Salut, me voici avec un fic sur The Walking Dead, un univers que j'aime beaucoup, BEAUCOUP. (Et dire qu'il va falloir attendre jusqu'au 12 février 2017.)

Alors pour cette fic j'ai une correctrice : Nephariel. Sans qui cette histoire n'aurait pas été lisible.

Petite précision : Cette histoire à commencer à germer au alentours de Mai-Juin 2016. Quelque temps après la fin de la saison 6. Pendant ce temps j'ai commencé à imaginer une histoire qui a la base devait approfondir la triste de Daryl vis à vis de la mort de Merle. Puis j'ai continué à écrite pendant les mois suivant et après c'est partit beaucoup plus loin (et trop ?) grâce à Nephariel. (Mon amie et correctrices)
Donc aujourd'hui on se retrouve avec déjà en tout cas 23 chapitre d'écrit et beaucoup plus de prévu. C'est une histoire qui n'aurait sûrement pas eu lieu sans Nephariel et qui est un peu particulière, je n'en ai pas vu du même genre en Français (Ou j'ai mal chercher.)

Pour la publication des chapitre je vais essayer de faire du 1 toute les semaines ou toutes les deux semaines.

Disclaimer : L'univers de TWD et ses personnage ne m'appartient pas, ils sont à leurs interprètes, Robert Kirkman, Frank Darabont et Greg Nicotero. Le seul personnage qui m'appartient est Matthieu Cherokee, le personnage principal de ma fic.

Après lecture si ça vous à plus laissez une reviews. Sur ce Bonne Lecture !


Daryl est appuyé contre un des miradors de la prison. Il boit une gorgée, sûrement du whisky, il ne s'en rappelle plus. C'est une bouteille qu'il a trouvé dans le sous-sol de la prison. Il regarde le ciel, c'est la pleine lune. Il se rappelle de toutes les fois où il l'a observé pendant qu'ils s'endormaient au clair de lune, quand ils vivaient sur la route. Il reprend une gorgée, l'alcool lui brûle la gorge. C'est une brûlure agréable, elle lui fait oublier le temps de quelques instants que Merle est parti. Son frère est mort. Le redneck se voit encore planter la lame de son couteau dans la chair de son frangin, il se voit tombé en larme à côté du cadavre.

Le chasseur ferme les yeux, il essaye de trouver dans sa mémoire un bon souvenir de Merle. Il finit la bouteille, il réalise que des souvenirs positifs avec son frangin, il n'en avait presque pas voir pas du tout. Une minuscule larme coule le long de sa joue, il la balaye aussi vite et de rage jette sa bouteille contre le grillage. La bouteille se brise et fait un bruit d'enfer. Daryl se relève d'un bon et réalise la connerie qu'il vient de faire. Il lâche un juron et prend son arbalète qui était restée au sol, au cas où un rôdeur viendrait. Son étonnement est grand quand il ne voit pas un rôdeur mais un humain. Il cligne des yeux pour s'en assurer, mais non, il ne rêve pas.


Rick, Daryl et leur ''invité'' sont dans un des miradors, l'ex flic veut l'interroger. Le redneck détaille leur ''hôte'' : Il était arrivé avec une machette, un flingue, un couteau de chasse et une arbalète. Une de qualité d'après l'expérience du chasseur. L'homme a les bras croisés sur son torse et ses jambes sont aussi droites qu'une règle. Il porte un t-shirt vert usé et délavé, un jean gris troué par endroit et ses épaules sont couvertes par une jacket verte militaire aussi délavée que son haut. Son visage est stricte, ses cheveux sont un peu longs, en bataille, ils sont roux auburn, il a aussi un léger bouc de la même couleur sur son menton. Ses yeux sont bleus-gris. Ce même regard vient de passer sur le visage de Daryl. Ce dernier reprend son air sérieux. Il continu quand-même à le regarder du coin de l'œil.

Rick prend la parole :

-Salut.

-Salut, répond le roux.

-T'es seul ?

-Ouais.

-Moi c'est Rick et lui (Il désigne le redneck de la tête.) c'est Daryl.

-Je vais être rapide, c'est pas que vous avez pas l'air sympa, mais pourquoi je suis là ?

-On a un groupe, dans la prison, on est plusieurs. Je vais être honnête : Un coup de main ça ne se refuse pas, surtout pendant cette merde.

-C'est une pandémie.

