Hello tout le monde ! Comment allez-vous ? Dur, dur de reprendre les cours hein :s
Bien. Me revoici en compagnie de ma sœur avec une fic que vous aurez, nous l'espérons, autant de plaisir à la lire que nous avons eu à l'écrire !
Couple : James/ Lily
Résumé : Quand Lily révèle par mégarde ses secrets à James, celui-ci va s'en donner à cœur joie... Mais il ne sait pas à qui il a affaire et Lily n'a pas dit son dernier mot !
Note : Cette fic est inspirée du livre « les petits secrets d'Emma » dont nous avons honteusement oublié l'auteur !
Bonne lecture !
Mouhahaha ! Super bêta vient vous sauver des affreuses fautes d'orthographe des sœurs Bézoard/Sémiramis ! Chocolatine
OoOoO
Les secrets de Miss Evans
Chapitre 1 : Secrets et confidence…
Tout le monde a des secrets. C'est bien connu. Que se soit un petit mensonge de rien du tout ou un terrifiant secret de famille ! Non, vraiment, tout le monde a des secrets ! Et bien sûr, que fait-on pour garder ses secrets…et bien secrets ? On ment bien sûr ! Vous ne me croyez-pas ? Combien de fois avez-vous menti pour sortir en douce voir votre « namoureux » ou « namoureuse » ? Ou encore, qui n'a jamais menti à ses parents ? Allez, avouez ! Combien de fois leur avez-vous dit que vous alliez dormir chez une amie alors que vous alliez passer la nuit en boîte ? Je vois que certains se reconnaissent dans mes lignes ! Vous voyez : tout le monde ment et a ses petits secrets.
D'ordinaire, j'essaie de ne pas trop mentir…Bon d'accord ! Ca m'arrive assez souvent, mais c'est pour ne pas faire du mal à mes proches ! Pourquoi je vous raconte tout ça ? Mais parce qu'il m'est arrivée un truc de dingue ! Ecoutez…
Nous étions tranquillement entrain de manger dans la Grande salle. Nous étions le dix septembre, et, à part les bougies flottant au-dessus de nos têtes, aucune autre source de lumière ne venait éclairer nos petites têtes blondes. Le ciel était sombre, les nuages obscurcissant la lumière de la lune à moitié pleine. Les professeurs discutaient des prochains cours ou se plaignaient des élèves perturbateurs, les groupies babillaient, les Maraudeurs rigolaient de leur prochaine blague tandis que les Serpentard l'appréhendaient, les filles populaires s'imaginaient trônant sur le tapis rouge d'Hollywood (moldu), ne connaissant même pas ce monde (moldu), et les meilleures filles de la terre (dont moi) parlaient des derniers devoirs à terminer (je vous l'accorde : pas très passionnant !). Bref tout le monde mangeait et bavardait tranquillement. Vous l'imaginez bien, cette idylle n'allait pas durer. A peine avais-je terminé mon assiette que Hagrid, le garde chasse, entra brusquement dans la Salle, faisant trembler les murs. Couvert d'égratignures, le pauvre demi-géant essayait tant bien que mal d'atteindre la table des professeurs sous les regards ahuris et craintifs des élèves. Une fois qu'il eut reprit son souffle, il leva son regard vers le directeur et souffla péniblement :
-Dix Mangemorts…Dix Mangemorts sont parvenus à rentrer dans l'enceinte du château !
Et là, panique totale. Les élèves se mirent à crier, se levèrent de leur place et commencèrent à courir dans tous les sens, espérant trouver la meilleure cachette avant les autres. Les plus petits étaient bousculés sans ménagements par les plus grands. La galanterie n'a pas sa place dans des moments pareils, aussi les garçons se fichaient-ils bien de savoir qui ils foutaient par terre. Quelle pagaille !
-SILENCE ! Hurla le directeur.
Je vous jure qu'on aurait entendu une mouche péter…laissez tomber, humour pour essayer de faire passer ce moment moins pénible. Bref. Il était vraiment très impressionnant, Dumbledore.
-Bien…Les élèves de septième année, vous allez rester ici avec les plus jeunes et veiller sur eux pendant que les professeurs et moi-même allons essayer d'aller régler ce…petit problème. Hagrid, rendez-vous immédiatement à l'infirmerie !
