Auteur : Yami Flo
Genre : Univers Alternatif, Sérieux, Drama, Romance, James Potter passe pour un salaud.
Disclaimer : Aucun des personnages d'Harry Potter ne m'appartient, mais quelques personnages et lieus mentionnés, comme les membres de la famille Evans et l'institut Graystone, sont ma création. Donc, pas toucher.
Note : Cette idée de fic m'est venue après la lecture du tome 5, où je me suis mise à haïr James Potter. Peut-être que ce n'est pas quelqu'un de si mauvais, mais bon...
Résum : UA Dans un monde où Harry n'est pas le Survivant, et où il n'y a pas de mage fou et psychopathe en liberté et prêt à trucider tout le monde, la vie de couple des Potter vire au drame, et Lily demande le divorce. Qui pourra donc lui redonner espoir en l'amour ?
Chapitre 1 : Je Veux Divorcer !
Mr et Mrs Dursley, qui habitaient au 4, Privet Drive, avaient toujours affirmé avec la plus grande fierté qu'ils étaient parfaitement normaux, merci pour eux. Jamais quiconque n'aurait imaginé qu'ils puissent se trouver impliqués dans quoique ce soit d'étrange ou de mystérieux. Ils n'avaient pas de temps à perdre avec des sornettes.
Mr Dursley dirigeait la Grunnings, une entreprise qui fabriquait des perceuses. C'était un homme grand et massif, qui n'avait pratiquement pas de cou, mais possédait en revanche une moustache de belle taille. Mrs Dursley, quant à elle, était mince et blonde et disposait d'un cou deux fois plus long que la moyenne, ce qui lui était fort utile pour espionner ses voisins en regardant par-dessus les clôtures des jardins. Les Dursley avaient un petit garçon prénommé Dudley et c'était à leur yeux le plus bel enfant du monde.
Les Dursley avaient tout ce qu'ils voulaient. La seule chose indésirable qu'ils possédaient, c'était un secret dont ils craignaient plus que tout qu'on le découvre un jour. Si jamais quiconque venait à entendre parler des Potter, ils étaient convaincus qu'ils ne s'en remettraient pas. Mrs Potter était la sœur de Mrs Dursley, mais toutes deux ne s'étaient plus revues depuis des années. En fait, Mrs Dursley faisait comme si elle était fille unique, car sa sœur et son bon à rien de mari étaient aussi éloignés que possible de tout ce qui faisait un Dursley. Les Dursley tremblaient de peur à la pensée de ce que diraient les voisins si par malheur les Potter se montraient dans leur rue. Ils savaient que les Potter, eux aussi, avaient un petit garçon, mais ils ne l'avaient jamais vu. Son existence constituait une raison supplémentaire de tenir les Potter à distance : il n'était pas question que le petit Dudley se mette à fréquenter un enfant comme celui- là. [1]
Aussi, quand les Dursley se réveillèrent au matin du mardi où commence cette histoire, le ciel nuageux et l'air gris et triste, rien ne laissait prévoir ce qui allait ce passer. Alors que Mrs Dursley racontait à son mari d'un ton badin les derniers potins du quartier tout en tentant tant bien que mal d'installer sur sa chaise de bébé le jeune Dudley qui braillait de toute la force de ses poumons.
Alors que Mr Dursley allait quitter la maison après une dernière embrassade à sa femme et à son fils, la sonnette de la porte d'entrée retentit. Les Dursley échangèrent un regard intrigué, alors que Pétunia Dursley allait ouvrir. Il était huit heures et demi du matin, et il était encore bien tôt pour qu'un voisin vienne les voir.
Quand Mrs Dursley ouvrit la porte, elle vit, avec une stupéfaction qui lui coupa le souffle pendant quelques instants, une personne qu'elle n'aurait jamais désiré revoir sous son toit. Il s'agissait d'une toute jeune femme, pas plus âgée que vingt ans [2]. Ses cheveux étaient d'un roux flamboyant, comme des flammes ardentes. Dans ses bras, elle portait un couffin, dans lequel Pétunia pu voir la silhouette endormie d'un bébé au front marqué d'une cicatrice. La jeune femme avait des yeux vert émeraude, voilés de tristesse et rendus légèrement rouge par les larmes. Mrs Dursley réussit enfin à articuler un mot.
-Lily...
-Bonjour Pétunia. Est-ce que...est-ce que je peux entrer, s'il te plait ?
