Bonsoir,

Je poste cette nouvelle fanfic qui est centrée sur la Moon de mon autre fic pokémon: "Le même sourire idiot". Pour l'anecdote, ça faisait un moment que cette idée me trottait dans la tête. Je sais que c'est pas très original, de raconter les aventures du héros du jeu, mais je trouvais qu'il manquait quelque chose à mon autre fic. Et cet autre chose eh bien... C'est un peu tout ce qu'il se passe dans la tête de Moon (et des pokémons qui l'entourent).

Voilà voilà.

Sur ce, le disclaimer et tous les autres trucs importants:

Genre: Aventure/humour ((?) ce point d'interrogation signifie que je prie pour que je ne sois pas la seule à rire à mes blagues)

Disclaimer: Rien ne m'appartient, à part les surnoms débiles des pokémons et les éventuels OCs.

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Polochon était au courant qu'ils allaient vivre ailleurs, loin d'Azuria : dès que la maison avait été revendue, la petite famille avait fait ses valises et était partie à Carmin-sur-Mer avant de prendre le bateau. Le trajet dura plusieurs jours, durant lequel sa dresseuse se prélassa dans une chaise longue sur le pont du navire. Mais jusque-là, le miaouss n'avait pas vraiment réalisé qu'il ne pourrait plus chasser les roucools : dans sa tête, ce voyage ressemblait plus aux vacances que sa dresseuse et sa fille prenaient en été. Puis, tôt le matin, ils étaient arrivés à Alola. Le soleil n'était même pas encore levé (il ne tarderait pas : l'horizon rosissait), mais la chaleur était déjà bien présente. Avec un émerveillement propre aux touristes, il avait longuement observé un miaouss d'Alola endormi en se demandant ce qui avait pu lui donner cette couleur de pelage.

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L'impression d'être en vacances ne le quitta pas immédiatement : sa dresseuse, Isiah, et sa fille, Moon, n'avaient que de lourdes valises qu'elles traînaient péniblement, après tout. Puis ils étaient arrivés dans leur nouvelle maison. Les hautes herbes, les arbres exotiques et les fleurs colorées pullulaient aux alentours. Isiah, un grand sourire aux lèvres, avait déverrouillé la maison et était entrée, une Moon à moitié endormie sur les talons. Il n'y avait pas grand chose à l'intérieur. Juste quelques meubles vendus avec la maison comme un petit frigidaire et un vieux canapé-lit. En entrant, Isiah, en bonne agent immobilière, insista d'un air professionnel sur le fait que la maison était « idéalement située à mi-chemin entre le petit village de Lili'i et Ekaeka, la seule grande ville de l'île. La maison est très grande, neuve, ne nécessite pas de rénovations, a une belle hauteur sous plafond, une petite terrasse, une cuisine équipée, un garage et vue sur la mer ». A cet instant précis, au moment où Isiah termina son petit monologue d'agent immobilière qui ayant oublié qu'elle n'est pas là pour vendre la maison, Polochon réalisa qu'ils n'étaient pas en vacances mais qu'ils étaient bien partis pour s'installer là.

Le reste de leurs affaires arrivèrent deux jours plus tard. Un camion les livrèrent à domicile et des déménageurs posèrent tout dans la maison. Moon et Isiah avaient passé toute la journée à monter les lits dans les deux chambres et la table dans ce qui ferait office salon-salle à manger. Polochon, depuis son panier, les encourageait par la pensée. Le petit frigo, vendu avec la maison, fût vite remisé au garage et remplacé par celui de la famille, plus grand et en meilleur état. Vers la fin de la journée, Isiah abandonna sa fille à la maison pour aller acheter de quoi faire un repas décent. Il restait une flopée de cartons à déballer et une armoire à monter. En attendant que sa mère revienne, Moon alla prendre une douche et se changea. Une fois que ce fût fait, elle alla mettre la table et attendit dans sa chambre, parfaitement silencieuse.

