Titre : Un espoir du fond de ma banlieue
Auteur : My dark dreams.
Résumer : Hermione une jeune fille de banlieue essaie de trouver sa place parmi le monde extérieur à son quartier. Rejetée, détestée, elle cherche à gagner de l'argent pour son père (sa mère l'ayant abandonnée à la naissance) qui sombre dans l'alcool. Un jour, alors qu'elle fait son service au café, elle rencontre un mystérieux jeune homme qui pourrait bien changer sa vie.
NA : Une nouvelle fanfic. Je préviens tout de suite, je ne suis pas née en banlieue et je n'ai pas de père alcoolique ni de mère qui m'a abandonnée donc je ne suis pas une spécialiste du sujet. Je ferai cependant de mon mieux en espérant que ça vous plaira.
J'allais oublier ! Je ne suis pas du tout raciste et je ne porte aucun préjugé sur les banlieues ou les personnes qui y habitent (je connais des personnes qui sont très bien alors…)
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Mon enfance, ma jeunesse, ma vie tout simplement :
Vivre dans une banlieue, quand on n'est une fille, c'est pas la joie. La plupart des gars vous lancent des remarques désobligeantes telle que : « Ca va poupée ? » alors que vous ne les connaissez même pas. Je ne dis pas que ça n'existe pas ailleurs que dans les banlieues mais je suis née et j'ai vécu ici alors, je ne connais pas trop le reste du monde.
Ma vie est très simple. Ma mère est partie à ma naissance avec un homme qu'elle a rencontré, ils habitent à Chicago. Mon père a sombré dans l'alcool il y a quelques temps déjà. Je devais avoir 14 ans. Bref, c'est pas la joie. A l'école je me débrouille super bien. J'aurais aimé continuer mes études après mon bac mais je ne peux pas. Les études c'est pas données, et l'argent, on n'en manque beaucoup avec mon père. Sinon je me serai dirigé vers la médecine je pense… Mais tout ceci n'est qu'un rêve. Je n'est que 17 ans. Je suis en terminale scientifique et je travaille dans un bar pour aider mon père.
Lui, il travaille dans une usine. Autant dire que ce n'est pas avec son job qu'on va faire fortune. Mais bon. Je ne me plains pas. Moi au moins j'ai un toit où coucher. Pas comme Karim. Mais je vous en parlerais plus tard. Revenons-en au boulot de mon père. Donc je disais qu'il travaille dans une usine. Là bas il crée des pièce pour les voitures et les trains. Passionnant hein ? Je suis sûr que je gagne plus que lui avec mon travail au café. C'est démoralisant.
Au café j'ai une amie. Elle s'appelle Léïla. Elle est magnifique. Brune aux yeux bleus. Des cheveux longs raides qui volent au vent. Une beauté cette fille. Elle a aussi un petit ami : Bryan. Lui il est blond aux yeux noisettes. Tout le contraire en gros. Mise à part que lui aussi est super beau. Bref, le couple parfait !
Avant Léïla habitait dans mon quartier aussi. On l'adore notre quartier malgré qu'il soit délabrait, sale, avec des personnes que l'on aimerait pas spécialement rencontrer seule en pleine nuit… Mais bon, passons. Elle habitait avec moi jusqu'à ce qu'elle rencontre Bryan. En ville. Eh oui, ça nous arrive de sortir de notre quartier ! Comme quoi. Même mon père le fait alors… Mais quand il le fait c'est plutôt pour s'acheter une bouteille d'alcool (particulièrement le whisky) car il n'y en a plus à l'épicerie du coin. Mais revenons-en à nos moutons. Donc le jour où elle l'a rencontré il se sont adorés, aimés, en gros l'histoire parfaite qu'il ne m'arrivera jamais, mais ne désespérons pas. Un an plus tard c'est-à-dire il y a six mois maintenant si je compte bien, elle a déménagé chez lui en ville. Elle n'avait pas dix huit ans mais elle a demandé l'accord de ses parents qui ont signé des papiers et pleins d'autres trucs. (1)
De qui puis-je vous parler maintenant ? Ah si je sais ! Karim. Karim c'est la meilleure personne que j'ai connu dans ma vie (si on met à part Léïla bien sûr). Lui non plus n'a pas une superbe vie. Son père est mort, tué par un flic pendant un braquage dont il n'avait rien à voir. C'est à cause de sa couleur de peau (qui est plutôt café au lait), enfin, c'est ce qu'il m'a dit Karim, après…j'en sais rien, et c'est pas mes affaires. Sinon son frère, lui, il est en prison. Il a volé pour nourrir sa famille. Moi mon père si il faisait ça, je n'en serai pas mécontente pour tout vous dire. Ca me prouverait peut-être qu'il m'aime un peu. Mais la seule chose qu'il serai capable de voler c'est une bouteille de whisky.
J'envie Léïla, vraiment. Elle a toujours eu une famille aimante. Son père travaille à la même usine que le mien. Sa mère, elle, elle travaille à la garderie. Autant vous dire que les bébés, elle s'y connais.
Je crois que j'ai fait le tour de ma vie. OU peut-être que j'ai oublié de dire ce que j'aime et ce que je déteste…Je vous explique même pas la liste du deuxième choix… Mais bon , je vais résumer.
Ce que j'aime et ben c'est mon travaille, mes amis, mon école (qui est en ville car on manque trop de moyen dans notre banlieue, plus personne n'a d'argent !). Les études ça va avec l'école bien entendu. J'adore travailler. C'est ma passion. J'aime bien aussi la musique. Quand j'ai un coup de bluzz je me joue un morceau à ma guitare. Guitare que je me suis d'ailleurs achetée avec mes économies, c'est pas mon père qui me l'aurait acheté. Je sais même pas si il va encore au travail, car quand on voit ce qu'il y a dans le frigo…On pourrait en douter…
Ce que je déteste par dessus tout (et qui fera le tour de ce que je hais) c'est les préjugés. Au lycée, quand je dis que je viens d'une banlieue, ils me regardent tous comme si j'étais un extra-terrestre (il peut-être pas tord faut dire, timbrée comme je suis !). Ils croient tous qu'il n'y a que des noirs, que des guerres entre gang, que des voles et j'en passe. Ca veut dire quoi ça ? Je suis blanche, Léïla aussi et pourtant on n'est nées et on n'a toujours vécu dans notre petite banlieue. Enfin, pour ma part, car Léïla, maintenant elle est avec Bryan alors… Pourquoi est-ce que qu'on croit toujours que c'est la guerre permanente dans une banlieue ? C'est ridicule. Je m'entends bien avec mes voisins ! Et avec pleins d'autres personnes aussi ! Le jour où j'ai dit que je venais d'une banlieue ils m'ont tous dévisagé comme je le disais toute à l'heure mais ce que j'ai oublié d'ajouter c'est que maintenant ils me mettent de côté. Au début, Léïla aussi y avait droit mais maintenant qu'elle habite en ville c'est différent. Comme si le fait de changer de maison nous changeait.
J'ai toujours était mise à part.
C'est dégueulasse.
Le petit Luca, mon voisin que j'adore, il se fait frapper parce qu'il est noir à la sortie de l'école. Et après c'est nous les brutes ?
Ceux qui disent ça n'ont aucunes hontes !
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Dans ce chapitre il ne se passe pas grand chose, même rien à vrai dire, mais c'est pour monter l'histoire. Dans le prochain chapitre il se passera beaucoup plus de choses ! N'oubliez pas que ce n'est qu'un prologue ! C'est normal ! Les prochains chapitres seront aussi vachement plus longs. Une petite review? svp...
