Avoir un seul enfant de toi…

Je te préviens, plus jamais ça…

Chapitre 1 : La conception

(Fallait bien que ça se fasse)

On ne tape pas l'auteur ! Je SAIS que j'ai déjà plein d'autres fics à terminer, mais quand j'ai une idée, il faut que je l'écrive, c'est vital ! Et comme je publie au fur et à mesure que j'écris ( je SAIS c'est une mauvaise habitude pas du tout pro mais je fais ce que veux ! Na ! lol) eh ben voilà… Bon j'arrête les conneries… J'ai eu l'idée de cette fic en écoutant la compil de Placebo ( au cas ou ma vie intéresse quelqu'un ! lol) , quand je me suis rendue compte que je ne lisais quasiment que des fics sur la difficulté de se mettre ensemble mais pas sur la galère pour le rester après le mariage ( il y en a quand même quelques-unes comme les messieurs Potter Malfoy d'Umbre77) et aucune (enfin à ma connaissance) centrée exclusivement sur les galères de la grossesse… Donc j'ai eu envie de faire une jolie petite histoire (ou plutôt un gros délire) là-dessus… Autre chose, ce chapitre est assez court et contient mon tout premier lemon, ça m'a fait trop bizarre de l'écrire mais bon, maintenant je suis contente ! Soyez quand même indulgents… Bonne lecture à tous !

AVERTISSEMENT : Cette fiction est basée sur une histoire d'amour entre deux hommes, donc toute personne susceptible de trouver cela choquant est prié d'aller voir ailleurs si j'y suis ! Avertissement également pour langage ( mais soyons honnêtes, les personnages parlent comme toute personne de 20 ans qui se respecte… lol).

PS : Je suppose que tous les tirets des dialogues vont être retirés et je m'en excuse d'avance…

Mardi 20 juillet 2000, 16h47

Mr Malfoy, voulez-vous prendre pour légitime époux, Mr Potter ici présent, de l'aimer et de le chérir, dans la joie comme dans la douleur, dans la richesse comme dans la pauvreté, jusqu'à ce que la mort vous sépare ?

Draco regarda son futur mari en face de lui qui le fixait, anxieux. Il était si adorable qu'il l'aurait presque dévoré, là, sur cet autel, dans cette église. Il se souviendrait toujours du jour où ils s'étaient déclarés leur flamme, le jour où pendant un cours de soin aux créatures magiques mémorable, le Survivant l'avait protégé d'un Eskibian (sorte de Gremlin de couleur noire, connu pour résister aux températures polaires) particulièrement féroce qui avait failli le déchiqueter. Ils s'étaient alors embrassés, devant les yeux grands ouverts des Gryffondors et des Serpentards médusés, qui se trouvaient d'ailleurs à cet instant dans cette salle pour le mariage des deux ex-meilleurs ennemis.

Mr Malfoy ? appela le mage marieur.

L'interpellé sortit brusquement de sa rêverie et avisant l'air paniqué de son futur compagnon, comprit qu'on venait de lui poser la question fatidique.

Oui… Je le veux !

Bien, reprit l'homme. Mr Potter, voulez-vous prendre pour légitime époux, Mr Malfoy ici présent, de l'aimer et de le chérir, dans la joie comme dans la douleur, dans la richesse et la pauvreté, jusqu'à ce que la mort vous sépare ?

Evidemment que je le veux ! répondit Harry.

Draco trouva l'enthousiasme de Harry un peu déplacé. Certes, on ne se mariait pas tous les jours mais un Malfoy même marié à un Potter, restait un Malfoy. Et les Malfoy détestaient par dessus tout les marques d'affections en public, et pour toute sa famille mis à part lui, en privé aussi d'ailleurs.

En vertu des pouvoirs qui me sont conférés, je vous déclare donc mari et… Enfin, bref, je vous déclare uni par les liens sacrés du mariage. Vous pouvez vous embrasser.

En voyant son désormais mari se rapprocher inexorablement, Draco sut qu'il l'avait fait, qu'il venait de s'unir au Survivant, accessoirement vainqueur de Voldemort et donc célèbre Harry Potter, celui qu'il avait appris à mépriser à l'âge de six ans et qu'il avait haï jusqu'à sa seizième année. Et il se rendit également compte, alors que les applaudissement fournis de leurs meilleurs amis les portaient vers un avenir radieux, qu'il n'avait jamais été aussi heureux de sa vie.

