LA LONGUE HISTOIRE D'UNE GUERRE.

Auteur: Nini

Genre: la totale

Résumé: Une prophétie. Des vies qui changent. Un entraînement. Mais peut-on se préparer à ce que l'on va vivre dans une guerre? Après tome 6 (ne tient pas compte des horcruxes.. trop compliqué) (bon ok, c'est nul. Mais on ne juge pas un livre à sa couverture, non?;) )

NDA: Bon les enfants, cette fic sera ultra longue! (je vous dis pas toutes les idées qui fourmillent dans ma jolie cabessa) Longue en terme de pages et de paragraphes, mais également longue en terme de durée entre chaque publication (vue que je vais être très très occupée à la rentrée scolaire, année prépa oblige.) Je ne vous promets pas des chapitres tous les mois mais au moins un chapitre par an lol.Trève de bavardage. Je vous souhaite un agréable moment passé dans l'univers magique d'Harry Potter!

BONNE LECTURE!

Prologue: La Prophétie.

«Dans 3 ans, à l'aube de sa vingtième année, le temps s'assombrira.

Lorsque la lune rouge s'élèvera, la Bataille du Bien contre le Mal commencera.

Alors uniquement les Trois Puissances il nous faudra.

Et le Mal tombera.»

Ce fut dit. Sybille Trelawney venait une fois de plus de lever l'un des voiles mystérieux de l'avenir. Elle s'était levée subitement de son siège et avait prononcé ses paroles dévastratrices au cours du dernier dîner de l'année scolaire et accessoirement aussi le dîner d'adieu à Dumbledore. Tout le monde l'avait regardé étonné. Et comme toujours le professeur Trelawney une fois sortie de sa transe se demandait ce qu'elle faisait debout et pourquoi tout le monde la regardait de cette manière. McGonagall convia alors les élèves à reprendre leur repas. Ce n'était pas la même chose qu'avec Dumbledore mais cependant, elle fut immédiatement obéie. Ensuite elle regarda ses collègues qui lui répondirent d'un signe de tête. Une réunion allait sûrement suivre ce repas. Une réunion qui aura pour thème l'avenir de Poudlard et du monde sorcier par la même occasion.

La plupart des élèves pensait que ces paroles furent une fois de plus une excentricité de leur professeur de divination, cependant elles allaient à jamais changer la vie de trois d'entre eux.

Chapître 1: Retrouvailles.

Harry était sortit de table le premier. Il était épuisé. Plus que d'ordinaire, c'est dire si la journée fut harassante. Maugrey ne les avait pas laché aujourd'hui, lui et Ron. Cela n'empêchait pourtant pas son meilleur ami d'avoir toujours autant d'appétit. Harry s'affala dans son fauteuil favori, près de la cheminée. Le feu crépitait. Il finit par s'endormir bercé par le ronronnement du feu. Une fois de plus son rêve ne fut pas de tout repos. Il se retrouvait dans un quartier en ruine. Ce quartier. Godric's Hollow. L'atmosphère était lourde, effrayante. Harry poussait une fois de plus le portail d'entrée à moitié sorti de ses gonds. Il s'aventura dans son jardin. Ce jardin dont il n'avait pourtant aucun souvenir. Là il s'arrêta devant la porte. Cette porte qui 18 ans auparavant, bientôt 19, avait été détruite par Lord Voldemort. Cette porte ne fut pas la seule chose détruite cette nuit-là. Mais pour une fois Harry décida de ne pas entrer. Sa peine était trop grande. Il ne voulait plus revivre cette scène, il ne voulait plus tenter quelque chose pour l'empêcher de commettre ces meurtres-là. Mais comme à chacun de ses rêves cela se soldait toujours par un échec. Quelqu'un de plus sensé, de moins impliqué que lui, lui aurait certainement dit que c'est encore Voldemort qui lui montrait ces rêves et que la fin de ceux-ci présageait ce qui allait se produire dans la réalité. Sa mort. Il se retourna et s'adossa à cette foutue porte. Il se laissa aller à pleurer et à hurler sa rage! Même ses rêves ne le laissaient plus tranquille. Bientôt, alertés par ses cris, des ombres arrivèrent. Des Détraqueurs? Des Mangemorts? Les deux? Il ne saurait le dire. Il s'en fichait. D'un coup, il aurait aimé que ce ne soit pas un rêve et qu'un détraqueur l'embrasse, le libérant ainsi de toutes ses souffrances. Et comme répondant à son souhait, une des ombres s'avanca vers lui, glissant sur l'herbe humide du gazon. Et comme à chaque fois qu'il renoncait, Elle venait. Cette lumière. Elle chassa les ombres et Harry ne put une nouvelle fois détaché son regard de la forme. Elle était encore plus forte, plus brilliante que les fois précédente. Elle s'approchait de lui. Il n'osait plus bouger. Il ne voulait pas qu'elle s'en aille comme les autres fois. Plus elle avançait vers lui et plus il croyait la reconnaître. Elle lui souriait. Elle se pencha. Définitivement, il y avait quelque chose de familier dans cette forme. Elle lui murmura ces mots: «Je suis là maintenant. Tu n'as plus à les affronter seul» Qui es-tu? lui demanda alors Harry. Elle lui sourit en réponse et commenca à s'éloigner de lui. Non! Non, il ne voulait pas qu'elle s'en aille! Il tenta de la ratrapper. Ne me laissa pas! hurla-t-il.

