Disclaimer: Tout le monde de Hétalia appartient à Hidekazu Himaruya.

Parings: Fruk en second plan.

Genres: Humour, Romance, Angst, Aventure

Rating: On va dire T, avec ce que j'ai prévu.


Chapitre 1: Un Autre Monde


Francis ouvrit les yeux. Il vit tout de suite qu'il n'était plus au même endroit. Il se souvenait juste être entré dans la cave d'Arthur et d'avoir vu une lumière verte. Qu'avait fichu son rival encore? Il se releva et regarda autour de lui. La pièce était une chambre confortable. Un lit trônait dans un coin, avec une table de nuit et un chandelier dessus. Une armoire était placé dans un coin, avec une glace dessus. Il l'ouvrit et vit à l'intérieur des tenues, certaines colorées mais aussi sobres pour d'autres. A côté il y avait une commode. Dessus était posé des objets de décoration et un brûleur à encens. Dans un autre coin de la pièce, une grande bibliothèque était installée, remplie de livres. Il s'approcha et regarda les titres. Des classiques, des livres d'histoire et de géographie mais il y avait des ouvrages en anglais et en français.

«Qu'est-ce qui se passe ici?»

Où avait-il atterrit?

Il posa les yeux sur le bureau, chargé de papier et d'un livre ouvert. Il se pencha et prit une feuille. Il regarda avec curiosité ce qu'il y avait écrit. Et fut choqué.

J'ai l'intime conviction que Espagne complote contre l'Empire Britannique. Après quelques jours de recherches, j'ai vu que Prusse trempait dans l'histoire lui-aussi. Ils ne me font pas confiance, je ne peux rien tirer d'eux. Jamais l'Empire n'acceptera des accusations sans preuves. Je ne sais pas quoi faire. Je suis censé tout lui dire, mais comment prouver mes accusations?

Je n'aime pas faire ça.

Antonio me fait confiance et m'aime beaucoup mais je n'ai pas le choix.

Les mots s'achevaient là mais le plus troublant était que c'était son écriture. Il le reconnaissait bien. Mais il ne comprenait pas ce que cela voulait dire. L'empire britannique n'existait plus. Et Antonio n'avait aucune raison de comploter contre Arthur. Quand à Prusse, il n'avait plus grand impact sur la scène internationale, étant juste l'Allemagne de l'Est. Il ne comprenait pas. Et cela lui faisait peur.

«D'accord, ce n'est pas drôle Arthur.»

C'était forcement la faute de ce fichu rosbif. C'était toujours de sa faute dès que la magie était en cause. Il n'avait rien demandé lui. Agacé il reposa le papier sur le bureau. Après réflexion, il chiffonna la feuille et la jeta dans la corbeille.

Il n'aimait pas ça.
Avait-on imité son écriture?
Et pourquoi?

Il sursauta quand on frappa à la porte et se retourna. Devant lui, il y avait Suisse qui le regardait avec indifférence. Il allait lui demander ce qui se passait quand l'autre le prit de vitesse. «Qu'est-ce que tu fais encore ici?
- Pardon?»
L'autre fronça les sourcils «Et la réunion? Tu sais ce qui se passe pour ceux qui sont en retard. L'empire Britannique ne fera pas exception parce que c'est toi.»
Francis ne sut quoi dire et articula «L'empire...
- Et c'est quoi ces vêtements? Tu veux vraiment avoir des problèmes ou quoi? Changes-toi.» Et sans façon le suisse se dirigea vers l'armoire et prit une tenue qu'il jeta sur le lit «Mets ça sans attendre. Et il alla à grand pas vers la porte. «Rendez-vous dans la salle de réunion dans 10 minutes, ne sois pas en retard. Je n'ai pas envie que Italie soit obligé de nettoyer le sang par terre parce que quelqu'un aura été puni.» Et il partit en claquant la porte.

Qu'est-ce que c'était que cette histoire encore?
Depuis quand Suisse se préoccupait de son bien-être comme ça?
Même si c'était dans une moindre mesure.

