Bijour tout le monde. Voilà ma nouvelle fic, portant sur Roy ( sans blague ?). Quoi qu'il se passe ? Vous verrez bien. Bonne année à toutes, tous s'il y en a.

Disclaimer : j'ai bien commandé un Roy pour noël mais paraît que c'était pas possible. Pour les autres non plus d'ailleurs.


" Mais il va-t-y rester en place qu'on le serre, cet espèce de macaque !" s'exclama Roy qui courait.

Notre équipe de militaires préférées étaient en train de poursuivre un voleur qui semblait particulièrement agile. A tel point que ça paraissait inhumain. La facilité avec laquelle il bondissait, sans parler de sa rapidité était déconcertante. Le bandit profitait de son don pour cambrioler bijouteries et maisons. Il exaspérait la police à toujours leur filer entre les doigts, et à présent c'était aux militaires d'enrager.

" Hihihi ! Je suis là les toutous !" lança le gars, juché sur un toit de maison.

Aussitôt Riza dégaina ses fidèles pistolets et fit feu. Mais l'autre dégringola prestement du toit sans une égratignure.

" Raté poupée !" reprit-il.

" POUPEE ? Mais je vais lui briser les noix à ce malappris !" s'exclama Riza outrée.

La jeune femme se précipita vers le voleur furieuse.

" Oh. Quand je pense à ce qu'elle va lui faire je le plaindrais presque." fit Havoc.

" Ouais ben si on veut le ramener le plus vivant possible, on a intérêt à les rejoindre." dit Roy.

Riza retrouva le cambrioleur dans une voie sans issue, près d'un arbre.

" Je te tiens ! Mais en l'air !' s'exclama-t-elle.

L'autre ricana, et bondit vers l'arbre. Il y grimpa en un rien de temps, comme pour la narguer.

" Vous ne pourrez pas rester là indéfiniment !" lança Riza au pieds de l'arbre.

" Ca c'est sûr !" répondit l'autre, derrière elle la tête en bas.

Il la frappa à la nuque, Riza s'effondra sur le sol. L'homme descendit de l'arbe et s'enfuit. Le reste de l'équipe le vit arriver. Roy claqua des doigts, mais l'autre bondit sur une poubelle. Il sauta haut ensuite, posa une main sur la tête de Breda et fit un salto en rigolant comme un gosse. Jean voulut l'arrêter, mais il fut fauché sans savoir comment. Kain aussi se retrouva par terre. Le voleur sauta ensuite carrément sur le fusil de Vato, avant de sauter sur la tête de Roy et de s'esquiver.

" Grrrr ! Attendez un peu que je l'attrape celui-là ! Je vais le fumer comme un jambon !" s'écria-t-il en se frottant la tête.

Puis le colonel remarqua l'absence de son lieutenant. Pourvu que ... Roy se releva précipitamment, et alla dans la direction d'où venait le voleur. Il la trouva allongée par terre. Roy la prit dans ses bras.

" Riza ! Lieutenant, réveillez-vous !" dit-il en lui tapotant une joue.

" Mmmmh hmmm !" gémit-elle en ouvrant les yeux.

Riza trouva que le visage de son supérieur était anormalement proche.

" Chuui, ça va ?" demanda-t-il inquiet.

" Mal à la tête ..."

Roy l'aida à s'asseoir, Riza se passa une main sur la tête. Le reste de l'équipe arriva, et se regroupa autour d'eux.

" Il a encore filé colonel. Par les toits comme d'habitude." annonça Kain.

" Evidemment. Encore une déconfiture, mais les médias vont bien nous tartiner le groin." fit Roy.

Il passa un bras sous l'épaule de Riza et la remit sur pieds.

" Ca va aller Taisa, je peux marcher." assura-t-elle.

" D'accord, quand vous rentrerez pensez bien à mettre un peu de glace sur votre nuque." conseilla Roy..

" Oui."

Ils rentèrent donc au Q.G, fatigués de leur course-poursuite, et assez énervés par leur échec. Roy insista pour accompagner Riza à l'infirmerie. L'infimière eut beau minauder, il ne daigna pas abaisser un cil sur sa personne, préférant couver son lieutenant des yeux. Ce qui fit grandement plaisir à celle-ci.

" Vous devriez y aller colonel, sinon vous allez encore être en retard." fit Riza en posant son verre.

Ce devait être sa façon à elle de montrer sa satisfaction. Dans ce cas, qu'est-ce que c'était quand elle était mécontente. Roy en avait une idée mine de rien. Tous deux repartirent à leur bureau, rédiger le rapport sur cette mission et traiter les autres. Roy gardait un oeil sur sa subordonnée, guettant un signe de douleur.

Puis cinq minutes avant l'heure officielle de partir ...