Polochon avait toujours trouvé que Moon était un drôle de numéro. A Azuria, elle ne faisait que fixer avec de grands yeux émerveillés les combats pokémon diffusés à la télé toute la journée. Elle ne parlait jamais, sauf quand on s'adressait directement à elle. Et encore ! C'était à peine si on arrivait à lui arracher une phrase sujet-verbe-complément. En fait, on aurait dit que l'information mettait un temps fou à monter au cerveau et que celui-ci ramait comme un antique ordinateur pour décrypter les mots qui lui étaient adressés. Moon répondait alors, le sourire figé de celle qui ne sait même pas de quoi on lui parle, avec une voix monocorde quelque peu dérangeante.

Elle n'était pas méchante, bien sûr. Au contraire. Juste un peu... Dans la lune. Un peu trop, peut-être. A partir de là, il n'était pas difficile de deviner qu'elle n'avait jamais eu beaucoup d'amis. Polochon se demandait parfois ce qu'il pouvait bien se passer dans la tête de Moon. Pas grand chose, sans doute. Juste le grand vide, parfois traversé par le signal électrique des mots à analyser.

Isiah revînt, son habituel sourire aux lèvres, avec un sac de nourriture dans les bras. En son absence, une partie de la forêt de cartons avait migré dans la chambre de Moon : la jeune fille, au bout de dix minutes à ne rien faire, s'était mise en tête de ranger un peu ses affaires pour chasser l'ennui.

« Alors, ma chérie ? Que penses-tu de notre nouvelle maison et de Mele-mele, interrogea Isiah en commençant à préparer leur repas. »

Silence. Temps de réflexion. Son sourire figé aux lèvres, Moon fixa Isiah avant d'ouvrir la bouche.

« Je ne sais pas. »

Oh, une phrase complète. Ce n'était pas très élaboré mais Polochon était sûr et certain que c'était la première phrase que Moon prononçait ce jour-là : la plupart du temps, elle laissait sa mère faire la conversation pour deux.

« Il fait chaud, finit par ajouter Moon au bout de quelques instants de réflexion. »

Polochon, gêné par tant de bavardages, préféra se cacher les yeux derrière sa queue. Il savait bien que Moon avait du mal à faire la conversation et ne s'était pas aventurée autour de la maison mais quand même. Il y avait des tas de choses à dire. Par exemple, il n'y avait pas de roucools à martyriser dans le coin. Mais les picassauts feraient parfaitement l'affaire : un oiseau restait un oiseau. Par ailleurs, Polochon était presque sûr d'avoir aperçu ce qui ressemblait à la queue d'un rattata noir en explorant un peu les alentours de la maison. Les rattatas étaient amusants à chasser, eux aussi.

« Ne t'inquiète pas ma chérie. Je suis sûre que bientôt, tu seras tout aussi charmée que moi par cette petite île. »

Moon hocha la tête. Isiah ébouriffa d'une main énergique les cheveux de sa fille.

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Quatre jours après leur arrivée, les meubles d'Isiah et Moon étaient tous montés et installés. Et comme elles en avaient aussi profité pour s'occuper des derniers détails tout aussi importants que le mobilier (tels que le téléphone ou internet), il n'y avait plus grand chose de véritablement pressant à faire. La mère et la fille ne faisaient plus que vider les cartons de tous les livres, vêtements et autres bibelots qu'elles avaient apporté. Et comme elles n'avaient visiblement pas assez de choses à ranger à leur goût, elles étaient parties le matin-même et étaient revenues à midi avec plusieurs plantes en pot et du matériel de jardinage. Docilement, Moon suivit Isiah sous la pergola pour tout y installer, sous le regard blasé de Polochon qui continuait à les soutenir par la pensée.

