Kikou !!! Me voilà de retour avec un nouvel OS.
Je me suis rendu compte que j'en ai fait beaucoup… Mais qu'aucun n'avait été posté ici ^^ » donc je me rattrape !
Je vais posté plusieurs OS ici, n'ayant aucun rapport les un avec les autres ne cherchez pas à en trouver . C'est une sorte de petit recueil ou je les posterai tous quand je n'aurai pas le courage de faire « nouvelle histoire » et tout le tralala ^^
Disclaimer : Ils sont à moooooooooooooi #BAM# non juste les histoires débiles….
Titre : Sombre soirée
Pourquoi ?
C'est ce qu'hurlait une voix d'enfant à l'intérieur de moi...
Des larmes chaudes coulaient sur ses joues, glissant de plus en plus vite et tombant sur le sol noir qui l'entourait.
Pourquoi ?
Mais aucune tonalité ne résonnait dans ma gorge comme paralysé par ce qui se déroulait à ce moment en moi...
Seul la douleur était maitresse de mon corps et se délectait de quelques supplices dont elle avait le secret.
Pourquoi ?
Prisonnier d'une cage de fer aux barreaux froids je contemple mon impuissance...
Ma faiblesse est sa force, je la sens couler comme un poison dans mes veines et m'enivrant le corps.
Son venin exalte un parfum que je connais mais qui n'avait encore jamais effleuré ainsi ma peau.
Est-ce une sentence ? Ai-je tord ?
Pardon
Je serais gentil ne me punit pas
Tes yeux ne me quittes pas et me délecte du regard, vas-tu continuer ?
Tes mains sont douces comme de la soie et pourtant ma peau se décime sous elles d'une belle couleur rougeâtre.
Tes lèvres sourient en me voyant fermer les paupières sous cette souffrance fugace.
Trouves tu donc celà si amusant ?
Pardon
Je ferais ce que tu veux mais ne me fais plus mal
Obstiné, tu persévères et continue ton ascension... N'entends-tu donc pas cette enfant en moi, criant à chaudes larmes ?
Bien sûr que non, les seules musiques que tu entends sont celles des passions torrides que tu exaltes sur moi. Contre moi tu te presses et tu ne veux pas me rendre mon âme.
Pardon
Tes baisers sulfureux lancinent mon cou déjà bien marqué tandis que ma bouche tente d'articuler quelques mots.
Mais moi aussi je n'entends que le bruit de nos deux corps se frottant l'un contre l'autre.
J'ouvre de nouveau les yeux : le plafond semble si loin de nous...
Une dimension parallèle nous avait emporté dont lui seul avait la clé pour rentré et dont que je ne retrouvais qu'une fois le travail terminé.
Ses doigts acerbe me prirent la taille, les empoignant de toutes leurs forces et m'obligèrent à me mettre de dos.
Je baisse la tête tout en mordant ma lèvre inférieure, pourquoi n'était-il pas plus doux ?
Mon cœur se jetait contre ma poitrine comme une vague sur les rochers voulant à tout pris m'achever.
Aurais-je encore des larmes demain ?
Comme une cigarette il jouait avec moi entre ses lèvres et me consommait de l'intérieur tout en consumant par la même occasion cette enfance.
La vie d'adulte est dure
...
Un soleil rouge se lève par la fenêtre réchauffant mon visage. Mes yeux s'ouvre et découvre ce jolie paysage : une étoile caché par un arbre et au bord orangé. Un ciel violait l'accompagnait dans sa course du matin et venait me dire bonjour. Je frottais timidement mes yeux encore sous l'emprise du sommeil et me relevais doucement pour éviter quelques douleurs supplémentaires. Je regardais à ma gauche mais le lit était vide comme à chaque fois... Seules les cicatrices sur mon dos et mes cuisses confirmaient la preuve de son « passage ». Mon cœur se serra un peu en voyant ses marques, elles me rappelaient la vie que je menais : une vie de mensonges, de douleurs et de doutes. Je détestais ces blessures car elles étaient la signature de ma faiblesse, une impuissance que j'acceptais.