Mrs Dursley ne prononça pas un mot, mais s'écarta du passage pour laisser entrer Mrs Potter. Car il s'agissait bien de sa sœur, cette maudite fille qu'elle n'avait pas revue depuis des années et qui venait comme cela, un matin, aux aurores, s'inviter chez les gens. En temps ordinaire, et vu le peu d'affection que Pétunia ressentait à l'égard de sa sœur cadette, elle aurait probablement claquée la porte au nez de l'inopportune. Mais, quelque chose dans le regard de Lily la dissuada de le faire.
Elle ne se rappeler que trop bien, étant enfant, de ce regard. Ce regard qu'elle avait souvent vu chez sa tante Mary, la sœur de leur père, avant que la pauvre femme devienne folle de douleur et ne se suicide. Lily avait le même regard : celui d'une désespérée prête à tout. La jeune femme ne devait même pas s'en rendre compte, d'ailleurs. Lily était si petite lors de ce décès prématuré qu'elle ne devait avoir aucun souvenir de la pauvre femme.
Menant sa sœur à la cuisine, elle lui indiqua d'un geste de la main la table de la cuisine, où elle prit place, face à la chaise de son aînée, sous le regard stupéfait de Vernon Dursley. La présence de Lily eu le don de calmer un peu le jeune Dudley, qui la regardait avec curiosité en la dévisageant. Lily salua poliment Vernon, qui ne le lui rendit pas, mais afficha en revanche un air fort mécontent de sa présence. Pétunia se décida à lancer la conversation, trouvant que le silence qui s'était instauré était devenu trop lourd et pesant.
-Devons-nous t'offrir le petit-déjeuner, Lily ?
-Je...non merci, je ne veux rien, mais...si tu avais un peu de lait pour Harry...
-Ton fils ?
-Oui...je n'ai pas eu l'occasion de lui donner son biberon depuis hier midi. Il doit avoir faim...
Lily n'avait pas fini de parler que Pétunia était déjà au fourneau, faisant chauffer un peu de lait dans une casserole, tout en jetant furtivement de petits coups d'œil à son mari qui avait repli place à table, et à sa sœur qui berçait toujours son fils contre elle, totalement oublieuse de leur présence. Sa robe était chiffonnée, ses cheveux emmêlés, et ses yeux tellement bouffis par les larmes qu'elle en paraissait pitoyable.
Pétunia versa le lait dans un biberon qu'elle tendit à Lily, qui lui fit en retour un sourire reconnaissant. Harry s'était réveillé, et se mit à pépier de joie à la vu du lait bien chaud qui l'attendait. Lily lui fit un gentil sourire pendant qu'il buvait, affamé qu'il était par cette diète forcée. Quand elle reposa le biberon sur la table, elle croisa le regard franchement hostile de Vernon Dursley, et celui quelque peu suspicieux, mais néanmoins plus doux, de sa sœur. Posant le couffin de Harry sur la table, elle tira d'une des poches de sa robe sa baguette. Elle vit Pétunia et Vernon se tendre à sa vue, mais elle se contenta de la dirigeait sur la table et de faire apparaître une peluche en forme de chien qu'elle glissa dans les petits bras du bébé. Elle se tourna vers les Dursley en leur souriant gentiment.
-Voulez-vous que j'en fasse une pour mon neveu ? Cela lui plairait peut- être...
-Hors de question ! Explosa soudain Mr Dursley. Je ne veux pas que des gens bizarres comme vous s'approche de mon fils, est-ce que c'est clair !
-Oui...très.
-Lily, pourquoi es-tu venue ici ? Après toutes ces années ? Et comment connaissais-tu notre adresse ?
Pétunia avait l'air d'une inquisitrice, et quelque part, Lily eu envie d'en rire. Mais les circonstances n'étaient pas au jeu, surtout pas maintenant. Elle soupira longuement en s'enfonçant d'avantage sur sa chaise.
-Je suis désolée, je vois bien que ma présence vous gêne, mais c'était la seule solution possible. J'avais besoin de m'éloigner le plus possible du monde des...sorciers. Personne là bas ne connaît votre adresse, excepté Dumbledore, et peut-être McGonagall, mais ils ne me trahiront pas...ils ne diront rien. C'est maman qui m'a donné votre adresse, il y a deux ans. Je n'étais même pas sure que vous viviez encore ici...
-Tu n'as pas répondu à la question, Lily. Pourquoi ici ?