« Maurice a appelé ce matin, déclara Isiah en rempotant un bonzaï. »

Le miaouss, qui ne prêtait jusque-là pas vraiment attention à la conversation que Isiah tentait d'entamer avec sa fille, redressa soudain la tête. Ah. Voilà un sujet qui devrait faire réagir Moon : elle entretenait des relations difficiles avec son père. Selon Polochon, Maurice était un homme originaire de Kalos, absent les trois quarts du temps et aussi paumé que Moon. Espérant secrètement que la jeune fille s'énerve à la mention de son père, Polochon se surprit à quitter son panier pour s'approcher et mieux profiter du spectacle.

« Ah. »

Polochon tira une grimace : l'espace d'une seconde, il avait oublié le temps que mettait Moon à analyser les mots qu'on lui adressait puis à formuler une phrase complète.

« Il voulait prendre des nouvelles, savoir comment se passait le déménagement... Il m'a demandé s'il pouvait te parler mais comme tu dormais encore, il a dit qu'il rappellerait plus tard.

- Pas la peine de me le passer alors, je doute que notre installation ici l'intéresse vraiment, répliqua sèchement Moon qui quitta aussitôt la pergola. »

Oh, un effort d'élaboration. C'était rare, d'entendre Moon faire une phrase aussi longue et complète. Si Isiah soupira, ce ne fut pas le cas de Polochon qui retînt un ricanement : il n'aimait pas Maurice et n'avait jamais comprit pourquoi sa dresseuse s'était encombré d'un balourd pareil. Heureusement, si l'amour est aveugle, le mariage rend la vue et au bout de six ans, Isiah avait demandé le divorce.

A la suite de sa fille, la mère quitta elle aussi la pergola et rentra dans la maison.

« Tu sais, il n'y peut rien si son travail lui prend du temps... Il voyage beaucoup, argumenta maladroitement Isiah, espérant que cela adoucirait l'humeur de sa fille.

- Il y a "prendre du temps" et "ne jamais être là les week-ends que je suis censée passer avec lui", répliqua sèchement Moon. »

Il y eu un silence gêné, durant lequel Isiah grimaça : Polochon, Moon et elle savaient que la jeune fille n'avait pas tout à fait tort. Maurice n'avait même pas protesté lorsqu'il avait apprit que son ex-femme quittait Kanto en compagnie de leur fille pour aller dans un autre pays. Il avait simplement dit que si un jour son travail nécessitait qu'il se rende à Alola, il viendrait les voir.

Ce fut au moment où Isiah s'apprêta à défendre à nouveau son ex-mari qu'on sonna à la porte, mettant fin à la conversation.

Moon et sa mère n'eurent même pas le temps d'aller voir qui sonnait à la porte que le visiteur entrait dans la maison. Comme ça. Sans y avoir été invité. C'était un homme grand et bronzé, torse nu sous sa blouse blanche de scientifique grande ouverte. Il portait une casquette blanche et il était difficile de deviner la couleur de ses yeux derrière ses lunettes de soleil. Polochon retînt un sifflement colérique face à l'intrus. Ce dernier, loin de se soucier du pokémon, se planta devant Moon avec un grand sourire.

« Tu dois être Moon, je parie ! »

Allons bon, non seulement il se permettait d'entrer chez les gens sans autorisation mais en plus, il savait déjà le nom de Moon alors qu'elle venait d'arriver et ne connaissait personne à Mele-Mele ? Pour être aussi bien renseigné, soi ce type était un voisin envahissant et commère, soi c'était un dangereux stalker faisant des poupées vaudou à l'effigie de ses prochaines victimes. Dans les deux cas, Polochon considérait que Moon et Isiah devraient virer l'intrus de leur maison. Mais comme les humains n'avaient pas le raisonnement logique et implacable des pokémons, le miaouss constata que la mère et la fille ne se méfiaient pas le moins du monde. En fait, Isiah affichait une expression béate et Moon arborait son habituel sourire figé, comme si elles ne venaient pas d'aborder le sujet épineux du père.

