Bonjour à tous ! Bienvenue sur ma fanfiction, c'est la première que je poste ici, mais j'en écris depuis bien longtemps, bien qu'en générale je ne trouve pas le courage de les poster ou le temps cela dépend :p
Je m'excuse par avance pour les fautes d'orthographes, j'ai essayé de leur faire la chasse, mais ces petites bêtes sont coriaces ^^
Comme il est de coutume, la magnifique œuvre de JK Rowling ne m'appartient pas, bien que je me permette de torturer ses personnages avec plaisir ! Elora est pour le moment la seule à m'appartenir, "mon précieux" !
Dans cette fiction il y aura du yaoï, avec mpreg, mais aussi des relations hétéros ! Donc si vous ne digérez pas le côté slash je vous invite à ne pas continuer la lecture :p
Que dire d'autre, cette histoire ne prend pas du tout mais alors pas du tout en compte le 7ème tome, je l'ai adoré, mais comment dire, mes délires ne rentrent pas dans le cadre, tout comme la mort de Sirius, il est bien tombé derrière le voile, mais enfin vous verrez bien se sera développé plus tard :p
Voilà je vous laisse découvrir le prologue, la suite devrait bientôt suivre j'en suis actuellement à 5-6 chapitres, et la fin est déjà bouclée dans mon esprit, bien qu'on ne soit jamais à l'abri de changements en cours de route :)
Bonne lecture !
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Prologue
03/04/1981
On était le milieu de la nuit, la lune était masquée par les nuages, il avait plu toute la journée d'avant, et le temps ne s'améliorerait pas. Pourtant malgré le vent glacé de ce début avril, deux silhouettes se découpaient dans une des ruelles de la ville. Elles semblaient inquiètes ce qui pressait leur pas,mais elles ne pouvaient s'empêcher de jeter des regard furtifs dans leur dos, comme si elles étaient poursuivies.
Elles finirent par s'arrêter devant une des maisons à l'allure abandonnée. En effet l'aspect extérieur donnait plus envie de faire demi-tour que de s'y engouffrer. Le jardin si on pouvait appeler cela ainsi, était composé d'herbes hautes non entretenues, de mottes de terre, et de gravas déposés ici et là. La façade quand à elle tombait en morceaux, les gouttières étaient pour la plus part au sol, ou ne tenant que par miracle, les vitres de la demeure étaient quand à elles pour la plupart brisées. Non personne de sain n'aurait eu envie de s'approcher.
Mais les deux ombres n'en avaient que faire de l'aspect de la maison, l'une d'elle toqua vigoureusement à la porte qui menaçait de sortir de ses gonds. À peine le raisonnement des coups à la porte se termina que celle-ci s'ouvrit permettant aux deux âmes de s'engouffrer par l'ouverture.
L'intérieur de la maison était en opposition totale avec l'extérieur. Il n'était déjà pas en train de tomber en morceau, mais semblait correctement entretenu . Et bien que modeste, une douce chaleur s'élevait du cœur de cette habitation.
Quand Regulus avait reçu l'hibou de Severus, il n'avait pas su quoi penser. Il l'avait reçu dans la matinée, l'écriture de Snape était bien plus saccadée que d'habitude, un mot écrit dans l'empressement. Et cela l'avait inquiété, Severus n'était jamais aussi évasif ni aussi pressé. Mais c'était son ami, alors il avait confiance en lui. Oui Regulus n'avait jamais regretté son amitié avec Severus Snape. Cependant cette confiance vacilla dangereusement quand il ouvrit la porte et le laissa entrer accompagner d'une personne qu'il ne connaissait que trop bien. Son souffle se coupa, et ses yeux qui avaient l'habitude de refléter le dédain, furent le miroir de la trahison.
Severus à l'instant où il vit les yeux de Regulus, comprit ce qui se passait dans la tête de son meilleur ami, alors sans plus tergiverser, il l'entraîna à sa suite. Une fois dans le salon de son hôte, qui n'avait pas cherché à contester, il le relâcha et attendit que son ami reprenne ses esprits. Mais il n'eut pas longtemps à attendre, les mots franchirent les lèvres de Regulus dès que la porte fut refermée.
- Pourquoi est-ce que tu l'as amené ici ? Demanda-t-il la voix vibrant d'émotion. Pourquoi... Mais sa gorge se serra, les mots refusant de passer.
- Je ne t'ai pas trahi Regulus. Rassura Severus d'une voix calme, cherchant à apprivoiser l'animal paniqué face à lui.
- Pourtant c'est tout comme. Souffla la jeune voix.
- Je suis désolé de te donner cette impression. Lui répondit l'homme, en le fixant avec douceur. Mais Regulus, j'ai besoin de toi, on a besoin de toi.
Le plus jeune releva un regard empli de surprise vers celui qu'il considérait comme son frère. Jamais Severus ne s'abaissait à demander de l'aide en bon Serpentard.
- Je ne comprend pas... Avoua-t-il perdu.
- Je vais le faire rentrer d'accord et tu comprendras ? Juste ne m'en veux pas plus que maintenant ? Demanda Snape avec une certaine crainte.
