La folie du yaoi, ça peut survenir sans prévenir... OneShot.


Il y avait bien des choses qui l'avaient surprit, à commencer par le fait qu'il avait répondu à ses avances. Il en avait été très heureux, certes, que ça aille assez vite, mais en avait été surprit quand même. Ensuite, il avait apprit qu'en dépit du fait qu'il adorait tuer, il demandait beaucoup d'affection et se montrait extrêmement câlin. Il se souvenait toujours de la première fois où il s'était glissé entre ses bras, se recroquevillant contre lui, lovant sa tête dans son cou. Sur le coup, il n'avait pas trop réfléchit, mais plus il y pensait, plus il remarquait qu'avec lui il semblait complètement différent du fou psychopathe que tous connaissaient. Il y avait aussi pleins de choses qu'ils cachaient à tous. Par exemple, il n'y avait que lorsqu'ils étaient seuls qu'il venait l'embrasser doucement, amoureusement, des fois même timidement. Ce n'était aussi que lorsqu'ils étaient seuls qu'il se blottissait contre lui, ou cherchait même à l'inciter à le prendre dans ses bras.

Quand il y avait quelqu'un à proximité, il ne le regardait même pas, semblait indifférent à tout ce qui l'entourait. Et lorsqu'il le forçait à lui adresser la parole, il lui répondait d'un ton dédaigneux. Cependant, une fois qu'ils se retrouvaient seuls, il venait l'embrasser et se blottissait contre lui, comme pour s'excuser. Et lui, il souriait, parce que ça lui plaisait. Oh oui, ça plaisait à Greed de savoir qu'il n'appartenait qu'à lui, qu'il était le seul envers qui il montrait des sentiments humains.

Il ne disait pratiquement rien, quand ils étaient seuls. Il se contentait de lui répondre et de se lover contre lui, de tout faire pour se sentir plus proche de lui qu'il le pouvait. Même la nuit, quand, épuisé, il dormait d'un sommeil de plomb alors que lui, l'homonculus, s'était un peu éloigné, il le sentait l'attraper par la taille et se blottir instinctivement contre lui, semblant ne pas vouloir le lâcher.

Est-ce que ça avait seulement un nom, ce qui le faisait agir de la sorte ? … Et s'il l'aimait ? Non, c'était impossible.

Il sourit et passa une main dans les longs cheveux de l'alchimiste endormi contre lui. Il y avait à présent autre chose qui lui trottait dans la tête.

Pourquoi est-ce que, depuis qu'ils avaient eu une aventure, n'était-il pas encore allé voir ailleurs ?