Francis resta stupéfait. Mais il décida d'obtempérer. Il fallait mieux pour le moment. Il se changea rapidement et sortit avant de s'immobiliser.Où était cette salle de réunion où il devait se rendre?Et il se disait, en même temps.Qu'est-ce qui se passe ici? C'était une plaisanterie ou quoi? En tout cas, elle n'était pas drôle du tout. Il marchait dans les couloirs, sans savoir où il allait. Cela devait être un complot contre lui. Ils avaient décidé de le tourmenter pour se venger de ses taquineries.

Ils allaient le payer.

Alors qu'il se disait ces mots, il heurta quelqu'un au détour d'un couloir. Et il tomba sur «Italie?
- Haaaa ve Pardon pardon je suis désolé grand frère. Ne sois pas fâché, je ne t'ai pas vu.» s'exclama l'italien en s'agitant et en étant étrangement inquiet. Pas plus que d'ordinaire mais quelque chose n'allait pas.

Mais il n'arrivait pas à mettre le doigt dessus.

Il avait un mauvais pressentiment.

France se demanda jusqu'où Arthur (c'était forcement de sa faute) avait poussé la plaisanterie. Il trouvait la situation de moins en moins plaisante et était à deux doigts de crier à des interlocuteurs invisibles qu'il laissait tomber et d'arrêter leur blague.

«Enfin tu n'as aucune raison d'avoir peur de moi.
- Ve? Je sais bien...Mais tu es le favori de l'Empire Britannique non?»
Francis n'aima pas ce mot et préféra ne rien demander comme précision. Il essaya de savoir comment se rendre à la salle de réunion quand Italie le stoppa dans sa lancée «Tu dois aller à la réunion non?
- Oui.
- Ha je suis désolé, je dérange, tu vas être en retard à cause de moi et tu vas être punnniiiii.» Maintenant il semblait au bord des larmes.
Francis haussa un sourcil et dit «Tu n'as qu'à m'escorter jusque là bas, on arrivera à l'heure tout les deux comme ça.
- D'accord.» renifla l'italien, tournant les talons.

Francis se réjouit de la situation tandis qu'il suivait Feliciano dans les couloirs jusqu'à une pièce que le plus jeune ouvrit. Il entra à l'intérieur en disant «C'est nous, ve ~»
Le français suivit son petit frère et arriva dans une grande pièce. Les tables étaient disposées en forme de U avec un large bureau au bout. Des cartes étaient affichées sur les murs et il y avait quelque chose qui n'allait pas avec elles mais le blond était trop loin pour voir quoi. Le reste des murs étaient couverts par des tapisseries aux armoiries de l'Angleterre pour un mur, d'encore des cartes pour un autres, et de tableaux pour celui qui restait. Sur le bureau étaient posés encore des cartes. Francis regarda qui se trouvait là.

La plupart des pays d'Europe étaient là: Suède, Danemark, Norvège, Prusse, Espagne, Autriche, Hongrie, Suisse, Espagne, Romano, Pays-Bas et Portugal. Il y avait aussi Canada.

Mais quelque chose, encore une fois ,n'allait pas.
Matthew avait l'air trop jeune.

Arthur aurait-il poussé la blague jusqu'à rajeunir son fils?

Francis se sentait de plus en plus mal à l'aise et regarda autour de lui. Tout le monde discutait à voix basse. Il vit ses amis et fit un pas vers eux, espérant en savoir plus. Ils ne pouvaient pas tremper dans cette conspiration quand même?

Prusse leva les yeux vers lui et son regard se fit plus dur. Antonio suivit son regard et vit Francis. Celui-ci lui fit un sourire maladroit, mal à l'aise à cause de l'attitude de Gilbert. L'espagnol lui rendit son sourire mais le prussien cracha «Qu'est-ce que tu veux?
- Quoi?
- Ne fais pas l'innocent, tu viens encore nous épier? Tu vas tout rapporter à ton maître comme un bon chien-chien?
- Gilbert» Fit Antonio , tentant de calmer le jeu. «Ne lui parle pas comme ça.
- Mais tu sais aussi bien que moi qu'il n'est que...» Il eut un sourire mauvais «Comment on dit dans ta langue déjà puta de l'Empire Britannique...»
Francis prit ça comme une gifle, mais il n'eut pas le temps de savoir plus qu'une main se posa dans le creux de son dos et qu'une voix mielleuse retentit dans la pièce «Qu'as-tu dis Gilbert?»