Une fois sortit du lit je mis mon pyjama en prenant soin de cacher les stigmates et descendit en bas pour prendre un petit déjeuner. Ma mère n'était pas encore levée et ma sœur se trouvait dans la salle de bain... Dommage, c'est donc de mon habituel sourire que je rentrais dans la cuisine et que je disais « bonjour Yu ». Il était du genre matinal d'habitude mais apparemment et pour je ne savais quelle raison il semblait en retard aujourd'hui puisqu'il était lui aussi en pyjama. Enfin le terme –caleçon- aurait été plus adéquat, Yu n'était pas du genre à être pudique ni à aimer dormir avec un haut. C'est donc torse nu, sirotant un café et d'une humeur ne disant rien qui vaille que je le retrouvais. Bien entendu je n'eus le droit qu'au silence pour toute réponse, la journée s'annonçait bonne... Je fis mine de rien et le rejoignis après avoir préparé mon repas. Il ne m'adressa aucun regard et continua à boire son café, tournant la cuillère dedans par moment... A croire qu'il savait que le bruit métallique qu'il faisait me stressait.
Le « silence » dura jusqu'à l'arrivé de ma sœur qui rentra d'un air boudeur, visiblement fatigué de nous voir si peu enclin à bien nous entendre.
« Plus tard vous serez frère, comportez vous en tant que tel ! » Dit-elle fièrement
Frère... Cette idée me donna envie de vomir, je jetais un œil à Yu qui ne sourcilla pas et restait toujours sur son petit déjeuner. La douleur se raviva mais mon sourire n'en fut que plus resplendissant et je priai ma sœur de nous rejoindre. Elle s'assit en soupirant, la pauvre... Devoir passer son temps entre deux eaux devait être fatiguant, je comprenais sa lassitude. Je la regardais discrètement, ses cheveux blonds avaient poussés depuis leur arrivé. C'était une femme maintenant et elle l'avait bien compris c'est pourquoi elle voulait à tout prix aider à ce que la famille soit solidaire.
« A quoi tu penses en me regardant Allen ? Demanda ma sœur doucement mais légèrement taquine.
- Surement à ton tour de poitrine... Rétorqua Yu de son éternel bonne humeur
- Qu...Quoi ???? MAIS QU'EST-CE QU'IL A MON TOUR DE POITRINE ?!!! Hurla mon ainée embarrassée
- N'hurle pas tu va réveiller maman, Emilia. » Fis-je avec un sourire à demi-gêné avant de me lever et de ranger mon bol.
Je pris la direction de la salle de bain où j'avais déposé mes affaires hier soir. J'avais pris des habits tout ce qu'il y a de plus banal : un tee-shirt à manches longues et noirs, un gilet blanc pour mettre par dessus et un jean foncé. Pour les sous-vêtements je n'avais pris qu'un vulgaire caleçon noir. Avouons que je n'étais le garçon à la mode de l'école, mignon mais sans plus... A l'instar de Yu qui était vraiment bien fait, même avec un sac plastique on arrivait à en tirer quelque chose. Comme quoi il y a des gens comme ça...Il fallait que j'arrête de toujours penser à lui, ça allait finir en obsession.
