Chapitre 1 : Une petite surprise à la porte.
P.D.V ?:
Ma petite fille. Mon ange que je m'apprêtai à laisser devant leur porte. Seule elle, était présente dans la maison. Un à l'hôpital et les cinq autres au lycée. Je mis ma fille sur le devant de la porte, ajoutant la lettre que j'avais écrite pour sa nouvelle famille. Je posai un dernier baiser sur son front.
« Adieu ma Bella. Je t'aime. »
Je m'éloignai de la villa blanche le plus rapidement possible. Cela me faisait tellement mal d'abandonner mon bébé. J'espérais vivement que les Cullens considéreraient ma fille comme un membre de leur famille. Bientôt ma petite Isabella sera orpheline. Après la mort de Renée, je ne pouvais me permettre de garder Bella à mes côtés. Elle serait plus en danger avec moi qu'avec les Cullens. De toute manière, je ne serai plus de ce monde dans quelques mois je retrouverai mon âme sœur. Les Volturis finiront par me trouver, à ce moment-là, Bella sera des plus en danger. Du moins quand ils apprendront son existence.
Je courais, aussi vite que ma condition de vampire me le permettait, pour m'éloigner de Paris et dans la même occasion, de la France. Adieu ma Bella. Je t'aime. Tu me manqueras c'est certain. Je ne t'oublierai jamais. Désolé de ne pas être à la hauteur. Adieu. J'espère que tu t'épanouiras dans cette famille. Je te souhaite tout le bonheur du monde, mon ange. Au revoir.
P.D.V Esmée :
Cela faisait quelques mois qu'Emmett, Rosalie, Jasper, Alice et Edward étaient rentrés au lycée. Et à mon plus grand désespoir Edward était toujours seul. Quand son âme sœur fera-t-elle son apparition ? En ce moment même, ils étaient tous les cinq au lycée. Jasper, Alice et Edward étaient rentrés en seconde tandis que Rosalie et Emmett étaient rentrés tous les deux en première. Mon mari, Carlisle, était quand à lui à son lieu de travail, l'hôpital. Nous habitons une grande villa. Elle posséde 5 chambres, contenant chacune une salle de bain, une cuisine, un salon et une salle à manger. En clair, tous ce qu'il faut pour vivre à sept.
L'horloge sonna quinze heures. Je pris ma veste à l'entrée et j'ouvris la porte. Je pilai net en voyant un enfant posé à mes pieds. Je ramassais l'enfant et je retournai à l'intérieur. Je détaillai alors l'enfant, une fille, je plongeai surtout mon regard dans le sien pour y croiser de magnifiques yeux chocolat. Une lettre était coincée entre la couverture qui la gardait au chaud. L'inscription sur la lettre était claire : « Pour le clan Cullen ». Ce n'était pas un hasard si cette petite fille se trouvait ici. Pour quelle raison sa famille l'avait-elle déposé chez des vampires. Des vampires ! Je pris donc le téléphone et envoyai un message à Edward.
« Rentrer le plus vite possible à la maison. C'est très important. Va chercher les autres et prenez la Volvo. »
« Pourquoi ? »
« Trop dur à expliquer. Dépêchez-vous s'il vous plaît. »
« Ok. »
Je téléphonai ensuite à Carlisle. Ce fut sa secrétaire qui répondit.
« Secrétaire du Docteur Cullen à l'appareil. C'est pour ?
-Allo Alexandra. C'est Esmée.
-Oh bonjour Madame Cullen. Que puis-je faire pour vous ?
-Pourriez-vous me passer mon mari ?
-Oui, naturellement.
-Merci.
-Allo Esmée ?
-Oh Carlisle !
-Qu'est-ce qui ne vas pas ?
-On a déposé un enfant chez nous.
-Un enfant ?
-Oui, une petite fille. Elle doit avoir 1 an.
-Ce n'est peut-être qu'un hasard.
-Non, il y a une lettre avec notre nom de famille. Et à mon avis la personne qui a déposé cette lettre connaît notre condition.
-Mais qui aurait l'intelligence de confier un enfant à des... enfin des gens comme nous ?
-Je ne sais pas. Tu penses pouvoir rentrer tout de suite ?
-Oui, je pointe ma sortie et j'arrive.
-Ok à de suite. J'ai aussi prévenu les jeunes.
-A de suite mon amour. »
Je raccrochai et reportai mon attention sur la petite fille. Les traits de son visage étaient fins. Des cheveux bruns encadraient son visage. Je la vis bailler. Je la pris donc dans mes bras et commençai à la bercer. Je sentis sa respiration ralentir et elle finit par s'endormir dans mes bras. Je posai de nouveau mon regard sur elle et me mis à sourire. Peut-être que cette enfant soudera encore plus notre famille.