? –Je ne te quitterais plus. Promis.

Harry ouvrit les yeux et remarqua alors qu'il avait la tête contre le ventre de quelqu'un et qu'il tenait cette personne fermement dans ses bras. Il la relacha immédiatement et chercha sa baguette.

? –Il est un peu tard pour ça, tu ne crois pas. Dit cette personne amusée.

Harry la regarda alors. Nom de Dieu! On dirait la forme lumineuse de son rêve! Mais…Mais surtout…Ces cheveux bouclés…Ces yeux noisettes pétillant… Et ce visage inoubliable…

H –Bon sang! Hermione! s'écria-t-il.

He –Bonsoir Harry. Dit-elle dans un sourire.

Il se leva d'un bond et la prit dans ses bras, la serrant fort.

H –C'est bien toi? Dis? Dis? C'est vraiment toi? Je ne rêve pas?

He –Oui oui, c'est moi. Dit-elle en rigolant.

Harry la fit tournoyer dans les airs.

H –Ce que tu as pu me manqué! Mais regarde toi! Tu es… Tu es superbe! fit-il en la relachant quelque peu pour l'admirer.

He –Oh arretes! J'ai fait un long voyage, je ne dois pas être jolie à voir.

H la reprenant dans ses bras –Tu m'as vraiment manqué tu sais!

He –Je veux bien te croire. Dit-elle en rigolant. Toi aussi ajouta-t-elle finalement.

Il restèrent un petit moment comme cela, fermement enlacé. Ravi de se retrouver après tout ce temps. Harry avait l'impression de respirer depuis qu'elle était là. Il sentait que tout irait mieux maintenant. Puis une question le tarodant lui fit relacher son amie.

H –Comment as-tu su où me trouver? Nous trouver? Et puis comment es-tu entrer? On aurai du entendre le portrait.

He –Disons que je savais où vous trouver et pour Mrs Black, j'ai simplement effacé sa bouche avant qu'elle ne m'insulte. Répondit-elle dans un sourire.

H –Tu lui as effacé la bouche? Je ne savais pas qu'on pouvait faire ça… Après un moment de réflexion, il soupira d'aise Je suis vraiment content de te retrouver Hermione. Mon Hermione. Mais attends que les autres sachent que tu es là! Viens! Suis-moi!