Pétunia avez l'air mortellement sérieuse, un peu énervée et tendue aussi. Pourtant, une lueur plus sereine hantée par moments ses yeux. Visiblement, le souvenir de Jane Evans, leur regrettée mère, l'avait un temps soit peu calmée. Vernon, lui, semblait furieux d'apprendre que des gens comme elle connaissait son lieu de résidence. Sa moustache était aussi froncée que ses sourcils. Lily respira un grand coup, regarda les Dursley dans les yeux, et lâcha enfin la nouvelle.
-Je...je veux divorcer de James !
Si Vernon n'eut pas vraiment de réaction, Pétunia se leva immédiatement pour poser une main sur l'épaule de sa sœur qui s'était remise à sangloter. Mrs Dursley ne comprenait même pas sa propre attitude, mais rien qu'une fois, elle se sentait l'envie d'être solidaire de sa cadette.
-Pourquoi veux-tu demander un divorce, Lily ? Je croyais que tu aimais cet homme ?
Lily explosa alors en sanglot, faisant pleurer les deux bébés qui se joignirent au concert des larmes.
-Oh, Pétunia ! Je croyais vraiment qu'il avait changé, qu'il n'était plus le gamin immature, arrogant et irresponsable que j'ai vu dès la première année dans mon école, mais...il a vraiment réussi à me démontrer le contraire !
-Allons, allons, cesse de pleurer, ce n'est pas digne d'une Evans ! Je vais mettre les enfants dans la chambre de Dudley, puis nous irons nous installé tous les trois dans le salon – elle lança un regard noir appuyé à Vernon – et nous discuterons de tout cela au calme.
Dix minutes plus tard, les trois adultes étaient confortablement installés dans des fauteuils du salon, alors que Pétunia servait à chacun une tasse de thé. Vernon avait appelé la Grunnings pour prévenir qu'il ne viendrait pas ce matin en raison de problèmes familiaux à résoudre. Ce qui ne l'avait néanmoins pas empêché de harceler sa secrétaire pour qu'elle fasse en sortes que tout soit fait correctement. Pétunia tendis une tasse de thé à Lily, puis pris la parole.
-Alors, qu'a fait ton bon à rien de mari pour que tu lui en veuilles à ce point ? -Mais tout, justement !
-Allons, raconte depuis le début. Nous avons tout notre temps.
-Pétunia...merci.
-Ne me remercie pas. Je fais cela uniquement par respect pour la mémoire de nos parents. Je ne le fais que pour eux, Lily. S'ils t'ont laissé notre adresse, c'est qu'ils appréhendaient forcément un problème.
-C'est déjà beaucoup.
-Lily, raconte maintenant, où nous y serons encore dans une heure.
-Très bien. Tu dois probablement te souvenir que j'ai commencé à sortir avec James Potter vers le début de la septième à Pou...à mon école, la dernière. Lors de nos précédentes années, je n'avais jamais vu en lui qu'un fauteur de troubles et un idiot stupide et bien trop fier. En cinquième année, il a commençait à me poursuivre de ses avances, clamant qu'il m'aimait, et me demandant sans cesse de devenir sa petite amie. J'avais toujours refusé.
Lily stoppa un instant sa tirade pour reprendre de l'air et boire une gorgée de thé.
-Durant notre sixième année, il changea. Ou, tout du moins, je le crus jusqu'à ces derniers temps. Il était devenu...moins agité et dissipé, plus serviable, plus poli, moins orgueilleux. Il nous rapportait des tas de points, et même s'il n'avait pas laissé tomber les blagues, il étai devenu un garçon que je jugeais formidable. Il n'y avait rien qui puisse s'opposer à ce que nous soyons ensemble. Nous nous sommes mariés dès la fin de nos études, et peu après, James est parti faire ses études pour devenir Auror – notre équivalent de la police, si tu préfères – profitant de chaque jour de vacances et de chaque moment libre pour venir me voir. Je suis bientôt tombée enceinte, et j'ai eu un fils, Harry. Mais petit à petit, James venait de moins en moins me voir. Quand nous étions ensemble, il paradait faisait le fier face à tout le monde, lançait des regards suggestifs aux filles. Mais il était si gentil avec Harry, que je ne disais rien. Quelle idiote j'ai été...
Lily fit une nouvelle pose, et but le reste du thé. Sans un mot, Pétunia lui servit une nouvelle tasse, veillant à ne pas trop la remplir, car les mains de Lily tremblaient, et il aurait suffi d'un rien pour que le liquide encore chaud gicle en dehors de la tasse pour tâcher les tapis.