Et bien que Regulus ne savait pas encore comment gérer la situation, il assenti de la tête. Severus ne fut pas dupe mais après un dernier regard à son meilleur ami, il retourna dans le hall d'entrée chercher la seconde personne. Cette dernière avait fait basculer sa capuche en arrière révélant des cheveux noirs aux boucles indolentes qui tombaient sur ses oreilles, les yeux d'un bleu océan reflétaient en général de l'insolence et pétillait en prévoyance d'une prochaine bêtise. Mais là ceux-ci semblaient fatigués, inquiets, et Regulus il lut du regret, avant que les yeux ne se baissent sur sa poitrine.
Le jeune homme remarqua alors que la personne tenait quelque chose avec force et douceur contre son cœur. Il sentit son cœur ce mettre à battre à tout va, s'accélérant encore un peu plus quand l'individu indésirable releva les yeux et les fixa dans les siens avec assurance.
- Je suis désolé. Souffla la voix. Regulus fronça les sourcils avant de répondre avec un ton vénéneux.
- Sirius Black qui est désolé on aura tout vu. Sa phrase fit mouche car les yeux de son frère se voilèrent un peu plus.
- Regulus. Le coupa Severus sévèrement.
- Quoi ? S'énerva tout à coup le dénommé.Tu crois que tu peux l'amener ici, et que tout ce passera bien ! On est pas chez les Poufsouffle! La voix de Regulus s'était fait virulente.
Mais avant que quiconque n'est pu reprendre la parole, un gémissement raisonna dans la pièce, faisant se figer Regulus. Celui-ci fixa alors le paquet que portait Sirius avec une appréhension palpable. Son frère ramena un peu plus son paquet contre lui, tout en le berçant. Severus en voyant les yeux de Regulus sortir de leurs orbites hésita à éclater de rire, mais le moment était mal approprier, alors il ne laissa qu'un fin rictus moqueur étirer ses lèvres.
- Un bébé ? Questionna le jeune homme d'une voix blafarde.
- Oui un bébé. Lui confirma Severus comme si son ami était benêt.
- Qu'est-ce que vous foutez avec un bébé ? Demanda-t-il au bord de l'apoplexie. Pourquoi vous l'emmenez chez moi d'abord ? Finit par exploser Regulus.
- Premièrement elle s'appelle Elora, et deuxièmement c'est ta filleule en plus d'être ta nièce, Serpentard caractériel ! Lâcha Sirius brusquement qui face à l'énervement de son frère n'avait pas pu empêcher ses mauvaises habitudes de refaire surface.
Severus se pinça l'arrête du nez en maudissant le caractère plus que Gryffondor de l'homme à ses côtés. Regulus avala l'air avec difficulté, avant d'analyser la chose dans son ensemble comme tout bon Serpentard, enfin c'est ce que croyait Severus, jusqu'à ce que le jeune homme éclate d'un rire aussi froid que cynique.
- C'est la meilleure ça, toi papa ? On aura tout vu, et la maman c'est Severus c'est ça ? Railla-t-il.
- Non c'est moi qui l'ai porté. Déclara avec fierté le gryffondor défiant par sa posture son frère de faire une quelconque remarque.
- Tu l'as...quoi ?!Gargouilla le jeune homme de plus en plus blanc.
- Sirius tu ne pouvais pas t'en tenir au plan ? Non il faut que tu lâches les information au compte gouttes. Siffla le professeur des potions tout en se pinçant l'arrête du nez, avant de souffler un bon coup et de se tourner vers son meilleur ami, quoi que plus pour très longtemps sûrement vu la tête que tirait le dit ami. Enfin bref. Regulus, Sirius et moi on sort ensemble depuis un moment. Ne me demande même pas comment j'ai pu finir avec lui, je me demande toujours. Commença-t-il à narrer.
- Hé ! S'indigna Sirius. Je suis là !
- Puis un jour, on a découvert que ce sale cabot était enceint. Continua Severus, ne prenant pas en compte l'interruption de Sirius. Et Elora est arrivée. Termina-t-il en lançant un regard tendre en direction du tas de chiffon tenu par Sirius.
Regulus, essaya d'avaler l'information, ce qui n'était pas évident pour lui, tout en passant de Sirius à Severus, puis de Severus à Sirius, avant de finir sur le bébé. Cependant une question à ces interrogations n'avait toujours pas de réponse.
- Pourquoi est-ce que vous êtes là ? Demanda-t-il la voix partant dans les aiguës.
- On a besoin de toi. Avoua de nouveau Severus.
Et Regulus su que c'était très important, car aucun des deux hommes n'aimaient s'abaisser à demander de l'aide, et ils avaient par dessus le marché, dû lui avouer leur relation. Aux yeux des autres Sirius et Severus étaient des némésis qu'on ne pouvaient même pas essayer de rapprocher, sans que cela finisse en bagarre, insulte et autres joyeusetés. Si ils étaient là c'est que quelque chose les avaient inquiétés en sachant qu'il en fallait beaucoup pour inquiéter les deux hommes.