Il y eut un silence de mort.

Le prussien devint très pâle et articula, d'une voix tremblante «Rien. Absolument rien.» Il semblait terrifié, ce qui surpris Francis. Gilbert ne montrait jamais sa peur. Il était toujours en train de rire, même quand les choses allaient mal pour lui.

La voix doucereuse reprit, alors que son propriétaire s'avançait. «Il me semblait pourtant avoir entendu quelque chose...»

Francis put enfin voir l'arrivant.

C'était Arthur.

Enfin un Arthur totalement différent de celui qu'il connaissait. Une impression de puissance se dégageait de lui, il semblait écraser les autres par sa seule présence. Il était habillé richement, avec un manteau rouge brodé qui rappelait celui de son habit de pirate.

Le silence était tel qu'on entendait résonner le bruit de pas de l'anglais.

Son visage était inexpressif, seul un sourire dangereux était présent, un sourire de prédateur. Il s'immobilisa devant Gilbert qui ne semblait plus aussi fier. Il posa ses mains sur les accoudoirs du fauteuil et se pencha, réduisant la distance entre eux.

«Répète ce que tu as dis...»

C'était un ordre, un ordre dit d'une voix douce. Paradoxalement cela le rendait effrayant. Le prussien devint très pâle et articula d'une voix peine audible «J'ai dit que...» Il hésita «Que le Francis n'était qu'une...» Il ignora les regards effarés autour de lui. «n'était que votre...puta.» Il tenta d'afficher un air de bravade mais n'était absolument pas convainquant.

Le silence était tel que Francis eut un frisson de peur. Il n'aimait pas cette atmosphère. Quelque chose n'allait pas.

Arthur sourit, un sourire terrifiant. «C'est bien ce que j'avais cru entendre...» Et avant que quiconque n'ait plus dire quelque chose, il tira son épée et en enfonça la pointe dans l'épaule de l'albinos, qui poussa un gémissement de douleur.

«D'abord tu as prononcé un mot espagnol dans ma demeure. Ici, on parle anglais. Tâche de t'en souvenir.»

Il tourna la lame sans le retirer, faisant pousser un cri de douleur au plus vieux. Celui-ci se mordait la lèvre inférieure mais ne faisait rien pour se dégager, pour se défendre. D'ailleurs personne ne faisait rien. Tous regardaient la scène ou détournaient le regard. Personne n'avait élevé la voix pour s'opposer à ce que faisait l'anglais.

Francis se souvint alors que tous ceux qu'il avait croisé appelaient Arthur l'Empire britannique. Et celui-ci n'agissait pas comme Arthur. Arthur n'aurait jamais agit de la sorte. Il eut alors la certitude qu'il n'était pas chez lui, que ce n'était pas ses amis ou ses ennemis qui étaient présent ici.

Comment cela pouvait-il être possible?

Il fut interrompu dans ses pensées par un cri de douleur. Les vêtements du prussien était tâché de sang, et sa blessure semblait importante. Mais l'anglais ne s'arrêtait pas.

«Deuxièmement, ce n'est pas digne d'un gentleman de dire ce genre de chose Gilbert.»

Il retira son arme et le blessé se plia en deux, avant de dire, dans un sursaut de révolte, dans sa langue, une insulte de son cru.

Arthur eut un sourire amusé, et tira un pistolet de sa veste. Canada détourna les yeux, et beaucoup firent de même. Francis ouvrit la bouche, cherchant quelque chose à dire mais n'en eut pas le temps. L'anglais tira. Un odeur de poudre et de sang emplit l'atmosphère. Un cri retentit. «Quel langage Gilbert. Je suis obligé de te corriger maintenant.»

Blessé au ventre, l'albinos ne prononça pas un mot supplémentaire et s'écroula au sol, glissant de son fauteuil. L'anglais donna un coup de pied dans les côtes et se détourna. «Tu vas rester là jusqu'à la fin de la réunion. Ça te donnera matière à réflexion.»