Même jour, 22h09

Après une soirée arrosée, faite de toasts et de félicitations pour le nouveau couple, les deux tourtereaux avaient enfin réussi à regagner leurs pénates, soulagés et quelque peu pompettes. Pendant, que Draco se changeait, Harry repensait à la prestation inoubliable de Ron, son témoin, qui avait lui aussi tenu à faire un toast, qu'il avait d'ailleurs soigneusement préparé. Mais c'était sans compter la demi-bouteille de whisky-pur-feu qu'il avait dans le nez, qui avait donné à l'ensemble un résultat très particulier :

Mes chers amis et ennemis, avait-il rajouté en désignant les Serpentards, Je plaisante, je plaisante… Donc, vous savez tous pourquoi nous pourquoi nous sommes réunis ici. Oui, oui, je sais, moi aussi ça me désole…

Rires de l'assistance. Il continua :

Mais bon, l'Amour ne se commande pas mais il me semble clair que Cupidon devait être un peu bourré ce jour-là…

Re-rires de l'assistance.

J'ai cru moi-même avoir un crise cardiaque et je sais bien que ça a été le cas de nombre d'entre vous… Mais regardez-les maintenant, ils sont si mignons

Et il avait ponctué sa tirade d'un pincement de joues sur la personne des deux jeunes mariés. Harry retint Draco de justesse avant qu'il ne se jette sur le roux, il avait horreur qu'on dise de lui qu'il était mignon et encore plus qu'on lui pince les joues comme à un gamin de trois ans... La plupart des gens (disons tout le monde sauf Snape, quoique même lui affichait un minuscule sourire en coin) étaient totalement écroulés de rire et se retenaient comme ils pouvaient à la table pour ne pas tomber par terre.

Et pour conclure, je vous demanderai de bien prendre soin l'un de l'autre. Sachez qu'on sera toujours là si vous avez besoin de nous. Moi, je vous souhaite tout le bonheur du monde. Oh ! J'allais oublier Malfoy, si tu fais du mal à Harry, de quelque manière que ce sois, je t'éclate la tête contre un mur, c'est compris ?

Et il était retourné s'asseoir sous un véritable tonnerre d'acclamations enthousiastes.

Harry fut tiré de ses pensées par son mari qui revenait, vêtu d'un jean et d'un tee-shirt très très moulants. Il se sentit soudain très très à l'étroit dans son pantalon.

Dis-moi mon cœur, susurra-t-il d'une voix rauque de désir, en s'approchant lentement de son compagnon, pourquoi diable, alors que tu sais très bien que dans moins de trente secondes tu seras de nouveau à poil, t'es-tu rhabillé ?

Si je ne te donnais pas un peu de fil à retordre mon amour, ce ne serait pas amusant. Mais vraiment, me déshabiller en moins de trente secondes est un bon pari, cependant je doute que tu en sois capable…

Chiche ? Tu commences à compter quand tu veux…

D'accord…dit Draco. Mais il faut un enjeu.

Qu'est-ce que tu proposes ? demanda Harry qui s'amusait à mordiller l'oreille de son compagnon.

Eh bien… Si je gagnes, c'est moi qui te pénètre et si tu gagnes, c'est toi qui me pénètre.

Harry s'arrêta et regarda son compagnon dans les yeux, étonné.

Mais tu n'as jamais voulu que…

Je me sens prêt, c'est notre nuit de noce, le coupa Draco.

Tu es sûr ? demanda Harry.

Sûr, affirma Draco. Et puis, rien ne dit que tu vas gagner…

Si tu crois vraiment que je vais laisser passer une occasion comme ça… Oh et autre chose, tu me laisses faire, tu n'as pas le droit de te débattre… Tu commence à compter quand tu veux…

Ok alors… Trois, deux, un… C'est parti ! cria-t-il.