-Cette histoire a durée presque un an. Je commençais à me sentir mal à l'aise en présence de mon mari. Et Remus Lupin, un ancien camarade de classe, très proche de James, me fit confidence que celui-ci traînait de plus en plus dans les bars avec quelques uns de ses amis et...des femmes. Quand James est revenu à la maison il y a deux jours, j'ai voulu en discuter avec lui, mais je n'en ai pas eu l'occasion, trop fatiguée par ma journée à Graystone.
-Graystone, fit Vernon en fronçant les sourcils ?
-Une école de mon monde. On y forme ce que j'appellerais l'équivalent des médecins et des vétérinaires du monde sorcier. Je suis toujours étudiante là-bas, même si j'ai pratiquement fini mes études. Je devrais bientôt trouver un emploi dans une clinique sorcière. Mais je crois que je ferais mieux de finir mon explication.
Elle reprit une gorgée de thé, et trouva même la force d'avaler un biscuit prit dans une boîte que lui présentait Pétunia.
-Habituellement, quand James et moi ne sommes pas à la maison, je confie Harry à une voisine où à Remus et Sirius, les deux meilleurs amis de James. Je savais que j'aurais du le faire, il était enfin de retour, qu'il était en congé et que je pensais qu'un peu de temps avec son fils devrait lui faire plaisir, j'ai laissé Harry à sa garde pour la journée. Je suis partie l'après-midi, quelques heures seulement, et quand je suis revenue...
Elle but à nouveau le contenue de sa tasse, mais cette fois, Pétunia lui pris la tasse des mains pour la reposer sur la table basse. Elle encouragea Lily à continuer d'un signe de tête.
-Quand je suis revenue hier au soir, James était ivre mort. Il n'avait rien fait de la journée, même pas fait un peu de ménage comme je le lui avait demandé, il n'avait pas changé Harry, ne l'avait même pas nourrit. Il s'était contenté de le laisser dans son berceau tout le temps, sans même s'en préoccuper. Il ne m'a pas reconnu tout de suite. Il croyait probablement que j'étais quelqu'un d'autre. Et j'ai compris alors...qu'il avait une maîtresse. Non, pas une, mais plusieurs. Pendant ses trois années de mariage, il ne m'a pas une seule fois été fidèle, il m'a trompé tout ce temps avec toutes les filles qui passaient ! Je me suis mise en colère. Je l'ai frappé, et tout à dégénérer. Il a commençais à me battre, à hurler que je n'étais qu'une idiote. Je me suis réfugiée dans la chambre d'Harry, espérant qu'il ne m'y suivrait pas, mais j'avais tord. Il a continué, et a blessé Harry également. C'est seulement à partir de là qu'il s'est calmé.
Lily s'arrêta un moment, pleurant silencieusement. Les Dursley ne disaient rien, la regardant toujours. Vernon ne voyait pas trop ce qu'ils avaient à faire dans cette histoire. Pétunia serrait les points sur les accoudoirs du fauteuil, mordant ses lèvres, attendant la fin de l'histoire, et déterminée, si elle le voyait, à trucider ce Potter.
-La suite...je ne m'en souviens pas trop. Je sais simplement que j'ai pris Harry, que j'ai transplané avec lui à Sainte Mangouste, et que je l'ai fait soigné, même s'il gardera une cicatrice. Je me souviens y avoir croiser McGonagall, un de mes anciens professeurs, et de lui avoir confié ce qui venait de se passer. Après...après, je me revois marcher dans Londres, avec Harry dans les bras, pour retrouver ton adresse.
-Pourquoi moi en particulier ? Pourquoi pas l'un de tes amis bizarre ?
Pétunia, pour une fois avait presque é.
-James aurait tout de suite était cherché là. Il ne sait pas en revanche où vous trouver vous, et il sait que vous seriez les dernières personnes à m'aider en cas de problème.
-C'est très flatteur pour nous, fit aigrement Pétunia, sans pour autant dire que c'était faux.
-Je...je suis désolée, je ne voulais pas t'offenser, grande sœur.