J'allais enfin rentrer dans la douche quand on frappa à la porte. Intrigué je demandais qui était-ce mais je ne reçus aucune réponse. Vêtu d'une simple serviette autour de la taille j'entrouvris et observa dehors. Deux mèches brunes entrèrent dans la salle de bain sans me demander mon avis et m'entrainèrent par la même occasion : C'était Yu. Il ferma à double tour et s'empressa d'attraper mon cou de sa main droite avant de nous envoyer tous les deux dans la douche. J'allais ouvrir protester quand ses deux lèvres me coupèrent la parole par un brusque baiser qu'il intensifia par la suite. Il laissa son autre main partir vers la serviette qu'il fit tomber de suite avant d'ouvrir l'arrivé d'eau. Elle était glacé, j'eus un sursaut mais mon ainé ne sembla pas s'y attardé et préféra enlever ses affaires tout en gardant notre embrassade intacte. Une fois nu, Yu vint se coller contre moi et reprit le contrôle de mon corps encore meurtri de notre nuit. Sa bouche quitta la mienne pour se nicher dans ma nuque tandis que ses bras ouvraient légèrement mes jambes. Mes mains l'entourèrent avant de cacher mon visage humide tant par l'eau que par les larmes.
Les sanglots reprirent de plus belles mais cette fois-ci avec un faible bruit qu'il entendit nettement entre mes dents. Il s'arrêta lentement, me fit face et écarta mes doigts : Ses iris grises sans émotions pénétrèrent en moi comme de la glace, plus froide encore que l'eau sur ma peau et me dévisagèrent longuement. Je le haïssais de me faire ça, de m'observer avec cette sauvagerie dans les gestes et cette indifférence dans les yeux... J'avais envie de lui, de me fondre en lui et de disparaître tellement je l'aimais et avait honte de l'adorer.
Petit à petit je retombais dans ses filets, je le laissais s'amuser à me toucher et me caresser de plus belle. Pire qu'un poison c'est une drogue, le genre de médicament qui ne tue que l'âme de celui qui boit le remède. Il me dévore de son regard avant de me prendre tout entier et de m'assassiner à petit feu tout en s'y réjouissant d'avance. Il me scruta encore quand je sortis de ma rêverie, toujours comme s'il attendait un geste de ma part ou un mot. Je tentais en vain de dire quelque chose mais les hoquêtements étaient plus fort que moi et je ne pus que bafouiller deux trois mots.
« Pa...Pardon... Arrête »
Il ne bougea pas et continua de me fixer quelques secondes avant de répliquer amèrement :
« C'est de ta faute.
- Je...Je sais. Pardon... balbutiais-je
- Tu crois que ça va suffire ? Prends tes responsabilités et assume.
- J'assume... Mais...Pas...Pas comme ça, pas de cette façon... Finis-je avant de repartir dans une crise de larme.
- Pas comme ça ? Ca ne te dérangeait pas avant... Du moment que personne ne le sache.
- Mais pas avec ses yeux là ! Pas... »
Yu se tut et baissa les yeux, je me moquais qu'on le fasse ici, qu'on nous surprenne, qu'on le sache ou qu'on le crie sur les toits. Tous ce que je voulais c'était qu'il... Qu'il redevienne Yu, mon Yu. Celui que j'aimais depuis le collège et mon ami depuis la Première, celui qui lors d'une fête trop alcoolisé m'avait embrassé passionnément loin des autres. Celui avec cet air amoureux que je ne retrouvais que dans mon regard quand je pensais à lui. En vérité je voulais qu'il me considère comme son amant et non comme son frère mais j'avais tout gâché moi-même.
Je m'appelle Allen Walker, j'ai 18 ans et je suis gay depuis le collège. Je suis tombé amoureux d'une merveilleuse personne qui est tout pour moi depuis la 5ème , quatre ans et neuf mois plus tard lors d'une fête bien arrosée chez un ami j'ai appris que ce sentiment était partagé. Je me souviens encore de ses lèvres parcourant les miennes en quête de réconfort et de ses bras entourant ma taille pour ne plus me relâcher. Il était étonnement doux, ses cheveux me chatouillaient gentiment mes joues et mon torse tandis que mes mains étaient trop occupées à parcourir son dos que j'avais si ardemment désiré. Je me rappelle de cette nuit magique où nous nous sommes unis pour la première fois chez lui, comprenant enfin pourquoi j'existais. Jamais je n'avais été si heureux de voir ce que signifiait le mot appartenir. Je n'avais pas besoin de parler, un simple regard suffisait à lui exprimer ma joie, ma tristesse, ma jalousie... Nous n'étions qu'un.