Harry regarda la pendule sur la table de chevet : 22heures 17 minutes et 20 secondes. Puis il jeta Draco sur le lit et lui retira précipitamment son tee-shirt et son jean. Il faisait quand même attention à être le plus doux possible pour ne pas blesser son mari. Voyant qu'il lui restait un peu de temps, il retira le boxer de Draco avec les dents et le lança sur la pile de vêtements à côté du lit. Il se tourna vers son amant.

Alors, demanda-t-il sachant pertinemment qu'il avait réussi, mais voulant voir la réaction de son mari, qui, tout le monde le savait, était Serpentard jusqu'au bout des ongles et donc mauvais joueur invétéré.

Mmmmmm, ronronna-t-il alors que Harry revenait se placer sur lui, 29 secondes. T'as réussi Potter, je suis tout à toi. Mais d'abord mets-toi à poil, t'as vraiment trop de fringues sur toi…

Harry était scié, Draco venait d'admettre de lui-même qu'il avait perdu. Ce jour était à marquer dans les annales. Mais il reprit bien vite contenance et fit un long et langoureux strip-tease à son mari. Une fois nu, il se coucha sur lui et l'embrassa tendrement sur les lèvres. Au fur et à mesure que le temps passait, le baiser se fit plus exigeant et les deux hommes commencèrent à se frotter inconsciemment l'un à l'autre, demandant mutuellement des caresses plus intimes. Harry descendit alors le long du cou de son partenaire, alternant baisers et suçons, pour finir sur ses mamelons dressés qu'il mordilla doucement, l'un après l'autre, tandis que Draco haletait visiblement. Puis il continua son exploration, donna un petit coup de langue dans le nombril, et suivi la ligne de fins poils blonds pour arriver au sexe gorgé de sang qu'il lécha sur toute la longueur avant d'aller taquiner ses bourses, puis de repartir dans le sens inverse et de le prendre entièrement dans sa bouche, arrachant un petit cri à son amant, qui ne savait plus où se mettre. Au bout d'un certain nombre de va-et-vient, alors qu'il sentait que Draco allait jouir, il s'arrêta brusquement et son compagnon poussa une sorte de miaulement de frustration. Harry revint vers son visage et l'embrassa de nouveau avant de s'écarter lentement pour prendre sa baguette sur la table de nuit. Il fixa Draco pendant un moment.

Tu es vraiment sûr ? demanda-t-il. Je ne veux pas que tu le fasses juste pour me faire plaisir…

Putain, vas-y maintenant ou je sens que je vais exploser ! hurla Draco.

D'accord, soupira Harry, mi-heureux mi-inquiet, mais tourne-toi, ça te fera moins mal…

Il lança un sort de lubrification sur ses doigts et prépara précautionneusement son amant, en essayant d'être le plus doux possible. Draco ne bronchait pas, ce qui inquiéta le jeune homme.

Ca va ? demanda-t-il.

Oui, oui… répondit le blond. C'est très bizarre comme sensation mais… ce n'est pas trop douloureux. Oh !

Au cri de Draco, Harry sut qu'il avait trouvé le point sensible et il frappa plusieurs fois au même endroit. Puis, il retira ses doigts et pénétra doucement son mari. Il le sentit contracter tout son corps, alors, il lui murmura des mots doux à l'oreille, jusqu'à ce qu'il soit complètement détendu puis commença des va-et-vient de plus en plus rapide, de plus en plus forts, à la fois à l'intérieur de son amant mais aussi sur son sexe, voulant que son plaisir soit complet. Draco se sentait partir, totalement submergé par des vagues de plaisir répétées et il se déversa dans la main de Harry au même moment que celui-ci se déversait en lui. Il s'écroula, haletant, son mari sur le dos. Il reprirent peu à peu leur souffle et Harry commença à lui caresser doucement la colonne vertébrale provoquant des frissons dans tout son corps.

Je t'aime, chuchota le brun.

Moi aussi je t'aime mais ne rêve pas trop, je suis trop crevé pour recommencer, on verra ça plus tard tu veux… dit Draco en baillant.

Je vois ça… se moqua Harry. Mais t'inquiètes pas, je n'ai plus la force non plus… Et puis on a toute la vie devant nous pour faire l'amour… Puisqu'on est pas prêts d'avoir des enfants et par la même occasion, des contraintes…