Fiou fiou fiou, première fic. Enfin, série de oneshots plus exactement, pour chauffer un peu ma plume avant de passer aux choses sérieuses. Quoi de mieux que des petites histoires légères pour se donner de l'entrain ? Quoi de plus léger que des histoires de fesses ?

Attention, si le titre de cette fic est « l'art du sous-entendu », ce n'est pas parce que je perds la tête, même si je m'appelle crazy-batavia ! Ces histoires sont traitées avec légèreté, c'est-à-dire tout au plus cocasses, pas graveleuses pour un sou. Du moins je l'espère. A prendre au troisième degré, donc.

J'ai mis humor / romance par défaut. Quant aux personnages, ils seront très variés. Je ne promets pas de faire tout le monde. Certains personnages reviendront sans doute plus que d'autres, parce que je les apprécie, tout simplement.

Sur ce, je vous souhaite une excellente lecture, et j'attends avec impatience vos retours !

Signé : une salade scribouillarde.

Disclaimer : le monde de Naruto, ses personnages ne m'appartiennent pas.


Le saint des seins

« C'est ta couleur naturelle ? »

Il n'entendit pas la question. Ou plutôt, on lui avait tellement posée qu'il ne l'entendait plus. Il se leva et commença à enfiler ses vêtements, méticuleusement pliés et posés sur une chaise. Une des nombreuses manifestations de sa maniaquerie.

« hé ho, je te parle ! »

La femme s'assit sur le bord du lit. Ses cheveux insuffisamment longs pour cacher ses lourdes mamelles de blonde. Mais Kisame ne la regardait pas. Elle était sortie de sa tête aussi vite qu'elle y était rentrée. Le sexe l'avait rassasié, c'était bien. Il ne s'intéressait pas à ses partenaires.

S'il s'envoyait fréquemment en l'air, ce n'était pas parce qu'il aimait passionnément faire la bête à deux dos. Il s'agissait avant tout d'une nécessité, tant sur le plan mental que physique. Etre un nukenin n'était pas de tout repos. Faire partie d'Akatsuki encore moins. Il réalisait mission sur mission, conscient de se trouver perpétuellement en terrain ennemi. Où qu'il allât. Il avait ainsi développé un stress conséquent. L'alcool n'étant pas une option, pour des raisons évidentes, et le sommeil étant lourdement chronophage, il se rabattait sur le sexe. De temps en temps. Quand il trouvait une fille.

Ses filles, il les aimait grasses, à défaut d'être grandes, en raison de son imposant mètre quatre vingt quinze. La peau, les yeux, les cheveux… la couleur, il n'en avait cure. Contrairement à ce que l'on aurait pu croire, il n'éprouvait aucune difficulté à se dégoter une partenaire. Sa silhouette imposante et ses anecdotes alcoolisées intimidaient les minettes de bars, qui, captivées comme des moustiques devant un lampion, soulevaient volontiers leurs draps.

En tout cas, il ne dansait pas devant le buffet du plaisir charnel, le Kisame, contrairement à ce qu'insinuait Deidara. Ce morveux se faisait mousser avec ses beaux airs de minot et sa masse inhumaine de cheveux à en faire pâlir plus d'une. Kisame aimait à croire que le blondinet était un gay qui s'ignorait, bien qu'il fût en réalité un aimant à filles. Les sous-entendus de mauvais goût fusaient allègrement entre eux. Mais Kisame le tolérait, ce blondinet, car il était le seul dans leur organisation de mécréants à comprendre son besoin d'escapades nocturnes. Ou diurnes, peu importait. Itachi était muet comme un rouleau détrempé sur les questions touchant à la sexualité, si bien que le nukenin de Kiri se demandait si celui-là portait véritablement son katana dans son dos, et non au fin fond de son derrière. Pas qu'il eût véritablement besoin d'en parler. Mais une fois de temps en temps, pourquoi pas. Pour détendre l'atmosphère.

Il tenait désormais du bout des doigts le morceau de latex contenant le résidu de son stress. Il le jeta dans la poubelle. Une fois, une femme lui avait dit, sur le ton de la plaisanterie, qu'elle s'attendait à ce que ce fût bleu. Cela l'avait fait très moyennement rire.

« Tu pars ? »

Elle s'était levée, toujours nue. Elle croisa ses bras sous son énorme poitrine, faisant jaillir ses tétons en avant, visiblement mécontente. « C'est comme ça que tu traites les femmes ? » Il ne répondit pas et enfila son manteau. Elle s'offusqua de ce silence « Tu traiterais ta mère comme ça ? ».

Kisame leva les yeux au ciel devant tant de bêtises, toujours dos à elle, prêt à lever les voiles. Il lui fit tout de même l'honneur d'une réponse : « Tu m'as pas invité pour que je t'épouse, si ? A quoi tu t'attendais ? ». Il n'eut pas le plaisir d'apprécier sa réaction car il prit la porte.

Une fois sorti de l'auberge, il s'étira. Ce petit moment de plaisir égoïste l'avait mis d'attaque. Il rit sous cape en repensant à la poitrine gigoteuse de sa blonde. Il était vraiment salop, des fois.


Je vous invite à me donner votre avis dans les commentaires ! merci infiniment de m'avoir lue,

Crazy Batavia.