Sur ce le directeur se leva. Je crois que c'était la première fois que la Grande Salle était aussi silencieuse, avec autant d'élève à l'intérieur, s'entant. Mais cela fut de courte durée. Une fois que le directeur disparut derrière les portes, suivi de tous les professeurs et de Hagrid et que le grincement sinistre des portes se refermant derrière eux se fut arrêté, des murmures puis ensuite des cris se firent entendre ainsi que des pleurs. Merlin ! Il n'y avait pas dix minutes, nous mangions sans nous soucier de rien. Les élèves de septième se dévisagèrent. Que faire ? Un raclement de chaise me fit sortir de ma torpeur et je vis James Potter et Sirius Black se diriger d'un pas confiant vers la sortie. Au fur et à mesure de leur avancée, les bruits cessaient et tous les regardaient, ne comprenant pas leur intention. Ce n'est que lorsqu'ils ouvrirent les portes avec difficulté que je compris. Ils voulaient aller aider les professeurs.
-Espèce de fou ! Cria un élève quelconque.
Et, sur ce point-là, je ne pouvais que l'approuver. Bien qu'étant de ma promotion, je ne connaissais que très peu James Potter et sa clique. Mais je savais en revanche qu'ils se faisaient appeler les Maraudeurs et que nombre des blagues faites sur les élèves étaient imaginées par eux. Une fois sortis, ils laissèrent la porte ouverte, comme pour inviter d'autres élèves à aller se battre. Ils étaient complètement timbrés ! Jamais personne ne les sui…Un autre raclement de chaise se fit entendre dans un silence abasourdi : Rémus Lupin marcha tranquillement vers la sortie comme on marchait pour une balade de santé. Ces mecs étaient complètement givrés. Mais en sortant, Lupin referma la porte derrière lui. Seul Peter des Maraudeurs était resté. Personne n'osait parler. Je regardai Naomie et Kirsten. Devions-nous aller aider les professeurs et ces crétins de Maraudeurs ?
-Moi, je reste, annonça Kirsten. Désolée les filles, mais c'est au-dessus de mes forces.
-Personne ne t'a demandé d'y aller, lui-dis doucement. Tu as le droit d'avoir peur. Qui n'a pas peur ?
Depuis le départ de Lupin, je ne savais quoi penser. Dumbledore nous avait bien demandé de rester ici pour surveiller les élèves. Mais avec autant de Septièmes, quelques-uns pouvaient bien se permettre d'aller se battre. Je ricanai nerveusement. J'en parlai comme si c'était simple. Je me détestai de ne pas prendre la même décision que Potter, Black et Lupin. Mais qu'y pouvais-je ?
Nous attendîmes nerveusement en silence, essayant de se réconforter par la simple présence des autres. Un élève de quatrième année se mit à trembler à côté de moi.
-Hé ! L'appelais-je doucement, calme-toi, il ne va rien t'arriver !
Mais le garçons – qui ressemblait étrangement à Sirius – ne m'écouta pas. Je remarquai alors son blason et vis qu'il appartenait à la maison Serpentard.
-Comment t'appelles-tu ?
-Ne…Ne m'adresse pas…la…paro…parole, bégaya-t-il.
Etonnée, je fronçais les sourcils.
-Pourquoi ça ?
-Tu…tu…es...une…san…sang de..bou…bourbe ! Cracha-t-il…ou du moins essaya-t-il : ill n'était pas très impressionnant.
Mon sang ne fit qu'un tour. Une sang-de-bourbe. Je le regardai avec mépris.
-Quel est ton nom ? Demandais-je froidement.
J'attendais sa réponse mais c'est Peter Pettigrow qui me répondit.
-C'est Regulus Black…Le frère de Sirius.
-Le frère de… Je jaugeais le garçon. C'était vrai qu'il y avait un air de famille mais jamais Sirius Black ne m'aurait traitée de sang-de-bourbe. Etant à Gryffondor, entouré de « sang impur », cela aurait été contradictoire.
Je sortis ma baguette sous le regard effrayé de Regulus. Et ça osait me traiter de sang de bourbe ! Ma décision était prise : j'allai aider les professeurs. Parce qu'après une heure, le « petit » problème aurait du être réglé et aussi par orgueil. J'allai prouver à ce petit ignorant que Voldemort et ses idées sur le sang pur étaient non seulement ridicules mais aussi complètement fausses.
Cependant, alors que j'allai sortir, les portes s'ouvrirent sur une Pomfresh affolée, suivie d'un brancard sur lequel était couché le professeur Bibine. Les élèves retinrent leur souffle. Quelques curieux essayèrent de s'approcher et les murmures s'élevèrent à nouveau. L'infirmière renvoya les curieux et je décidai de l'aider.
-Circulez ! Criai-je, faisant sursauter les élèves autour de moi.