He- Harry! Laisse moi le temps de…

Elle ne put finir sa phrase qu'Harry la traînait déjà en direction de la cuisine. Durant le court chemin vers la cuisine, Hermione se remémora son arrivée au 12 Square Grimmaurd…

Elle venait juste de transplaner dans le hall de la maison que déjà les rideaux du portrait de Mrs Black se tirait. Vive comme l'éclair, Hermione lança un sort. La bouche Mrs Black s'effaça aussitôt avant même que le moindre son ne sorte de ses lèvres, la clouant d'incrédulité. Hermione sourit au tableau, satisfaite. Puis silencieusement elle se glissa plus profondément dans la maison. Tournant la tête, elle vit du feu dans la cheminée et elle remarqua surtout une paire de jambes dépassant d'un fauteuil. Prudemment, elle s'approcha. Elle le contourna et se retrouva nez-à-nez avec un homme endormi. Il était brun, les cheveux en bataille plutôt court. Hermione sourit. Il portait surtout une cicatrice en forme d'éclair sur le front qui apparaissait entre des mèches de cheveux. Harry. Elle l'étudia plus attentivement. Cela faisait tellement longtemps qu'elle ne l'avait pas vu. Il avait muri. En tout cas, physiquement: la machoire bien ferme parsemée de poils d'une barbe naissante, une carure d'athlète que laissait présager une chemise noir entrouverte. Il était définitivement devenu attirant. Elle sourit à cette pensée bien frivole en ces temps-ci. Mais c'est surtout son air qui attira le regard d'Hermione. Il n'allait pas bien. Son rêve ne devait pas être plaisant. Encore une fois, pensa-t-elle. Hermione prit alors la tête de son ami entre ses deux mains et posa son front contre le sien. Et une fois de plus elle entra dans son esprit. Comme elle le craignait, il faisait sombre et elle se retrouvait encore dans ce jardin. Elle regarda autour d'elle et vit des ombres fondre vers la maison et plus particulièrement vers la forme accroupie devant la porte de la demeure. Elle reconnu immédiatement l'aura de cette forme. Harry. Il renonçait une fois de plus. Elle déploya alors sa propre aura, faisant immédiatement fuir ces ombres. Elle s'avanca vers lui. Il avait relevé la tête et la fixait comme toutes les autres fois. Incrédule, intrigué, étourdi peut-être. Fasciné surtout. Mais cette fois-ci, elle décida de continuer sa marche. Elle n'allait plus se cacher. Ce n'était plus la peine. Elle se pencha et lui murmura ces mots: «Je suis là maintenant. Tu n'as plus à les affronter seul» Il lui demanda qui elle était. Elle lui sourit en réponse. Elle s'éloigna. Il fallait qu'elle sorte de là avant qu'il ne se réveille. Il se leva, essaya de l'attraper.

Elle était sortie in extrémiste de sa tête. En effet, il se réveilla aussitôt et l'attrapa fortement, les yeux toujours fermés.

H –Ne me laisse pas! dit-il d'une voix faible et encore rauque de ne pas avoir servie.

He - Je ne te quitterais plus. Promis.

Et maintenant la voilà qui courait à moitié suivant Harry vers la cuisine. Arrivée sur le seuil, Harry lui lacha la main et elle regarda la pièce. S'y trouvait pour la plupart des Aurors qu'elle connaissait et d'autres qu'elle ne connaissait pas et évidemment les Weasley. Pas au complet mais tout de même là. La Matriache Molly, Bill l'ainé des sept enfants, l'un des jumeaux et Lui. Elle ne put s'empêcher de sourire en le voyant. Il était perdu dans ses pensées malgré les remontrances de sa mère à propos de sa coupe de cheveux. Il les avait de la même longueur que son ainé mais deux mèches frivolles encadraient son visage toujours parsemés d'adorables taches de rousseurs. Lui aussi avait changé. Il était plus… carré. Sa machoire, ses épaules. De là où elle était elle ne pouvait pas voir ses yeux bleus mais elle les avait suffisamment vu pour savoir quel magnifique bleu ils revêtaient. Et puis comme répondant à son souhait, il tourna la tête vers elle et leur regard s'accrochèrent presque instantanément.