P.D.V Edward :
« Monsieur Cullen, que faites-vous avec votre téléphone en cours ? »
C'était la voix de mon professeur de mathématiques qui venait de s'élever à travers les divers bavardages dans la classe.
« Excusez-moi Monsieur. C'était un message urgent de ma mère. Il faudrait que nous rentrions chez nous rapidement. Problème familial apparemment.
-Bien, sortez donc de cette classe et allez chercher vos frères et sœurs. N'oubliez pas de me ramener un mot d'absence.
-Je n'oublierai pas M. Leroy.
-Au revoir M. Cullen. A demain.
-Merci. Au revoir M. Leroy. »
Je sortis rapidement de ma salle de mathématiques, circulant dans les couloirs pour rejoindre les classes de mes « frères et sœurs ». Une fois tous réunis, nous montâmes dans ma Volvo. Je filai à toute vitesse vers la villa. Quand nous arrivâmes à destination, nous vîmes la Mercedes noire de Carlisle garée au bout du chemin. Nous sortîmes tous de la voiture et nous rentrâmes dans la maison. Une odeur me vint de suite aux narines, je pus aussi entendre des battements de cœur. Y avait-il donc un humain ici ? J'arrêtai soudainement de respirer. Jasper fit de même, ayant du mal à se contrôler. Après avoir traversés le hall d'entrée, nous débouchâmes dans le salon. Esmée nous tournait le dos, contrairement à Carlisle qui nous regardait. Rosalie fut la première à briser le silence.
« Que se passe-t-il Carlisle ?
-Eh bien on va dire qu'Esmée a eu une petite surprise en sortant de la villa. Montre leur, Esmée. »
Ma mère se retourna, dévoilant une enfant dans ces bras. Je reculai rapidement. Toute ma famille me fixa. Je détournai mon regard sur l'enfant. Je me noyais dans ces yeux chocolat. La soif me brûla la gorge. Que faisait-elle ici ? Qui était assez idiot pour confier une enfant à des vampires.
« Que fait cet enfant ici ? Demanda Jasper qui avait visiblement autant de mal que moi à ne pas sauter à la gorge de l'enfant.
-Elle a été déposé ici avec une lettre à notre nom. Et quelque chose nous fait dire qu'il connaît notre espèce.
-Et qu'est-ce, demandai-je.
-Sur la lettre, l'inscription était : « Pour le clan Cullen » et non « Pour la famille Cullen », expliqua Carlisle
-Et cette lettre vous l'avez lu ? Demanda Alice.
-Non, nous vous attendions, intervint Esmée qui jusque-là s'était contenté d'écouter la conversation en berçant l'enfant.
-Ben qu'est-ce qu'on attend ! Lisons-la ! Dis Emmett, qui prenait lui aussi la parole depuis que l'on était rentré. »
Esmée tendit la lettre à Carlisle, celui-ci l'ouvrit et en sortit un morceau de papier. Mon père le déplia. Et commença à lire, découvrant le contenu en même temps que nous.
« Chers Cullens,
Si je vous écris cette lettre et que vous la lisez c'est que vous avez trouvé ma fille sur le pas de votre porte. Vous devez sûrement vous demander pourquoi je vous ai confié ma fille. Après tout, qui confierait sa fille à des vampires ? Eh bien, moi. Tous simplement parce que moi aussi j'en suis un. Végétarien, comme vous. En homme intelligent que vous êtes Carlisle, vous devez vous demandez pourquoi je dis ma fille alors que suis un vampire. La raison est que Bella est ma fille biologique. J'ai bien dit biologique. Je suis tout simplement tombé amoureux d'une humaine, qui a fini par tomber enceinte. Rien à faire pour la convaincre de l'abandonner, elle était têtue. Le seize septembre ma fille est née. Et mon âme sœur est morte. Cela fait donc trois mois que ma fille est née. Pour toutes questions, Isabella à une croissance accélérée. Elle possède aussi des dons, trois dons : un bouclier mental, un bouclier physique et un dernier don. J'ignore en quoi ce dernier consiste mais il a l'air puissant. Maintenant je dois vous expliquer pourquoi je vous laisse Bella. Mes jours sont comptés depuis la naissance de mon petit ange. Vous connaissez les règles des Volturis. Et Bella est le produit de l'infraction d'une des plus grande règles. Et qui mieux que vous, des vampires, pour vous occuper d'une demie-vampire comme Bella. Car oui, c'est une demi-vampire ! Son cœur bat, du sang coule dans ses veines, elle devra chasser et dormir. D'après les recherches que j'ai faites sur les demi-vampires, les yeux de Bella changeront en fonctions de son humeur. Par rapport à cela, si Bella tombe amoureuse, ces yeux seront verts. Je n'ai pas d'autres informations concernant les demi-vampires. Quand ma fille aura atteint un an, elle aura physiquement douze ans et sa croissance ralentira. Elle grandira normalement, jusqu'à ses huit ans où elle aura physiquement dix-huit ans. Elle arrêtera de grandir à ce moment-là et se figera à jamais dans ses dix-huit ans. Je vous ai dit tous ce que je savais. Je vous demande, je vous supplie même, de garder ma Bella avec vous. Elle est la dernière chose qui me reste et bientôt, elle sera orpheline. Si vous la garder, je vous en remercie. Pour les plus « jeunes », j'espère que vous la considèrerai comme votre sœur. Et tu sais maintenant Edward, pourquoi tu n'arrives pas à lire dans ses pensées.
