Disclaimer : Cette fic est une traduction de l'espagnol de celle d'Alega. Vous pouvez la retrouver ici (en enlevant les doubles espaces après les /)
→ s/ 9653376/ 1/ El-campe%C3%B3n-de-Hogwarts
Et si mon lien rate vu que je suis très douée. Cherchez "El campeón de Hogwarts" de Alega
Harry Potter appartient à J.K Rowling et Hetalia à Hidekaz Himaruya. J'ai eu la permission de la traduire, vous en faîtes pas.
Avertissement : Slash. Présence des Nyo et des !2p et je rajouterais langage par moment même si j'ai un peu atténué la vulgarité de certaines expressions ^^
Couple : FrUK en principal (l'ordre n'a pas d'importance). Possible James/Scorpius, l'auteur hésite entre ça et AS/S
Edit: Scot/Romania
Notes : Si vous notez une erreur de traduction entre le texte original et le mien, n'hésitez pas à me le faire savoir.:) Et n'hésitez pas à faire un tour sur la fic originale et laisser une review pour l'auteure (elle comprend le français et l'anglais si vous ne parlez pas espagnol).
Je tiens à préciser que je n'écris pas de fics moi-même donc, je suis pas trop habituée à sortir de mon vocabulaire de jeune racaille wsh, alors patapé.
Chapitre un
Poudlard
Arthur était un sorcier, comme ses parents et ses frères. En fait, d'aussi loin que remontait leur arbre généalogique, comme toute sa famille. Avec vingt-sept autres familles, ils faisaient partie des « vingt-huit sacrés » qui constituaient l'élite magique pour quiconque était intéressé par les familles riches et dont la descendance avait su cacher avec succès ses liens avec des individus Moldus.
Depuis qu'il était tout jeune, il avait grandi en entendant parler de l'atrocité des Moldus. Mais, plus encore, de la monstruosité dont pouvaient faire preuve les sorciers quand ils abusaient de leurs pouvoirs. La preuve de tout cela résidait en un sombre seigneur appelé Voldemort, dont il n'avait jamais entendu le vrai nom. Cet homme, profondément mauvais, voulait dominer tout le Royaume-Uni, autant les êtres magiques que les non-magiques, aidé de ses terribles armées composées de loup-garous, de géants, de Détraqueurs et, pire encore, d'autres mages qui croyaient en son discours de haine. Sa famille fit partie de ces mages là, du moins son grand-père, qui avait cru à cette idée radicale jusqu'à la mort, qu'il trouva en pleine bataille de Poudlard. Son père avait combattu avec l'Ordre du Phénix.
Même s'il n'avait rien fait qui soit assez héroïque pour être par la suite déformé jusqu'à acquérir une grandeur authentique pour le public de l'époque, il était un héro pour Arthur et le reste de sa fratrie. Depuis sa plus tendre enfance, il lui avait appris qu'un pouvoir confèrait une grande responsabilité, que la magie ne pouvait pas s'écouler librement sans que personne n'y fasse attention, qu'il fallait la dominer et l'utiliser avec prudence.
Arthur avait six frères et sœurs aînés. James, un Gryffondor, était déjà diplômé et travaillait à l'étranger, il avait vingt ans, les cheveux roux et une haute stature robuste. Il était le plus corpulent de la famille. Puis, il y avait les jumeaux, Liam et Lorcan, qui avaient quitté l'école l'an passé et cherchaient chacun une spécialisation. David avait dix-sept ans, était beaucoup plus petit que les jumeaux et appartenait à la maison Serdaigle. Alice, blonde aux yeux verts était celle qui ressemblait le plus à Arthur; elle avait quatorze ans et était à Serpentard. Wendy, au caractère plus doux que sa sœur, était à Gryffondor.
Les Kirkland étaient répartis dans toutes les maisons de Poudlard et la rivalité entre celles-ci leur paraissait une absurdité car ils partageaient la conviction qu'elles n'étaient pas déterminantes pour le futur; et de plus, que la valeur d'une personne provenait de ses actes. Leurs parents leur avaient enseigné que chaque personne avait une qualité et que l'on devait la respecter, que personne n'était meilleur ou pire qu'un autre seulement à cause du choix d'un chapeau parlant.
