Voici une fin pour l'épisode 5 de la saison 3 comme je la vois. Je vous fait un résumé pour ceux qui ne l'ont pas vu ou qui veulent un rappel :

Gillian s'est en quelque sorte saouler avec Ria avec la bouteille de scotch qui se trouvait dans le bureau de Lightman après une dure journée. Elle a encore une fois sauvé l'honneur de Lightman et surtout sa peau auprè du FBI en les aidant dans une de leur mission. L'échange qui se fait entre les deux personnages et très bien mis en scène par les acteurs est très ambigüe je trouve, et c'est là que l'on voit que l'amour est vraiment présent entre eux deux. Un des premiers rapprochements depuis la saison 3 et il n'est pas moindre ! Malheureusement, la scène et l'épisode de surcroit se termine par Cal & Gillian qui font un pas l'un vers l'autre avec un regard assez éloquant de Gillian vers Cal... mais bon, comme on connait les scénaristes, on sait qu'ils adorent nous foutre des vents donc, en espérant voir plus de rapprochements de la sorte et plus bien sûr, ou qui sait, en entendre parler dans le 3x06, je crée mon utopie à travers cette fic xD ayant pour titre la musique en fond qui se trouve dans l'épisode. Bonne lecture à tous !

Et si vous voulez une suite, faites le moi savoir :)

« Love of mine » resonnait encore, comme un fond sonore sur le balcon du Lightman Group. Il faisait frais, une légére brise se dégageait de l'endroit et Gillian & Cal étaient là, plus proche que jamais. Le regard planté l'un dans l'autre, le silence regnait après les quelques échanges de paroles qu'ils avaient effectué à peine 5 minutes plus tôt.

Cal s'était rapproché de Gillian tandis que la jeune femme avait orienté son regard vers les lèvres de son ami. Malgré qu'elle soit quelque peu éméchée, elle était consciente de ce qui se déroulait. Force est de constater que Gillian Foster tenait bien l'alcool. Il ne la faisait pas devenir violente, inconsciente ou aguicheuse : juste un peu plus entreprenante. Les barrières qui d'habitude, empêchaient Gillian de se tenir comme elle le sent, de parler comme elle le pense à Cal avait disparu. Il y avait toujours cette limite mentale qui était fixée chez elle, toujours un réflexe de tout garder pour soi qui, ce soir, s'était effacé.

Elle aimait cette sensation d'être libre. Libre d'être elle-même, sincère malgré l'emprise de l'alcool sur ses nerfs. Elle avait peur pourtant de regretter, peur qu'elle ou lui porte ça sur le compte de son « état », peur aussi et surtout qu'ils ignorent tout simplement. L'ignorance était pire que tout, et c'est ce qui se déroulait à chaque fois. A chaque rapprochement, à chaque parole de plus, chaque gestes ambigus pour de simples amis… ils n'en reparlaient jamais. Etait-ce mieux ainsi ? A priori non, puisque cela donnait l'impression à la jeune femme de ne pas être importante. Que ces moments n'aient pas été important pour lui, et qu'il ne pensait qu'aux autres femmes. Zoé, Walloski… sans parler des autres aventures qu'il a eu entre deux.

Cal, quant à lui, était en proie à un dilemme mental frustrant. Faire le premier pas, ne pas le faire… Il y avait chaque fois du pour ou du contre valable pour les deux possibilités. Le faire malgré que Gillian ait surement un peu trop bu, changé pour toujours leur relation d'amitié. Il avait tellement peur de perdre cette complicité qui les animait, mais qui les détruisait aussi. Ne pas le faire et le regretter. Y penser sans cesse en se demandant comment cela se serait déroulé, comment ils auraient évolué. Ne pas le faire et juste revivre le goût doux de ses lévres auxquelles il avait déjà goûté, malheureusement sans être ce qu'ils étaient vraiment. Cal était partagé. Il ne savait pas si Gillian se rendait compte de cela, et c'était là que résidait le problème. Et si ils s'embrassaient, se déclaraient en quelque sorte leurs sentiments car ce baiser voudrait dire quelque chose pour eux deux, s'en rendrait-elle seulement compte ? Ne serait-ce pas un « abus » de la situation par Cal ? Il ne voulait pas qu'elle pense qu'elle soit comme toutes ces femmes qui ne comptaient que si peu.

Gillian représentait tellement pour lui qu'il avait peur de la casser, comme si elle était une sorte de poupée de verre et qu'au moindre faux mouvement, elle disparaîtrait sans qu'il ne puisse rien faire. Il en avait envie, elle en avait envie, mais la peur de perdre cette petite chose qui faisait qu'ils aimaient la compagnie de l'autre empiétait sur tout.

Quoiqu'il en soit, Cal avait décidé de le faire…sans le faire. Il prit de nouveau la jeune femme dans ses bras, mais cette fois de manière plus…amoureuse. La voyant ensuite grelottante, il lui mis sa veste sur les épaules. Sans aller plus loin, il lui chuchota à l'oreille :

«_ Tu veux que je te raccompagne chez toi ?

_ Non… merci je vais plutôt dormir ici et je reprendrai peut-être le volant que je serai…en état.

_ Fait comme bon te semble… ».

Il se détacha quelque peu en gardant ses mains sur la taille de la jeune femme. Il l'embrassa dans la commissure des lèvres. Il se rappela alors que cela faisait bien longtemps qu'il ne l'avait pas fait et que… cela lui avait manqué. Frustré mais résigné il n'alla pas plus loin. Gillian ne savait pas si cela était bien ou non, elle aussi avait été dans le même état mental que son ami, sans qu'ils le sachent.

« On en reparle demain »

Il savait les sous entendus ce que cela représentait, elle le savait également… il restait juste à savoir s'ils en reparleraient vraiment à présent…

Cal embrassa la main de Gillian, lui sourit et s'en alla comme il était venu. Gillian quant à elle, regarda une derniére fois les étoiles en se pelottant dans la veste de Cal, puis se dirigea vers son burean pour dormir sur le canapé.

Fin ( ?)