~ Titre : L'art d'être amoureux.
~ Auteur : Luka Tatsumi.
~ Disclaimer : Les personnages de cette histoire sont la propriété de Masashi Kishimoto... Les fans absolus de Naruto excuseront donc ma personne pour cette histoire que mon pauvre petit cerveau dérangé et pervers à créer de toute pièce (lol).
~ Pairing : M.
Prologue : Aimer c'est...
L'amour n'est pas l'essoufflement. Il n'est pas non plus la décision de passion éternelle. Il se range sur un juste milieu : la promesse de sentiments sincères. Aussi seul l'amour peut garder quelqu'un vivant. On dira souvent que ceux qui prétende ne rien aimer son des menteurs, car sans l'amour la vie n'est rien, et sans la vie nous ne sommes plus rien. Pour qu'un amour reste inoubliable, il faut que le hasard s'y joigne dès le premier regard. Pourtant les amours les plus inattendus sont toujours les plus longs à guérir. La haine tue toujours. L'amour ne meure jamais. Malgré cela, le mépris de l'un et le désir de l'autre ne sont pas si éloigné que cela n'y laisse paraître. Car après tout, qui peut plus avoir besoin de l'amour que celui qui n'existe que dans la haine ?
Il n'y a donc pas de talent plus beau que l'art d'être amoureux... Car il est le souverain absolu de la lenteur et de la rapidité : Il ne lui faut qu'une seconde – un regard – pour créer l'éternité.
Chapitre 1 : Barbe à papa et enlèvement.
L'alerte avait été donnée il y a plus d'une heure. La tension était palpable et tout laissait à présagé que les ravisseurs atteindraient leur but d'ici peut. Ils avaient l'avantage. Non pas qu'ils aient été plus nombreux, loin de là, mais leur objectif restait méconnaissable jusqu'ici, ce qui leur assurait une marge d'avance considérable. Les ninjas du village parcouraient les rues aussi rapidement que possible. Il ne restait plus qu'à espérer que la chance jouerait en leur faveur, car étant donné leur nombre réduit, il était difficile de couvrir un grand périmètre de recherche. Les membres de l'Akatsuki avaient le chic pour passer inaperçu, même dans une ville où ils étaient – pour la plus part – connus de tous. Les prendre à la légère aurait été une erreur fatale. Il fallait les arrêter coûte que coûte. Tsunade avait donc mobilisé le plus gros de ses troupes et avait également donné l'ordre qu'on ferma les portes de Konoha – Ce qui rendrait leur fuite plus difficile.
Mais malgré toutes ces précautions, les deux criminels restaient introuvables. Aussi, pendant un moment, nombreux furent ceux qui se demandèrent si cette soi-disant «attaque ennemis» ne relevait pas de l'invention. Après tout, quand l'Akatsuki attaquait ce n'était pas pour faire dans la dentelle. Alors pourquoi ne s'exposaient-ils pas au grand jour, comme ils l'avaient toujours fait ? Le doute planait mais la vigilance restait de rigueur.
Pendant que tous étaient occupés à retourner chaque pierre, chaque feuille ou chaque flaque d'eau de la ville, Sakura Haruno, jeune kunoichi de 17 ans, medic-nin et disciple de l'hokage, prenait son mal en patience dans l'hôpital. Si l'Akatsuki se manifestait, il fallait s'attendre à de nombreux blessés et elle serait la première à leur venir en aide si cela arrivait. Une heure passa et toujours aucun signe des présumés criminels. La jeune fille commençait elle aussi à sérieusement se questionner sur l'authenticité de cette infiltration.
Près de cinq heures s'écoulèrent et l'alerte fut finalement levée. Tsunade était dans tous ses états. Cette farce avait été de très mauvais goûts et, comme toujours, sa mauvaise humeur retomba sur tous les malheureux qui avaient l'infortune de passer dans son bureau. En fin d'après-midi le calme était revenu sur la ville et les habitants vaquaient à leurs occupations respectives. De son côté, Sakura – déçue de ne pas avoir pu mettre ses talents d'infermières à l'épreuve mais soulagé que tout se soit bien fini – rentra chez elle pour prendre un repos bien mérité. L'agitation laissant place au calme n'était qu'un doux murmure à ses oreille et elle savourait chaque mélodie de silence qu'il lui était donner d'entendre sur le chemin du retour. Ses lèvres se retournait d'une façon angélique sur son visage, faisant apparaître un sourire radieux et serein qui en aurait fait rougir plus d'un.