Et je ne peux oublier cette fois où je devais dire à ma mère qui était réellement Yu mais le courage me manqua et je pus juste voir ses yeux s'enflammer pour le père de Yu veuf depuis neuf ans. Et je me souviens que six mois plus tard, mon amour venait habiter chez nous avec son père.
« J'aurais du à ce moment là... Tout lui dire peut-être que...
- C'est de ta faute. Coupa-t-il
- C'est ce que je dis...
- Non tu n'as pas compris »
Je le regardais surpris, en effet la je ne voyais pas ce qu'il voulait dire... Depuis quand on ne se comprenait plus ? Moi-même je ne m'en souvenais pas, cela me terrifiait.
« Allen, la seule personne qui fait un blocage ici c'est toi.
- Comment ça ?
- C'est toi qui vois différemment
- Qu'est ce que tu racontes... Murmurais-je en baissant les yeux
- Mon regard est le même mais tu es tellement persuadé que je suis dégouté que tu n'oses même plus rencontrer mes yeux. Et oui tu as raison, je suis dégoûté. »
Je relevais la tête prêt à reprendre mes larmes quand il attrapa ma tête, serrant au passage un peu trop fort mes cheveux.
« Dégoûté de voir que tu es prêt à arrêter pour un détail insignifiant !
- Insignifiant ?!!!
- Dégoûté de voir chaque jour ce corps qui devrait être à moi me fuir de plus en plus ! »
Yu se jeta sur mes lèvres avant de me presser contre lui et un des murs de la paroi. Mes mains tremblantes se posèrent sur ses épaules timidement, je ne fuyais pas Yu... Jamais je n'aurai pensé une seul fois à arrêter de l'aimer pour notre salut. J'avais peur, au contraire je ne voulais pas le perdre. Je ne désirais que lui et je le veux encore ! Simplement j'espérais être rassuré, qu'il me prenne dans ses bras et me dise que ce n'était rien. Je ne cherchais qu'un réconfort de sa part mais il ne faisait que me sauter dessus comme si il n'y avait que le sexe qui l'intéressait. C'est sa manière de me dire qu'il m'aimait qui me faisait douter. Ce n'est pourtant pas si compliqué de faire comprendre à quelqu'un qu'on l'aime, si ?... Jusqu'à aujourd'hui Yu ne m'avait encore jamais dit ce mot. Etait-ce vraiment de la timidité ?
« Tu es à moi ! Vociféra-t-il. Comment dois-je te le faire comprendre ?!!
- Yu... Murmurais-je doucement
- Quoi ? » Râla-t-il en ébouriffant mes cheveux, son visage était légèrement rouge.
Peut-être que pour lui ce genre de phrase est une déclaration d'amour ? Mes lèvres rencontrèrent les siennes amoureusement, il répondit en m'entourant la taille avant de poser son front contre le mien.
« Demain, je pourrais me réveiller dans tes bras ?
- Non mais t'a quel âge ? Siffla-t-il affreusement gêné.
- L'âge qu'il faut pour aimer»
Il soupira faisant mine d'être encore agacé mais je pus lire sur son visage pour la première fois depuis plusieurs mois, un sourire timide qui voulait dire que j'avais gagné. Je lui souris à son tour et prononça les mots magiques mais je n'eus pas de retour, peut-être que la prochaine sera l a ...
« Je t'adore... Murmura une voix familière et très boudeuse à mon oreille.
- Tu sais qu'adorer signifie digne d'être aimé ?
- Rho la ferme, tu devrais passer moins de temps à lire ces bouquins stupides !
- Pour en passer plus avec toi ? Dis-je d'un doux sourire
- Mouai... »
La vie est une cerise - La mort est un noyau - L'amour un cerisier.(*)
...
Croque-moi
(*) Citation de Prévert Jacques