« Ravi de te rencontrer en vrai, miss ! Moi, c'est Euphorbe. Content de vous voir ici, à Alola ! Ça a été, le voyage ? Pas trop fatiguée par le décalage horaire ? Kanto-Alola, ça fait une trotte ! »

Oh bon sang, songea Polochon, mais faites le taire ! Le miaouss jeta un regard désespéré à Moon, espérant qu'elle dirait quelque chose pour couper l'homme (puisque visiblement, il s'adressait exclusivement à Moon, oubliant totalement l'existence d'Isiah). Mais non. Le cerveau de Moon ramait et était probablement encore en train d'analyser la première partie de sa tirade.

Le miaouss poussa un discret soupir. Au moins, entendre l'homme bavasser lui avait apprit que ce n'était pas un parfait inconnu, finalement. Il était venu à Kanto l'an passé et avait combattu la ligue avant de se faire laminer par Peter du Conseil Quatre. Polochon se souvenait avoir regardé ses matchs en compagnie de Moon. S'il ne se trompait pas, Maurice connaissait Euphorbe de longue date et lorsque son ex-femme avait émit l'idée de partir s'installer à Alola, il les avait mit en contact. Pour une fois que Maurice servait à quelque chose, songea vicieusement Polochon.

« Mais vous avez vu ce soleil ?! Il tape, hein, s'exclama Euphorbe en gesticulant en direction du ciel bleu visible depuis la baie vitrée. »

Qu'Isiah s'extasie sur de tels détails avait quelque chose de mignon : elle venait d'arriver dans la région et était donc bien plus proche de la touriste que de l'insulaire. Euphorbe, lui, n'avait pas cette excuse : Polochon considérait que seuls les touristes et les magicarpes avaient le droit de s'émerveiller face à des détails aussi insignifiants.

« Très cher Professeur Euphorbe, fit Isiah qui tendait la main au nouveau venu. Nous sommes arrivées il y a une semaine ! »

Quelqu'un avait daigné entendre son appel et interrompre cette pipelette d'Euphorbe. Polochon remercia tous les dieux des miaouss et jeta un regard reconnaissant à sa dresseuse.

« Eh salut ! Bienvenue à Alola, chaleur et farniente, tout ça, répondit Euphorbe qui, ni une ni deux, prit la main d'Isiah dans la sienne pour la serrer vigoureusement.

- Professeur Euphorbe, je me souviens encore de vos combats contre les champions de Kanto. C'est en les regardant que Moon et moi sommes devenues fan des pokémons d'Alola, et que j'ai décidé d'emménager ici ! »

Ou plus exactement, elle avait évoquer l'idée sans trop y croire lors d'une conversation téléphonique avec Maurice et celui-ci s'était empressé de servir à quelque chose en la mettant en contact avec Euphorbe.

« Ah, oui ! A la base, j'étais venu à Kanto pour étudier les capacités des pokémons locaux... Mais je me suis pris au jeu des combats... Les champions m'en ont fait baver, ha ha, rit le professeur Euphorbe comme s'il venait de dire une bonne blague. »

Polochon aurait bien fait remarqué que Euphorbe n'en avait pas tout simplement bavé contre les champions. Il s'était fait massacré. Nuance. Mais comme personne ne se souciait de l'avis du miaouss, Polochon ne dit rien.

« Oh, Moon, s'exclama le professeur en se tournant vers la jeune fille (oubliant à nouveau l'existence de cette pauvre Isiah). Si on allait visiter le village voisin, juste toi et moi ? Le Doyen de l'île est là-bas. Qui sait, il t'offrira peut-être même un pokémon ! »

Polochon jeta un regard insistant à sa dresseuse. Le genre qui signifiait « d'accord, il a bien aidé pour trouver une maison et faire des démarches, mais tu comptes vraiment laisser ta fille avec un parfait inconnu qui lui propose de lui donner quelque chose de cool si elle le suit ? ». Polochon trouvait ça louche.