-Que comptes-tu faire maintenant, Lily ? -Je vais passer voir un avocat sorcier dès que j'aurais récupérer un peu et que j'aurais laisser Harry en lieu sur. Après...je vais essayer de me trouver un logement quelque part dans Londres, pour m'installer temporairement jusqu'à ce que cette histoire soit réglée, je me trouverais un emploi, je payerais les frais le temps qu'il faudra, et après...après, je n'en sais rien. Je n'avais jamais imaginé qu'un jour, tout finirait comme cela entre James et moi.
Il y eu un silence inconfortable. Pétunia croisa soudain les jambes en regardant sa sœur avec une lueur étrange dans le regard.
-Lily...nous avons une chambre d'ami à l'étage. Tu peux rester une semaine ou deux, si tu veux. Le temps de te trouver un studio ou un appartement. Et je m'occuperais de ton fils pendant la journée.
-Mais Pétunia ! S'exclama Vernon.
-Suffit ! Je te rappelle, Vernon, que la maison m'a été offerte par mes parents, et qu'elle m'appartient. C'est à moi seule de décider si je veux que, oui ou non, Lily reste là.
-Pétunia...tu n'es pas obligée de faire cela pour moi, tu sais.
-Peut-être. Mais papa et maman viendraient me hanter la nuit si je te laissais à la rue sans rien faire pour t'aider alors que tu traverses une crise grave. Mentalement, elle ajouta pour elle-même : Et je n'ai pas envie de compter une suicidée de plus dans la famille. Grand-mère Elena ne s'en remettrait pas, cette fois.
Elena Evans était la grand-mère paternelle de Pétunia et Lily. C'était une femme d'une bonne soixantaine d'années passées, encore forte et très dynamique. Néanmoins, la vieille femme ne s'était jamais vraiment remise du décès brutal de son fils Zacharie et de sa femme Jane dans un accident de voiture deux ans auparavant, et du suicide quelques années avant de sa fille Mary. Un nouveau décès de ce type aurait, à coup sur, raison d'elle.
-Merci beaucoup, Pétunia. Je vais partir maintenant, alors.
-Oh non, hors de question ! Tout d'abord tu vas manger, car si j'en crois ce que tu racontes, tu n'a rien avaler depuis hier midi, après, tu iras en priorité aller dormir un peu, après, tu te laveras et tu te changeras, et ensuite, tu feras ce que tu veux, mais pas avant ! Est-ce que c'est clair ?
-Très clair.
Une heure plus tard, après un petit déjeuner correct et une douche chaude, Lily se laissa tomber sur son lit avec ravissement, les pans de sa robe bleue s'étalant autour d'elle. Pétunia lui avait prêté quelques affaires en attendant qu'elle récupère les siennes. Intérieurement, elle se sentait totalement vidée. Faiblement, elle réalisa que son futur divorce l'avait peut-être un peu rapproché de Pétunia, et elle en était heureuse. C'était une vraie peste à ses heures, mais c'était tout de même sa sœur. Avant de s'endormir, malgré l'heure matinale, sa dernière pensée fut pour son fils, sujet de toutes ses inquiétudes. Elle ferait tout pour avoir sa garde, quoi qu'il puisse lui en coûter.
Le couffin de Harry était posé sur une petite table, et il dormait paisiblement, innocent des drames qui se jouaient autour de lui.
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Voilà, et un chapitre de publié. Alors, qu'est-ce que vous en penser ?
Flo : Alors, elle n'est pas réussie cette introduction ?
James : J'arrive pas à croire que tu es fait ça !
Lily : Moi non plus, d'ailleurs ! (Suspicieuse) Qu'est ce que tu as pris ?
Flo : Et pourtant, je l'ai fait. Et j'ai rien fumé. Je carbure seulement au sirop de grenadine et au chocolat. Voir même au nutella en ce moment.
Harry : Tu te rends compte que tu fais passer Pétunia pour quelqu'un de presque sympathique ? Tu te rends compte qu'on est en OOC ?
Flo : Mais c'était le but, mon cher ! Je suis (presque) persuadée qu'il y a moyen de rendre au moins un Dursley aimable ou du moins tolérant avec la magie.
James, Lily et Harry : Qu'est ce qu'il ne faut pas entendre...
Flo : Attention à ce que vous dites, où vous allez sincèrement regretter d'être venu au monde...
Harry : Et le pire, c'est qu'elle est sérieuse.
[1] Devinez d'où sorte ces trois paragraphes. Vous pourrez aisément en déduire la date.
[2] Enfin, je crois. Je ne pense pas que Lily et James aient été beaucoup plus âgés lors de leur mort.
