Je ne possède rien, Harry Potter est la propriété de J.K. Rowling
ATTENTION : Thèmes mature utilisés donc si vous avez moins de 18 ans et / ou que vous n'appréciez pas ce type de contenu. NE LISEZ PAS CETTE HISTOIRE. Vous avez été prévenus.
A/N : Voici une traduction de ma fanfiction I'm in pour tous mes lecteurs français. Je publierais la traduction au fur et à mesure que je la fais. Bonne lecture J1974.
Chapitre 1
« Prenez-les, prenez-les » les mots sortaient péniblement de la bouche de Severus Snape. Chacun d'entre eux entraînant une nouvelle larme, chaque larme remplies des souvenirs qu'il avait de son amour d'enfance. Remplies avec les sentiments qu'ils avaient eu pour Lily.
Harry était accroupi, près du moribond. Une main appuyait sur sa artère jugulaire tentant de garder l'homme en vie plus longtemps en stoppant le plus possible le sang de couler de la blessure infliger par le serpent. Lorsqu'Harry eu récupéré les larmes de Snape, il sortit du cabanon sans un second regard. Ron le suivant pressamment.
Hermione se rua vers lui et versa le contenu d'une fiole entre les lèvres de l'homme. Elle plaça ensuite, un sort de diagnostique et fut rassurer de voir les chiffres au-dessus de son cœur monter. Elle fit plusieurs autres sorts pour soigner son ancien professeur de potions avant d'envoyer son Patronus, une petite loutre, à l'infirmière de l'école. Lui demandant de venir aussi rapidement que possible.
Lorsqu'elle fut sur le point de se lever et de protéger le cabanon, elle entendit une voix extrêmement faible.
« Merci Hermione. » C'était Snape.
Le fait qu'il est utilisé son prénom la fit se retourner et le regarder. Ses yeux étaient ouverts et il regardait dans sa direction. Il semblait déjà beaucoup plus vivant qu'avant l'intervention d'Hermione. Elle finnisa de mettre en place les charmes de protection, n'oubliant pas de faire en sorte que l'infirmière ou toute personne alliée puisse rentrer dans les barrières magiques, avant de retourner vers son professeur. Elle l'aida à se relever un peu en plaçant son dos contre la baie vitrée derrière lui. Il grogna et siffla entre ses dents lorsqu'elle le manutentionna. Il savait qu'il allait devoir endurer beaucoup de douleur avant de pouvoir retourner à une vie « normal ». Il se demandait si cela serait possible lorsque cette foutue guerre serait finie et cela serait si elle finissait avant qu'il ne meure.
« Professeur, professeur, vous m'entendez » elle avait dit ces mots dans une voix douce. Ça n'était pas la première fois qu'elle l'avait appelé, il la voyait, cette inquiétude dans ses yeux noisette, il l'entendait aussi dans sa voie. Il sortit de sa rêverie en secouent lentement la tête puis hocha la tête, grimaçant. C'était trop douloureux d'essayer de parler, et les trois mots qu'il avait réussit à sortir de sa gorge étaient les seuls qu'il serait capable de dire pour le moment.
« Je vous ai donné une potion qui neutralisera les effets du venin du serpent et ai placé des charmes sur vous, pour que votre blessure cicatrise un peu. Vous aurez cependant une cicatrice sur votre cou. Je vais ouvrir votre manteau pour voir s'il y a d'autres blessures qui ont besoin d'être soigner. Essayez de ne pas bouger, je pense que vous avez une ou deux côtes cassées et on ne voudrait pas qu'elles percent vos poumons. Ne vous inquiétez pas, je ferai très attention. Si je vous fait mal, clignez juste deux fois des yeux, et je verrai ce que je peut faire à propos de la douleur. Je ne veux pas vous donner trop de potions à la fois, je ne sais pas comment le venin du serpent réagirai avec elles. »
Sur ce, elle ouvrit le manteau sans utiliser de magie, craignant de le blesser davantage. Après avoir vu qu'il n'y avait aucune autre blessure visible, elle plaça un sortilège empêchant tout os cassé de perforer ses organes, referma la veste et sortit une couverture de laine noire du sac perlé avant de la placer sur le Maître des Potions pour le maintenir au chaud. Elle s'assit à ses côtés, sa main droite entourant le manche de sa baguette, ses doigts caressant les moulures du manche, prête à les défendre si un Mangemort venait. Sa main gauche formait un poing serré. Il pouvait voir ses jointures devenir blanche à la force de sa poigne. Il sentait que quelque chose allait mal. Quoi ? Il ne pouvait le dire à l'instant.
Pendant un long moment, ils restèrent là, attendant dans le cabanon. Tout ce qu'ils pouvaient entendre était le bruit de tonnerre dans l'arrière-plan provenant de la guerre qui faisait rage et leurs souffles respectifs presque parfaitement synchronisés, sa respiration devenant de plus en plus profonde à mesure que le poison dans son corps était en train de se neutraliser par la potion que lui avait donnée Hermione. C'était comme s'ils étaient dans une bulle. Une bulle pleine de calme qui pouvait presque être décrite comme de la paix. Mais l'esprit de Severus était concentré sur quelque chose d'autre. Il ne comprenait pas pourquoi elle était encore là, il avait fait tellement de choses pour la repousser de lui. Il était après tout, comme tellement de ses élèves le disait, le crétin graisseux dans le cachot. Mais il y avait une raison pour laquelle elle était toujours là. Une raison qu'il ne comprenait que là, dans ses derniers moments. Elle n'était pas là pour lui. Je dois être un crétin graisseux en fait, il pensa, j'ai été le pire des connards, je dois m'excuser, mais comment ? Il réfléchit le plus vite possible. Alors, une idée lui vint.
Avant qu'il ne puisse peser le pour et le contre, il compta dans sa tête jusqu'à trois, se préparant, à quoi, il ne le savait pas vraiment, et souleva sa main d'en-dessous la couverture, grimaçant de douleur, et posa sa main sur le ventre d'Hermione.
« Je serais là, je serais toujours là » il avait dit, sa voie, cette fois un tout petit peu moins fébrile. Elle posa sa main sur la sienne comme si elle acceptait ce qu'il avait dit et pour la première fois en deux mois, un sourire apparu sur ses lèvres.