" Vous devriez rentrer lieutenant." dit-il.

" Quoi mais il reste encore cinq minutes ! Et vous êtes loin d'avoir fini." protesta-t-elle.

" C'est un ordre, et je ne suis pas d'humeur à entendre vos récriminations."

Oh et puis zut ! se dit Riza. Pour une fois qu'elle pouvait partir à l'heure, qu'il se débrouille. La jeune femme se leva et rentra chez elle. Et bien lui en prit, car elle eut à pâtir d'un mal de crâne qui lui fracassait la tête quelque chose de mignon.

" Waaaaaïeuuuh ! J'imagine si j'avais du rester à surveiller Mustang ! Une minute : c'est pour ça qu'il m'a dit de rentrer plus tôt ? Pour que je me repose ? s'interrogea-t-elle.

Mais était-il seulement capable d'une telle attention envers elle ? Un sourire se dessina sur le visage de la lieutenante. Roy qui se montrait attentionné envers elle, le rêve ! Un peu plus tard, la sonnette de sa porte lui vrilla les tempes.

Riza se leva tant bien que mal et se rendit à sa porte d'entrée.

" Colonel ? Que faites-vous là ?" s'étonna Riza.

" Je voulais savoir si tout allait bien." répondit le brun.

" Mais oui. Merci beaucoup."

" Bon. Euh ... dans ce cas je ... je vais rentrer."

" D'accord. Bonne soirée."

" A vous aussi."

Riza referma sa porte. Puis appuya sa tête dessus en la secouant :

" T'aurais pas pu l'inviter à prendre un verre non ? Espèce de nulle !" s'exclama-t-elle.

Mais Roy l'intimidait, et elle se sentait maladroite en sa présence. C'est qu'il était si sûr de lui, il avait pas mal d'expérience et elle ... n'avait jamais aimé que lui. Et puis, elle ne supporterait pas de n'être qu'une conquête de plus. Riza voulait être la dernière, la seule et l'unique pour lui. La jeune femme soupira, et retourna sur son canapé.


Roy de son côté, retrouva sa maison si toute vide. Riza allait mieux, mais il aurait voulut rester avec elle. Mais bon, elle avait sans doute mieux à faire. Il soupira et alla se changer. Le jour suivant, rebelote pour son équipe. Ils devaient encore une fois aller courir après l'homme-singe, comme l'avait surnommé la presse. Et cette fois, Roy était bien décidé à le coincer. Le rire moqueur du voleur résonnait dans les rues de Central.

Les soldats s'épuisaient à le suivre. Soudain, Roy eut une idée. Là où il filait, ils allaient pouvoir l'encercler. Il donna donc l'ordre à ses hommes de se disperser. Roy resta seul à le poursuivre. Le voleur atterrit enfin, sauf qu'il n'alla pas du tout là où le colonel l'espérait. Le bandit bondit pour traverser une route. Roy fit de même, sans bondir, et ... ne vit pas la voiure arriver. Résultat des courses, il fit une belle roulade sur le capot.

" Hihihi ! Vous ne croyiez tout même pas que j'allais tomber dans le panneau ! J'ai très bien compris où vous vouliez que j'aille. Mais voyez-vous, moi je suis malin comme un singe ! Hahaha !" lança le voleur, perché sur une branche d'arbre.

Il se sauva, et Roy sombra dans l'inconscience. Un attroupement se forma autour de lui. Un homme âgé d'une quarantaine d'années se fraya un chemin parmi la foule.

" Laissez-moi faire, je suis médecin ! Qu'on m'aide à le transporter à mon cabinet !" dit-il.

Aussitôt deux personne prirent Roy et le transportèrent dans le véhicule du docteur. L'un d'eux resta pour l'aider plus tard. Le médecin les ramena à son cabinet.

" Voilà ! Déposez-le sur ce lit là, je vais m'occuper de tout. Vous pouvez rentrer chez vous."

" Vous êtes sûr ?" demanda le passant.

" Mais oui je connais mon travail tout de même !" s'exclama le toubib.

Le passant leva les mains, puis s'en alla. Le doc se trouna vers Roy en se frottant les mains.

" Chic chic chic ! Un nouveau sujet pour mes chtites expériences !" gloussa-t-il.

Il alla chercher un fauteuil roulant, sur lequel il entreposa notre alchimiste adoré. Ensuite, il l'emmena dans une autre pièce. Des éclats bleutées illuminèrent toute la pièce pendant un moment. Quelques heures plus tard, Roy reprit connaissance.

" Hmmm ... mais où suis-je ? " se demanda-t-il.

Il s'assit se frotta la tête puis se leva. Ca tanguait. Le brun chancela jusqu'à une glace, vers laquelle il leva la tête. Roy écarquilla les yeux en découvrant son reflet.