Avec un temps de retard, Moon répondit :

« Un pokémon ? »

Quelque chose s'alluma dans les yeux de Moon. Quelque chose qui ressemblait à de l'intérêt. Polochon jeta un regard alarmé à sa dresseuse. Ne voyait-elle donc pas que sa fille était menacée par un dangereux psychopathe ? Cette pipelette d'Euphorbe avait déjà trouvé les bons mots pour que cette andouille de Moon la suive jusqu'au bout du monde ! Et Isiah continuait de sourire d'un air avenante. Foutue inconsciente.

« Ouaip ! Tous les enfants de Lili'i reçoivent leur premier pokémon des mains du Doyen de l'île avant de partir à l'aventure, affirma Euphorbe en secouant la tête comme un demeuré. Le Doyen ne fait pas que donner des pokémons, c'est aussi un dresseur hors pair ! »

Un dresseur hors-pair ? Ce n'était pas dur d'être un dresseur hors pair comparé à Euphorbe, songea vicieusement Polochon qui, décidément, n'aimait pas le professeur.

« Oh ! Le doyen va lui donner un pokémon, comme c'est gentil de sa part, s'extasia Isiah en tapant joyeusement des mains. Moon, prépare toi vite à sortir ! Hop, hop, hop ! Vas chercher ton sac et ton bonnet, ils sont dans un carton, dans ta chambre ! »

Elle poussa presque sa fille dans la chambre. Isiah devait se dire que recevoir un pokémon allait adoucir l'humeur de Moon : même si elle n'avait jamais formulé à voix haute sa volonté de devenir dresseuse et de partir à l'assaut des arènes, on pouvait deviner ses pensées lorsqu'elle fixait intensément les matchs du Conseil des Quatre de Kanto sur l'écran de télé.

« Oh, tu portes des bonnets ? Trop cool, j'ai hâte de voir ça, fit Euphorbe. »

C'est qu'un bonnet, soupira intérieurement Polochon. Et un moche, en plus de ça.

Sans répondre, Moon fila dans sa chambre. Quelques instants plus tard, elle revenait avec son sac pendu à l'épaule et son bonnet rouge sur sa tête. A nouveau, Isiah tapa joyeusement dans ses mains, arrachant une grimace à son pokémon : parfois, la bonne humeur constante (et un brin exagérée, au vu de la conversation entre la fille et la mère avant l'arrivée de l'importun) lui tapait sur les nerfs.

« Tu as tout ce qu'il te faut ? Alors, vas-y ! Ta mamounette va ranger tous les cartons pour que la maison soit toute belle quand reviendras avec ton nouveau pokémon ! »

Parce qu'en plus, Isiah comptait laisser partir sa fille sans qu'elle ne finisse ses corvées ? Polochon ne comprenait vraiment pas la logique. Pendant des années, sa dresseuse avait tout fait pour que sa fille s'implique dans les tâches ménagères (histoire de ne pas avoir un de ces ados chiants qui ne savaient rien faire de leur dix doigts quelques années plus tard) et là, un inconnu proposait d'offrir un pokémon à Moon et Isiah oubliait tous ses bons principes pour devenir la bonniche de service ? Vraiment, la logique des humains était un mystère pour le miaouss.

« Trop cool, le couvre-chef ! Ça te va bien, s'exclama l'autre idiot en blouse blanche avant d'entraîner Moon hors de la maison. »

Polochon leva les yeux au ciel. Allons bon, encore une ineptie. Le bonnet de Moon ressemblait à un pistil de rafflesia. En toute honnêteté, le miaouss ne voyait vraiment pas en quoi c'était cool de ressembler à un rafflesia. Mais comme Euphorbe était déjà reparti en embarquant Moon et que de toute façon, tout le monde se fichait de son avis, le miaouss retourna se coucher dans son panier.