Cette année, Arthur allait passer sa première année à Poudlard. Et il était très nerveux ! Car chacun de ses frères lui avait parlé de différents aspects du château, des classes, des élèves et des professeurs. Lorcan lui avait dit que de temps à autres, les fantômes prenaient possession des corps des élèves en pleine nuit, et qu'ils se réveillaient le lendemain matin, sans vêtement et sans aucune idée de ce qu'il s'était passé. David lui conseilla de se méfier d'un esprit frappeur qui aimait particulièrement lancer des objets durs et lourds aux élèves, pour voir s'ils pouvaient développer une contusion cérébrale. Alice l'avertit que les escaliers changeaient parfois de place et, que s'il ne faisait pas attention, il pourrait se perdre pour toujours. Wendy se limita à lui dire qu'il pouvait être sûr qu'il ne serait pas envoyé en punition dans la Forêt Interdite.
Arthur était prêt à être le meilleur sorcier du monde, à se comporter bien en toutes circonstances et à dormir avec un sort de protection pour repousser les fantômes. Il avait aussi d'autres aspirations, bien sûr, mais ces trois-là étaient les plus pressantes. L'une d'entre elles était de devenir joueur de Quidditch dans n'importe quelle équipe. James avait été poursuiveur de Gryffondor et Alice était l'actuelle attrapeuse de Serpentard. Arthur, lui, se débrouillait pas mal sur un balai.
Quand il eut dit au revoir à ses parents sur le quai 9 ¾ de la gare de King Cross, il suivit son frère et ses sœurs à l'intérieur du train. David les laissa presque immédiatement, mais Alice et Wendy restèrent avec lui, lui indiquant ce qu'il allait se passer une fois qu'ils arriveraient à Poudlard. C'était une explication répétitive, à n'en plus finir, mais il ne se lassait jamais de l'écouter encore et encore. Arthur l'écoutait toujours comme s'il l'entendait pour la première fois.
Puis, Alice retrouva des amies et les rejoignit, Wendy fit de même peu après, quand Arthur lui dit clairement qu'il pouvait rester seul sans problème. Il marcha jusqu'à trouver un compartiment vide, y entra et se cala sur une des banquettes. Il évita de regarder par la fenêtre, sachant qu'il y verrait un flot de parents en train de faire leurs adieux à leurs enfants. Il ne voulait pas penser aux siens, car il allait passer une longue période sans les voir et il ne voulait pas commencer à les regretter sans même être encore parti.
Un garçon entra un peu plus tard, il était un peu plus petit que lui et avait les cheveux blancs, comme un albinos. Il ressemblait à un lapin à qui l'on aurait donné forme humaine. Sans rien dire, il s'assit sur l'autre banquette, en face de lui. Ce fut aisé d'établir le dialogue, surtout car le nouveau garçon avait l'air d'y mettre du sien. Il s'appelait Gilbert Beilschmidt et il était l'aîné de sa famille. Arthur avait entendu ce nom auparavant sans y prêter grand intérêt. Ce n'était pas une famille prestigieuse ou riche cependant, il le trouvait sympathique.
Quelque temps après, un garçon qu'Arthur put reconnaître entra. Celui qui avait ouvert la porte était Scorpius Malfoy, grand et blond, aux yeux bleus et à la peau blanche. Il ressemblait assez à son père, qu'Arthur avait fréquenté durant les nombreuses fêtes auxquelles sa famille assistait. Ils n'étaient pas vraiment amis, mais il était plaisant. À sa plus grande surprise, Scorpius resta dans leur wagon bien qu'il ne dit pas grand chose. Au bout d'un moment, ils furent rejoints par un garçon japonais nommé Honda, qui était né-Moldu et, même s'il était timide, posait des questions sur tout le monde magique. Les trois fils de sorciers répondirent à sa soif de questions qui paraissait intangible.
Il avait un appareil photo qu'il avait acheté au Chemin de Traverse. Avec un grand respect, il leur demanda s'il pouvait prendre leur photo. Les trois acceptèrent mais Arthur ne sourit pas beaucoup.
Le voyage s'éternisa. Arthur ne rata pas la chance d'observer par la fenêtre les différents paysages de Grande-Bretagne. On lui avait dit que Poudlard était située en Écosse. Cela lui semblait raisonnable bien qu'il ne soit pas un expert en géographie. À mi-chemin, il décidèrent de mettre leurs robes. Ils achetèrent aussi des friandises quand une dame poussant un chariot débordant de bonbons passa dans l'allée. Kiku fut stupéfait par les chocogrenouilles qui, grâce à un sort simple, pouvaient se mouvoir. Les trois fils de familles magiques lui donnèrent leurs cartes de sorciers car ils les avaient déjà et car ils sentaient de la réelle sympathie pour le garçon.