Etant préfète en chef, je disposais d'une certaine autorité, aussi les élèves se dispersèrent sans broncher. Mais certains insistèrent et je dus les menacer de ma baguette. Madame Pomfresh s'installa près de la table professorale où trônait le reste du repas de professeurs que je m'empressais de dégager. Je repoussai assiettes, plats et gobelets à l'autre extrémité de la table. L'infirmière commença à ausculter le professeur de vol sous les yeux inquiets des élèves. Madame Bibine avait une vilaine coupure au niveau de la pommette droite. Ca saignait abondamment. J'entendis plus que je ne vis un élève vomir. Ce spectacle macabre me donnait des envies de meurtres. C'était réellement décidé. J'allai aider les autres. Sans une parole, je tournai les talons et traversai la foule qui se refit silencieuse. Je sentais les regards braqués sur moi mais je fixais les portes. J'entendis quelqu'un courir derrière moi et la personne me retourna brusquement. Naomie se jeta dans mes bras. Je la serrai fort et sans un mot de plus, je sortis.
Bien. Maintenant, où aller ? Le parc serait judicieux. Je doutais que les mangemorts aient pu ne serait-ce que poser un orteil dans Poudlard avec Dumbledore dans les parages. Je courus vers la porte d'entrée. Au fur et à mesure de mon avancée, j'entendais de plus en plus distinctement des bruits de combat. Des cris, ensuite des sorts, les bruits de chutes. Et j'arrivai. Cinq Mangemorts contre trois élèves, quatre professeurs et Dumbledore. Pourtant, je ne voyais pas de corps autre que ceux des mangemorts. Où étaient les autres professeurs ? J'entrepris de chercher les blessées de notre camp. Je vis d'abord Monsieur Karkiss, le professeur d'arithmancie, étendu à trois mètres devant moi. Je courus et tombai à genoux devant son corps. Il respirait, difficilement mais il respirait. Merlin que lui avait-il fait ? La moitié de son visage était brûlée. Il n'avait même plus la force de crier, sa bouche s'ouvrant et se refermant sans qu'aucun son autre qu'un léger râle n'en sorte. Rapidement, je lançais un sort pour faire apparaître un brancard et je déposai le corps du professeur dessus. Heureusement, personne ne faisait attention à moi. En passant, je vis un peu plus loin Black qui se battait avec une Mangemort au rire démoniaque. Mais ce n'était pas le moment de l'observer.
Je courus vers la Grande Salle et en chemin rencontrai le professeur McGonagall.
-Par Merlin, Miss Evans que faites-vous ici ?
Reprenant mon souffle, je lui désignai le corps du professeur et elle blêmit.
-Apportez-le directement dans la Grande Salle… et n'en ressortez pas !
Mais je n'entendis pas la fin de sa phrase ou plutôt je l'ignorai. J'ouvris les portes de la Grande Salle et fit léviter le brancard jusqu'à madame Pomfresh. Sans plus de cérémonie, je repartis.
Ce soir-là, je ramenai deux professeurs dans la Grande Salle. Mais lorsque je voulus y retourner pour en chercher un troisième, Lucius Malfoy, qui avait réussi à entrer dans le château, me barrait le passage. Il était sorti deux années plus tôt de Poudlard, avait épousé Narcissa Black et était devenu un Mangemort fortuné. Une saleté de pourriture.
-Tiens, tiens…Miss Evans. Bonjour. Me salua-t-il poliment, un sourire ironique collé aux lèvres.
Je paniquai complètement. J'étais paralysée de terreur. Mes pensées n'étaient concentrées que sur une seule phrase « Lucius Malfoy va me tuer ».
Mais avant que Malfoy n'ait pu tenter quoi que ce soit, je me sentis tirée en arrière. On m'entraînait dans les couloirs sombres et frais de Poudlard quand je commençai à me débattre. Cette personne était peut-être mal intentionnée.
-Evans…EVANS ! C'est moi Potter !
J'arrêtai de crier net. Potter ? Je me rendis compte que je tremblais. Qu'est ce que je foutais à Gryffondor ? Bien malgré moi, je me blottis en sanglotant contre Potter, ayant besoin d'être rassurée. Je ne le connaissais pas. Mais j'en avais énormément besoin. Mais il me reprit de nouveau la main et nous nous mîmes de nouveau à courir. Je ne sais pas combien de temps nous avons couru mais tout à coup Potter s'arrêta et nous nous tûmes. Nous entendîmes au loin un grand bruit qui fit trembler les murs. Et je me rendis compte alors de la situation dans laquelle je me trouvais.