Signé,
Charlie Swan
P.S : Pour toi Jasper, de façon de te rassurer, le sang de Bella est venimeux. Quiconque, vampire bien sûr, le boit se dissous où se brûle. Comme cela tu auras moins envie de la mordre, malgré son odeur.
P.S 2 : J'aimerai que quand Bella aura atteint la maturité, à sa huitième année, je voudrais que vous lui donniez la gourmette et le médaillon qui se trouve dans l'enveloppe. »
Carlisle termina la lecture, je sentis Jasper se détendre un peu. Sauf que moi non, son odeur flottait toujours dans mon nez. Je vis avec étonnement Rosalie s'approchait d'Esmée.
« Je peux ? Demanda-t-elle.
-Bien sûr »
Elle prit Bella dans ces bras. La petite ouvrit de nouveau les yeux et plongea son regard dans celui de Rosalie.
« Bonjour Isabella, Euh Bella, se reprit–elle après que la petite eut froncée les sourcils. Je m'appelle Rosalie et je suis ta sœur, Je vais te pomponner et te faire belle tous les jours. Avec Alice on va jouer à la poupée avec toi. Bienvenue dans la famille. On va bien s'occuper de toi. Tu auras une petite vie parfaite. Son père a dit qu'elle avait trois mois ? Demanda-t-elle.
-Oui, même si physiquement, elle a l'air d'avoir un an, répondit Carlisle.
-Alice, tu veux la prendre dans tes bras ?
-Oh oui ! S'écria cette dernière toute excitée. »
Bella, passa de bras en bras. Chacun lui faisant un petit discours. Et même Jasper, à mon plus grand étonnement, lui posa un baiser sur le front. Tous posèrent leurs regards sur moi, attendant que je m'avance vers elle. Mais cela m'était impossible, du moins s'il ne voulait pas que je boive son sang. Et que je meurs par la même occasion.
« Edward, pourquoi ne t'avances-tu pas ? Me demanda mon père.
-Je ne peux pas Carlisle.
-Pourquoi ? Intervint Esmée. Oh mon Dieu ! Tes yeux Edward ! Carlisle emmène-le dehors. »
Je sentis Carlisle me prendre le bras et me trainer dehors. Une fois sortis, il me fixa.
« Comment se fait-il, Edward, que tu ais du mal à te contrôler ? Tu es le deuxième qui a le plus de contrôle dans cette maison !
-Je ne sais pas Carlisle. Mais son odeur m'obsède. Je crois que je devrais partir, pour ne pas la blesser. »
Une pensée de mon père atteint mon esprit. Non ! C'est impossible !
« Non ! Ce n'est pas vrai !
-C'est la seule raison Edward. Et si c'est vrai, tu ne peux pas t'éloigner d'elle.
-Mais…
-Pas de « mais » Edward. Retournons à l'intérieur. Présente toi au moins à Bella et après nous irons chasser.
-D'accord. »
Nous rentrâmes à l'intérieur. La petite Bella était de nouveau dans les bras de Rosalie. Je m'avançai doucement vers elle. Rosalie releva la tête et me fit un sourire. Je lui en fis un, plutôt crispé. Je formais un berceau, maladroitement, avec mes bras et Rosalie y déposa l'enfant. Je commençai à la bercer doucement. Ignorant son odeur qui venait dans mon nez et ma gorge qui me brûlait. Je lui murmurai des mots à l'oreille. Sans savoir si elle m'écoutait ou non. Une de ses petites mains s'agrippa à ma chemise. Je redessinai les traits de son visage avec mes doigts. Elle était si belle. J'embrassai sa joue et son front puis le petit poing qui serrait ma chemise. Elle enfouie sa tête contre mon torse. Ce geste me fit sursauter. Mais j'étais heureux et rassuré. Carlisle a raison. J'ai trouvé mon âme sœur.