« Jusqu'à maintenant, j'ai la collection complète, dit Gilbert. Mais comme ils en sortent des nouvelles de temps en temps, il faut toujours être aux aguets. »
Ils arrivèrent à la gare au crépuscule. Les quatre partirent ensemble, quittèrent le wagon et entendirent la voix d'un homme énorme qui dépassait de beaucoup les étudiants normaux, les plus grands lui arrivaient à peine au torse. Le géant appelait les premières années pour qu'ils se placent à ses côtés.
Arthur savait de qui il s'agissait : Hagrid, le garde-chasse, demi-géant. Parmi tous ses frères, James s'était bien entendu avec lui mais ne lui avait pas appris grand chose mis à part qu'il parlait beaucoup quand il était ivre et avait un goût prononcé pour les créatures magiques. Arthur pensait qu'il adorait les fées et d'autres imbécillités dans ce genre qui rendaient les filles folles (Il se pouvait qu'il les aimait un peu, mais seulement un tout petit peu.)
Ils s'approchèrent de lui. Arthur jeta un coup d'œil autour de lui, examinant sans s'y attarder chaque nouveau visage. Chacun de ceux qu'il observait pouvait devenir son compagnon de maison. Quelque soit sa maison. Quand tous les premières années furent réunis, ou c'était ce qu'Arthur voulait croire, Hagrid prit la parole, se présentant à eux en premier, puis leur souhaitant la bienvenue à Poudlard et il leur expliqua que les premières années prenaient un chemin différent de celui des autres années. Arthur découvrit alors l'existence d'une multitude de barques près d'un ponton qui permettait d'aller du lac près duquel ils se trouvaient, au château qui s'élevait au loin.
« Combien te temps va durer la traversée ? » demanda un garçon à lunettes et aux cheveux noirs qui regardait les barques d'un air désapprobateur.
Sa question resta sans réponse, car Hagrid ne l'entendit pas. À la place, il les enjoignit à monter dans les barques, qui pouvaient accueillir quatre personnes chacune. Gilbert se dépêcha de monter dans une, suivi de Kiku et d'Arthur. À son grand étonnement, Malfoy ne se joignit pas à eux. Il le vit avec Nott et Parkinson.
Arthur pensa qu'ils resteraient à trois mais un quatrième voyageur se joignit à la traversée. C'était une jolie fille, aux yeux bleus et aux cheveux blonds. Quand elle lui sourit, Arthur rougit et essaya de lui lancer un regard ennuyé. Il n'avait aucune raison de faire ça, c'était juste qu'il détestait avoir l'air ridicule et il était sûr que la fille se moquerait de sa réaction.
Le bateau se mit à avancer par magie, littéralement. Il glissait lentement, c'en était presque exaspérant. Arthur voulait arriver directement au château. En face de lui, Gilbert et Kiku semblaient partager son avis. Kiku n'arrêtait pas de prendre des photos, comme si ça lui était nécessaire à cet instant.
« Hé, tu prends une photo de moi là ? » demanda alors la supposée fille. Qui était en réalité, un garçon, à en juger par son timbre grave de voix.
Au moment où Kiku acquiesça et demanda si cela ne posait pas de problème, toute couleur déserta le visage d'Arthur qui regardait le quatrième passager comme s'il venait tout juste de se rendre compte de son existence. Un garçon ! C'était un garçon !
« Bien sûr que non ! Mais préviens moi pour que je puisse poser ! » s'exclama t-il, enthousiaste.
Arthur roula les yeux, posant une main sur le bord de la barque et appuyant sa joue dessus. Tandis que Kiku continuait de prendre des photos, que le nouveau garçon posait comme s'il s'agissait d'une séance photo et que Gilbert se plaignait qu'ils avançaient trop lentement, Arthur se concentra sur le fond du lac.
L'eau était tranquille, et pour être tout à fait exact, on ne pouvait rien y voir. Cependant, cette obscurité absolue attirait son attention, tant en captant son intérêt qu'en réveillant sa vigilance, car il avait entendu dire de ses frères que beaucoup de créatures se cachaient au fond du lac de Poudlard, des créatures marines dangereuses, dont les races s'étaient autrefois rendues coupables de provoquer des naufrages, de détruire des embarcations et de dévorer des marins.
Et si, d'un coup, il prenait l'envie à l'une de ces créatures de le manger lui ? Arthur ne voulait pas admettre qu'il avait peur bien que cela soit évident. Un sorcier averti en vaut deux. Il était désavantagé, c'était indéniable, ne sachant pas lancer le moindre sort malgré les fréquentes éruptions de magie incontrôlées que son corps libérait quand il ne pouvait plus la contenir plus longtemps.