Francis ne put s'empêcher de dire, brisant le silence des autres «Attends, il a besoin de soins.»

Tous les regards se posèrent sur lui et il se demanda ce qu'il avait dit, mais il sentit l'air lui manquer quand l'empire britannique se tourna vers lui. Son visage était inexpressif mais il le regardait intensément. «Qu'as tu dit?»

Une onde de peur parcourut Francis et il déglutit avant de se reprendre «On ne peut pas le laisser comme ça. Il faut lui donner des soins.»

Il ne comprit pas pourquoi tous le regardaient avec crainte. Puis il se souvint que cet Arthur avait puni Gilbert parce qu'il parlait espagnol et allemand chez lui. Lui venait de parler deux fois en français.

Il eut soudainement peur, il n'avait rien pour se protéger ou se battre. Il pouvait très bien finir comme le prussien. Même si tous semblaient le voir comme le favori de l'anglais. Qu'est ce que celui-ci allait faire maintenant?

Il ne dit rien, se contentant de le fixer avant de sourire légèrement et de baisser les yeux sur le blessé «Tu entends Gilbert? Quelqu'un me demande d'être clément avec toi.» il releva les yeux et s'avança lentement, comme un fauve, vers Francis. «Ça dépend. Tu n'as pas oublié quelque chose?»

Le français frémit en le voyant si près, comme un prédateur s'approche de sa proie. Que voulait-il de plus? Cet être était un dominant. «Fais soigner Gilbert, s'il te plaît.» Il détestait s'écraser de la sorte, surtout devant une copie de son rival mais préférait ne pas prendre de risque.

«S'il te plaît? C'est tout?» fit l'autre d'une voix douce, ses yeux plissés. Il semblait d'humeur joueuse mais tous étaient tendus dans la pièce.

Francis sentit la honte l'envahir quand il reprit «Pitié. Ne le laisses pas comme ça.»

Une main se posa sur sa joue, la caressant doucement. Il n'osa faire un geste, se laissant faire sans réagir. Il préférait ne pas faire quoique ce soit. C'était plus prudent.

«Tu ne t'ai pas rasé ce matin?»

Devant le changement de sujet. Francis ne sut que répondre puis articula, timidement «Heu...non.

- Fais ça tout de suite après la réunion.» Et il se détourna, avant de dire «Espagne, Suède, ramenez Gilbert dans sa chambre et occupez vous de lui. Nous commencerons sans vous. Ne perdez pas de temps et revenez au plus vite.»

Les deux obéirent et se levèrent prestement et redressèrent le blessé, l'entraînant avec douceur en dehors de la pièce. Francis ne comprenait plus rien. Comment cet Arthur pouvait donner des ordres à ces nations? Il était peut-être un grand empire mais pas à ce point-là n'est-ce pas? Comment avait-il pu faire ça à Gilbert sans que quiconque ne réagisse, sans que quiconque ne fasse quelque chose? Était-il si puissant? Il ne le savait pas encore mais aurait aimé être chez lui, en sécurité, plutôt que ici, au milieu du danger. Il osa dire, cependant «Merci Empire Britannique.» Il avait parlé d'instinct. Il espérait de pas avoir fait de faux pas et le hochement de tête du concerné le rassura.

L'atmosphère de la pièce sembla se réchauffer et se détendre tandis que tous s'asseyait à nouveau, sans oser dire un mot. Francis n'osa pas rester debout et alla s'asseoir sur la seule chaise restée vacantes, celle à côté de Canada, au bout de table. Il était donc l'un de ceux le plus près d'Arthur.

Celui-ci s'assit au bureau, regardant tout le monde, croisant les doigts devant son visage. Il laissa passer quelque instant de silence, comme s'il savourait l'atmosphère qu'il provoquait. Il finit par se redresser et commença la réunion. «Bien. Parlons d'abord de la campagne d'Amérique du Nord.» fit l'empire d'une voix beaucoup trop tranquille après ce qu'il venait de se passer. «Alfred résiste bien pour son âge et l'état de son pays.» Il plissa les yeux et reprit «Il a de qui tenir ce petit.» Son regard s'était posé sur Francis qui haussa un sourcil surpris. Que voulait dire Arthur? C'était lui le père d'Amérique non? Enfin père adoptif mais cela revenait au même.

