Disclaimer : tout l'univers de Saint Seiya appartient à Masami Kurumada. Bon sang, ça va devenir lourd s'il faut faire ça à chaque fois…

Bon, un poème tout simple pour me servir de ballon d'essai… les afficionados de l'alexandrin noteront un certain nombre d'erreurs… on va dire que c'est fait exprès, voilà voilà.

Enjoy !


Chevalier, anonyme et l'ombre des puissants

Comme il est loin le temps où je me rêvais d'or

L'ambition s'enfuit, restent les égarements

Avant que bouche docile vienne abrider le mors.

Dieux de métal nous sommes pour le peuple ignare

Et pour ces garnements qui jouent dans la poussière

Etoile, le futur, leur destin, leur espoir

Et eux relève de rêves jetés à terre.

Entre nous, frères oui, pour la guerre et la mort

Pour la vie dieu merci, c'est chacun sur sa route

Que nous traçons sans fin la ligne d'un remords

Du regret d'une vie sans lumière et sans doute

En anglais, nous rions de l'ironie du sort

Qui nous fait appeler saints, nous, pêcheurs décorés

Rions pour mieux laisser un chant de Maldoror

S'élever de la gorge de Lucifer tombé

Lancez-nous donc la pierre, hommes de nos contrées

Donnez la chasse aux monstres, oubliez les légendes

Pour vous nous endurerons, toujours, mais par pitié

Ne nous appelez pas anges, hommes des villes et des landes.

Nous, secrets, inconnus, nous passerons au soir

Nous fuirons les villages, éviterons vos demeures

Vous craignez les bruits, les loups, la nuit noire

Nous le jour clair et pur et l'homme qui sonne l'heure.

Hommes ? Mais mon ami nous nous fuyons l'un l'autre

Si nous sommes hommes quelle faute indicible

Nous prenant parmi vous un jour nous fit apôtres

Rendant vers votre port tout retour impossible ?

Ceux qui ne nomment point décrivent volontiers

Puissant, terrible, à part, obsolète, périmé

La bouche se remplit, de paroles étouffée

Et l'étoile ne se sait plus luire ou rayonner.

Nous mes frères, amis, Chevaliers, que sommes-nous ?

Qui trouvera le nom pour la gloire et la fange ?

Mais en attendant, hommes, que mot nous prenne au cou

En attendant cette heure, ne nous appelez pas anges.