-Quoi ?

-C'est le terme qui convient pendant une infection planétaire.

-T'es scientifique, demande le chasseur ?

-Non, militaire.

-Donc, on a une question : Tu veux rejoindre notre groupe, dit le père de famille ?

-Pourquoi pas ? Il faut se serrer les coudes en ce moment et ça me changera de la route.

-Alors on a quelques questions à te poser, juste pour savoir si on peut t'accepter dans notre groupe.

-Pas de problème.

-Combien de rôdeur as-tu tué ?

-Cent peut être cent-cinquante. J'ai pas compté, j'ai juste pensé à sauver ma peau.

Rick prend un air plus sérieux et continu :

-Combien d'humains as-tu tué ?

-Deux, une fille que j'ai rencontrée au début de l'épidémie, elle s'appelait Léa. J'ai aussi tué une amie.

-Pourquoi ?

-Elles s'étaient fait mordre, elles étaient toutes deux mortes d'avance.

Rick regarde Daryl, il lui demande du regard si c'était bon. Il hoche la tête de manière discrète. Le flic annonce :

-Matthieu, bienvenue.


-Matthieu, voilà ta cellule, dit Rick.

-Charmant, commente-le concerné.

-Je sais il y a mieux, mais vu notre situation on n'est plus à ça près. Tu pourras y mettre ce que tu veux.

-Le peu qu'il me reste quoi, répond l'ex militaire avec un sourire.

Il fait glisser de son épaule son sac et le pose contre un des murs. Il met son flingue dans son sac, range son couteau de chasse dans un étui prévu à cet effet accroché à sa ceinture, calant sa machette entre sa ceinture et son pantalon. Il enlève le miroir du mur et il fait pendre l'arbalète au clou. Il dépose le miroir sur la petite commode de la cellule.

Daryl passe à côté d'eux et descend les escaliers. Il passe les grands barreaux qui font office de porte. Quant à Rick, il dit au nouveau :

-Là (Il désigne la cellule à droite de celle du concerner) c'est la cellule de Daryl et là (Il désigne celle de gauche) c'est celle de Carole, une des personnes du groupe. Viens, je vais te les présenter.

Matthieu s'assied à la table et grignote un bout de pain, il répond aussi aux questions des différentes personnes présentes :

-Tu manies quoi comme armes ?

C'est le fils de Rick, Carl, qui pose la question.

-Je me débrouille pas mal avec une arbalète ou des flingues, mais je suis vraiment doué avec une machette.

-Tu avais quel métier avant, demande une fille blonde du nom de Beth ?

-J'étais militaire, répond-t-il en sortant de sous son t-shirt une plaque militaire. Elle est en argent, il y a marqué dessus: Matthieu Cherokee 26.02.1977 Géorgie.

Beth se tourne vers Daryl qui est dans un coin de la pièce et lui demande :

-Toi aussi, tu étais militaire avant ?

-Non, lui répondit-t-il.

Carole prend la parole :

-Comment tu as vécu les débuts de l'épidémie ?

-Quand j'ai vu que mes collègues, eux qui devaient protéger la population prenaient leurs jambes à leur coup, j'ai pris autant d'armes que j'ai pu et j'ai fait du nettoyage.

-Et après, demande Maggie, la sœur de Beth ?

-Quand j'ai réalisé que c'était une pandémie et qu'il n'y avait pas grande chance de survie, j'ai pensé à sauver mon cul. J'ai vécu sur la route depuis.

-Et tu as fait comment pour l'hiver ?

C'est Tyreese, un grand black, qui pose la question.

-J'étais dans des maisons de quartiers riches. Les riches, ils prennent que le superflu. J'ai trouvé tout ce qu'il me fallait dans leurs maisons.

-Tu m'as dit que tu avais connu une fille pendant l'épidémie, c'était là ? demande Rick.

-Non, elle c'était bien avant.

Hershel, le plus vieux du groupe, demande :

-Vous n'aviez pas de famille avec qui être ?

-J'ai jamais connu mes parents et je pense que je les connaîtrai jamais. J'ai grandi dans un orphelinat.

-Un orphelinat ?

-Ma mère avait décidé d'accoucher sous X, mais elle est morte en me donnant la vie et aucun parent ne s'est désigné. Du coup, je suis né orphelin.

-Alors tu portes le nom de ta mère ou on t'en a-t-on attribué un? demande Carole, la femme aux cheveux courts et gris.