- Je comprendrais si tu refuses, commença Sirius, surtout que je rentre dans l'équation après tout, et que tu me détestes mais j'espère que les liens du sang et de l'amitié seront plus fort, que nos querelles. Souffla Sirius d'une voix basse.
- Nous avons besoin que tu protèges Elora quelque temps. Continua Severus son regard posé dans celui d'un Regulus tétanisé. Nous ne pouvons prendre le risque qu'elle soit découverte. La grossesse de Sirius et jusque là passé inaperçu par miracle, mais maintenant qu'elle est née on ne pourra pas la garder secrète longtemps.
Regulus avait compris depuis la découverte du bébé, la raison de leur visite, mais il n'avait pas voulu l'accepter, et à présent que ça avait été dit de but en blanc, il ne savait pas comment réagir. Soudain le tas de chiffon remua, découvrant une petite tête, couverte de fins cheveux ébènes, et au milieu de ce visage poupon, deux yeux d'un bleu, tirant sur le noir. Sans qu'il ne s'en rende compte il avait commencé à reculer, pétrifié par la réalité qui s'affichait devant lui. Mais il se reprit, Serpentard d'accord, couard comme un Poufsouffle non !
- Je ne peux pas m'en occuper. Déclara-t-il d'un ton qu'il voulu ferme, mais d'où sa peur transpirait face à ce que lui demandaient les deux hommes.
- Regulus, on a confiance qu'en toi pour s'occuper d'elle. Avoua Sirius.
- Et un de tes Gryffondor ne peut pas s'en occuper ? Demanda-t-il avec espoir.
- Hors de question ! Lâcha Severus d'un œil noir.
Sirius fusilla son âme sœur du regard, avant de reporter son regard sur son jeune frère.
- On a tous les deux confiance en toi Regulus. Affirma de nouveau Sirius.
- Ça sera pour combien de temps ? Finit-il par demander, voyant qu'il ne pourrait se refuser à la requête.
Et Severus retint un sourire, sachant que le jeune homme avait accepté.
- On ne sait pas. Avoua Sirius. La guerre n'a pas de fin, et je ne veux pas qu'elle grandisse dans un monde si noir. Je n'ai pas un emploi aussi sécuritaire que je le voudrai, et Severus n'ai pas mieux loti que moi. Ria-t-il jaune. Jusqu'à la fin de la guerre. Souffla-t-il la voix nouée.
Et Regulus su que ce n'était facile ni pour lui, ni pour les deux hommes face à lui, qui devaient abandonner leur bébé, une partie d'eux même, encore incapable de se protéger par elle même.
- J'accepte. Dit-il ne se sentant pas de refuser à Severus qui avait tant fait pour lui.
- Ce n'est pas tout Regulus. Admit Severus. Sirius et moi allons boire une potion d'oubli.
- Quoi ?! S'exclama-t-il surpris par l'aveu faisant geindre la petite fille.
- Ne t'inquiète pas, c'est juste temporaire, on ne veut pas qu'on nous soutire des informations, cette potion aura ses effets annihiler par la fin de la guerre. Rassura Severus à voix basse.
- Et si cette guerre ne finit pas ? Interrogea Regulus de plus en plus inquiet.
- Alors élève là du mieux que tu pourras, loin de l'Angleterre, quelque part où elle n'aura pas à souffrir, où elle sera insouciante. Demanda son ami avec une tristesse profonde.
- Elle risque de devenir une parfaite Serpentarde, si c'est moi qui l'élève. Dit-il espérant faire réagir son frère.
- J'ai un frère, Serpentard et mon âme sœur l'est aussi, alors si ma fille le devient ça ne me dérange pas. Avoua Sirius avec un doux sourire, sourire que Regulus ne lui avait jamais vu.
L'aîné Black serra un peu plus fort le bébé contre son cœur, donnant un baisé sur ses cheveux, lui murmurant combien il l'aimait, qu'il reviendrait rapidement, des larmes s'écoulant de ses yeux. Ensuite se fut Severus, il attrapa la petite, respirant son odeur, ne voulant surtout pas oublier son bébé, même si ce n'était qu'une odeur.
Severus se tourna alors vers Regulus, et lui tendit le bébé lingé. Celui-ci se fit maladroit en saisissant le poupon, faisant rire Sirius et sourire Severus. Ensuite tout s'enchaîna très vite. Severus lui tendit un objet lui disant que c'était un portoloin, et que là où il atterrirait il aurait de plus ample informations. Regulus acquiesça, et alors qu'il allait se saisir du portoloin, il fixa ses yeux bleu dans ceux de son frère.
- Je vous promets de lui parler de vous. Déclara-t-il avec douceur.
- Merci. Souffla Severus, voyant que Sirius était incapable de répondre, ses yeux s'humidifiant.
- Et je ne te déteste pas. Dit-il avec fermeté à son frère aîné, avant de saisir le portoloin, refusant de rajouter du temps à la douloureuse séparation.
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Fini pour aujourd'hui ! J'espère que ça vous a plu, n'hésitez pas à me donner votre avis, toute critique constructive sera la bienvenue ;)
A bientôt :)