Il eut envie de dire quelque chose pour provoquer son rival et ouvrit la bouche pour le faire, se sentant soudain rebelle. Mais Canada posa une main sur son bras et fit rapidement un signe négatif de la tête.

«Tu as quelque chose à dire Francis?» susurra Arthur.

Il détourna les yeux et murmura un vague «Non.» Il ne savait pas ce qui se passait et détestait cette situation dans laquelle il se trouvait.

«Ton fils n'a pas compris où se situait sa loyauté.» souffla l'anglais «Il m'a fait perdre assez de temps comme ça. Je vais envoyer des troupes supplémentaires et je sais lesquelles.»

Francis sentit l'envie de dire quelque chose, mêlé à la peur de dire quelque chose qui irait trop loin. Cet Arthur lui faisait peur. Il se mordit la lèvre inférieure, cherchant ses mots.

«Tu n'as rien à dire?» Fit l'empire, dans un sourire narquois, d'un ton presque joueur. Il semblait sûr que l'autre ne dirait rien, et s'en amusait profondément.

Ce fut sans doute cette attitude qui agaça le plus le français qui ne put s'empêcher de dire «S'il te tient tête, je ne pourrais pas être plus fier de lui.»

Tous les regard se posèrent sur lui, et il prit conscience de ses paroles, mais il ne dit rien de plus, regardant son adversaire dans les yeux. Celui-ci haussa les sourcils et eut un rictus. Il se leva et s'avança lentement vers Francis. Il posa ses mains sur les accoudoirs de son fauteuil et se pencha vers lui. Leurs regards se croisèrent jusqu'à ce que le plus vieux détourne les yeux, mal à l'aise. Mais Arthur lui attrapa soudain le menton pour l'obliger à le regarder.

«En effet...» Il ricana, l'air sûr de lui «C'est bien ton fils. Il est aussi borné que toi.» il relâcha sa prise et se détourna, s'éloignant en rajoutant, dans un petit rire «Mais comme toi, il finira par se soumettre.»

Francis n'aima pas cette phrase. Comment ça se soumettre? Jamais il ne se soumettrait à Arthur. Il était trop fier pour ça. Il chercha ses mots et voulut dire quelque chose, quand il croisa le regard de Matthew qui lui fit signe de se taire, avec un regard suppliant. Il hocha la tête, acceptant de laisser le dernier mot à son rival.

Arthur se retourna et fit «Passons à la campagne d'Afrique, comment se déroule-t-elle Portugal?»

L'hispanique se leva et commença à parler, expliquant la situation à l'aise de la carte affichée au mur. Il continua pendant quelques minutes. Il avait l'air nerveux. Pourquoi? C'était l'ami d'Arthur. Celui-ci écoutait attentivement, les yeux plissés. Francis lui ne comprenait rien à ce qu'il entendait. Il aurait voulu comprendre, savoir où il était tombé mais rien n'y faisait. Il était perdu dans le flou.

Était-il dans un autre monde?

Si oui comment était-il arrivé ici?

Et où était le Francis de ce monde?

Était-il dans le sien, à sa place?

Il eut un frisson d'angoisse en pendant à ça. Il craignait le pire. Il espéra que Arthur puisse régler la situation de son côté. Et que son double, s'il existait bien, ne fasse pas de bêtises.

Il regarda autour de lui. Les tenues lui rappelaient le début du 19e siècle. Que s'était-il passé dans ce monde? Pourquoi étaient-ils tous habillés comme ça? Pourquoi Arthur était-il un si grand empire, craint par tout le monde? Dans son monde, personne ne craignait l'anglais. Enfin si un peu. Personne ne voulait se frotter à lui. Mais personne n'était figé de peur face à lui, personne n'avait peur de lui au point de s'écraser de la sorte devant lui.

A Suivre