Sans crier gare, comme obéissant à ses peurs, un horrible et énorme tentacule visqueux creva la surface du lac, éclaboussant d'eau les embarcations les plus proches. Arthur cria, se mouillant un peu. Il se rendit soudain compte que le monstre avait provoqué plus de rire que de peur, surtout dans son embarcation, où Kiku regrettait déjà ne pas avoir pu le prendre en photo, tandis que Gilbert et le garçon-pas-fille attendaient qu'il ressorte.
Honteux, il espéra que son cri passe inaperçu. Il regarda Gilbert et Kiku en premier, mais ceux-ci étaient trop occupés pour lui prêter attention. En se tournant vers le quatrième passager, celui-ci lui adressa un sourire moqueur.
« Ne t'en fais pas, ils ne permettraient pas qu'il nous arrive quelque chose ici » dit-il comme s'il était source de vérité. À sa grande surprise, il lui prit la main et la serra affectueusement.
Arthur se sentait brûler de l'intérieur. Il se dégagea d'un mouvement brusque et bredouilla, de telle sorte que seul l'idiot l'entende :
« Je n'ai pas peur. Et ne me touche pas.
– D'accord, tu n'as pas peur, concéda l'autre sans paraître convaincu. Je m'appelle Francis.
– Ça m'est égal » dit Arthur, cherchant à l'ignorer pour tout le reste du trajet. Quel bon moyen de ruiner sa première et sûrement dernière -il espérait que c'était la dernière- traversée du lac.
Sa fierté fut sauvée quand, alors qu'ils attendaient dans le Hall qu'un professeur vienne les recevoir, comme Hagrid leur avait dit, certains élèves poussèrent un cri quand apparût une procession de fantômes. Parmi eux, Francis, mais sa victoire fut de courte durée quand le garçon décida de s'agripper à son bras avec tant de force qu'il avait l'air de vouloir le lui casser.
« Oh, c'est bon, c'est juste des fantômes ! » se plaignit Arthur, sentant la gêne revenir même si c'était l'autre qui se comportait de manière ridicule.
Au moins, il n'avait pas fondu en larmes, comme une des filles qui se trouvait près du groupe de Malfoy. Un « Né-Moldus » murmuré dans la foule se fit entendre et fit écho à la conclusion à laquelle tous les autres étaient déjà arrivés. Seuls les enfants de Moldus pouvaient avoir peur des fantômes, mis à part Kiku, qui en plus d'avoir perdu son sang-froid, s'angoissait car son appareil photo ne captait pas les fantômes.
« Sérieusement, laisse cet appareil photo en paix, murmura Arthur. Et toi lâche moi maintenant ! Se mettre à pleurer comme un bébé à notre âge ! »
Kiku ne laissa pas son appareil tranquille et Francis le lâcha avec lenteur, bien qu'il paraissait se le reprocher silencieusement. Arthur prit son mal en patience quand le garçon ne s'éloigna pas de lui. Peut-être croyait-il que Arthur l'aimait bien ? Parce qu'Arthur, lui, ne s'était même pas donné la peine d'être aimable.
Enfin, un professeur apparut. C'était Neville Londubat, bien connu de tous. Il avait joué un rôle important dans la dernière guerre, certains critiques considéraient qu'il avait joué un rôle plus crucial que Harry Potter lui-même. Arthur ne trouvait pas qu'il avait l'air très héroïque, il avait du mal à l'imaginer croisant le fer et coupant des têtes de serpents.
Neville Londubat leur expliqua comment se déroulerait la Cérémonie de Répartition, il leur souhaita bonne chance et bon courage avant de leur demander de le suivre dans la Grande Salle. Arthur tenta de distinguer sa fratrie dans le flot d'élèves. Il aperçut Wendy, qui lui sourit et lui fit un clin d'œil.
« Tu as vu qui ? Demanda Francis avec curiosité.
– Ça te regarde ? Laisse moi tranquille, lui dit Arthur. Tu n'as pas d'ami ou quoi ?
– Ben non, admit-il »
Arthur se sentit légèrement mal, mais rien qui ne méritait une excuse. À la place, il porta son attention sur la chanson que le Choixpeau Magique avait préparé cette année. Quand celui-ci termina, le professeur Londubat s'approcha du tabouret où reposait le Choixpeau, avec la liste des étudiants. Il appela le premier élève, une fille qui fut envoyée à Poufsouffle.
Jusqu'à ce moment, il n'avait pas pensé qu'il ne serait peut-être pas dans la même maison que Kiku et Gilbert. Il ne se sentait pas exactement mal mais... Il les avait trouvé sympas. Un autre garçon fut envoyé à Gryffondor. Gilbert alla à Serpentard.