-Oui j'ai un nom de famille mais ce n'ai pas celui de mes parents. Je m'appelle Cherokee.

Matthieu fini son bout de pain et une femme de peau noire avec un bébé de couleur clair arrivent dans la pièce. Elle met le bébé dans les bras de Carole et demande à Tyreese :

-On a un nouveau venu ?

-Ouais, c'est Matthieu. (Il se tourne vers lui) Matthieu, je te présente ma sœur Sacha, Sacha, voici Matthieu.

-Salut, dit l'ex militaire.

-Salut, rétorque Sacha avec un sourire

Glenn, le seul asiatique, (un coréen) prend la parole :

-J'ai une dernière question : Comment t'es arrivé ici ?

-J'ai entendu du bruit.

Matthieu se tourne vers Daryl et lui fait un clin d'œil complice et discret, le redneck n'a pas de réaction.


Trois semaines, déjà trois semaines, Matthieu commence à bien connaître les membres du groupe : Rick, le chef, l'ancien flic, sa triste historie avec sa femme, son fils Carl et la jeune sœur de ce dernier, Judith. Daryl, le redneck, discret et peu sociable. Glenn, le coréen, sympathique et fol amoureux de Maggie. Cette dernière, devenue une amie du militaire, est une des femmes importante du groupe. Beth, la sœur cadette de Maggie, une jeune fille aussi gentille que belle avec une voix en or. Leur père, Hershel, le doyen est le sage du groupe. Dans ceux arrivés plus récemment on peut citer Tyreese, le grand frère et grand sensible. Sacha la sœur de ce dernier, toujours sur ses gardes mais sympathique. Bob, qui était arrivé quelque semaine avant Matthieu et enfin Michonne, arrivée bien avant Tyreese et Sacha, la samurai passe la plus grande partie de son temps dehors à traquer le Gouverneur, la menace permanente.


Le militaire se réveille en sueur à cause d'un souvenir qu'il préférerait balayer au plus vite avant qu'il ne se fasse trop présent. Il se lève, prend sa veste, ses chaussures et décroche son arbalète décidé à se changer les idées. Il sort de sa cellule et descend les escaliers en direction de la pièce qui fait office de salle à manger. Dans la pièce, il y a Rick et Bob qui discutent. Matthieu enfile sa veste et attache ses chaussures. Avant de partir, Rick lui demande :

-Tu vas où ?

-Chasser en forêt, un peu de viande ça serait bien.

-OK.

-Bonne chasse alors, dit Bob avec un sourire.

Il chasse en silence, il traque les traces d'un daim, le silence fut vite brisé. Une chose lui passe près de l'oreille et va se planter dans l'arbre juste à côté de lui. Le militaire observe cette chose, c'est un carreau d'arbalète. Matthieu demande avec inquiétude :

-Daryl ?

-Matthieu ?

Matthieu reconnaît la voix brusque de Daryl.

Il prend le carreau qui est dans l'arbre et avance en silence. Il ne tarde pas à le voir, le redneck, le visage recouvert d'une fine couche de terre, les cheveux à demi trempés à cause de la transpiration. Ce dernier lui demande :

-Qu'est-ce que tu fais là ?

-Je suis venu cueillir des fleurs, dit-il avec ironie.

Daryl le regarde incrédule et il reprit :

-Je suis venu chasser ! Tu crois qu'elle serre à faire jolie mon arbalète ?

-Ah, tu chasses !

-Oui et toi aussi visiblement.

-Ouais.

-Du coup on peut chasser à deux ?

-Ça me va.

La traque se passe en silence mis à part les quelques commentaires sur les traces du gibier. Le résultat est fructueux : Une douzaine d'écureuils et le fameux daim après qui ils couraient tous les deux.


Maggie et Matthieu font leur tour de garde, ils discutent de tout et de rien :

-Tu te rappelle pendant le repas après la chasse ? Tu as demandé si Daryl et moi on était parti les deux, tu as paru étonnée, pourquoi, questionne Matthieu ?

-Daryl n'est pas du genre sociable et je m'étonnais qu'il ait proposé ou accepter de chasser avec quelqu'un qu'il connaît si peu.

-C'est vrai qu'il est distant, mais on a un point commun.

-L'air grognon ?

Il lui met une petite tape dans l'épaule et ils se mettent à rire.