Il était resté dans la cuisine malgré la fin du repas. Il ne voulait pas monter dans sa chambre tout de suite. Il voulait rester ici, là où il y avait de l'agitation pour ne pas trop penser. Il n'aimait pas trop penser et encore plus depuis qu'elle était partie. Il s'adossa plus confortablement à sa chaise. Quand la reverrait-il? Cette question ne le quittait plus depuis quelque temps. Depuis que leurs activités avaient repris de plus belle, mettant fin à une sorte de mini-trêve de 2 ans. Il secoua vigoureusement la tête comme pour chasser ses pensées et il reporta son attention sur son entourage. Sa mère râlait encore et toujours après Bill pour encore et toujours la même raison: la longueur de ses cheveux. Bill les laissait pousser pour lui, mais Ron, lui, le faisait pour qu'elle l'engueule. Et ça ne manquait jamais! Bizarrement il avait besoin de ça. Enfin bizarrement. Il se doutait bien de la raison de cette provocation... Ca lui manquait. Ses disputes avec elle… Elle lui manquait tout simplement. Cela faisait déjà un moment qu'il s'en était rendu compte mais il avait toujours un peu de mal à l'admettre. Il se demandait comment il réagirait si elle entrait comme cela, tout d'un coup, dans la pièce. Se faisant, il tourna la tête vers la porte et se raidit. Elle était là! Il secoua sa tête de peur de rêver encore éveillé mais elle était toujours là. Souriante. Il se leva. Il n'arrivait pas à y croire. Il se dirigea lentement vers elle, ne la quittant pas des yeux. Il ignora royalement les remarques de sa mère qui disait quelque chose du genre: «Tu pourrais m'écouter au moins quand je te parle!» Elle ne devait sûrement pas l'avoir remarquée. Comment pouvait-elle ne pas la voir? Elle se tenait là, devant tout le monde, à la vue de tous. Pourtant il sentit le ton de sa mère se réduire considérablement au fur et à mesure qu'il se rapprochait d'elle. Il se posta devant elle. Il avait du mal à respirer calmement. Il avait les mains moites. Il ne savait plus trop quoi faire de ses dix doigts en cet instant. Elle était là, le regardant avec une infinie douceur. Il déglutit et lentement lui remit une mèches de ses magnifiques cheveux bouclés derrière son oreille, bien que magnifique n'aurait pas été le mot juste pour les décrire en cet instant. Elle avait du faire un sacré long voyage pour les avoir dans cet état.

Elle le laissa faire, se contentant de ne pas le quitter des yeux.

Ron –C'est vraiment toi? Je… Je ne rêve pas? demanda-t-il, incertain, la voix plus rauque qu'il ne l'aurait voulu.

He –Oui. Dit-elle.

Là, n'y tenant plus, il la serra fort dans ses bras, lui arrachant un hoquet de surprise.

Ron –Tu m'a terriblement manqué! pu-t-il lui dire malgré sa gorge serrée.

He –Toi aussi. Murmura-t-elle.

Ils restèrent un petit moment comme cela, fermement enlacé. Une voix hautement perchée par l'émotion força Ron à lacher la nouvelle venue.

Molly –Oh mon Dieu! Hermione! C'est bien toi? Comme tu as changé! Pourquoi n'as-tu donc pas donné de nouvelles? On était mort d'inquiétude!

La matriarche ne lui laissa même pas le temps de répondre, elle finit même par la prendre dans ses bras, coupant court à tout autres paroles superficielles dans ces moments-là. Hermione se laissa alors aller à cette étreinte maternelle. Cette étreinte qu'elle ne pourrait plus avoir qu'avec cette drôle de femme. Elle pensa alors à sa mère, à ses parents et sans qu'elle ne s'en aperçoive à temps, une larme fila sur sa joue. Mrs Weasley l'effaca alors avec un sourire réconfortant. Hermione lui rendit un petit sourire.

Maintenant que son champ de vision s'était dégagé des deux Weasley, elle pouvait voir que toutes les personnes présentes dans la pièce s'étaient levés et la saluait silencieusement. Cela faisait bizarre de se retrouver parmi eux. Après tout ce temps…

Un énorme fracas dans l'entrée la sortit de ses pensées. Tout le monde se précipita pour voir ce qu'il se passait, s'étonnant du silence de Mrs Black. Là, ils virent un groupe d'Aurors revenant d'une patrouille. La raison du fracas? Tonks. Elle avait encore une fois fait tomber le porte-parapluie du hall d'entrée. Mais pour une fois, personne ne lui fit de remarque. Tout le monde se préoccupait des blessés parmi eux. Et particulièrement d'une jeune femme rousse dans les bras d'un autre roux. Elle saignait abondamment du bras droit.