-Oh ! Mon. Dieu ! Gémis-je. Je n'ai pas l'âge de mourir. J'ai encore plein de chose à faire. Si j'avais su que je finirais ainsi ma vie j'aurais occupé plus précieusement mon temps plutôt que de le gaspiller avec Christopher qui ne sait même pas embrasser ! M'écriai-je.
Puis semblant réaliser ce que je racontais, je me tus et rougis. Je jetai un coup d'œil discret en direction de Potter. Mais son visage était impassible. Deux minutes plus tard, une autre secousse nous surprit et sans pouvoir m'en empêcher, je me remis à parler :
-Je passe mon temps à mentir. Ma voix était étrangement très aiguë. Mais c'est pas ma faute, continuai-je. J'allais quand même pas dire à mon copain qu'au lieu d'avoir une petite amie au corps de Barbie, la sienne faisait du taille 38 ! (N/a : elle exagère !! N/b : Ouais, qu'est-ce que ça fait de faire du 38 ! Barbie, elle aura jamais d'enfant !) Il aurait pas tenu sa langue !
Plus les secousse se faisaient sentir et plus je parlais, ne regardant même pas Potter, mes paroles étant plus destinées à moi-même et aux murs qu'à lui. Mais d'un autre côté, cela me déchargeait d'un poids. J'allais mourir la conscience tranquille.
-…elle m'énerve à toujours à me traiter de monstre ! Ce n'est pas moi qui ai un coup de girafe et des dents de cheval !…
…Evidemment je ne peux plus me moquer, même gentiment de Kirsten et ses histoires de mecs depuis qu'elle a découvert puppy, mon lapin en peluche sous mon oreiller…
…Toujours à mastiquer comme un dromadaire, parfois j'ai envie d'apprendre à Naomie à manger proprement…
…Pour mon anniversaire ils m'ont offert un splendide jean…taille trente-six !
… Depuis que cette Chourave m'a collée, je verse régulièrement du lait caillé dans ses plantes ! J'ai honte mais ça soulage…
…Complètement détraqué, ce directeur, m'est avis qu'il abuse trop des bonbons au citron…
…Et Christopher, jamais pris mon pied avec lui, mais tout le monde pense qu'on forme un couple parfait ! …
…Depuis que Mistigri, mon chat, a pris le lit de Marie pour litière, on le laisse faire, 'suffit juste de lancer un sort pour l'odeur. c'est une pimbêche après tout ! …
…Cette école ne sait donner que du porridge dégueu' le matin ! Peuvent pas mettre des pains au chocolat comme tout le monde ?!…
…J'ai trompé Christophe avec Eric Chang sur le bureau de MacGo…
…Même essayer d'embrasser une fille pour savoir si c'était moi qui avais un problème mais, non c'est lui ! …Ma mère nous a surprises, j'ai mis trois mois à lui faire comprendre que j'étais pas lesbienne ! …
…Déteste offrir des cadeaux à Noël ! Les gens sont jamais contents ! …Et…
Un bruit se fit entendre. Je m'arrêtai et tournai lentement la tête vers Potter. Celui-ci me regardait avec des yeux ronds, n'ayant pas réussi de toute évidence à trouver le moyen de me faire taire. Je rougis furieusement et baissai les yeux. Puis inspirant, je m'aperçus alors que nous n'étions pas dans un couloir mais dans un placard extrêmement petit et je me remis à rougir. Je m'apprêtais à demander à Potter depuis combien de temps nous étions là, lorsque la porte s'ouvrit sur un Sirius blessé mais souriant.
-Qu'est ce que vous foutez-là ? Vingt minutes que le combat est fini !
Et là s'en fut trop pour mes petits nerfs, je m'évanouis.
Ouah j'ai des crampes !
Sympathique d'écrire mais lorsqu'il s'agit de taper un texte durant deux heures d'affilées ça l'est bien moins !
Maintenant, en toutes bonnes auteurs que nous sommes, nous vous demandons de bien vouloir vous donnez notre avis !
Ca ne prend que quelques minutes et ça fait toujours plaisir ! XD
Je tiens à préciser que les bonnes comme les mauvaises critiques sont acceptés !
Bisous à tou(te)s
Bézoard
Argh ! Bézoard, tu sais pas qu'après « à, de, pas, pour, sur… », le verbe est à l'infinitif ! Et la première personne du singulier au passé simple se termine par –ai ?? Tss ! Ces jeunes XD
Chocolatine
Ps : merci a Choco pour ses corrections et ses petits commentaires XD