« Bonnefoy, Francis ! »
Bonnefoy ?
Francis se dirigea vers le tabouret, le regard des autres élèves posé sur lui.
Ainsi donc, il était français ! Il avait vu un Français une fois. James lui avait dit qu'ils étaient tous blonds aux yeux bleus car ils étaient en partie Vélane. En d'autres mots, les Français n'étaient pas humains et il fallait faire très attention avec eux, car à tout moment, ils pouvaient s'emparer de l'âme des imprudents. Il suspectait qu'une grande partie de ce que disait James n'était que des salades, mais cela ne servit qu'à alimenter son antipathie naturelle envers le garçon.
Après un court instant, le Choixpeau cria « Serdaigle ! » et Francis Bonnefoy alla rejoindre la maison des aigles. Il lui parut soudain sensé qu'il soit dans la maison des gens bizarres.
Les autres élèves défilèrent. Quand le tour d'Arthur arriva, il marcha jusqu'au tabouret, espérant paraître digne, tâchant de ne pas trébucher. Il s'assit, ayant conscience de ses joues en feu et mit le Choixpeau.
Hmmm, un Kirkland hein ? Vous êtes difficiles à placer. Tant de qualités ! Tu me donnes du fil à retordre toi aussi ! Tu as l'étoffe d'un Gryffondor, c'est évident, mais aussi de Serpentard. Gryffondor ou Serpentard ? Serpentard ou Gryffondor ? Toi non plus, tu n'es pas sûr ! Bien, je pense avoir tranché, tu iras à... Serpentard !
Arthur marcha jusqu'à la table qui avait explosé en applaudissements. Il s'assit à côté de Gilbert et se fit accueillir par ses nouveaux compagnons de maison. Il se surprit à sourire, complètement ravi. Alice vint pour l'étreindre et Wendy et David firent de même au cours du festin.
Cette nuit-là, Arthur savoura les mets les plus exquis qu'il eut jamais goûté. Il jeta un coup d'œil aux autres maisons, Kiku n'avait pas l'air content de manger les plats, comme si il ne les trouvait pas à son goût. À la table des Serdaigle, Francis Bonnefoy arborait une expression tragique, qui ne changea que quand il se détourna de son assiette. Quels ingrats. Arthur savait que les elfes de maison se donnaient toujours du mal pour cuisiner la nourriture de Poudlard.
Quand ils eurent terminé, ils écoutèrent le discours de la directrice puis se dirigèrent vers leurs salles communes respectives, guidés par les préfets. En chemin, ils eurent besoin de beaucoup d'adresse pour attraper un escalier avant qu'il ne change de place, pour descendre quelques étages plus bas. Ils s'enfonçaient de plus en plus profondément dans le château; Arthur se dit qu'ils allaient finir par déboucher sur les cachots. Il ne s'était pas trompé. Alice l'avait déjà prévenu que la salle commune de Serpentard se trouvait dans le pire lieu possible. Arthur s'imaginait que seul les murs le séparaient du fond du lac.
Les Serpentards avaient des chambres individuelles, contrairement aux autres maisons s'il se fiait à ce que lui avaient dit ses frères. Parfois, deux élèves en partageaient une, mais cela restait très rare. De plus, dernièrement la maison Serpentard se trouvait être la moins peuplée car depuis la dernière guerre, elle avait du mal à changer sa mauvaise réputation.
Ses camarades étaient Gilbert, Scorpius, Albus Potter (Qui l'aurait dit !) et un garçon grand et potelé appelé Ivan. Parmi les filles, il avait vu Nott et Parkinson.
Sa chambre était assez grande en plus d'être accueillante. Il y avait un lit sur la droite, ainsi qu'une fenêtre qui donnait sur le lac et où l'on pouvait ainsi voir à travers elle tout un monde marin. Il ferma les rideaux et décida qu'il le les ouvrirait jamais. Il fut surpris de constater que ses bagages était déjà là. Il se changea et enfila son pyjama.
Dès le lendemain, il s'occuperait de donner un peu de personnalité à sa chambre, mais pour l'instant, il voulait seulement dormir.
C'est le headcanon de l'auteure que Angleterre soit à Serpentard et France soit un Serdaigle.
Pour les frères et sœurs d'Arthur :
James – Écosse
Lian et Lorcan – Irlande et Irlande du Nord, basé d'après les OC de Candesceres (LiveJournal)
David – Pays de Galles. Un peu basé sur l'OC d'une de ses amies.
Alice – Fem!Angleterre
Wendy – 2P!Fem!Angleterre