Molly –Oh mon Dieu! Ginny!

Georges (le roux en question) déposa sa sœur dans un des fauteuils près de la cheminée.

Ron –Que s'est-il passé?

Tonks –Une attaque près de Silver Road… On les a pas vu venir…

George –J'ai pas fait attention… Si seulement j'avais fait attention… C'est de ma faute si…

Fred –Arrêtes ça!

Tonks –Ca sert à rien…

Un auror –On a filé dès qu'on a pu.

Un autre –Mais on pouvait pas aller à Sainte Mangouste. Trop à découvert…

Molly –Oh ma petite Ginny…

Tonks –Si seulement on avait un médicomage…

He –Vous en avez un.

Tout le monde se retourna vers elle.

H –Comment ça?

He -Ecartez-vous.

Molly et Ron obtempèrent en fronçant les sourcils. Hermione s'agenouilla près de Ginny et examina sa blessure. C'était une plaie béante qui parcourait tout le bras droit de la jeune femme. Elle partait de l'épaule jusqu'au poignet. Lacération, pas de doute.

He –Ginny. Ma puce! C'est moi! Ouvre les yeux, s'il te plait. Allez! Fais un effort. Ginny tourna la tête vers elle, elle entrouvrit ses paupières Voilà! C'est bien.

Gi –Her… Mione…

He –Oui. Ca va aller! Je vais m'occuper de toi.

Gi –Tu es … enfin… rentrée…

He –Oui. Courage ma puce.

Ginny sombra. Hermione déchira alors la manche de la rouquine dévoilant aux autres la chair à vif. Molly eut un haut-le-cœur. Hermione enleva son manteau, se mettant plus à l'aise. Elle portait un col roulé noir sans manche et tout le monde put alors remarquer les bandages qui recouvraient ses deux bras. Que lui était-il arrivés pour avoir de tels pansements? Hermione traçait avec son index une ligne verticale au niveau de l'épaule, comme si elle voulait lui couper le bras. Le visage de Ginny se détendit aussitôt. Elle venait de lui couper les liaisons nerveuses. Puis elle sortit sa baguette de son holster. Le bout de la baguette s'illumina d'une couleur jaune vive et Hermione pointa le début de la plaie au niveau de poignet. Au grand étonnement des personnes présentes, les chairs se ressoudèrent. Elle avançait lentement, sa concentration au maximum. Tellement concentrée qu'elle n'entendait plus les autres respirer. Elle en était à la moitié de l'avant bras et elle commençait à suer. Tonks s'agenouilla près d'elle et lui épongea le front en silence. En effet, ils avaient tous compris qu'il ne vallait mieux pas qu'Hermione lache prise. A la hauteur du coude, Hermione grimaça. Ils virent alors apparaître des taches rouges sur ses bandages. Mais même là, Ron se fit violence et garda le silence. Hermione constata que Ginny avait perdue trop de sang. Il lui en fallait… Uniquement à ce moment là, elle stoppa sa progression, restant en stationnement juste au-dessus du coude, et murmura:

He –Il lui faut du sang… Ron.

Tonks prit alors le bras du jeune homme, remonta la manche de sa chemise et avec sa baguette créa un lien entre son poignet et celui de sa sœur. Le lien tout d'abord blanc, se colora de rouge. Une transfusion sanguine façon sorcier. Ginny reprenait des couleurs. Hermione, qui avait repris l'opération, grimaçait de plus en plus. Elle n'arrivait même plus à retenir ses larmes, causéees par la douleur. Arrivée à l'épaule, Hermione était aussi pâle que Ginny. Elle parvint néanmoins à finir le travail. Au moment même où elle arrêta le sort, elle s'effondra dans les bras de Tonks. Ses bandages étaient devenus totalement rouge. Rouge sang.

To be continued…

J'ai toujours rêvé de marqué ça... :)

Le chapitre suivant étant bien entamé, vous devriez avoir la suite avant la rentrée Si tout va bien.

Je ne suis pas contre des critiques quelle qu'elle soit, donc : A vos claviers!

A très vite,

Nini.