des jours meilleurs, contrairement au parquet impeccable du manoir Malefoy. Son placard n'était pas une belle armoire de bois, mais une simple porte blanche encastrée dans le mur. Son lit n'était pas double, mais simple, en métal blanc, et le sommier grinçait. Mais c'était un décor familier, apaisant, et Al' l'aimait. Il se sentait chez lui ici.
Son regard parcouru ses rayonnages de livres, où les romans de fantasy côtoyaient la science-fiction, les romans historiques, les manuels de cours et même un grimoire d'Occlumancie et de Legilimancie (qui était dissimulé par la jaquette de Moby Dick, parce qu'Al' tenait à garder son petit talent secret). En posant les yeux sur ledit grimoire, Al' esquissa un sourire.
N'ayant rien eu à faire pendant les vacances, il n'avait fait que lire et travailler. Ses devoirs de vacances avaient vite été bouclés, il avait rapidement fini ses nouveaux bouquins… Alors il s'était rabattu sur l'Occlumancie, établissant des boucliers mentaux dont il était très fier. Puis, vers la fin de l'été, il avait ensuite prudemment tenté la Legilimancie. Il savait que c'était illégal, mais il n'en pouvait plus de se tourner les pouces, et l'idée de pouvoir surprendre l'Ankou avec ses nouveaux talents l'avait motivé.
C'était comme ça qu'Albus Potter s'était mis à brièvement croiser le regard des gens, juste le temps d'effleurer leurs pensées. Sur James, ça marchait super-bien, il ne se doutait de rien. Lily fronçait les sourcils après-coup, semblant se demander ce qu'elle venait de sentir. Il n'avait pas osé essayer sur Rose, ni sur ses cousins majeurs. Mais Fred, Dominique, Rosemary, Hugo, Lucille… La plupart tiquaient brièvement, mais ne se rendaient pas compte de l'intrusion.
Al' était prudent, et ses incursions dans l'esprit des autres étaient très légères, insensibles. Il n'osait pas trop s'enfoncer, et pas seulement parce qu'il risquait d'être pris. Ce qu'il faisait, c'était comme écouter aux portes. C'était mal, mais pas trop grave. Mais fouiller une autre conscience… C'était comme un viol, et l'idée lui répugnait
Il n'empêche. Al' était devenu un petit fouineur Legilimens. Nul doute que son père en aurait fait une crise cardiaque.
Il fut tiré de ses pensées par le bruit de pas rageurs montant les escaliers, suivit par le claquement d'une porte juste à la droite de sa propre chambre. James. Albus retint un soupir, puis descendit de son lit et ouvrit prudemment sa porte. Lily était en train de monter les escaliers, plus doucement que James, elle, et en voyant son frère, elle grimaça :
– Ah, salut, Al'.
– Qu'est-ce qui se passe ?
– Maman ne viendra pas à la gare le premier septembre.
Al' haussa les épaules. Ginny était passée au Terrier durant l'été, mais ne s'y était pas attardée. Elle voyageait beaucoup en tant que journaliste sportif, et elle était heureuse comme ça. Elle n'avait plus l'amertume qui l'avait accompagnée durant ses années de mariage. Al' ne l'avait jamais vue si épanouie.
James le vivait mal. Il avait toujours été l'enfant préféré. Et maintenant, son père refaisait sa vie, et sa mère était heureuse sans lui.
James n'avait pas de chance. Il n'avait pas l'Ankou.
Al' reporta son attention vers Lily. Contrairement à James, elle n'était pas en colère. Elle adorait Khallia. Et elle avait toujours toute l'attention de leur père. Parfois Al' était un peu jaloux : Lily semblait communiquer si facilement avec tout le monde, alors qu'Al' avait l'impression qu'un mur le séparait de sa famille.
– Et, euh… Ça ne te dérange pas, Lily ?
La petite Poufsouffle haussa les épaules :
– Khallia et Papa seront là. Et puis Maman nous écrit.
Pas à moi, faillit dire Al'. Mais il se retint, et se contenta d'effleurer les pensées de sa sœur. Résignation-sourire-calme-pitié-amour-manque-pas-important-demain-Poudlard-Victoria-ma-Maison-Poufsouffle-famille-hâte-appréhension… Al' capta tout cela en un instant, comme un flash d'une image. Les contours n'étaient pas nets mais il en devinait assez pour capter le principal. Il sourit :
– C'est cool. Tu as fait tes bagages ?
– Presque.
– Autrement dit, non, s'amusa Al'. Tu as besoin d'un coup de main ?
– Et tes bagages à toi ?
– Ils sont quasiment faits.
– Autrement dit pas du tout ! rit sa petite sœur.
– Touché, sourit Al'.
– Il va falloir qu'on s'y mette quand même, la rentrée est demain.
– On a encore une journée, plaida Al'. On n'a qu'à commencer, et d'ici une demi-heure on descend et on se regarde un film. D'accord ?
– Si tu me prends par les sentiments… Mais je choisi le film !
– Adjugé !
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A suivre...
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