Le soleil se couchait à présent, baignant l'horizon dans un camaïeu de couleur doré, vermeil et orangé. C'était beau. Même les cœurs les plus durs ce seraient attendrit devant un tel spectacle. Lorsqu'elle tourna à l'angle de rue elle perdit instantanément le sourire enchanté qu'elle arborait depuis plusieurs heures déjà. La vue de deux personnes, tranquillement assises sur le muret de son domicile, lui avait aussitôt glacé le sang. Bien que plongés dans la peine-ombre, elle devinait sans aucun mal l'identité de ces deux individus. L'un était blond, ses cheveux relever en un catogan artistique et extravagant. L'autre dissimulait son visage derrière un masque ovale entrecoupé de fines lignes arquées se rejoignant au centre de son œil droit. Rien qu'à leurs habits elle les aurait reconnus au premier coup d'œil. Cette longue cape noire parsemée de nuages rouges cernés de blanc était l'accoutrement traditionnel de l'Akatsuki. Et les deux personnes siégeant devant elle n'étaient autres que Deidara et Tobi.
Sakura se mit aussitôt en position de défense, prête à se donner à fond dans le combat qui allait suivre. Ses deux adversaires se redressèrent et marchèrent dans sa direction. Comment avaient-ils fait pour échappée au ratissage de la ville ? Elle sentit son ventre se noué douloureusement. Face à deux membres de l'Akatsuki elle n'avait quasi aucune chance de s'en sortir. Mais il n'était pas question de baisser les bras. Elle ne se laisserait pas faire. Jamais. Cependant elle ne comprenait pas pourquoi ils se trouvaient là. Etait-ce le hasard ou en avaient-ils vraiment après elle ? Peut être Deidara voulait-il se venger pour le meurtre de Sasori ? Non c'était très peu probable. Après tout les membres de l'Akatsuki était réputé pour leur cruauté. La mort d'un homme, camarade ou non, ne les attristait généralement pas le moins du monde. Et puis, cette histoire datait d'il y a plus de 3 ans. S'il avait voulu lui faire payer son geste il l'aurait fait depuis longtemps.
« - Sakura Haruno... C'est un plaisir de te revoir, un.
- Ce plaisir est loin d'être partagé. Que faîtes-vous ici ?!
- Oh... Tu ne t'en doutes pas encore ? C'est pourtant très simple. Une fille aussi intelligente que toi ne devrait pas avoir trop de mal à évaluer la situation, un. N'est-ce pas ?
- Tobi et Deidara-sempai sont venus chercher Sakura-chan ! »
Bien. Première «bonne» nouvelle, leur présence ici n'avait absolument rien d'une coïncidence. Mais elle s'en était doutée. Et elle avait aussi sa petite idée sur leurs intentions, mais jamais elle n'accepterait de coopérer. Serrant ses poings encore plus qu'ils ne l'étaient déjà, elle leur répondit d'un ton sec et plein de menaces.
« - Ha ha ha. Parce que vous croyez peut-être que je vais vous suivre sans rechigner ?
- Et bien en fait oui je l'espérais vraiment, un. Ca nous éviterait un combat inutile. Et puis de toute façon, tu penses vraiment avoir ta chance face à deux membres de l'Akatsuki, un ?
- Tu oublies un détail : Ici nous sommes à Konoha. Autrement dit, j'ai l'avantage du terrain. De plus, une seule de tes explosions suffirait à alarmer les autres ninjas du village. Par conséquent, vous perdez d'avance !
- Oh... Tu es très perspicace. A la hauteur de ta réputation, un. Mais nous crois-tu aussi bêtes que ça ma chère petite Sakura, un ?
- Qu... Quoi ? »
Sakura eu à peine le temps de se retourné qu'il était déjà trop tard. Tobi avait fondue sur en un éclair et lui avait injecté un liquide vert dans la nuque à l'aide d'une minuscule seringue. Elle ne tarda pas à comprendre ce à quoi cela servait. Sa vision se troubla presque instantanément, ses muscles s'alourdir douloureusement et ses jambes plièrent sous son poids, vidées de toutes leurs forces. Quelques secondes plus tard, elle dormait profondément, le soporifique ayant eu raison d'elle.
« - Bonne nuit petite barbe à papa, un...
- Bonne nuit Sakura-chan ! »
~ P'tit mot de l'auteur : Bien. J'attends vos réactions (bonnes ou mauvaises) sur ce début d'histoire. Bien entendu il ne se passe rien pour l'instant, c'est juste une mise en contexte de l'histoire. Merci à tous et à la prochaine !