" AAAAAAAAAAAAAAAAAH !" hurla-t-il.

Roy recula brutalement. Ce n'était pas possible, il devait rêver !

" Oh mon dieu ! OH MON DIEU !" s'exclama-t-il.

Puis lentement, il porta les mains à sa tête. Deux grandes oreilles noires trônaient sur le sommet de son crâne. Les autres, les normales avaient disparues. Roy vit soudain quelque chose serpenter derrière lui. Une queue, il avait une queue ! Le colonel se retourna vivement, et attrapa l'appendice. Aussi noire que ses cheveux, et très longue.

" Ah on s'est réveillé !" fit une voix.

" Que ... c'est quoi tout ça ?" demanda Roy.

" Le résultat d'une petite expérience." sourit le docteur.

" C'EST VOUS QUI M'AVEZ FAIT CA !' hurla Roy.

" Moi-même et en personne. Je vous ai croisé avec un chat. Vous verrez, votre nouvelle apparence va vous apporter beaucoup, vous me remercierez plus tard." répondit le doc.

" Pour le moment je vais surtout vous dépecer !" rétorqua Roy.

Puis sans qu'il s'en rende compte, il plongea en avant et se rua à quatre pattes vers le docteur. L'autre préféra s'enfermer dans la pièce d'où il venait. Roy lacéra la porte en poussant des cris de rage tout à fait félins. Quelques instants plus tard, il réalisa ce qu'il faisait. De grandes griffes avaient replacé ses ongles, et Roy sentit même des crocs dans sa bouche.

Il eut peur et recula brusquement en regardant ses mains. Les griffes disparurent, pour faire place à des ongles plats et très humains. Mais sa peur ne s'atténua pas pour autant. Roy regarda autour de lui paniqué. Puis l'instinct prenant le dessus, il balança une chaise contre une vitre, se remit à quatre pattes et sauta par la fenêtre. Une fois le danger passé, le docteur ouvrit doucement la porte. Il siffla en découvrant la profondeur des griffures laissées par Roy.


Toujours à quatre pattes, le colonel galopa jusqu'au parc, et alla se réfugier sous un buisson fleuri. Il y resta un moment, et finit par en sortir en vérifiant que personne ne pourrait le voir. Roy avisa un point d'eau et s'en approcha. Il s'accroupit, et se regarda.

" C'est pas possible ... il est complètement cinglé ce type ! Qu'est-ce qui lui a pris de me croiser avec un chat ! J'ai l'air de quoi moi !" s'exclama-t-il.

Roy soupira, puis décida de rentrer chez lui, en rasant les murs de peur qu'on remarque ses petits changements corporels. Mais sur la route, il croisa un chien qui lui aboya aussitôt dessus. Alors que d'habitude ils ne se manifestaient guère. Roy feula et sauta après un grillage. Le chien s'approcha, décidé à le mordre. Inconsciemment encore, la longue queue hérissée de Roy claqua comme un fouet et gifla le chien au flanc. L'animal couina et s'en alla. Le colonel remit les pieds sur le plancher des vaches.

" Oh là là là ! Je suis dans la meeeeerdeuh ! J'ai intérêt à me contrôler, sinon je vais finir par me retrouver à bouffer des croquettes !" dit-il en se frottant le visage.

Roy arriva enfin à rentrer chez lui sans plus d'encombres. Il avait un p'tit creux, et chercha dans son frigo de quoi se restaurer. Quand il voulut s'assoir, il se retrouva accroupi sur sa chaise. Roy soupira, et se força à s'asseoir correctement. Il remarqua que les aliments avaient une odeur plus forte que d'habitude. Ce n'est pas que ça lui déplaisait,mais c'était entêtant tout de même.

" Hmm ... ça doit être mes sens de chat. Ils sont sûrement plus développés que ceux des humains." se dit-il.

Le colonel soupira encore, termina son dîner puis alla au salon. Il s'allongea dans une pause typiquement féline sur son canapé, mais s'en accomoda. Roy lut son journal au son d'une chanson gaie, sa queue marquant doucement le rythme.

Puis quand il eut terminé, il décida d'aller se coucher. Mais en fermant la porte de sa chambre, il se coinça la queue.

" MEEEAOW !" beugla-t-il.

Roy ouvrit la porte, attrapa sa queue et souffla sur le bout douloureux.

" 'tain ! C'est encombrant ce truc !" s'exclama-t-il en la relâchant.

Roy se mit en pyjama, et sa queue le gêna encore. Exaspéré, il se décida à dormir avec juste son caleçon.

" Va falloir que je troue tout mes vêtements à l'arrière." songea-t-il en éteignant la lumière.

En tout cas, ça promettait encore cette histoire.